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International

Procès des "Panama Papers": la justice relaxe les 28 prévenus

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L'affaire des Panama Papers a éclaté en 2016 après une fuite de 11,5 millions de documents provenant de l'étude Mossack Fonseca (archives). (© KEYSTONE/AP/ARNULFO FRANCO)

Un tribunal panaméen a relaxé vendredi 28 personnes accusées de blanchiment d'argent en lien avec le cabinet d'avocats Mossack Fonseca, épicentre du scandale des "Panama Papers". Selon la juge, il n'est pas possible d'établir avec certitude l'authenticité des preuves.

La procureure en charge de la lutte contre le crime organisé avait réclamé la peine maximale de douze ans de prison pour blanchiment d'argent contre les deux dirigeants du cabinet, Jürgen Mossack, 76 ans, et Ramon Fonseca, 71 ans, décédé entretemps dans un hôpital de la capitale.

La juge a cependant estimé que les preuves recueillies sur les serveurs du cabinet d'avocats "ne respectaient pas la chaîne de traçabilité" et ne permettaient pas d'établir avec "certitude [...] leur authenticité et leur intégrité".

"En outre, la juge a déterminé que les autres preuves n'étaient pas suffisantes et concluantes pour déterminer la responsabilité pénale" des prévenus, indique le communiqué. La juge a ordonné "la levée des mesures provisoires" qui pesaient sur les prévenus.

Sociétés-écrans

L'affaire a éclaté en 2016 après la publication d'une enquête, connue sous le nom de "Panama Papers", menée par le consortium international de journalistes d'investigation (CIJI).

S'appuyant sur la fuite de 11,5 millions de documents provenant de l'étude Mossack Fonseca, elle a révélé que des chefs d'Etat et de gouvernement, des responsables politiques de premier plan et des personnalités des finances, des sports et du monde artistique ont caché au fisc des propriétés, des entreprises, des capitaux et des bénéfices.

A cette fin, ils ont créé des sociétés opaques, par l'intermédiaire du cabinet panaméen, pour ouvrir des comptes bancaires et créer des sociétés-écrans dans plusieurs pays, afin de dissimuler de l'argent, provenant dans certains cas d'activités illégales, selon l'enquête du consortium.

Parmi les personnalités mentionnées figurent notamment le président russe Vladimir Poutine, les anciens chefs de gouvernement d'Islande Sigmundur David Gunnlaugsson, du Pakistan Nawaz Sharif et du Royaume-Uni David Cameron (actuel chef de la diplomatie britannique), l'ex-président argentin Mauricio Macri, ainsi que la vedette argentine du football Lionel Messi et le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Le scandale a entraîné la fermeture du cabinet Mossack Fonseca et l'image du Panama s'en est trouvée gravement affectée.

Une "caisse B"

Lors du procès, l'accusation a reproché à MM. Mossack et Fonseca d'avoir facilité, par l'intermédiaire de leur cabinet d'avocats, la création de sociétés opaques dans lesquelles des cadres de la multinationale allemande Siemens ont déposé des millions d'euros en dehors des comptes réels de l'entreprise. Cette "caisse B" aurait été utilisée pour y dissimuler de l'argent lié au paiement de commissions.

L'accusation a également soutenu que le cabinet panaméen avait été utilisé pour entreposer de l'argent provenant d'une vaste escroquerie en Argentine.

"Justice a été faite! Nous sommes extrêmement satisfaits de la décision de la juge", s'est félicitée l'avocate de plusieurs prévenus dont M. Mossack, après l'annonce de la relaxe.

"Une grande injustice a véritablement été commise, non seulement à mon égard, mais aussi à l'égard de toutes les personnes qui ont travaillé avec moi, et elles sont nombreuses", a pour sa part déclaré M. Mossack au terme de l'audience.

"Tant mon associé [M. Fonseca, ndlr] que toutes les personnes qui ont travaillé avec moi ont été des personnes sérieuses, honnêtes et correctes", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Qatar Airways: bénéfice annuel record de 1,7 milliard de dollars

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Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", selon un communiqué. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net record de 1,7 milliard de dollars (1,58 milliard d'euros) lors de son exercice 2023/2024, en hausse de 39% sur un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 6%.

"Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", a précisé la compagnie dans son communiqué, ajoutant avoir transporté plus de 40 millions de passagers, soit un bond de 26% par rapport à l'exercice précédent.

"Ces résultats financiers très solides témoignent de l'ambition et de l'orientation claire qui ont guidé les progrès du groupe Qatar Airways tout au long de l'exercice 2023-24", a déclaré le directeur général Badr Mohammed Al-Meer.

L'exercice précédent s'était révélé décevant, avec une baisse de 21% du bénéfice net à 1,21 milliard de dollars, malgré la tenue au Qatar de la Coupe du monde de football du 21 novembre au 18 décembre 2022.

"Notre attention continue sur la rentabilité, l'efficacité et l'expérience client a été soutenue par un programme stratégique de croissance du réseau et d'expansion de la flotte, ce qui a généré les revenus et les marges bénéficiaires les plus élevés de l'histoire de la compagnie aérienne", a ajouté Badr Mohammed Al-Meer Al-Meer.

Lors de l'exercice 2021-2022, Qatar Airways avait déjà dégagé un bénéfice annuel record, de 1,54 milliard de dollars, après deux années de pertes dues de la pandémie de Covid-19.

En septembre 2021, la compagnie aérienne avait bénéficié d'une aide publique de 3 milliards de dollars. Elle avait également été renflouée par le riche Etat gazier l'année précédente, à hauteur de 2 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Euro 2024: la Turquie sort l'Autriche après un duel intense

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Demiral (no 3) marque le deuxième but turc (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La Turquie s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Leipzig, elle a battu l'Autriche 2-1 grâce à Demiral (1re/59e). La réduction du score de Gregoritsch (66e) a été vaine.

Les Turcs affronteront ainsi les Pays-Bas samedi pour une place dans le dernier carré. S'ils évoluent avec le même coeur et la même justesse tactique, ils ne partent pas battus d'avance.

Demiral (26 ans), qui évolue à Al-Ahli, en Arabie saoudite, a été l'inattendu héros de cette rencontre intense et à suspense. Lui qui n'a dû sa titularisation que grâce à la suspension d'Akaydin a pleinement saisi sa chance en se transformant en attaquant efficace à deux reprises, mais aussi en effectuant plusieurs interventions salvatrices dans sa surface.

Pied gauche magique

Le jeune prodige Arda Güler (19 ans) a lui aussi eu un rôle déterminant. Le joueur du Real Madrid a en effet été à l'origine des deux buts, à chaque fois sur corner. Son pied gauche magique a fait merveille. Et dans le jeu aussi, il a convaincu en bonifiant nombre de ballons.

Les Turcs, qui ont défendu leur camp avec une folle énergie, mais aussi avec intelligence. Ils ont aussi su souvent déjouer le pressing mis par leurs adversaires. L'absence du capitaine Calhanoglu, suspendu, n'a pas été trop ressentie.

Parade miraculeuse

Après le but de Gregoritsch, l'Autriche a poussé tant et plus sous une pluie diluvienne, mais elle n'a pas réussi à arracher les prolongations. Il s'en est fallu d'un rien à la 95e sur une tête de Baumgartner sur laquelle Mert a réalisé une parade miraculeuse.

Ce duel, d'une folle intensité, a offert un spectacle bienvenu après les "purges" qui ont caractérisé les deux matches de la veille. Au final, on imagera en disant que le kebab a pris le meilleur sur le wiener schnitzel!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Flambée d'angoisse sur la santé de Biden, la Maison Blanche rassure

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Les poids lourds et parlementaires démocrates ont commencé mardi à s'interroger publiquement sur l'état de forme de Joe Biden. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Les poids lourds et parlementaires démocrates ont commencé mardi à s'interroger publiquement sur l'état de forme de Joe Biden, tandis que la Maison Blanche tentait tant bien que mal de contenir l'incendie.

"J'ai espoir qu'il prendra la décision difficile et douloureuse de se retirer. Je l'appelle respectueusement à le faire", a écrit le Texan Lloyd Doggett en milieu de journée. Ce parlementaire démocrate est le premier à demander publiquement que le président jette l'éponge.

"Je pense qu'il est légitime de se demander s'il s'agit d'un simple épisode ou d'un état" durable, a lancé pour sa part la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants, sur la chaîne préférée de Joe Biden, MSNBC.

Elle fait évidemment référence au calamiteux débat de jeudi dernier, lors duquel le démocrate de 81 ans a perdu pied face à son rival républicain Donald Trump.

"Rebondir"

Joe Biden "sait comment rebondir", a défendu sa porte-parole Karine Jean-Pierre, tout en écartant la possibilité que le dirigeant démocrate, jugé apte à gouverner par son médecin en février, passe un test cognitif.

Le président américain, incapable lors du débat de s'exprimer avec fluidité et vivacité sans prompteur, accordera vendredi un entretien à ABC News, diffusé dans sa totalité dimanche.

La Maison Blanche promet aussi une conférence de presse en solo la semaine prochaine lors du sommet de l'Otan à Washington, et des conversations avec des responsables démocrates de haut rang, gouverneurs et parlementaires.

Karine Jean-Pierre a répété que Joe Biden avait eu une "mauvaise soirée" jeudi soir, et répété qu'il souffrait d'un "rhume", tout en assurant qu'elle n'avait pas elle-même été témoin des passages à vide semblables du président.

Nombre de démocrates n'y croient plus.

"Horrible"

"Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes sur le fait que ce n'était pas seulement une nuit horrible", a déclaré mardi l'élu à la Chambre des représentants Mike Quigley, un démocrate de l'Illinois.

Selon un sondage publié mardi par CNN, 75% des électeurs interrogés jugent que le parti aurait de meilleures chances en novembre avec un autre candidat que Joe Biden.

Donald Trump est crédité de 49% des intentions de vote au niveau national, contre 43% à son rival, un écart inchangé par rapport au dernier sondage de ce type, mené en avril.

La vice-présidente Kamala Harris, sans l'emporter, serait mieux placée, à 45% contre 47% pour l'ancien président républicain de 78 ans.

Le New York Times rapporte mardi que des proches du président ont noté des absences "plus fréquentes" et "plus prononcées" ces derniers mois, alternant avec des moments de parfaite lucidité, par exemple face à des crises internationales.

Les questions sur l'acuité mentale du président le plus âgé de l'histoire des Etats-Unis, qui a indéniablement perdu en aisance orale et physique, sont "légitimes", a insisté Karine Jean-Pierre mardi, à défaut d'y répondre frontalement.

La porte-parole a assuré que l'exécutif américain ne cachait "absolument pas" d'informations sur la forme du président.

Hôtel

Le changement de ton est net, de la part d'une Maison Blanche qui jusqu'ici avait tendance à balayer, en cachant à peine son agacement, les interrogations sur l'âge du président.

Cela fait plusieurs mois que le président américain, qui a chuté en public à quelques reprises, n'emprunte plus la grande passerelle de son avion, préférant un escalier plus court et plus stable.

Depuis quelques semaines, il s'entoure aussi de conseillers pour aller de la Maison Blanche à son hélicoptère posé sur la pelouse, ce qui évite de longs plans des caméras sur sa démarche très raide.

Le président américain n'a pas donné de longue conférence de presse depuis janvier 2022 et a réduit le nombre d'échanges impromptus avec les journalistes.

Lorsque Joe Biden s'est rendu récemment en France, à l'occasion des commémorations du Débarquement allié de 1944, il est allé directement de l'aéroport à son hôtel, où il est resté enfermé toute une journée, sans aucune apparition publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Euro 2024: les Pays-Bas se sont bien repris

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Cody Gakpo ouvre le score (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Les Pays-Bas ont décroché leur billet pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Munich, ils ont battu la Roumanie 3-0 grâce à des buts de Gakpo (20e) et Malen (83e/93e).

Cody Gakpo a été l'atout numéro un des Oranje mardi. Le joueur de Liverpool a ouvert le score de belle manière grâce à une frappe puissante au premier poteau, inscrivant ainsi son troisième but de la compétition.

C'est aussi lui qui a offert sur un plateau le but de la sécurité à Malen. Le joueur du Borussia Dortmund a encore salé l'addition sur un contre dans les arrêts de jeu, sur un service du précieux Xavi Simons.

Jeu collectif en place

Assez décevants lors de leurs trois premières rencontres, les Néerlandais ont donc bien redressé le tir dans l'antre du Bayern Munich. Pour la première fois du tournoi, leur jeu collectif s'est bien mis en place et ils ont pu y ajouter de l'intensité et des idées. La statistique des tirs illustre bien la trame de cette rencontre, avec 24 essais à 5, et 6 cadrés à 1...

Il leur a par contre manqué du réalisme pour se mettre à l'abri plus rapidement. Les hommes de Ronald Koeman ont en effet galvaudé de nombreuses occasions nettes d'augmenter leur avantage contre des Roumains qui ont été largement dominés, mais dont la défense a souvent été héroïque. Sur le plan offensif, par contre, la menace roumaine a été nulle: Verbruggen n'a pas eu le moindre vrai arrêt à effectuer!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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