International
Probables crimes contre l'humanité à Tarhouna selon les enquêteurs
La Mission d'établissement des faits de l'ONU sur la Libye a "des raisons de penser" que la milice al-Kaniyat a perpétré des crimes contre l'humanité à Tarhouna. Elle affirme aussi avoir identifié de possibles nouvelles fosses communes dans cette ville.
Dans leur troisième rapport publié mercredi à Genève, les trois enquêteurs indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, accusent ce groupe d'extermination, de torture, de disparitions forcées ou encore de détentions. Ils dénoncent des attaques "répandues" et "systématiques" contre les opposants et les critiques de cette milice. De même que contre leurs proches.
Les indications sur de possibles fosses communes supplémentaires seront partagées avec les autorités dans le cadre de leurs efforts pour établir les responsabilités. Dans ses précédents rapports, la Mission avait déjà évoqué des crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés en Libye, notamment contre les migrants.
Sur Tarhouna, ville de l'ouest du pays où de nombreuses violences ont eu lieu entre 2016 et 2020, un rapport plus détaillé en début de semaine prochaine. En mars, la Mission avait estimé que des preuves existaient sur des crimes de guerre contre deux individus au moins.
Dans le rapport de mercredi, pour lequel plus de 100 discussions avec des victimes ou des témoins ont été menées, elle affirme que les crimes contre l'humanité contre les migrants se poursuivent dans les sites où ils sont retenus dans des conditions très difficiles.
Proches d'Haftar ciblés
Les enquêteurs dénoncent des meurtres, des disparitions forcées, des violences sexuelles ou encore des viols contre ces personnes. Des femmes migrantes ont notamment dû recourir à des actes sexuels avec le personnel contre de la nourriture. Les trois enquêteurs demandent aux autorités libyennes de réviser la législation qui prévoit une détention systématique des migrants.
Plus largement, la situation dans toutes les prisons reste problématique. Des dialogues avec des dizaines d'anciens ou actuels détenus montrent de nombreux crimes contre l'humanité. Comme des meurtres, de la torture, des disparitions forcées ou des détentions dans des dizaines de sites de tout le pays où sont retenus des milliers de personnes.
Près de Benghazi, dans l'Est du pays, la Mission estime que des crimes internationaux ont été perpétrés à al-Abyar. Les cadavres de dizaines d'hommes avaient été retrouvés, entravés, victimes de tirs et détenus sans procès. Selon les enquêteurs onusiens, des groupes proches de l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar sont responsables.
Le président de la Mission Mohammad Aujjar appelle la communauté internationale à aider les autorités libyennes pour des "investigations rapides" sur tous les crimes perpétrés. Les responsables doivent être poursuivis, selon cette entité. Il faut aussi urgemment des actions réparatrices pour les victimes, affirme l'une de ses membres, Tracy Robinson.
Affrontements récemment
Dans le pays, les tensions persistent, a déploré un autre membre de la commission, Chaloka Beyani. En raison notamment du maintien de la présence de membres de l'Etat islamique (EI), de mercenaires et de militaires privés. Dans la région de Tripoli, les affrontements se multiplient entre milices rivales.
Le Conseil des droits de l'homme doit se pencher la semaine prochaine sur le renouvellement de la mission. Selon certains acteurs, celui-ci n'est pas garanti.
Le rapport de mercredi a été publié alors que les présidents des deux entités parlementaires libyennes rivales étaient à Genève pour des pourparlers. Ils devaient tenter de trouver un consensus pour l'organisation des élections générales, décalées à plusieurs reprises depuis décembre dernier, dans un pays qui fait face à une crise politique. Malgré des avancées récentes entre parlementaires, des divergences restent, alors que le camp de l'ouest du pays est lui-même confronté à une division entre deux gouvernements.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Helsinki va quitter le traité interdisant les mines antipersonnel
Le Premier ministre de Finlande a annoncé mardi que son pays quittera la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Il a affirmé la nécessité de se renforcer face à la menace russe.
"La Finlande et l'Europe doivent évaluer toutes les mesures visant à renforcer leurs capacités de dissuasion et de défense, individuellement et au sein de l'Otan (...). Nous proposons que la Finlande commence à préparer son retrait de l'accord d'Ottawa", a dit Petteri Orpo pendant une conférence de presse, deux semaines après un projet similaire mis sur la table par la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie.
La Convention d'Ottawa de 1997 interdit l'emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel. Elle a été ratifiée par plus de 160 pays. La Russie, les Etats-Unis et la Chine n'ont pas adhéré à la Convention.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU salue la nomination du nouveau gouvernement en Syrie
L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen a salué le nouveau gouvernement annoncé samedi dernier par le président provisoire Ahmad al-Chareh. Il se rendra prochainement à nouveau dans le pays.
"Clairement", le nouveau cabinet "est plus représentatif" de la société que celui constitué en décembre dernier, a affirmé mardi à la presse à Genève la porte-parole du Norvégien. Elle n'a pas souhaité répondre davantage sur le fait qu'une seule femme se trouve parmi les 23 ministres.
L'émissaire demande à nouveau que les prochaines étapes soient aussi "crédibles, inclusives et durables". Notamment le lancement de l'Assemblée provisoire du peuple, une commission pour une nouvelle Constitution et des élections "libres et équitables" conformément aux règles internationales et à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Pedersen doit prochainement rencontrer les autorités provisoires et d'autres acteurs syriens, de même que les interlocuteurs internationaux importants dans ce pays.
Les nouveaux ministres sont surtout de confession musulmane sunnite. Quatre représentants des minorités ont également été nommés, mais pas aux mandats les plus exposés parmi ces autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février
Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.
L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.
Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.
Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.
La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les violences sexuelles en RDC ont augmenté de plus de 270%
Plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été identifiées par l'ONU depuis le début de l'année dans le Nord et le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Les cas de violences sexuelles ont eux augmenté de plus de 270% de janvier à février.
"La dimension des violences et de l'insécurité a affecté la capacité de notre bureau à remplir son mandat", a dit mardi à Genève devant le Conseil des droits de l'homme la numéro deux de l'agence onusienne, Nada al-Nashif. Elle salue la condamnation récente d'un chef de guerre et de miliciens pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, grâce au soutien du Haut-Commissariat.
Les affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont fait des milliers de victimes depuis que ce groupe a récupéré en janvier la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'ONU avait récemment parlé environ de près de 900 cas de viols en deux semaines en février.
Selon la Haute commissaire adjointe, les violences sexuelles liées au conflit ont explosé, augmentant de plus de 270%. Elle les attribue à toutes les parties au conflit. L'ONU avait aussi dénoncé récemment des exécutions sommaires d'enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.
Mme al-Nashif se dit "gravement préoccupée". Outre le Nord et le Sud-Kivu, plusieurs groupes armés "continuent de tuer, mutiler et enlever des civils" en Ituri, a-t-elle affirmé.
Au début de la discussion de mardi, les pays présents au Conseil des droits de l'homme ont observé une minute de silence pour les victimes du séisme en Thaïlande et en Birmanie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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