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International

Sans surprise, Miguel Diaz-Canel réélu président de Cuba

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Miguel Diaz-Canel, unique candidat du Parti communiste cubain (PCC), a été réélu mercredi sans surprise pour un second et dernier mandat à la présidence de Cuba, où l'opposition est illégale (archives). (© KEYSTONE/EPA/Bienvenido Velasco)

Miguel Diaz-Canel, 62 ans, a sans surprise été réélu mercredi à la tête de l'île communiste de Cuba pour un second et dernier mandat, dans un pays où l'opposition est illégale et qui traverse sa pire crise économique en trois décennies.

La candidature unique de cet ingénieur en électronique de formation a recueilli 97,66% des voix des 470 membres de l'Assemblée nationale.

"Compte tenu des résultats annoncés, je déclare Miguel Mario Diaz-Canel Bermudez président de la République", a déclaré Esteban Lazo, le président de l'Assemblée nationale en présence de Raul Castro, 92 ans.

M. Diaz-Canel, Premier secrétaire du PCC depuis 2021, a été en 2018 le premier civil à prendre les rênes du pays après les présidences des frères Fidel (1926-2016) et Raul Castro, au pouvoir depuis le triomphe de la révolution cubaine en 1959.

Réforme économique

Il a été chargé d'accélérer la lente réforme économique initiée par son prédécesseur et mentor politique Raul Castro (2008-2018).

Mais il n'a pas été capable d'enrayer la crise que traverse Cuba depuis 2018. Elle est la pire depuis trois décennies, avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, dues au renforcement de l'embargo américain en place depuis 1962, et aux conséquences de la pandémie de Covid-19 que le gouvernement a combattue avec des vaccins conçus et développés nationalement.

Début 2021, il a mis en oeuvre une vaste réforme monétaire mettant fin au taux d'un dollar pour un peso cubain qui prévalait depuis des décennies, mais elle a engendré d'importantes distorsions dans l'économie nationale.

Il a également encouragé le travail indépendant et autorisé les PME, mais ces mesures se sont révélées insuffisantes pour améliorer la situation économique.

"Il n'a pas fait une transition complète et globale vers une économie mixte", juge l'expert cubain en relations internationales Arturo Lopez-Levy, basé aux Etats-Unis. "Certains changements économiques (prévus) n'ont pas eu lieu, et d'autres ont laissé beaucoup de scepticisme quant à leur mise en oeuvre".

La réforme monétaire a provoqué une spirale inflationniste et une forte dévaluation du peso, soulevant un fort mécontentement dans la population.

La monnaie cubaine est passée en deux ans de 24 à 120 pesos pour un dollar au taux officiel, tandis que sur le marché noir elle est cotée à 185 pesos pour un dollar.

"Rares réussites"

Miguel Diaz-Canel s'est dit "mécontent" de ne pas avoir pu "promouvoir un ensemble d'actions plus efficaces pour résoudre ces problèmes" économiques, lors d'une récente interview à La Havane avec la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen, jugée proche de la Syrie et de l'Iran.

Pour l'opposant Manuel Cuesta, l'"évidence" de sa "réélection" intervient "au milieu d'une double crise économique: celle du modèle et celle des pouvoirs politiques étatiques chargés de trouver des solutions appropriées".

L'une des "rares réussites" de Miguel Diaz-Canel a été "la transition vers un régime dirigé par une nouvelle génération née après 1959, qui ne porte pas le nom de Castro", estime Jorge Duany, de l'Université internationale de Floride.

Il souligne cependant que son "plus grand échec a été la mauvaise gestion des manifestations" de juillet 2021, les plus importantes sur l'île depuis 1959.

300'000 départs en 2022

Elles ont fait un mort et des dizaines de blessés. Plus de 1300 personnes ont en outre été arrêtées et près de 500 condamnées à des peines allant jusqu'à 25 ans de prison, selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Cubalex, basée à Miami.

La crise a entraîné l'exode sans précédent de plus de 300'000 Cubains au cours de la seule année 2022.

Miguel Diaz-Canel a su tirer les ficelles de la transition entre la génération historique et celle qu'il représente, mais selon Arturo Lopez-Levy, il a été piégé par son propre slogan selon lequel il représente la "continuité", alors que "ce que le pays demande (...) est un changement continu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Euro 2024: les Anglais soulagés, Bellingham pas suspendu

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Soulagement pour Jude Bellingham: il pourra jouer contre la Suisse (© KEYSTONE/EPA/GEORGI LICOVSKI)

Jude Bellingham sera bien sur la pelouse samedi contre la Suisse en quart de finale de l'Euro 2024. Le joueur anglais a évité une suspension fixe pour geste obscène, mais devra payer une amende.

L'UEFA a infligé 30'000 euros d'amende au milieu offensif du Real Madrid pour un geste obscène après son but en 8e de finale contre la Slovaquie. Bellingham a aussi été sanctionné d'un match de suspension avec sursis pendant un an, a indiqué l'instance.

La sanction a été plus sévère pour le Turc Mehih Demiral, auteur d'un doublé décisif contre l'Autriche (2-1). Il a écopé de deux matches de suspension pour avoir fait le signe des "Loups gris", un groupe d'extrême droite turc, après avoir marqué. Demiral manquera ainsi le quart de finale de samedi contre les Pays-Bas, ainsi qu'une potentielle demi-finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des vols suspendus à l'aéroport à la suite d'une éruption de l'Etna

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L'Etna est souvent entré en éruption au cours des 500'000 dernières années. (© KEYSTONE/AP)

L'aéroport de Catane en Sicile a annoncé sa fermeture vendredi en raison d'une éruption de l'Etna, plus grand volcan en activité d'Europe. Ses cendres se retrouvent dans l'espace aérien.

"La piste est inutilisable en raison d'importantes retombées de cendres volcaniques. Par conséquent, les arrivées et les départs sont suspendus", a annoncé la société de gestion de l'aéroport dans un communiqué. Les vols devraient reprendre à 15h00 locales, a-t-elle estimé.

Culminant à 3324 mètres, l'Etna est souvent entré en éruption au cours des 500'000 dernières années. Ces derniers jours, son cratère central crache des coulées de lave et des nuages de cendres affectant l'aéroport de Catane, situé en contrebas.

Les panaches de cendres ont atteint une hauteur de 4,5 kilomètres, a indiqué l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV) jeudi sur X (ex-Twitter). Des images publiées sur les réseaux sociaux vendredi montrent des rues du centre de Catane recouvertes d'épaisses couches de cendres noires, qui ont provoqué des ralentissements de la circulation.

Les autorités italiennes ont également émis une alerte rouge pour un autre volcan, le Stromboli, qui domine l'île éponyme de l'archipel des Éoliennes (au nord de la Sicile), dont l'éruption a provoqué d'importants nuages de cendres.

Ce volcan, dont le sommet culmine à 920 mètres et la base se trouve à 2000 mètres sous la mer, est l'un des rares au monde à manifester une activité quasi continue, selon l'INGV. Des millions de passagers transitent chaque année par l'aéroport international de Catane, qui dessert la partie orientale de la Sicile, l'une des destinations touristiques les plus populaires d'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Viktor Orban à Moscou pour rencontrer Poutine, tollé dans l'UE

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Le chef de la diplomatie européenne a précisé que Viktor Orban agissait "sans mandat de l'UE" (archives). (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

Le président russe Vladimir Poutine a accueilli au Kremlin le Premier ministre hongrois Viktor Orban pour parler du conflit en Ukraine. La visite de ce dirigeant, taxé d'être pro-russe, a été décriée par l'UE, dont il assure la présidence tournante du Conseil.

"Vous étiez à Kiev récemment. Vous êtes venu ici pour discuter de toutes les nuances existantes dans le dossier ukrainien", a déclaré vendredi M. Poutine, en référence à la visite en Ukraine de M. Orban en début de semaine.

Trois jours après son premier déplacement à Kiev depuis le début de l'offensive russe, le dirigeant nationaliste hongrois s'est rendu à Moscou "dans le cadre de sa mission de paix", selon le gouvernement hongrois.

Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, a assuré à un journaliste d'une télévision d'Etat, que les deux dirigeants allaient s'entretenir de la guerre en Ukraine "entre autres choses".

"Aucun mandat"

Budapest, qui assure depuis le 1er juillet la présidence semestrielle du conseil de l'Union européenne, n'a reçu "aucun mandat" de l'UE, a affirmé vendredi son chef de la diplomatie Josep Borrell. Ce déplacement "a lieu, exclusivement, dans le cadre des relations bilatérales entre la Hongrie et la Russie", a-t-il ajouté.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a de son côté jugé sur X que la tentation d'"apaisement n'arrêtera pas Poutine". "Seules l'unité et la détermination ouvriront la voie à une paix juste, durable et globale en Ukraine", a-t-elle souligné.

Charles Michel, le président du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des Vingt-Sept, avait réagi dès jeudi soir à l'annonce non officielle de ce déplacement.

"La présidence tournante de l'UE n'a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l'UE", a écrit M. Michel jeudi sur X. "La position du Conseil européen est claire: la Russie est l'agresseur, l'Ukraine est la victime. Aucune discussion ne peut avoir lieu sans l'Ukraine".

M. Borrell a également souligné vendredi que la position de l'UE, réaffirmée à plusieurs reprises par le Conseil européen, excluait "des contacts officiels entre l'UE et le président Poutine". M. Orban "ne représente donc pas l'UE, en aucune manière", a-t-il insisté.

La solidarité de l'UE envers l'Ukraine ne faiblira pas, a assuré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz.

"Médiateur impartial"

"Si nous restons assis à Bruxelles, nous ne pourrons pas nous rapprocher de la paix. Des actions doivent être entreprises", a argué M. Orban vendredi matin lors d'une interview radiophonique, interrogé sur sa visite à Kiev mardi.

"La Hongrie n'a pas le mandat ni le poids politique international (...) mais nous pouvons être un instrument au service de Dieu et de ceux qui veulent la paix", a-t-il estimé, tout en reconnaissant que "le chemin sera long tant les positions des deux camps sont éloignées".

La Hongrie assure jusqu'à fin décembre la présidence semestrielle du conseil de l'Union européenne, qui rassemble les ministres des Vingt-Sept.

Cette présidence tournante permet au pays qui la détient de contrôler l'agenda des réunions des 27, à l'exception de celles des ministres des Affaires étrangères, un pouvoir non négligeable mais pas absolu, selon plusieurs diplomates européens.

La Hongrie avait promis d'assurer une présidence "normale" en présentant à la presse ses priorités pour les six mois à venir.

"Tout le monde est ravi que ce soit à notre tour de rendre sa grandeur à l'Europe" (Make Europe Great Again), avait assuré à cette date M. Orban, reprenant le décrié slogan trumpien choisi par Budapest. "Nous agirons en tant que médiateur impartial", a affirmé de son côté le ministre des Affaires européennes Janos Boka.

"Redresser la barre"

Mais, a-t-il aussitôt ajouté, la Hongrie profitera de la lumière pour mettre en avant sa "vision de l'Europe" et "redresser la barre (...) dans la bonne direction".

"Les Hongrois vont s'attacher à être super professionnels", a jugé sur ce point un diplomate européen habitué des négociations entre les 27. Mais cela n'empêchera probablement pas Viktor Orban, qui aime être au centre de l'attention, d'essayer d'"imprimer sa marque" pendant ces six mois, avait-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Keir Starmer nommé Premier ministre britannique

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Troisième Premier ministre du souverain en moins de deux ans de règne, après les conservateurs Liz Truss et Rishi Sunak, Keir Starmer doit entrer dans la foulée au 10, Downing Street. (© KEYSTONE/AP/Jon Super)

Le chef des travaillistes britanniques Keir Starmer a été nommé Premier ministre par le roi Charles III vendredi, selon une photo de leur rencontre diffusée par le palais de Buckingham. Cela après la victoire écrasante de son parti de centre-gauche aux législatives.

Accompagné de son épouse Victoria, l'ancien avocat spécialiste des droits humains de 61 ans, entré en politique il y a seulement neuf ans, a été reçu à la mi-journée pendant environ une demi-heure au palais de Buckingham. Troisième Premier ministre du souverain en moins de deux ans de règne, après les conservateurs Liz Truss et Rishi Sunak, il doit entrer dans la foulée au 10, Downing Street.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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