International
Tollé après l'exécution d'un homme lié aux manifestations
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L'Iran a exécuté jeudi pour la première fois un homme depuis le début des manifestations qui secouent le pays depuis septembre. Suscitant un tollé à l'étranger et des mises en gardes d'organisations de défense des droits humains sur de nouvelles pendaisons imminentes.
Mohsen Shekari, 23 ans, avait été reconnu coupable et condamné à mort pour avoir bloqué une rue et blessé un paramilitaire au début des manifestations, à l'issue d'une procédure judiciaire dénoncée comme un procès-spectacle par des groupes de défense des droits humains.
Au moins une dizaine d'autres personnes risquent d'être exécutées de manière imminente après avoir été condamnées à la pendaison en lien avec les manifestations, ont averti ces groupes.
La République islamique est le théâtre d'un mouvement de contestation déclenché par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée après son arrestation par la police des moeurs. Cette dernière lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, imposant notamment le port du voile pour les femmes.
"Mohsen Shekari, un émeutier qui avait bloqué le 25 septembre le boulevard Sattar Khan et poignardé avec une machette un Bassidj, a été exécuté jeudi matin à Téhéran", a annoncé jeudi l'organe de l'autorité judiciaire Mizan Online. La milice des Bassidji est liée aux Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
Amnesty International s'est dit "horrifié" par l'exécution, qui, selon l'ONG, est intervenue trois semaines seulement après la condamnation de Shekari dans un "simulacre de procès très injuste".
"Son exécution expose l'inhumanité du soi-disant système judiciaire iranien alors que des dizaines d'autres risquent le même sort", ajoute Amnesty.
Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur du groupe Iran Human Rights (IHR) basé à Oslo, a appelé à une forte réaction internationale, sinon "nous ferons face à des exécutions massives de manifestants."
"Mohsen Shekari a été exécuté à l'issue d'un procès expéditif et inéquitable sans avocat", a-t-il déclaré, ajoutant que l'exécution avait eu lieu à peine 75 jours après son arrestation.
L'agence de presse iranienne Fars a diffusé une vidéo de Shekari évoquant l'attaque alors qu'il était en détention, des images dénoncées par IHR comme des "aveux forcés", avec un visage portant "des blessures visibles".
"Mépris sans limite"
L'exécution a aussi suscité l'indignation de pays occidentaux et de l'ONU. Les Etats-Unis ont dénoncé une "escalade sinistre" et affirmé que le pouvoir iranien aurait à rendre des comptes. Berlin a estimé que "le mépris du régime iranien pour l'humanité est sans limite" et Londres s'est dit "scandalisé".
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a jugé que la peine de mort était "incompatible avec les droits de l'homme".
"Ennemi de Dieu"
Selon Mizan Online, Mohsen Shekari avait été accusé d'être un "ennemi de Dieu" et condamné par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le 1er novembre. Son appel a été rejeté par la Cour suprême le 20 novembre rendant la peine exécutoire.
Le défenseur de la liberté d'expression Hossein Ronaghi, récemment libéré de prison, a averti les autorités: "l'exécution de tout manifestant aura de graves conséquences pour vous. Prendre la vie d'une personne, c'est prendre toutes nos vies", a-t-il tweeté.
Selon l'autorité judiciaire, Shekari a été reconnu coupable d'avoir dégainé "son arme avec l'intention de tuer, de provoquer la terreur et de troubler l'ordre et la sécurité de la société".
"Il a intentionnellement blessé un Bassidj à l'arme blanche, qui a nécessité 13 points de suture alors qu'il accomplissait son devoir, et a bloqué la rue Sattar Khan à Téhéran", ajoute l'agence.
Mardi, la justice iranienne a prononcé la peine capitale à l'encontre de cinq personnes pour avoir tué un paramilitaire lors des manifestations, portant à onze le nombre de condamnations à mort.
"Danger imminent"
La répression du mouvement a déjà fait au moins 458 morts depuis mi-septembre, selon un bilan communiqué mercredi par IHR.
Au moins 28 personnes, dont trois mineurs, pourraient être exécutées en lien avec la contestation, a indiqué le 2 décembre Amnesty.
L'Iran exécute davantage de condamnés que n'importe quel autre pays, excepté la Chine, relève Amnesty International. Plus de 500 personnes y ont été exécutées en 2022, selon l'IHR.
Le groupe de défense de la liberté d'expression "Article 19" a appelé à une action urgente "car la vie des autres condamnés à mort" en lien avec la contestation "est en danger imminent".
"Il est profondément choquant que Mohsen Shekari, 23 ans, ait été exécuté ce matin après un pseudo-procès rapide", a-t-il ajouté.
Sur Twitter, l'ancienne star du football iranien Ali Karimi, fervent partisan des manifestations, a averti: "si nous restons silencieux aujourd'hui, demain nous utiliserons le mot-dièse 'Ne pas exécuter' pour les autres enfants d'Iran."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Espagne va mettre en place un réseau d'"abris climatiques"
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi la mise en place d'un réseau national d'"abris climatiques" pour aider la population à se protéger lors des fortes vagues de chaleur, son pays faisant face à des températures de plus en plus élevées.
L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles à l'automne, des phénomènes générés par la hausse des gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.
"Certains étés, on ne parle plus de vagues de chaleur, mais plutôt d'une seule et même vague qui dure", a affirmé M. Sánchez lors d'une conférence sur le climat à Madrid, décrivant une "nouvelle normalité" avec "des sécheresses dévastatrices", plus fréquentes et plus intenses.
"Par conséquent, avant l'été prochain, nous lancerons un réseau national d'abris climatiques", a-t-il annoncé, disant vouloir notamment "mettre les bâtiments publics à disposition" de la population.
"Nous faciliterons également le financement pour la création de ces abris climatiques dans les quartiers les plus vulnérables, où la chaleur (...) est la plus forte", a précisé le dirigeant socialiste, sans fournir toutefois de chiffres.
Le Premier ministre espagnol a ajouté que le gouvernement central de gauche à Madrid entendait "se coordonner" avec les autorités des régions espagnoles qui ont déjà mis en place des "abris climatiques", comme au Pays basque (nord) et en Catalogne (nord-est).
En Espagne, pays très décentralisé, les régions sont compétentes pour gérer les situations d'urgence, y compris climatiques.
A l'heure actuelle, Barcelone, la capitale de la Catalogne, est l'une des rares grandes villes à déjà disposer d'abris climatiques, la plupart aménagés dans des bibliothèques, écoles et autres bâtiments publics climatisés.
Scientifiques inquiets
L'Espagne a connu en 2025 son été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 24,2°C, d'après l'agence météorologique nationale Aemet.
Entre le 16 mai et le 30 septembre, 3832 décès pouvant être attribués à la chaleur ont été recensés dans le pays, selon le ministère de la Santé.
Bien que coutumière des températures élevées, l'Espagne est depuis plusieurs années confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d'été, ce qui inquiète les scientifiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Chef du HCR: "nous avons obtenu des avancées" en 10 ans
Le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés Filippo Grandi revendique "des avancées" au terme de dix ans à la tête de l'agence onusienne à Genève. Mais il regrette aussi ne pas "avoir pu faire davantage", alors qu'il quitte fin décembre son poste.
Parmi les succès, il mentionne le Pacte mondial sur les réfugiés, dont une réunion de suivi avait lieu de lundi à mercredi à Genève. Même si certains Etats le critiquent, "chacun y fait référence", a dit mercredi l'Italien à la presse.
Il souhaite aussi l'application du plan européen pour l'asile et les migrations, une politique certes pas "parfaite" selon lui. "Nous aurions pu et nous aurions dû faire davantage" pour améliorer les conditions des réfugiés, ajoute M. Grandi.
Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU devrait valider à New York la nomination de son successeur, l'ancien président irakien Barham Saleh. Après les coupes américaines et d'autres pays qui ont coûté quelque 5000 postes au Haut-Commissariat, M. Grandi demande aux Etats-Unis "de se souvenir que l'ONU a une valeur".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount
Le groupe de télévision et cinéma Warner Bros Discovery (WBD) a rejeté la contre-offre de rachat soumise par son concurrent Paramount Skydance et confirmé opter pour le projet de rachat par Netflix, a-t-il annoncé mercredi.
La proposition de Paramount, qui valorisait la cible à 108 milliards de dollars (89,95 milliards de francs), "n'est pas dans l'intérêt de WBD", a fait savoir le conseil d'administration dans un communiqué, recommandant à ses actionnaires de privilégier l'offre de Netflix.
Cette fin de non-recevoir était attendue, les administrateurs ayant préalablement affiché leur préférence pour Netflix et annoncé, début décembre, un accord avec la première plateforme de streaming vidéo au monde.
Cette dernière ne propose, elle, d'acquérir que le studio de cinéma Warner Bros et l'ensemble HBO (chaînes et plateforme de streaming HBO Max), pour 82,7 milliards de dollars dette comprise (72 milliards hors dette).
L'opération se ferait après la scission, par WBD, entre ce sous-ensemble et un portefeuille de chaînes, dont CNN et Discovery, qui seraient logées dans une nouvelle société cotée ad hoc baptisée Discovery Global.
Selon le président du conseil de Warner Bros Discovery, Samuel Di Pazzia, les administrateurs voient dans le schéma de Paramount Skydance (PSKY) "des risques et des coûts significatifs".
Il affirme que son acquéreur potentiel n'a pas apporté de réponses satisfaisantes aux inquiétudes exprimées par le conseil.
Au premier rang de ces préoccupations, "PSKY a systématiquement trompé les actionnaires de WBD en assurant que l'opération bénéficiait d'une +garantie illimitée+ de la famille Ellison. Ce n'est pas le cas", fait valoir le conseil.
Pour boucler le financement de son offre, Paramount Skydance a ainsi dit apporter la garantie de la famille Ellison, en particulier celle du père du patron David Ellison, Larry Ellison, dont la fortune est estimée par le magazine Forbes à près de 240 milliards de dollars.
Sollicité par l'AFP, Paramount Skydance n'a pas donné suite dans l'immédiat.
Le rachat de WBD par PSKY passerait par une levée de dette colossale, Paramount Skydance ne pesant que 15 milliards de capitalisation boursière contre près de 72 milliards pour sa cible.
Dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de Wall Street, le titre Paramount Skydance abandonnait 2,13%, celui de WBD, 1,21%, tandis que Netflix gagnait 1,60%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Carlos Alcaraz se sépare de son entraîneur
Le no 1 mondial Carlos Alcaraz a annoncé mercredi se séparer de son entraîneur Juan Carlos Ferrero. En 7 ans, l'Espagnol a participé au succès de son protégé, qui a remporté 6 titres du Grand Chelem.
"Il m'est très difficile d'écrire ce post (...). Après plus de sept ans ensemble, 'Juanki' et moi avons décidé de mettre fin à notre histoire commune en tant qu'entraîneur et joueur. Merci d'avoir transformé des rêves d'enfant en réalité", a écrit Carlos Alcaraz sur ses réseaux sociaux, dans un texte accompagné de photos où il enlace Ferrero, lui-même ancien no 1 mondial.
Le droitier espagnol a pourtant remporté deux titres majeurs en 2025, à savoir Roland Garros et l'US Open. En revanche, il a échoué en finale de Wimbledon face à l'Italien Jannik Sinner, alors qu'il était double tenant du titre sur le gazon londonien.
Forfait pour la Coupe Davis en fin de saison suite à une blessure à la jambe droite, Alcaraz s'était incliné auparavant en finale du Masters ATP de Turin mi-novembre face à son rival Sinner. À 22 ans et 24 titres sur le circuit principal, le jeune prodige espagnol a fait le choix du changement, sans préciser qui serait son nouvel entraîneur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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