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International

Premier ministre japonais en Corée du Sud pour un important sommet

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M. Yoon (à gauche) a fait du rapprochement entre Tokyo et Séoul une priorité. (© KEYSTONE/EPA/JUNG YEON-JE / POOL)

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a affirmé dimanche à Séoul avoir "le coeur qui saigne" face aux souffrances des Coréens sous la colonisation nippone. Il s'exprimait lors d'une visite destinée à poursuivre le rapprochement entre les deux pays.

M. Kishida a rencontré dimanche le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui s'était lui-même rendu au Japon en mars. C'est la première visite officielle d'un Premier ministre japonais en Corée du Sud en douze ans, hormis un déplacement de Shinzo Abe en 2018 à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver à Pyeongchang.

Les relations entre Séoul et Tokyo restent hantées par la brutale colonisation de la péninsule coréenne par le Japon entre 1910 et 1945. Elles s'étaient considérablement dégradées en 2018 après une décision de justice sud-coréenne ordonnant à des entreprises nippones de verser des compensations pour le travail forcé subi par de nombreux Coréens pendant cette période.

En mars, M. Yoon a présenté un plan pour indemniser ces victimes, sans participation financière obligatoire du Japon. Il est temps de "briser le cercle vicieux de l'hostilité mutuelle", avait-il déclaré à l'AFP avant de partir pour Tokyo en mars.

"Alors que le gouvernement sud-coréen va de l'avant, je suis touché de voir combien de personnes ouvrent leur coeur à l'avenir sans oublier les difficultés du passé", a salué M. Kishida à l'issue de sa rencontre avec M. Yoon dimanche.

"Dures circonstances"

"J'ai le coeur qui saigne face aux expériences très difficiles et tristes vécues par tant de personnes dans les dures circonstances de l'époque", a-t-il poursuivi, sans aller jusqu'à présenter des excuses formelles pour les exactions du Japon impérial.

"Grâce à l'amitié et à la confiance que j'éprouve envers le Premier ministre Kishida, j'encouragerai une coopération bilatérale plus profonde vers un nouvel avenir", a répondu M. Yoon.

Lors de la visite du président sud-coréen au Japon, Tokyo et Séoul avaient levé leurs restrictions commerciales mutuelles. En avril, le Japon avait annoncé la réinscription de la Corée du Sud sur sa liste "blanche" de partenaires commerciaux de confiance, dont il l'avait retirée en 2019 en rétorsion au jugement de 2018.

Menace nord-coréenne

MM. Yoon et Kishida s'étaient également engagés à reprendre la "navette diplomatique" entre leurs deux pays, un mécanisme de rencontres régulières entre dirigeants interrompu depuis 2011. Et M. Kishida avait invité M. Yoon à participer à un sommet du G7 en mai à Hiroshima, au Japon.

Ce rapprochement est vivement encouragé par les Etats-Unis, leur allié commun, face aux menaces de la Corée du Nord. Pyongyang multiplie depuis plus d'un an les essais de missiles - dont certains survolent le Japon - et a déclaré en septembre que son statut de puissance nucléaire était "irréversible".

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont renforcé leur coopération en matière de défense, organisant une série de manoeuvres militaires majeures, dont deux exercices trilatéraux impliquant le Japon cette année.

A son arrivée, M. Kishida s'est immédiatement rendu au cimetière national de Séoul, où reposent des combattants sud-coréens, pour y déposer des fleurs. "Il est rare qu'un Premier ministre japonais en exercice se rende à cet endroit", a fait remarquer sur la chaîne de télévision YTN Lim Eun-jung, professeur à l'Université nationale de Kongju.

Les deux dirigeants ont ensuite dîné ensemble dimanche soir à la résidence présidentielle à Séoul.

Excuses

Mais ce rapprochement entre Tokyo et Séoul ne fait pas que des heureux. Une centaine de manifestants se sont rassemblés dimanche matin dans la capitale coréenne pour protester contre la venue de M. Kishida, exigeant que les contentieux liés à la colonisation figurent en tête de l'ordre du jour.

M. Kishida "doit présenter des excuses sincères pour les crimes contre l'humanité commis par le Japon et assumer ses responsabilités", a déclaré Kim Jae-won, un manifestant.

Les experts avaient largement prédit que Tokyo ne présenterait pas, lors de cette visite, ses excuses formelles pour son passé colonial.

"Même si (Kishida) a dit qu'il s'agissait de son sentiment personnel, j'aimerais noter son expression de sincérité", a déclaré à la chaîne YTN Choi Eunmi, chercheur à l'Institut Asan d'études politiques. "Et je pense que c'est significatif, car nous n'en sommes qu'à la première étape du rétablissement de la navette diplomatique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Cour suprême bloque le déploiement par Trump de forces à Chicago

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Le président américain Donald Trump essuie un revers avec cette décision de la Cour suprême américaine. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La Cour suprême américaine a rendu mardi une décision bloquant pour l'instant le déploiement de la Garde nationale à Chicago, voulu par le président Donald Trump contre l'avis des autorités locales démocrates.

La plus haute juridiction du pays a jugé que le gouvernement n'avait pas fourni de base légale justifiant un tel déploiement, qui n'est autorisé par la loi que dans des circonstances exceptionnelles. La Cour suprême, à majorité conservatrice, a donc maintenu un blocage qui avait été décidé avant elle par la justice fédérale.

L'exécutif avait justifié le recours à la Garde nationale, une unité de réserve, pour protéger les agents fédéraux mettant en oeuvre la politique d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière. Cette décision est un revers pour le président américain, même si sa portée au-delà de Chicago n'est pas immédiatement claire.

Donald Trump a ordonné le déploiement de gardes nationaux à Los Angeles, à Washington et à Memphis, pour lutter contre la criminalité et afin d'appuyer la police de l'immigration. Ces déploiements ont été contestés en justice par ses opposants, qui l'accusent de piétiner les limites du pouvoir présidentiel.

La justice a bloqué en octobre jusqu'à nouvel ordre un déploiement similaire à Portland (Oregon, ouest).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion

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Le chef d'état-major libyen Mohamed Al-Haddad (à gauche) a posé aux côtés de son homologue turc Selcuk Bayraktaroglu à Ankara avant d'embarquer dans l'avion accidenté. (© KEYSTONE/AP/Turkish Defence Ministry)

Le chef d'état-major libyen a été tué mardi soir dans l'accident de son avion survenu moins de 40 minutes après son décollage de la capitale turque Ankara.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur sa page officielle sur Facebook.

Selon le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya, l'épave de l'appareil, un Falcon-50, a été découverte à une cinquantaine de km au sud-est d'Ankara. Aucune explication officielle n'a été avancée.

"Le contact a été perdu à 20h52 (18h52 en Suisse) ce soir avec le jet d'affaires Falcon 50, numéro de queue 9H-DFJ, qui a décollé de l'aéroport d'Ankara Esenboga à 20h10 pour Tripoli", avait indiqué le ministre sur X. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana (à une cinquantaine de km au sud-ouest de la capitale, ndlr). Cependant, le contact avec l'appareil n'a pas pu être rétabli par la suite". Les débris de l'appareil ont été retrouvés moins de deux heures plus tard.

Panne électrique

Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la Communication et aux Affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaine Libya al-Ahrar.

Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur le crash, a annoncé le ministre turc de la Justice Yilmaz Tunç. Selon plusieurs médias turcs, dont la chaine publique TRT, l'appareil aurait été victime d'une panne électrique.

"L'avion a annoncé un atterrissage d'urgence en raison d'une panne électrique et le contact a été perdu alors qu'il prévoyait d'atterrir à Etimesgut", aéroport militaire voisin, a-t-elle rapporté. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météo nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.

Plusieurs chaines de télévision turques privées et l'agence étatique de presse Anadolu ont diffusé dans la soirée des images montrant le ciel s'illuminer sous l'effet d'une explosion, non loin du lieu supposé où l'appareil aurait émis son dernier signal. L'aéroport international d'Ankara, fermé en milieu de soirée au trafic aérien, a rouvert et fonctionne normalement, a rapporté la chaine privée NTV.

Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la Défense. La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli au côté duquel elle est engagée, y compris militairement, depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape demande une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier

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Le pape Léon XIV doit célébrer sa première messe de Noël mercredi soir. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV a demandé mardi soir une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier. Il n'a pas mentionné de conflit particulier mais a dit regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

"Je renouvelle cette demande à toutes les personnes de bonne volonté afin qu'elles respectent au moins, en cette fête de la naissance du Sauveur, une journée de paix", a déclaré le pape à la sortie de sa résidence de Castel Gandolfo, dans les environs de Rome, avant de regagner le Vatican.

"Peut-être nous écouteront-elles et y aura-t-il 24 heures de paix dans le monde entier", a ajouté le pape américain. "Ce qui m'attriste particulièrement, c'est le fait que la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve", a-t-il remarqué.

Léon XIV doit célébrer mercredi soir sa première messe de Noël depuis qu'il a été élu pape avant de prononcer jeudi à midi la traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), dans laquelle le souverain pontife se livre traditionnellement à un tour d'horizon des conflits dans le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Word Tour: Oscar Onley s'engage avec Ineos

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Oscar Onley durant le Tour de Suisse 2025 (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'Ecossais Oscar Onley (23 ans) change d'équipe en World Tour. Il quitte la formation Picnic PostNL pour rejoindre Ineos, ont annoncé les deux structures.

Passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais il s'est surtout révélé comme un coureur de classement général. En 2025, il a fini 4e du Tour de France, 3e du Tour de Suisse et 4e place du Tour de Grande-Bretagne.

"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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