Rejoignez-nous

International

Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"

Publié

,

le

La longue conférence en direct, bien que soigneusement mise en scène, constitue l'une des rares occasions de poser des questions délicates au président russe pour les journalistes et citoyens du pays. (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

Vladimir Poutine s'est dit jeudi, lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée, prêt à rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à une trêve et des négociations entre l'Ukraine et la Russie.

"Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment", a affirmé le président russe, disant ne pas avoir parlé avec M. Trump "depuis plus de quatre ans".

Cette longue conférence en direct, bien que soigneusement mise en scène, constitue l'une des rares occasions de poser des questions délicates au président russe pour les journalistes et citoyens du pays.

L'émission, qui a duré cette année près de 4h30 et s'est conclue vers 14h40 suisses, a eu lieu à un mois du retour à la Maison Blanche de l'imprévisible Donald Trump.

Le républicain, déjà président de 2017 à 2021, a maintes fois promis de ramener la paix en Ukraine "en 24 heures" et a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" ainsi qu'à des pourparlers.

Mais le flou qui entoure son plan suscite l'inquiétude de l'Ukraine.

"Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire", a dit Vladimir Poutine.

Avancées en Ukraine

Vladimir Poutine a assuré que la Russie était prête à un "dialogue" avec l'Ukraine, mais uniquement sur la base des "réalités du terrain", une façon de dire que son pays ne rendrait pas les territoires conquis.

Il a rejeté toute trêve, qui permettrait à l'armée ukrainienne de "faire une pause" et de se réarmer.

Son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a répondu jeudi que Vladimir Poutine n'était qu'un "vieux rêveur", en réagissant à sa conférence. "Il vit dans un autre monde. Dans son propre aquarium", a-t-il dit à l'occasion d'un déplacement à Bruxelles.

Volodymyr Zelensky, longtemps fermement opposé à des pourparlers, a récemment nuancé sa position mais demande à l'Occident de solides garanties de sécurité.

Vladimir Poutine a lui affiché jeudi sa confiance en estimant que la situation "changeait radicalement" sur le front en Ukraine, où ses troupes progressent à un rythme inédit depuis les premiers mois de 2022.

Le président Poutine a en revanche admis ne pas savoir quand son armée parviendrait à chasser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, où elles occupent toujours plusieurs centaines de kilomètres carrés malgré des tentatives des troupes russes, épaulées selon Kiev par des soldats nord-coréens, de les déloger.

"Nous allons absolument les mettre en échec", a néanmoins assuré le président russe.

Cette offensive, la plus importante en territoire russe depuis la Deuxième Guerre mondiale, est source d'embarras pour le Kremlin, qui veut persuader que le conflit en Ukraine n'a pas d'impact sur la vie quotidienne des Russes.

Si c'était à refaire, Vladimir Poutine aurait lancé "plus tôt" son offensive contre son voisin, a-t-il assuré, sous-entendant que la Russie aurait dû mieux s'y préparer.

"Duel" avec l'Occident

Vladimir Poutine a aussi encensé son nouveau missile "Orechnik", une "arme moderne" qui peut porter une charge nucléaire et frapper à des milliers de kilomètres.

L'armée russe l'a utilisé pour la première fois le 21 novembre contre la ville ukrainienne de Dnipro, le présentant comme une réponse aux récentes frappes ukrainiennes contre le sol russe à l'aide de missiles américains et britanniques.

Le président russe a depuis menacé de frapper Kiev, et même directement les pays occidentaux qui arment l'Ukraine.

Jeudi, Vladimir Poutine a proposé à l'Occident un "duel de haute technologie du XXIe siècle" entre l'Orechnik russe et leurs moyens de défense antiaérienne.

"Qu'ils déterminent une cible. Disons : Kiev", a-t-il lancé. "On lancera une frappe là-bas, et on verra ce qui se passe."

La Syrie, pas une "défaite"

Autre sujet international d'importance, M. Poutine a assuré que la chute en Syrie de Bachar al-Assad, allié proche de Moscou, n'était pas une "défaite" pour la Russie, qui a évité la création d'une "enclave terroriste".

Le sort des deux bases militaires russes en Syrie, cruciales pour les opérations russes en Méditerranée, est cependant en suspens.

Vladimir Poutine a affirmé n'avoir pas encore vu Bachar al-Assad, qui a trouvé refuge en Russie avec sa famille, mais avoir "l'intention" de s'entretenir avec lui.

Il a aussi appelé Israël à retirer ses troupes du "territoire syrien", celles-ci ayant été déployées dans une zone tampon contrôlée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.

Sur le plan intérieur, le dirigeant russe a critiqué ses services spéciaux, qui n'ont pas pu empêcher l'assassinat mardi du général russe Igor Kirillov, tué mardi dans une explosion à Moscou revendiquée par Kiev.

"Nous ne devons pas permettre de telles failles", a-t-il martelé.

Le dirigeant a par ailleurs admis que l'inflation galopante en Russie, à 8,9% en novembre selon les chiffres officiels, était un "signal préoccupant".

L'économie russe, après avoir résisté ces trois dernières années, donne des signes d'essoufflement, avec notamment une envolée des taux d'intérêt qui handicape les entreprises, l'affaiblissement du rouble, et des perspectives maussades pour 2025.

La situation de l'économie est "stable", a toutefois tenté de convaincre Vladimir Poutine dans ce show regardé par des millions de Russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

Publié

le

Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

Publié

le

Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

Publié

le

Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël

Publié

le

Les cours des oléagineux s'enfoncent sur les marchés agricoles. Ici, un champ de colza. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.

La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.

Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.

Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.

Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".

En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.

Volumes faibles

Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.

Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.

Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.

Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.

En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.

"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".

Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.

"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Scorpion

Dans ce tumulte des derniers arrangements, on vous voit agir sans vous laisser distraire par les petites urgences qui affolent les autres.

Les Sujets à la Une