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Plusieurs responsables de l'EI tués en Syrie par l'armée américaine

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Des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie dans le cadre d'une coalition antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis, qui continue de combattre avec ses alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les cellules dormantes de l'EI. (© KEYSTONE/EPA/AHMED MARDNLI)

Les forces américaines ont tué plusieurs responsables du groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie. Cela au cours d'une opération héliportée et d'une frappe aérienne ces dernières 24 heures, a indiqué le commandement américain jeudi.

L'opération héliportée ciblant Rakan Wahid al-Shamri a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord-est de la Syrie, a écrit le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) dans un premier communiqué.

Elle a eu lieu dans une enclave tenue par des forces supplétives du régime syrien, près de la ville de Qamichli contrôlée par les forces kurdes alliées aux troupes américaines, selon des sources concordantes.

C'est la première fois, depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, que les troupes américaines mènent une opération héliportée dans une zone sous contrôle du régime de Bachar al-Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Centaines de soldats déployés

Des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie dans le cadre d'une coalition antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis, qui continue de combattre avec ses alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les cellules dormantes de l'EI.

Le commandement américain a ensuite indiqué dans un second communiqué avoir tué deux responsables du groupe djihadiste dans une frappe aérienne dans le nord de la Syrie, sans préciser où exactement.

Cette deuxième attaque a, selon Centcom, permis de tuer "à la fois Abou Hashum al-Umawi (...) et un autre haut responsable de l'EI", sans toucher de civils.

"Capacité de l'EI affaiblie"

"Cette frappe va affaiblir la capacité de l'EI à déstabiliser la région et à frapper nos forces et nos partenaires", a commenté le patron du commandement américain dans la région, le général Michael Kurilla.

"Mercredi soir, des forces américaines ont mené un raid héliporté près de Qamichli, ciblant Rakan Wahid al-Shamri, un responsable de l'EI connu pour faciliter la contrebande d'armes et le transport clandestin de combattants", a précisé le premier communiqué du Centcom.

"L'individu ciblé a été tué et l'un de ses compagnons blessé. Deux autres compagnons ont été détenus", a ajouté Centcom, sans préciser la nationalité du responsable mort. Aucun militaire américain et aucun civil n'ont été tués ou blessés dans l'opération.

A Damas, la télévision d'Etat syrienne a fait état d'une opération héliportée des "forces d'occupation américaines" dans laquelle une personne a été tuée. Elle n'a pas donné d'autres précisions.

Maison perquisitionnée

"Trois hélicoptères américains transportant des troupes ont atterri" près du village de Moulouk Saray, a indiqué à l'AFP un habitant de la localité.

Les militaires américains "ont appelé à l'aide de haut-parleurs les habitants à rester chez eux", avant de perquisitionner une maison. Ils y ont "tué une personne et enlevé deux", a-t-il ajouté.

D'après lui, la personne tuée était un déplacé de la province syrienne de Hassaké, peu connu des habitants et qui se faisait appeler Abou Hayel. Le villageois a affirmé qu'un échange de tirs avait opposé les soldats américains à une force supplétive du régime syrien. L'OSDH a confirmé la mort de Rakan Wahid al-Shamri.

Cellules dormantes

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l'EI a vu son "califat" autoproclamé s'effondrer sous le coup d'offensives successives. Il a été défait en 2017 en Irak et en 2019 en Syrie.

Mais le groupe extrémiste responsable de multiples exactions continue de mener des attaques à travers des cellules dormantes dans ces deux pays. Les Etats-Unis continuent eux de cibler les dirigeants de l'EI.

En juillet, ils ont tué un haut responsable de l'EI dans une frappe de drone dans le nord-ouest de la Syrie. En juin, ils ont capturé un chef de l'EI lors d'une opération héliportée dans le nord de la Syrie.

Le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi a été tué dans un raid américain en 2019 et son successeur, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été éliminé en février 2022 dans une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, une région largement contrôlée par les jihadistes.

La guerre complexe en Syrie, pays morcelé où interviennent différents protagonistes, a fait environ 500'000 morts depuis 2011.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Helsinki va quitter le traité interdisant les mines antipersonnel

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Une spécialiste ukrainienne du déminage fait une démonstration à Lausanne en octobre 2024. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Premier ministre de Finlande a annoncé mardi que son pays quittera la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Il a affirmé la nécessité de se renforcer face à la menace russe.

"La Finlande et l'Europe doivent évaluer toutes les mesures visant à renforcer leurs capacités de dissuasion et de défense, individuellement et au sein de l'Otan (...). Nous proposons que la Finlande commence à préparer son retrait de l'accord d'Ottawa", a dit Petteri Orpo pendant une conférence de presse, deux semaines après un projet similaire mis sur la table par la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie.

Les mines antipersonnel, posées manuellement ou dispersées par des roquettes ou des obus, sont utilisées pour dissuader des adversaires ou la population d'accéder à certaines zones.

Déclenchées au contact ou à proximité d'une personne, elles peuvent tuer ou provoquer de graves blessures. Ces mines restent souvent présentes après un conflit, empêchant ainsi le retour des populations.

Victimes bien après les conflits

Plus de 160 pays et territoires reconnaissent le traité d'Ottawa, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. Le texte interdit aux pays signataires l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation de ces mines, qui continuent à mutiler et à tuer bien après la fin des conflits, avec des conséquences principalement subies par les civils, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Depuis l'été 2024, les forces de défense finlandaises évaluent si les mines antipersonnel sont nécessaires en Finlande. "Cet examen est motivé par les leçons tirées de la guerre en Ukraine et par la situation sécuritaire dégradée", avait précisé fin novembre à l'AFP le ministère de la Défense.

La situation n'est plus la même

La Finlande a signé la Convention d'Ottawa en 2012, mais estime que la situation sécuritaire n'est plus la même aujourd'hui. Helsinki a depuis détruit la totalité des mines sur son sol, plus d'un million d'exemplaires.

Le pays nordique, qui partage une frontière longue de 1340 kilomètres avec la Russie, a abandonné des décennies de non-alignement militaire et rejoint l'Otan après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Le pays veut aussi augmenter ses dépenses de défense avec pour objectif d'atteindre 3% du PIB d'ici 2029, a précisé le Premier ministre mardi lors de la conférence de presse.

"Nous lançons, entre autres, une réforme des forces terrestres", a exposé Petteri Orpo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU salue la nomination du nouveau gouvernement en Syrie

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L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen demande que les prochaines étapes soient "crédibles" en Syrie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen a salué le nouveau gouvernement annoncé samedi dernier par le président provisoire Ahmad al-Chareh. Il se rendra prochainement à nouveau dans le pays.

"Clairement", le nouveau cabinet "est plus représentatif" de la société que celui constitué en décembre dernier, a affirmé mardi à la presse à Genève la porte-parole du Norvégien. Elle n'a pas souhaité répondre davantage sur le fait qu'une seule femme se trouve parmi les 23 ministres.

L'émissaire demande à nouveau que les prochaines étapes soient aussi "crédibles, inclusives et durables". Notamment le lancement de l'Assemblée provisoire du peuple, une commission pour une nouvelle Constitution et des élections "libres et équitables" conformément aux règles internationales et à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

M. Pedersen doit prochainement rencontrer les autorités provisoires et d'autres acteurs syriens, de même que les interlocuteurs internationaux importants dans ce pays.

Les nouveaux ministres sont surtout de confession musulmane sunnite. Quatre représentants des minorités ont également été nommés, mais pas aux mandats les plus exposés parmi ces autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février

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Le taux de chômage est au plus bas depuis le lancement de cette statistique en 1998 (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.

L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.

Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.

Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.

La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Les violences sexuelles en RDC ont augmenté de plus de 270%

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La Haute commissaire adjointe de l'ONU aux droits de l'homme Nada Al-Nashif a affirmé que les violences affectaient la possibilité de son bureau d'honorer son mandat dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été identifiées par l'ONU depuis le début de l'année dans le Nord et le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Les cas de violences sexuelles ont eux augmenté de plus de 270% de janvier à février.

"La dimension des violences et de l'insécurité a affecté la capacité de notre bureau à remplir son mandat", a dit mardi à Genève devant le Conseil des droits de l'homme la numéro deux de l'agence onusienne, Nada al-Nashif. Elle salue la condamnation récente d'un chef de guerre et de miliciens pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, grâce au soutien du Haut-Commissariat.

Les affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont fait des milliers de victimes depuis que ce groupe a récupéré en janvier la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'ONU avait récemment parlé environ de près de 900 cas de viols en deux semaines en février.

Selon la Haute commissaire adjointe, les violences sexuelles liées au conflit ont explosé, augmentant de plus de 270%. Elle les attribue à toutes les parties au conflit. L'ONU avait aussi dénoncé récemment des exécutions sommaires d'enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.

Mme al-Nashif se dit "gravement préoccupée". Outre le Nord et le Sud-Kivu, plusieurs groupes armés "continuent de tuer, mutiler et enlever des civils" en Ituri, a-t-elle affirmé.

Au début de la discussion de mardi, les pays présents au Conseil des droits de l'homme ont observé une minute de silence pour les victimes du séisme en Thaïlande et en Birmanie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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