Économie
Plus forte dégringolade des exportations chinoises depuis 2020
Les exportations de la Chine ont dévissé en juillet pour connaître leur plus fort repli en plus de trois ans, pénalisées par une demande atone à l'étranger et le ralentissement économique dans le pays qui fragilisent des milliers d'entreprises.
Les exportations sont historiquement un levier de croissance clé pour la Chine et cette situation a un impact direct sur l'emploi d'un secteur qui fonctionne désormais au ralenti.
La menace de récession aux Etats-Unis et en Europe, combinée à une inflation élevée, contribue à affaiblir ces derniers mois la demande internationale en produits chinois.
Les tensions géopolitiques avec les Etats-Unis et la volonté de certains pays occidentaux de réduire leur dépendance à la Chine ou de diversifier leurs chaînes d'approvisionnement expliquent également ce repli.
Le mois dernier, les ventes de produits chinois destinés à l'étranger ont reculé de 14,5% sur un an, selon les chiffres en dollars publiés mardi par les Douanes chinoises.
Il s'agit de leur plus fort repli depuis janvier-février 2020 (-17,2%), quand l'économie chinoise avait été pratiquement mise à l'arrêt par les débuts de la pandémie de Covid-19.
Ce repli était attendu par des analystes sondés par l'agence Bloomberg. Mais pas d'une telle ampleur (-13,2%).
En juin, les exportations chinoises s'étaient déjà contractées de 12,4% en glissement annuel.
Demande russe robuste
Le mois dernier, les exportations vers les pays occidentaux étaient dans le rouge sur un an (-18,6% avec les Etats-Unis, -8,9% avec l'Union européenne).
Elles sont en revanche demeurées robustes avec la Russie (+73,4%), confirmant l'accélération du rapprochement économique entre les deux voisins depuis le début de la guerre en Ukraine.
Hormis un bref rebond en mars et avril, les ventes du géant asiatique vers l'étranger sont d'une manière générale constamment en repli depuis octobre 2022.
L'an dernier, les restrictions sanitaires liées au "zéro Covid" avaient durement pénalisé les entreprises tournées vers l'export, en raison des fermetures inopinées d'usines et de difficultés pour le transport et les déplacements.
La Chine a finalement levé en décembre 2022 l'essentiel de ses mesures draconiennes, ouvrant la voie à une reprise progressive de l'activité.
Mais le rebond tant espéré tarde à se concrétiser, miné par une consommation intérieure fragilisée par une conjoncture morose et un taux de chômage record chez les jeunes.
Plan de relance en question
Faute de demande, les importations du géant asiatique ont logiquement reculé en juillet (-12,4% sur un an).
Il s'agit du neuvième mois d'affilée de repli. La contraction est bien plus forte que celle de juin (-6,8%) et des prévisions d'analystes interrogés par Bloomberg (-5,6%).
L'excédent commercial de la deuxième économie mondiale a malgré tout atteint 80,6 milliards de dollars (73,3 milliards d'euros), contre 70,2 milliards de dollars un mois plus tôt.
Les chiffres du commerce sont les derniers d'une série d'indicateurs à traduire un essoufflement de la reprise post-Covid en Chine.
La croissance chinoise n'a progressé que de 0,8% entre le premier et le deuxième trimestre 2023, selon les chiffres officiels.
Au moment où nombre d'économistes préconisent un vaste plan de relance, les autorités privilégient des mesures ciblées et les déclarations d'intention à l'égard du secteur privé, sans résultats probants pour le moment.
Pour "faciliter la reprise", Pékin pourrait avoir recours à une "dépréciation" de sa monnaie face au dollar afin de "soutenir les exportations", pressent l'analyste Ken Cheung, de la banque japonaise Mizuho.
Cette mesure rendrait techniquement le coût des marchandises chinoises plus compétitives à l'étranger.
En début d'après-midi mardi, un dollar s'échangeait contre 7,20 yuans, son niveau le plus faible depuis novembre 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février
Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.
L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.
Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.
Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.
La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Une initiative populaire demande un congé parental en Suisse
La Suisse doit introduire un congé de 36 semaines au total pour les deux parents après la naissance d'un enfant. Une alliance de gauche et du Centre lance une initiative populaire pour un congé parental, qui doit remplacer les congés maternité et paternité actuels.
Avec son texte "Une société et une économie fortes grâce au congé parental (initiative pour un congé familial)", publié mardi dans la Feuille fédérale, le comité souhaite une égalité des chances dans les vies professionnelle et familiale. La participation des mères au marché du travail doit aussi permettre de pallier le manque de main-d'oeuvre.
Le texte demande un congé parental de 18 semaines par parent, non transmissible et à prendre en principe en alternance, durant dix ans après l'entrée en vigueur. Le montant et le financement doivent être fixés suivant l'allocation en cas de service militaire ou de service civil.
Le comité demande une mise en oeuvre dans les cinq ans en cas de oui du peuple et des cantons. Il a jusqu'au 1er octobre 2026 pour récolter 100'000 signatures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Etat du Valais: les comptes 2024 bouclent sur un bénéfice
Les comptes 2024 de l'Etat du Valais bouclent sur des chiffres noirs. Ils affichent un bénéfice avant amortissements de 228,1 millions de francs (+47 millions par rapport en 2023). Des recettes fiscales en forte augmentation explique ce résultat.
Le conseiller d'Etat Roberto Schmidt a présenté mardi les derniers comptes de son mandat. Malgré un surplus de charges de 141,6 millions de francs brut en lien avec les intempéries de juin et de juillet 2024, les comptes de l'Etat du Valais ont pu compter sur une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 179,5 millions de francs brut, malgré la mise en oeuvre de la première étape de la réforme fiscale. Le bénéfice net se monte à 0,4 millions de francs.
"Grâce aux efforts consentis par l'ensemble des départements pour maitriser les dépenses, nous n'avons pas eu besoin de puiser dans le fonds de compensation des fluctuations de recettes", s'est réjoui le grand argentier cantonal.
En 2024, les investissements bruts ont atteint 533 millions de francs, contre 557,8 millions en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Accès de fébrilité chez les PME industrielles en mars
Le moral des petites et moyennes entreprises (PME) industrielles helvétiques a repris en ce début de printemps la direction des chaussettes.
L'indice PMI PME compilé par Raiffeisen s'établissait en mars à 47,9 points, après avoir affleuré juste sous le seuil de croissance de 50 points en février.
Au premier rang des inquiétudes des entrepreneurs interrogés par la coopérative bancaire saint-galloise figurent les droits de douane brandis tous azimuts par le président des Etats-Unis Donald Trump.
L'ampleur de la guerre commerciale déclarée par le pays de l'oncle Sam au reste du monde reste encore à déterminer, le locataire de la Maison blanche étant susceptible de lever rapidement certains des droits de douane annoncés. "Il faut néanmoins compter dans l'ensemble sur des barrières commerciales bien plus élevées qu'au cours des dernières années," préviennent les experts de Raiffeisen dans leur publication périodique mardi.
Deux tiers des PME exportatrices prévoient dans ce contexte de modérer leurs projets d'investissements, de manière drastique même pour un cinquième des répondants. Le phénomène contamine désormais aussi les PME exclusivement actives au niveau national, un tiers d'entre elles rechignant désormais à la dépense.
Les experts constatent cependant aussi que la proportion d'irréductibles demeure relativement élevée. Près d'un tiers des sondés laissent augurer d'investissements relevés dans leurs outils de production et plus de 20% considèrent relever leurs budgets pour la recherche et le développement.
Le pharaonique plan de relance dans les infrastructures et la défense fraîchement approuvé en Allemagne luit par ailleurs comme un espoir dans les yeux des entreprises jouissant d'une solide exposition au nord du Rhin.
Les auteurs du rapport préviennent toutefois que les retombées pour la Suisse risquent de se faire attendre jusqu'à l'année prochaine, du fait des limitations des capacités et de l'approvisionnement chez le grand voisin septentrional.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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