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Pernod Ricard: chiffre d'affaires trimestriel en repli

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Pour l'année, Pernod Ricard maintient ses perspectives d'une baisse de son chiffre d'affaires à périmètre et taux de change constants limitée à quelques points de pourcentage (archives). (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Pernod Ricard a subi un recul de son chiffre d'affaires de 3% au 3e trimestre de son exercice décalé, à 2,3 milliards d'euros. Le géant français des spiritueux a maintenu ses perspectives annuelles de repli des ventes dans un contexte géopolitique "très volatil".

Le recul du troisième trimestre est lié notamment à un marché toujours atone en Chine et à la suspension pour le cognac du régime d'exemption de taxes dans les aéroports du pays, ainsi qu'à des éléments conjoncturels et calendaires (fête de Pâques tardive cette année, interruption de production en Inde...), explique le groupe. Il souligne une "performance résiliente sur neuf mois, dans un environnement macroéconomique et géopolitique mondial difficile, et très mouvant notamment en matière de droits de douane".

Pour l'année, Pernod Ricard maintient ses perspectives d'une baisse de son chiffre d'affaires à périmètre et taux de change constants limitée à quelques points de pourcentage, "dans un contexte qui demeure très volatil".

"Cette perspective tient compte de l'impact des droits de douane attendus en Chine et aux Etats-Unis sur la base des informations dont nous disposons aujourd'hui", souligne la société, qui prévoit aussi "une stabilisation" de sa marge opérationnelle organique "grâce à des mesures d'efficacités opérationnelles".

Pernod Ricard avait révisé à la baisse ses objectifs annuels début février au vu "des incertitudes géopolitiques accrues", notamment en Chine où son activité subit des mesures "anti-dumping" appliquées par Pékin dans le cadre d'un conflit avec l'Union européenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Des démocrates US publient de nouvelles photos liées à Epstein

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La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au Congrès américain ont publié jeudi de nouvelles images liées à Jeffrey Epstein. Cela à la veille de la date limite pour la publication par le gouvernement de Donald Trump des documents en sa possession sur le criminel sexuel mort en prison.

Les 68 nouvelles images proviennent des 95'000 que les élus avaient dit la semaine dernière avoir reçues des légataires de Jeffrey Epstein.

Leur publication vise à faire pression sur le gouvernement de Donald Trump, qui doit divulguer au plus tard vendredi les documents en sa possession sur le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.

"Il est temps pour le ministère de la Justice de publier le dossier", affirment les élus démocrates, membres d'une puissante commission à la Chambre des représentants, dans un message sur X.

Promesse non tenue

Donald Trump avait promis durant sa campagne victorieuse de 2024 des révélations fracassantes sur le "dossier Epstein", mais le président républicain exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans cette affaire.

Innombrables théories du complot

La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Certaines des photos publiées jeudi le montrent dans un bureau en compagnie de Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, mais aussi à bord de ce qui ressemble à un jet privé avec l'intellectuel de gauche Noam Chomsky, ou encore posant avec le réalisateur Woody Allen, emmitouflé dans un épais manteau.

D'autres images montrent des passeports et cartes d'identité de femmes ukrainiennes, russes, ou encore sud-africaines aux noms et photos d'identité barrés de noir.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier était déjà connue. Et aucune des photos publiées depuis la semaine dernière n'ont semblé dépeindre de comportement délictueux.

"Brouillés au début des années 2000"

La semaine dernière, les élus démocrates avaient déjà publié de nombreuses images, incluant notamment Donald Trump et l'ancien président Bill Clinton, ou encore l'ex-prince britannique Andrew. Steve Bannon et Woody Allen y figuraient déjà également, de même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

Donald Trump, un temps proche de Jeffrey Epstein dans les années 1990, a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure s'être brouillé avec lui au début des années 2000, bien avant qu'il ne soit inquiété par la justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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USA-Venezueala: Brésil et Mexique se proposent en médiateurs

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La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum s'est proposée en tant que médiatrice. "Nous allons chercher, avec tous les pays qui le souhaitent en Amérique latine ou sur d'autres continents, une solution pacifique" et à éviter une "intervention" américaine au Venezuela, a-t-elle dit. (© KEYSTONE/EPA/SAHENKA GUTIERREZ)

La présidente mexicaine et le président brésilien se sont proposés jeudi en médiateurs de la crise entre Etats-unis et Venezuela. Cela afin d'"éviter un conflit armé en Amérique latine".

En pleine montée des tensions entre Washington et Caracas, Lula a déclaré être "très inquiet", ajoutant être "à la disposition" des deux gouvernements et qu'il parlerait "probablement" avec son homologue américain "avant Noël" afin d'éviter une "guerre fratricide".

Le Brésil, immense pays d'Amérique latine dont il est la première puissance économique, possède une frontière commune avec le Venezuela.

Eviter une "intervention" américaine

La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum s'est aussi proposée en tant que médiatrice. "Nous allons chercher, avec tous les pays qui le souhaitent en Amérique latine ou sur d'autres continents, une solution pacifique" et à éviter une "intervention" américaine au Venezuela, a-t-elle dit au cours de sa conférence de presse matinale.

Les Etats-Unis ont déployé dans les Caraïbes, mais également le Pacifique, une flotte de navires de guerre, dont le plus grand porte-avions du monde, et d'avions de chasse pour mener des opérations antidrogue.

"S'emparer du pétrole vénézuélien"

L'administration américaine accuse Nicolas Maduro d'être à la tête d'un vaste réseau de narcotrafic. L'intéressé dément et assure que Washington veut le renverser pour s'emparer du pétrole vénézuélien, principale ressource du pays.

L'armée américaine a annoncé mercredi avoir tué "quatre narcoterroristes" présumés dans une nouvelle frappe dans l'est du Pacifique, dans le cadre d'une campagne à la légalité incertaine qui a fait une centaine de morts depuis septembre.

"Blocus total"

Et cette semaine le président Trump a ordonné un "blocus total" contre les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela, augmentant la pression sur le président Maduro qu'il accuse d'utiliser le pétrole pour financer "le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements".

Le déploiement américain dans la région "ne fera que s'accroître, et le choc qu'ils subiront sera sans précédent", a récemment averti le locataire de la Maison Blanche, qui maintient le flou sur une possible intervention terrestre au Venezuela.

Des soldats américains ont également été déployés en Equateur, principal pays de départ de la cocaïne produite dans la région, pour une "opération temporaire" contre le narcotrafic opéré conjointement avec les forces équatoriennes. Le président Daniel Noboa est l'un des alliés de Trump en Amérique latine.

"Potentiellement très dangereux"

Après la Chine mercredi qui a dit s'opposer à toute tentative d'"intimidation unilatérale", le ministère russe des Affaires étrangères a appelé jeudi les Etats-Unis à ne pas "commettre une erreur fatale" au Venezuela, "pays ami" de la Russie, et de "s'abstenir de glisser davantage vers une situation qui menace d'avoir des conséquences imprévisibles pour l'ensemble de l'hémisphère occidental".

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part indiqué jeudi que Moscou considère la "montée des tensions dans la région" comme "potentiellement très dangereuse".

"Le Venezuela est notre allié, notre partenaire, et nous sommes constamment en contact", a-t-il déclaré lors de son point presse quotidien, appelant "tous les pays de la région à la retenue".

Maduro, fidèle allié de Poutine

Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu par téléphone début décembre avec son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, un fidèle allié, pour lui apporter son "soutien".

L'Iran, autre soutien de Maduro, a estimé que le blocus américain est "un exemple manifeste de piraterie d'Etat et de brigandage armé en mer".

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi à la demande de Caracas "pour discuter de l'agression en cours des Etats-Unis". Une demande soutenue par la Chine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'administration Trump appelle les "hommes blancs" à se plaindre

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"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X. (© KEYSTONE/AP/MARIAM ZUHAIB)

Une responsable de l'administration Trump appelle les "hommes blancs" qui s'estiment victimes de discrimination au travail à faire une demande d'indemnisation à d'une agence fédérale fondée dans les années 1960 pour lutter contre la ségrégation des Afro-Américains.

"Etes-vous un homme blanc qui a subi de la discrimination au travail en raison de votre sexe ou de votre race? Vous pourriez avoir le droit de demander une indemnisation", explique Andrea Lucas, la présidente de cette agence, dans une vidéo publiée mercredi sur X et partagée par le vice-président JD Vance.

Créée par la grande loi de 1964 sur les droits civiques, l'Agence fédérale chargée du respect des lois contre la discrimination au travail (EEOC) met désormais en avant, sur son site internet, son soutien à ceux qui se disent victimes de discrimination positive ou "anti-américaine".

"L'EEOC s'engage à identifier, combattre et éliminer toutes les formes de discrimination fondée sur la race et le sexe, y compris à l'encontre des hommes blancs, comme candidats et employés," ajoute sa présidente.

Démanteler la discrimination positive

Depuis son retour à la présidence en janvier, Donald Trump mène avec son gouvernement une bataille politique pour démanteler les pratiques de discrimination positive, des campus universitaires aux entreprises en passant par l'Etat.

Souvent désignées par le sigle DEI (Diversité, Equité, Inclusion), ces pratiques initialement mises en place pour soutenir les minorités victimes d'inégalités sont dans le viseur d'un courant politique à l'offensive sur tout ce qu'il considère comme "woke".

JD Vance figure de proue

JD Vance, figure de proue de ce mouvement, a publié mercredi sur X un article dans lequel un scénariste de Hollywood raconte s'être vu refuser la participation à un projet car il est un jeune homme blanc. Le mouvement DEI "était un projet délibéré de discrimination, surtout contre les hommes blancs", a écrit en commentaire le vice-président américain.

"Vous avez absolument raison", lui a répondu sur X Andrea Lucas, dénonçant "une vaste discrimination systématique et illégale (qui) a surtout visé les hommes blancs" et ajoutant que son agence "ne s'arrêterait pas tant que ces discriminations ne seront pas éliminées".

Selon une étude de l'Université du Massachusetts, la part d'employés afro-américains qui soumettent une plainte auprès de l'EEOC est 195 fois plus importante que pour les employés blancs.

En 2020 aux Etats-Unis, le patrimoine moyen des foyers blancs était environ 10 fois plus élevé que celui d'un foyer afro-américain, selon des données du recensement analysées par le Pew Research Center.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Washington annonce des sanctions visant deux autres juges de la CPI

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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Les USA ont annoncé jeudi des sanctions visant deux autres juges de la CPI qui ont enquêté sur Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour depuis novembre 2024. La CPI a fermement rejeté ces sanctions.

Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a justifié la décision de Washington en expliquant notamment que ces deux juges avaient récemment voté avec la majorité de la Cour pénale internationale (CPI) pour le rejet d'une demande d'Israël, qui contestait la compétence de la CPI pour enquêter sur des crimes présumés commis lors de la guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas.

"La CPI rejette fermement les nouvelles sanctions américaines" annoncées "à l'encontre des juges Gocha Lordkipanidze (Géorgie) et Erdenebalsuren Damdin (Mongolie)", a réagi la cour de La Haye dans un communiqué. Ces sanctions font suite à celles déjà prononcées contre neuf magistrats et procureurs de la CPI.

Atteinte à l'indépendance de l'institution

"Ces sanctions constituent une atteinte flagrante à l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale, qui opère conformément au mandat que lui ont conféré les États parties", a fustigé la cour.

"De telles mesures, ciblant des juges et des procureurs élus par les États parties, portent atteinte à l'état de droit", a-t-elle ajouté.

"Lorsque des acteurs judiciaires sont menacés pour avoir appliqué le droit, c'est l'ordre juridique international lui-même qui est mis en péril", a-t-elle poursuivi.

"La cour exercera son mandat"

La cour a ajouté qu'elle "continuera d'exercer son mandat avec indépendance et impartialité, en pleine conformité avec le Statut de Rome", son texte fondateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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