International
ONU: la situation en Birmanie "se détériore de jour en jour"
La situation des civils en Birmanie "se détériore de jour en jour", selon le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk. Même si le pouvoir militaire s'érode, les atrocités "ont augmenté en dimension et en intensité", a-t-il dit vendredi à Genève.
Face aux attaques, les militaires ont lancé des bombardements et des tirs en répression à des "niveaux sans précédent", estime aussi le Haut-Commissariat, quatre après le coup d'Etat birman. Des arrestations arbitraires et des poursuites ont été menées, des déplacements massifs ont été observés et l'accès humanitaire a été refusé.
Selon une ONG birmane, plus de 6200 civils ont été tués par les militaires en quatre ans. Parmi eux, plus de 1800 personnes l'ont été l'année dernière, en augmentation par rapport au chiffre de 2023.
Le rapport de l'ONU détaille des violations comme des personnes brûlées vives, des mutilations, des exécutions ou encore de la torture. "Toutes ont été menées contre les civils en toute impunité", ajoute également le Haut-Commissariat.
Les groupes armés sont également mis en cause. L'ONU a également reçu des accusations de torture, exécutions extrajudiciaires, violences sexuelles ou encore d'autres abus. Mais leur dimension n'est pas semblable à celles perpétrées par les militaires, estime encore le Haut-Commissariat.
M. Türk se dit "alarmé" par la situation dans l'Etat de Rakhine pour toutes les communautés, notamment les Rohingyas. Ceux-ci avaient déjà fui massivement vers le Bangladesh il y a quelques années et l'ONU a ciblé à plusieurs reprises des actes équivalant à des crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
L'année dernière, des dizaines de milliers de Rohingyas ont été contraints de quitter leur habitation. Ils se sont retrouvés piégés entre l'armée et les rebelles de l'Armée de l'Arakan. Le Haut commissaire demande de mettre un terme à l'impunité et aux Etats influents dans la région à aussi oeuvrer pour diminuer les violences. Au total, plus de 20 millions de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Appel du Hamas à faire pression sur Israël pour prolonger la trêve
Le Hamas a appelé vendredi la communauté internationale à "faire pression" sur Israël afin que le fragile cessez-le-feu soit prolongé dans la bande de Gaza, au moment où les médiateurs réunis au Caire doivent poursuivre leurs pourparlers.
La première phase de la trêve, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier, doit en principe prendre fin samedi sans que les termes de la deuxième étape, qui prévoit la fin définitive de la guerre, aient été négociés.
Après des semaines de blocage, Israël a envoyé jeudi ses négociateurs au Caire, où ont commencé, selon le gouvernement égyptien, des "discussions intenses pour examiner les prochaines étapes de l'accord de trêve".
Ces discussions impliquent des délégations d'Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, selon Le Caire.
Le mouvement islamiste palestinien a appelé vendredi la communauté internationale "à faire pression" sur Israël pour faire commencer la deuxième phase de l'accord, "sans délai ni tergiversation".
Le Hamas avait rendu à Israël pendant la nuit de mercredi à jeudi les dépouilles de quatre otages en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première phase de l'accord.
"Pas d'autre choix"
Vendredi, des dizaines d'Israéliens se sont rassemblés dans le stade Bloomfield de Tel-Aviv pour assister à une cérémonie en hommage à l'un de ces otages, Tsachi Idan, âgé de 49 ans, supporter du club de football Hapoel Tel-Aviv, avant ses funérailles.
Le Hamas avait également rendu, en privé, les corps de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.
Tous les quatre avaient été enlevés dans des kibboutz proches de la bande de Gaza le jour de l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.
Au total, 33 otages ont été rendus à Israël depuis le 19 janvier, dont huit décédés. Quelque 1700 Palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes sur un total prévu de 1900.
Sur 251 personnes enlevées le jour de l'attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l'armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.
Ces derniers otages doivent être rendus à Israël pendant la deuxième phase du cessez-le-feu, au cours de laquelle l'armée israélienne doit se retirer complètement de Gaza.
Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire en ruines, un chantier gigantesque estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.
A l'issue de l'échange de jeudi, le Hamas a estimé qu'Israël n'avait désormais "pas d'autre choix" que d'entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu.
Le 22 février, Israël avait suspendu la sortie de prison de quelque 600 détenus alors prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des "cérémonies humiliantes" à chaque libération.
Le Hamas s'était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza "en une seule fois" durant la deuxième phase.
"Restrictions" pour le ramadan
Mais cette étape s'annonce particulièrement délicate. Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est en outre sous la pression de ses alliés d'extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s'opposent à la fin de la guerre.
La deuxième étape de la trêve est censée coïncider avec le début du ramadan, le mois du jeûne musulman durant lequel les tensions entre Palestiniens et Israéliens tendent à s'exacerber, notamment sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam situé à Jérusalem-Est, dans un secteur annexé par Israël.
Des centaines de milliers de Palestiniens viennent prier pendant le ramadan sur cette esplanade, où le moindre incident peut vite dégénérer en affrontements.
L'accès à l'esplanade des Mosquées sera soumis aux "restrictions habituelles" de sécurité, a indiqué jeudi le gouvernement israélien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
OpenAI lance son IA générative de vidéos Sora en Europe
Le groupe américain OpenAI, créateur de l'intelligence artificielle ChatGPT, a rendu disponible en Europe et au Royaume-Uni son IA générative de vidéos Sora, a-t-il annoncé vendredi.
Déjà disponible aux Etats-Unis et dans de nombreux pays depuis son lancement le 9 décembre, Sora n'était jusque-là pas accessible aux utilisateurs européens à cause de la "réglementation", avait indiqué Sam Altman, le patron d'OpenAI, dans un message posté sur X le même jour.
"Je m'attends à ce que le lancement de nouveaux produits soit retardé en Europe et à ce que nous ne puissions tout simplement pas en proposer certains", avait-il prévenu.
Sora est capable de créer sur simple saisie de texte des vidéos réalistes en haute définition d'une durée maximale d'une vingtaine de secondes.
Seuls les abonnés aux offres payantes de ChatGPT, Plus et Pro, y ont accès en Europe.
La multiplication de ces technologies avec IA accroît les inquiétudes concernant leurs conséquences sur les industries créatives traditionnelles.
L'entreprise a mis en place des garde-fous pour éviter une mauvaise utilisation, en particulier via une vérification des métadonnées et l'ajout de marquages (watermark).
Elle a aussi restreint temporairement la création de vidéos avec des personnes réelles, dans le cadre du renforcement de ses mesures contre les deepfakes (contenus audio ou vidéo modifiés grâce à l'IA, pour faire dire ou faire à quelqu'un quelque chose qu'il n'a pas dit ou fait).
Pour autant, Sora continue de faire face à des soucis techniques. Des internautes ont fait état de problèmes de réalisme et de difficultés avec des séquences complexes.
Les géants Google et Meta ont annoncé des outils similaires mais aucun n'a suscité autant d'attentes que celui d'OpenAI depuis le lancement de ChatGPT fin 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Europol: 25 arrestations pour de la pédopornographie créée par IA
La Suisse a participé à l'opération "Cumberland" coordonnée par Europol visant du contenu pédopornographique généré par l'intelligence artificielle (AI). Trois personnes ont été identifiées en Suisse comme ayant acquis du matériel interdit.
Au moins 25 individus ont été arrêtés dans l'une des premières opérations internationales de ce type, a annoncé Europol vendredi. L'accusé principal réside au Danemark.
Contacté par Keystone-ATS, l'Office fédéral de police fedpol précise que la police de Bâle-Campagne, la police de Lucerne ainsi que la police municipale de Zurich ont chacune interpellé un acheteur présumé et l'ont placé en détention provisoire. Les procédures pénales sont menées par les ministères publics respectifs.
La majorité des arrestations ont été effectuées mercredi lors d'une opération mondiale menée par la police danoise et à laquelle ont également participé les forces de l'ordre de 18 autres pays, dont la Suisse.
Le coup de filet fait suite à l'arrestation en novembre du principal suspect dans l'affaire, un ressortissant danois qui gérait une plateforme en ligne sur laquelle il distribuait le contenu généré par l'IA qu'il produisait.
Volume croissant
L'accusé principal a proposé les contenus de pornographie enfantine interdits sur des plateformes de médias sociaux courantes telles que TikTok, YouTube, X et Discord. Les acheteurs obtenaient l'accès à des centaines d'images d'enfants abusés en payant chaque mois une somme à un chiffre, ajoute fedpol.
"L'exploitation sexuelle d'enfants en ligne reste l'une des manifestations les plus menaçantes de la cybercriminalité dans l'Union européenne", a souligné Europol.
Elle "continue d'être l'une des principales priorités des forces de l'ordre, qui doivent faire face à un volume toujours croissant de contenus illégaux", a ajouté l'agence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Starmer convoque un sommet sur l'Ukraine dimanche à Londres
Le premier ministre britannique Keir Starmer a invité plus d'une douzaine de dirigeants européens à un sommet dimanche pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité, a annoncé son bureau vendredi.
Ce jour-là, après une réunion téléphonique dans la matinée avec les pays baltes, M. Starmer accueillera le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Downing Street. Puis il réunira dans l'après-midi, lors d'un sommet à Londres, des dirigeants de plusieurs pays européens, dont la France, l'Allemagne, le Danemark, l'Italie, la Turquie, ainsi que de l'Otan et de l'Union européenne.
Après s'être entretenu jeudi avec le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, M. Starmer a également invité les dirigeants des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne, de l'Espagne, de la Finlande, de la Suède, de la République tchèque et de la Roumanie à participer au sommet.
Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa, devraient également être présents. M. Starmer s'entretiendra en tête-à-tête avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, à Downing Street, avant le début du sommet.
Soutien militaire à l'Ukraine
Selon le bureau de M. Starmer, la réunion prolongera d'ailleurs les discussions de Paris et se concentrera sur "le renforcement de la position de l'Ukraine aujourd'hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie".
Les participants à la réunion souligneront à nouveau la nécessité d'un "accord solide et durable qui apporte une paix permanente" et discuteront des "prochaines étapes de la planification de garanties de sécurité solides".
Tout en insistant à nouveau sur le fait que l'Ukraine doit faire partie de toute négociation visant à mettre fin à la guerre qui dure depuis trois ans avec la Russie, M. Starmer reconnaîtra également "la nécessité pour l'Europe de jouer son rôle en matière de défense et d'intensifier ses efforts pour le bien de la sécurité collective".
Jeudi prochain, le 6 mars, un Conseil européen extraordinaire est prévu sur les mêmes sujets à Bruxelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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