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Obama et Biden à la Maison Blanche, "comme au bon vieux temps"

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Barack Obama et Joe Biden ont rivalisé de blagues et de complicité, comme à l'époque où le premier était président et le second son vice-président. (© KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster)

On prend les mêmes et on recommence... ou presque. Barack Obama est revenu mardi à la Maison Blanche, pour la première fois depuis 2017. Il était invité par Joe Biden à parler d'un sujet qui leur est cher à tous les deux, l'accès à la santé aux Etats-Unis.

Comme c'était à prévoir, l'ancien président et l'actuel ont rivalisé de blagues et de complicité. Ils ont fait faisant revivre, de manière presque troublante parfois, l'époque où Barack Obama était président et Joe Biden son second.

Le premier a ainsi commencé son discours par un "vice-président Biden" sonore, déclenchant l'hilarité de l'assistance par ce faux lapsus. Et le second a entamé ses propres déclarations par un "Je m'appelle Joe Biden et je suis le vice-président de Barack Obama", avant d'assurer, nostalgique, que la présence de ce dernier lui rappelait "le bon vieux temps."

Célébrer l'Obamacare

Les deux hommes ont déjeuné ensemble mardi - comme ils le faisaient quand Barack Obama était président, une fois par semaine, et comme Joe Biden le fait désormais avec la vice-présidente Kamala Harris. "Nous ne savions plus qui devait s'asseoir où", a plaisanté l'actuel chef de l'Etat.

"C'est bon d'être de retour à la Maison Blanche", a dit pour sa part Barack Obama, qui n'y avait plus mis les pieds après en avoir laissé les clefs à Donald Trump.

L'ancien président avait été invité à célébrer la réforme sans doute la plus emblématique de ses deux mandats: le "Affordable Care Act", plus connu sous le nom de "Obamacare", en vigueur depuis mars 2010. A l'heure où Joe Biden a dû enterrer l'essentiel de ses grandes réformes sociales, à cause de la virulente opposition républicaine et de désaccords dans le camp démocrate, Barack Obama a tenu à rappeler qu'il avait eu bien du mal à faire passer cette loi.

Réforme très critiquée

L'"Obamacare", qui avait pour projet de réduire les immenses inégalités dans l'accès aux soins en généralisant l'accès à une assurance-santé, avait suscité à l'époque de vives protestations des républicains. Elle représente encore pour certains conservateurs une trop grande intrusion de l'Etat dans la vie des Américains.

"Je voulais réformer le système de santé même si cela me coûtait la réélection et à un moment, ça a bien failli en prendre le chemin", a plaisanté M. Obama. Il a souligné que la législation n'a pas seulement "survécu" aux tentatives répétées de l'abroger, notamment sous Donald Trump, mais qu'elle était désormais "sacrément populaire."

Joe Biden a lui déclaré qu'il fallait "encore renforcer" ce dispositif, avant de signer un décret améliorant la prise en charge des membres d'une même famille.

Retrouver de l'élan

Mais cette cérémonie de signature a surtout permis à la Maison Blanche de dérouler une opération de communication soigneusement ficelée autour de Barack Obama, dont la simple présence attire en masse les journalistes et les caméras.

Joe Biden, qui cherche à retrouver un élan politique avant des législatives périlleuses en novembre, a pu remettre en scène, pour quelques instants, ce que les Américains ont appelé la "bromance" (contraction de "bro", c'est-à-dire "pote", et "romance") des deux hommes, cette complicité affichée tout au long des deux mandats Obama à coups d'accolades et de plaisanteries.

"Ce sont de vrais amis, pas des 'amis à la mode de Washington'", où les relations personnelles sont réputées être guidées avant tout par l'intérêt politique ou financier, avait assuré lundi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.

Elle a promis que cette apparition du prix Nobel de la paix 2009 ne serait pas la dernière: "Je crois bien que le président Obama sera de retour ici pour dévoiler son portrait officiel et peut-être à d'autres occasions à l'avenir."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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BP annonce céder une part majoritaire de sa filiale Castrol

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Le géant pétrolier britannique BP a vendu 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol. (archive) (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mercredi la vente de 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol au fonds d'investissement américain Stonepeak, pour 6 milliards de dollars (un peu moins de 5 milliards de francs).

Ce montant "sera entièrement utilisé pour réduire la dette", écrit dans un communiqué l'entreprise, engagée dans une profonde révolution interne après avoir renoncé à sa tentative de virage vert.

Le groupe avait présenté en début d'année un plan de redressement passant par un recentrage radical sur les hydrocarbures et une réduction des coûts, avec la suppression de milliers d'emplois.

Quelque 20 milliards de dollars de cessions avaient dans ce cadre été ciblées d'ici 2027 pour simplifier le portefeuille, dans l'espoir de doper les bénéfices.

BP a annoncé la semaine dernière la nomination d'une nouvelle directrice générale, l'Américaine Meg O'Neill, une ancienne d'ExxonMobil actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy, pour mettre en oeuvre cette stratégie.

"Nous avons maintenant terminé ou annoncé plus de la moitié de notre programme de désinvestissement ciblé", s'est félicitée dans le communiqué l'actuelle directrice générale, Carol Howle, nommée par intérim en attendant l'arrivée de Mme O'Neill en avril.

La valeur d'entreprise de Castrol a été évaluée à 10,1 milliards de dollars dans l'opération, qui doit être achevée fin 2026, est-il précisé dans le communiqué.

L'action de BP était en hausse d'environ 0,9% mercredi vers 08H00 GMT à la Bourse de Londres, elle-même stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sanofi s'offre pour 2,2 milliards de dollars l'américain Dynavax

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Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé mercredi avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax, qui commercialise notamment un vaccin contre l'hépatite B pour adultes.

Selon l'accord, Sanofi lancera une offre publique d'achat en numéraire pour racheter toutes les actions de Dynavax, société cotée aux Etats-Unis, au prix de 15,50 dollars par action, ce qui valorise l'entreprise à environ 2,2 milliards de dollars (1,7 milliard de francs), selon le communiqué de Sanofi.

Dynavax développe notamment un candidat vaccin contre le zona, qui est "actuellement en phase 1/2 de développement clinique", de même que d'autres projets de vaccins, ajoute le laboratoire français.

Son vaccin contre l'hépatite B pour adultes, "Heplisav B", est actuellement commercialisé aux Etats-Unis et se distingue par sa posologie à seulement deux doses sur un mois, "qui permet d'obtenir des taux élevés de séroprotection plus rapidement que les autres vaccins", selon Sanofi.

Ces deux vaccins "ajoutent de nouvelles options à notre portefeuille et soulignent notre engagement à fournir une protection vaccinale tout au long de la vie", se félicite, Thomas Triomphe, vice-président exécutif chez Sanofi, cité dans le communiqué.

"Rejoindre Sanofi apportera l'envergure mondiale et l'expertise nécessaires pour maximiser l'impact de notre portefeuille de vaccins", abonde Ryan Spencer, directeur général de Dynavax, également cité.

L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie. Sa forme chronique est responsable de plus de 40% des cas de carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), le deuxième cancer le plus mortel dans le monde.

Le zona est la manifestation d'une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Après la varicelle, le virus reste en sommeil dans les cellules nerveuses humaines et peut se réactiver plus tard dans la vie, en raison d'un facteur déclenchant tel que le stress ou l'immunodépression.

Habituellement bénigne, cette infection localisée peut entraîner l'apparition de plaques douloureuses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Cadieux a fait son choix

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Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 (© KEYSTONE/ANDREAS BECKER)

Après trois matches de préparation, Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 dans le Minnesota. Quatre joueurs rentrent à la maison.

Ainsi les défenseurs Guus van der Kaaij (Rouyn-Noranda Huskies) et Simon Müller (Davos) et les attaquants David Bosson (Drummondville) et Lenny Giger (Sioux City Musketeers) ne font plus partie de la sélection.

Jan Cadieux a donc tranché et gardé trois gardiens, huit défenseurs et quatorze attaquants. La défense possède plusieurs joueurs "d'expérience" avec Ludvig Johnson (Fribourg), Niklas Blessing (Bienne), Basile Sansonnens (Lausanne), Nik Lehmann (Langnau), Daniil Ustinkov (Zurich) ou encore Leon Muggli (Hershey, ex-Zoug).

En attaque, les regards se porteront sur le Biennois Jonah Neuenschwander, Lars Steiner (Rouyn-Noranda Huskies) ou encore Jamiro Reber (HV71 et pressenti pour rejoindre Fribourg).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Caraïbes: les récifs coralliens réduits de moitié depuis 1980

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Un plongeur nage près d’une gigantesque gorgone (éventail de mer). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

La couverture en coraux durs dans les Caraïbes a diminué de 48% entre 1980 et 2024, indique un rapport d'un réseau mondial de surveillance des récifs coralliens diffusé mardi par la préfecture de Guadeloupe.

Selon la préfecture, "plus de 200 scientifiques de 44 pays et territoires", ont compilé les données de "14'000 sites suivis entre 1970 et 2024" pour ce rapport publié début décembre par le Global Coral Reef Monitoring Network.

Il dresse un bilan alarmant quant à la santé des récifs coralliens caribéens, qui représentent "9,7% des récifs coralliens du monde".

Les coraux sont très vulnérables à la hausse des températures de l'eau. Or celles des océans du globe se maintiennent depuis 2023 à des niveaux inédits, sous l'effet du réchauffement climatique.

Conséquence de cette surchauffe et de l'acidification des mers, provoquées par les émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, les coraux souffrent de stress thermique. Ils expulsent de ce fait leurs zooxanthelles, des algues vivant en symbiose avec eux qui leur fournissent les nutriments dont ils ont besoin. Privé de ces algues, le corail perd sa couleur et son alimentation et devient alors vulnérable aux maladies et à la mort.

Plusieurs épisodes de mortalité ont conduit à la baisse globale, précise le rapport: en 1998 (-9%), en 2005 (-17,5%) et en 2023 (-16,9%) en raison "d'épisodes de blanchissement induits par le stress thermique, ainsi que de maladies coralliennes",.

Stress thermique

"La température moyenne de la surface de la mer dans les zones récifales des Caraïbes a augmenté de 1,07°C entre 1985 et 2024 sous l'effet du changement climatique, ce qui correspond à un rythme de réchauffement de 0,27°C par décennie", indique la même source.

En 2023, la température de la mer dans la région avait dépassé les 30°C durant plusieurs semaines.

Selon les scientifiques, s'ajoutent à ce réchauffement le "déclin des espèces herbivores" comme les poissons perroquets ou les oursins, ainsi que l'augmentation de la population sur les rivages avec 13 millions de personnes en plus vivant à moins de 20 km des récifs entre 2000 et 2020.

Les auteurs du rapport recommandent d'"intégrer (les récifs) dans les stratégies régionales sur le climat et la biodiversité", de "réduire les pressions locales et les émissions de gaz à effets de serre", mais aussi de "renforcer la gestion des aires marines protégées".

Dans les zones tropicales, les récifs coralliens sont bénéfiques à plusieurs niveaux: ils assurent la ressource pour la pêche côtière et artisanale, favorisent le tourisme mais ont surtout un rôle de protection des côtes contre certains phénomènes de houle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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