International
Novo Nordisk investit plusieurs milliards dans une nouvelle usine
Le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk investit 8,5 milliards de couronnes (1,1 milliard de francs) dans la construction d'une nouvelle usine au Danemark pour produire des médicaments contre les maladies rares.
Le site de production et l'entrepôt, basés à Odense (sud-est) et d'une superficie de 40'000 mètres carrés, constituera la "première usine ouverte au Danemark par Novo Nordisk depuis le début du XXIe siècle", a déclaré l'entreprise dans un communiqué.
"Pensé pour être modulaire et flexible, il permettra de concevoir de nombreux types de produits pour lutter contre les maladies rares, telles que l'hémophilie", a déclaré Novo Nordisk.
Henrik Wulff, le vice-président exécutif de Novo Nordisk, a précisé pour sa part dans le communiqué que cette nouvelle usine aiderait l'entreprise à "répondre à la demande mondiale croissante de nos médicaments qui changent la vie".
En novembre, le fabricant de médicaments avait annoncé avoir enregistré une hausse de 21% de son bénéfice net trimestriel, à 27,3 milliards de couronnes (3,94 milliards de dollars) au troisième trimestre, tout en déplorant les limites de capacité de ses sites de production.
Novo Nordisk a également souligné que les travaux de construction du site d'Odense avaient commencé et qu'ils devraient s'achever en 2027. Cette usine devrait permettre de créer 400 emplois une fois achevée.
Les ventes du Wegovy, dont l'utilisation pour traiter l'obésité a été approuvée en Grande-Bretagne, au Danemark, en France, en Allemagne, en Norvège et aux États-Unis, ont augmenté de 42% au cours des neuf premiers mois de l'année, selon Novo Nordisk.
Il est également disponible en Chine depuis la mi-novembre.
Les ventes de l'autre "best-seller" de l'entreprise, le médicament anti-diabète Ozempic, ont augmenté pour leur part de 42% au cours des neuf premiers mois de l'année, selon Novo Nordisk.
La société avait également dit en novembre tabler désormais sur une augmentation de 23% à 27% de son chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, révisant ainsi légèrement ses prévisions antérieures de 22% à 28%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Helsinki va quitter le traité interdisant les mines antipersonnel
Le Premier ministre de Finlande a annoncé mardi que son pays quittera la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Il a affirmé la nécessité de se renforcer face à la menace russe.
"La Finlande et l'Europe doivent évaluer toutes les mesures visant à renforcer leurs capacités de dissuasion et de défense, individuellement et au sein de l'Otan (...). Nous proposons que la Finlande commence à préparer son retrait de l'accord d'Ottawa", a dit Petteri Orpo pendant une conférence de presse, deux semaines après un projet similaire mis sur la table par la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie.
Les mines antipersonnel, posées manuellement ou dispersées par des roquettes ou des obus, sont utilisées pour dissuader des adversaires ou la population d'accéder à certaines zones.
Déclenchées au contact ou à proximité d'une personne, elles peuvent tuer ou provoquer de graves blessures. Ces mines restent souvent présentes après un conflit, empêchant ainsi le retour des populations.
Victimes bien après les conflits
Plus de 160 pays et territoires reconnaissent le traité d'Ottawa, dont l'Ukraine, mais pas les Etats-Unis ni la Russie. Le texte interdit aux pays signataires l'acquisition, la production, le stockage et l'utilisation de ces mines, qui continuent à mutiler et à tuer bien après la fin des conflits, avec des conséquences principalement subies par les civils, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Depuis l'été 2024, les forces de défense finlandaises évaluent si les mines antipersonnel sont nécessaires en Finlande. "Cet examen est motivé par les leçons tirées de la guerre en Ukraine et par la situation sécuritaire dégradée", avait précisé fin novembre à l'AFP le ministère de la Défense.
La situation n'est plus la même
La Finlande a signé la Convention d'Ottawa en 2012, mais estime que la situation sécuritaire n'est plus la même aujourd'hui. Helsinki a depuis détruit la totalité des mines sur son sol, plus d'un million d'exemplaires.
Le pays nordique, qui partage une frontière longue de 1340 kilomètres avec la Russie, a abandonné des décennies de non-alignement militaire et rejoint l'Otan après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Le pays veut aussi augmenter ses dépenses de défense avec pour objectif d'atteindre 3% du PIB d'ici 2029, a précisé le Premier ministre mardi lors de la conférence de presse.
"Nous lançons, entre autres, une réforme des forces terrestres", a exposé Petteri Orpo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ONU salue la nomination du nouveau gouvernement en Syrie
L'émissaire de l'ONU sur la Syrie Geir Pedersen a salué le nouveau gouvernement annoncé samedi dernier par le président provisoire Ahmad al-Chareh. Il se rendra prochainement à nouveau dans le pays.
"Clairement", le nouveau cabinet "est plus représentatif" de la société que celui constitué en décembre dernier, a affirmé mardi à la presse à Genève la porte-parole du Norvégien. Elle n'a pas souhaité répondre davantage sur le fait qu'une seule femme se trouve parmi les 23 ministres.
L'émissaire demande à nouveau que les prochaines étapes soient aussi "crédibles, inclusives et durables". Notamment le lancement de l'Assemblée provisoire du peuple, une commission pour une nouvelle Constitution et des élections "libres et équitables" conformément aux règles internationales et à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Pedersen doit prochainement rencontrer les autorités provisoires et d'autres acteurs syriens, de même que les interlocuteurs internationaux importants dans ce pays.
Les nouveaux ministres sont surtout de confession musulmane sunnite. Quatre représentants des minorités ont également été nommés, mais pas aux mandats les plus exposés parmi ces autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février
Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.
L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.
Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.
Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.
La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les violences sexuelles en RDC ont augmenté de plus de 270%
Plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été identifiées par l'ONU depuis le début de l'année dans le Nord et le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Les cas de violences sexuelles ont eux augmenté de plus de 270% de janvier à février.
"La dimension des violences et de l'insécurité a affecté la capacité de notre bureau à remplir son mandat", a dit mardi à Genève devant le Conseil des droits de l'homme la numéro deux de l'agence onusienne, Nada al-Nashif. Elle salue la condamnation récente d'un chef de guerre et de miliciens pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, grâce au soutien du Haut-Commissariat.
Les affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont fait des milliers de victimes depuis que ce groupe a récupéré en janvier la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'ONU avait récemment parlé environ de près de 900 cas de viols en deux semaines en février.
Selon la Haute commissaire adjointe, les violences sexuelles liées au conflit ont explosé, augmentant de plus de 270%. Elle les attribue à toutes les parties au conflit. L'ONU avait aussi dénoncé récemment des exécutions sommaires d'enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.
Mme al-Nashif se dit "gravement préoccupée". Outre le Nord et le Sud-Kivu, plusieurs groupes armés "continuent de tuer, mutiler et enlever des civils" en Ituri, a-t-elle affirmé.
Au début de la discussion de mardi, les pays présents au Conseil des droits de l'homme ont observé une minute de silence pour les victimes du séisme en Thaïlande et en Birmanie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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