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Nouvelles salves de missiles russes et coupures de courant

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La guerre ne connait pas de trêve en Ukraine : la Russie continue de pilonner l'Ukraine à coups de bombes. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

L'Ukraine a dénoncé des frappes "massives" de dizaines de missiles russes qui ont visé jeudi matin les infrastructures énergétiques du pays, entraînant de nouvelles coupures de courant massives à la veille des fêtes du Nouvel An.

Ces frappes ont fait "3 morts et 6 blessés, dont un enfant", a indiqué jeudi soir le ministre de l'Intérieur ukrainien Denys Monastyrskyi à une télévision locale.

Dans ce contexte de bombardement, le Bélarus, plus proche allié de Moscou et base arrière des forces ayant envahi l'Ukraine, a dit avoir abattu au-dessus de son territoire un missile de défense anti-aérienne S300 provenant "du territoire ukrainien". Une première depuis le début de l'invasion russe il y a plus de 10 mois.

Les autorités ont diffusé les images de fragments tombés dans un champs de la région de Brest près du village de Gorbakha, dans le sud-ouest du pays. Elles ont également convoqué l'ambassadeur d'Ukraine pour réclamer une enquête "approfondie" et de "punir les responsables".

Kiev n'a pas tardé à réagir officiellement, évoquant une possible "provocation" de la part de Moscou pour entraîner le Bélarus dans sa guerre.

"La partie ukrainienne n'exclut pas une provocation délibérée de l'État terroriste russe, qui a tracé une telle route pour ses missiles de croisière afin de provoquer leur interception dans l'espace aérien au-dessus du territoire du Bélarus", a indiqué le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.

Kiev s'est aussi dit "prêt à mener une enquête objective en Ukraine sur l'incident survenu le 29 décembre dans le ciel au-dessus du territoire du Bélarus", a ajouté le ministère, précisant vouloir coopérer avec des "experts" internationaux dont "les Etats ne sont pas associés au soutien" de la Russie.

En Ukraine, le commandant en chef des forces armées, Valéry Zaloujny, a indiqué que 54 des 69 missiles russes lancés contre l'Ukraine avaient été abattus jeudi, "protégeant des éléments-clés de notre infrastructure économique", selon le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov.

L'armée de l'air a fait état de 11 drones explosifs Shahed, de fabrication iranienne, détruits.

Sans discernement

Mais les tirs qui ont touché leurs cibles ont provoqué de nouveaux dégâts sur un réseau électrique déjà très endommagé par près de trois mois de bombardements de ce type.

"Malheureusement, en raison de dégâts importants sur le réseau, il nous est difficile de fournir de l'électricité aux régions de Kharkiv, Kiev, Odessa, Mykolaïv, Kherson et Lviv", a déploré le patron de l'opérateur Ukrenergo, Volodymyr Koudrytskiï, à la télévision ukrainienne.

Mais "l'ennemi n'a pas atteint son objectif: le système fonctionne" et "une partie a (déjà) été restaurée", a-t-il ajouté.

Les coupures de courant se sont multipliées jeudi dans le pays, alors que des millions de civils ukrainiens vivent déjà depuis des semaines avec une électricité fortement rationnée, des problèmes d'eau et de chauffage en plein hiver.

Dans la région de Kharkiv (est), "un homme de 50 ans" a été tué et une personne hospitalisée à la suite de tirs russes, selon le gouverneur Oleg Synegoubov.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a dénoncé des frappes d'une "barbarie insensée" lancées contre "des villes ukrainiennes pacifiques juste avant le Nouvel An".

Sur Twitter, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a fustigé une attaque qui "détruit sans discernement les infrastructures et les installations médicales, cible et tue délibérément des civils".

Dans le noir

Après une série de revers militaires sur le terrain à la fin de l'été et à l'automne, le Kremlin a changé de tactique et commencé en octobre à frapper régulièrement les transformateurs et centrales électriques de l'Ukraine.

Jeudi, Lviv, la grande ville de l'ouest de l'Ukraine, était à 90% privée d'électricité. Dans la région du même nom, 282 localités étaient également sans courant.

A Kiev, à la mi-journée, 40% des habitants étaient sans électricité du fait des frappes sur des infrastructures à l'extérieur de la ville.

Selon un responsable militaire, la défense antiaérienne a pu néanmoins abattre la totalité des 16 missiles ayant visé la capitale. Mais des débris sont tombés sur des habitations et un terrain de jeu, faisant trois blessés dont une jeune fille de 14 ans, selon les autorités municipales.

Dans le quartier de Bortnytchi, une demi-douzaine de maisons ont subi des dégâts, selon un journaliste de l'AFP. Dans une rue, gisaient des amas de câbles, de planches et de briques.

Tetiana Denysenko, 62 ans, s'est précipitée dans le quartier lorsqu'on lui a dit que la maison où vivent sa fille et sa petite-fille avait été fortement endommagée.

"Ma fille aînée a été emmenée en ambulance. On est en train de l'opérer", sanglote cette dame. "Mais Dieu merci les enfants sont vivants !

A Odessa, grand port du Sud-Ouest, 21 missiles ont été abattus par la défense antiaérienne ukrainienne, selon le gouverneur Maksym Martchenko. Mais d'autres ont touché leurs cibles, si bien qu'il y a, là aussi, des coupures de courant.

La Russie déterminée

Le président russe Vladimir Poutine a justifié début décembre cette tactique des frappes massives affectant des millions de civils, par des attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes.

Il présente en outre toujours son invasion de l'Ukraine, qui dure depuis plus de 10 mois, au prix de lourdes pertes, comme "une nécessité", assurant que l'Occident se servait de l'Ukraine comme d'une tête de pont pour menacer la Russie.

Sur le terrain, les combats continuent de faire rage, avec une bataille particulièrement sanglante pour Bakhmout, ville de l'Est que la Russie tente de conquérir depuis des mois, et Kreminna, que les forces ukrainiennes tentent de reprendre.

Kherson, grande ville du sud d'où les forces russes ont fui le 11 novembre, est désormais la cible de frappes russes presque quotidiennes.

En Russie, la défense antiaérienne a abattu jeudi un drone dans la région de la base militaire clé d'Engels, située à 500 kilomètres de la frontière ukrainienne et déjà frappée lundi par une attaque meurtrière au drone attribuée à l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: coupures de courant d'ampleur suite à des frappes russes

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Moscou cible régulièrement les infrastructures énergétiques de l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/JULIA DEMAREE NIKHINSON)

Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes sur ses infrastructures. L'armée russe bombarde l'Ukraine quasiment toutes les nuits avec des missiles et des drones.

"La Russie attaque une fois de plus nos infrastructures énergétiques. En conséquence, des coupures de courant d'urgence ont été déclenchées dans plusieurs régions d'Ukraine", a indiqué le ministère de l'énergie sur le réseau social Telegram.

L'opérateur électrique Ukrenergo a fait état d'une "attaque massive de missiles et de drones" et dit que les travaux de réparation démarreraient dès que la situation sécuritaire le permettrait. Il n'a pas été fait état de victime à ce stade.

La Russie frappe l'Ukraine quasiment toutes les nuits, visant en particulier les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, et causant régulièrement des victimes civiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Automobile: 5e mois consécutif de hausse des ventes dans l'UE

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Les hybrides ont représenté 34,6% du marché des voitures neuves vendues de janvier à novembre 2025 dans l'Union européenne. (archives) (© KEYSTONE/EPA MTI/ZSOLT SZIGETVARY)

Les immatriculations de voitures neuves dans l'UE ont progressé en novembre, pour le cinquième mois consécutif, soutenues par les voitures hybrides et la hausse continue de la part des véhicules électriques.

Sur le mois de novembre, 887'500 véhicules neufs ont été vendus dans les 27 pays de l'Union européenne, soit une hausse de 2,1% par rapport à novembre 2024 (après +5,8% en octobre), selon les chiffres publiés mardi par l'Association des constructeurs ACEA

Sur les onze premiers mois, le nombre de véhicules neufs vendus atteint 9,86 millions, soit +1,4% par rapport à la même période de 2024.

Les voitures hybrides (dotées d'un moteur thermique et d'un moteur électrique) restent les plus populaires chez les acheteurs européens, avec une dynamique particulière pour les hybrides rechargeables (qui ont donc à la fois un réservoir essence et une prise pour recharger la batterie), note l'ACEA.

Les hybrides ont représenté 34,6% du marché des voitures neuves vendues de janvier à novembre 2025. Il s'est vendu près de 3,41 millions de véhicules hybrides neufs (+14,5% par rapport aux onze premiers mois 2024), avec des ventes en hausse de 26% en Espagne, 24,2% en France, 8,7% en Allemagne et 7,9% en Italie.

Pour les hybrides rechargeables, leurs immatriculations ont totalisé près de 913'000 unités. Elles représentent désormais 9,3% des ventes de voitures neuves, contre 7,1% l'an dernier, toujours sur onze mois. Les ventes ont augmenté de 113% en Espagne, de 80,6% en Italie et de 62,7% en Allemagne.

La part des voitures électriques continue de croître, à 16,9% des ventes pour la période janvier-novembre 2025, contre 13,4% il y a un an, "un niveau qui doit encore augmenter pour atteindre les objectifs de la transition", selon l'Association, qui défend les intérêts des constructeurs automobiles.

L'ACEA a été en pointe pour réclamer l'assouplissement de la règlementation européenne sur le passage aux véhicules tout électrique. Le 16 décembre, l'Union européenne a finalement renoncé à imposer aux constructeurs de véhicules de passer au tout-électrique à partir de 2035, qui était pourtant une mesure environnementale phare.

Tesla en chute libre

Les immatriculations de voitures tout électrique neuves ont atteint 1,66 million d'unités sur onze mois, soit 27,6% de plus que sur la même période l'an dernier.

La part des ventes de voitures neuves à moteur à essence ou diesel continue de diminuer: à 27% fin novembre, contre 33,7% un an avant pour les essence, avec 2,67 millions d'unités vendues sur les dix mois, et à 9% pour les diesel, avec 890'000 unités neuves.

Volkswagen Group, premier constructeur européen, a vendu 252'239 voitures en novembre 2025 (+3,5% sur un an) et 2,731 millions sur les onze premiers mois (+5%), soit 27,7% de part du marché au total (contre 26,8% un an auparavant).

Le numéro deux, Stellantis, a vu ses ventes augmenter de 0,3% à 124'716 en novembre, tirées par les marques Citroën et Fiat, mais ses ventes reculent de 5,5% sur l'ensemble des onze mois (à 1,54 million). Il compte pour 15,6% du marché des véhicules neufs sur onze mois, en léger repli sur un an.

Les ventes de Renault Group ont affiché une hausse de 2,3% en novembre, par rapport à novembre 2024, à 103'707 véhicules, et de 6,5% sur les onze premiers mois 2025 (+6,9% pour la seule marque Renault), à quelque 1,12 million de voitures neuves. Soit 11,4% du marché en moyenne sur la période janvier-novembre, en légère hausse sur un an.

Tesla continue de chuter (-34,2% sur le mois et -38,8% sur les onze mois à quelque 129'000 véhicules).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Amazon a bloqué des candidatures nord-coréennes trompeuses

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Amazon a bloqué plus de 1800 candidatures nord-coréennes, alors que Pyongyang est accusée de contourner les sanctions de l'ONU en faisant embaucher à l'étranger des salariés télétravaillant depuis le pays. (archives) (© KEYSTONE/DPA/PETER KNEFFEL)

Le géant américain Amazon a annoncé avoir bloqué plus de 1800 candidatures nord-coréennes, alors que Pyongyang est accusée de contourner les sanctions de l'ONU en faisant embaucher à l'étranger des salariés télétravaillant depuis le pays.

Des Nord-Coréens "cherchent à obtenir des emplois en télétravail dans l'informatique auprès d'entreprises du monde entier, en particulier aux Etats-Unis", a affirmé le responsable sécurité d'Amazon Stephen Schmidt la semaine dernière, dans une publication sur le réseau social LinkedIn.

Selon lui, l'entreprise a vu une augmentation de près d'un tiers de ces candidatures au cours de l'année.

Derrière ces profils se trouvent des "laptop farms": des locaux remplis d'ordinateurs installés physiquement aux Etats-Unis, mais contrôlés depuis un autre pays, a expliqué Stephen Schmidt.

Selon lui, le problème "ne concerne pas uniquement Amazon" mais "se produit probablement à grande échelle dans l'ensemble du secteur".

Le programme de cyberguerre de Pyongyang remonte au moins au milieu des années 1990. Il s'est depuis développé en une unité de 6000 membres, connue sous le nom de Bureau 121, opérant dans plusieurs pays, selon un rapport de l'armée américaine publiée en 2020.

"La Corée du Nord forme activement des cyberagents et infiltre des sites clés à travers le monde", a expliqué à l'AFP Hong Min, analyste à l'Institut coréen pour l'unification nationale de Séoul.

"Compte tenu de la nature des activités d'Amazon, le motif semble largement économique, avec une forte probabilité que l'opération vise à dérober des actifs financiers", a-t-il ajouté.

Hackers d'Etat

En novembre, Washington a annoncé des sanctions contre huit personnes accusées d'être des "hackers parrainés par l'Etat", volant et blanchissant de l'argent pour "financer le programme d'armement nucléaires du régime".

En juillet, une Américaine avait été condamnée à plus de huit ans de prison pour avoir dirigé une "laptop farm", permettant à des Nord-coréens d'obtenir des emplois en télétravail dans plus de 300 entreprises américaines du secteur informatique.

Ce système avait généré plus de 17 millions de dollars pour elle et la Corée du Nord, selon les autorités.

Les renseignements sud-coréens avaient averti l'an dernier que des agents nord-coréens utilisaient LinkedIn pour se faire passer pour des recruteurs, approchant des Sud-Coréens du secteur de la défense pour obtenir des informations.

En vertu des sanctions de l'ONU, les travailleurs nord-coréens ont interdiction de gagner de l'argent à l'étranger.

Un rapport de 2024 de l'organisation 38 North, basée aux Etats-Unis, affirme que des spécialistes de l'informatique nord-coréens - dissimulant leurs nationalités - ont déjà obtenu des contrats pour travailler sur des projets d'animation dirigés par des entreprises japonaises et américaines telles qu'Amazon et HBO Max.

Selon le Trésor américain, des cybercriminels affiliés à la Corée du Nord ont dérobé plus de 3 milliards de dollars au cours des trois dernières années, principalement en cryptomonnaies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Cambodge demande à la Thaïlande de négocier en terrain neutre

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Les combats entre le Cambodge et la Thaïlande se poursuivent malgré l'annonce de discussions. (© KEYSTONE/AP)

Le Cambodge a demandé à la Thaïlande que leurs discussions prévues mercredi pour tenter de mettre un terme à leur conflit frontalier se tiennent en terrain neutre, en Malaisie. Sur le terrain, les combats se poursuivaient mardi matin.

"Pour des raisons de sécurité liées aux combats en cours le long de la frontière, cette réunion devrait se tenir dans un lieu sûr et neutre", a écrit le ministre cambodgien de la défense, Tea Seiha, dans une lettre datée de lundi adressée à son homologue thaïlandais, Nattaphon Narkphanit.

La Malaisie, qui assure la présidence tournante de l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), a accepté d'accueillir ces pourparlers à Kuala Lumpur, a-t-il ajouté.

Le ministre thaïlandais des affaires étrangères, Sihasak Phuangketkeow, avait indiqué lundi que les échanges auraient lieu dans la province thaïlandaise de Chanthaburi, dans le cadre d'un comité frontalier bilatéral pré-existant dont les réunions sont organisées alternativement dans les deux pays.

Poursuite des combats

Le ministre thaïlandais de la défense, Nattaphon Narkphanit, a déclaré mardi à des journalistes que la province de Chanthaburi était "sûre" et qu'il n'y avait "quasiment pas de combats" dans cette région frontalière.

"Je ne sais pas encore s'ils [les Cambodgiens] ont pris une décision, mais ils ont l'air inquiets", a-t-il ajouté. "Je voudrais leur dire qu'ils peuvent être rassurés quant à leur sécurité".

La porte-parole du ministère cambodgien de la défense a par ailleurs fait savoir mardi matin que les combats se poursuivaient à la frontière.

Selon les derniers bilans officiels respectifs, au moins 44 personnes ont été tuées, 23 du côté thaïlandais et 21 du côté cambodgien, depuis la reprise des hostilités, le 7 décembre. Plus de 900'000 personnes ont été contraintes d'évacuer les régions frontalières de part et d'autre au total.

Le conflit trouve son origine dans un différend territorial sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, effectué pendant la période coloniale française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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