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Israël ouvre temporairement un nouveau passage pour l'aide

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Des Palestiniens fouillent les décombres après de nouvelles frappes israéliennes sur la ville de Rafa. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Israël a autorisé vendredi l'ouverture "temporaire" d'un nouveau point d'entrée pour l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée, tout en poursuivant d'intenses frappes aériennes. Au sol elle a tué trois otages par mégarde.

La décision d'autoriser l'aide humanitaire à entrer dans la bande de Gaza par le terminal de Kerem Shalom vise à décongestionner celui de Rafah, à la frontière avec l'Egypte.

C'est actuellement l'unique point d'entrée des camions de vivres et médicaments dans l'étroite bande de terre, et à un rythme très inférieur à avant le début de la guerre.

"Nous n'avons pas de nourriture, pas d'eau, pas d'abris. Tous les services font défaut à Gaza", se désespère un habitant du camp de Jabaliya (nord) interrogé par l'AFP, qui ne donne pas son nom.

Tout en saluant l'ouverture du terminal de Kerem Shalom, le représentant de l'OMS pour les territoires palestiniens occupés, a estimé qu'il faut "travailler" à l'accès des camions de vivres et médicaments à toute la bande de Gaza. L'aide reste pour l'instant largement concentrée sur Rafah.

"Tout est détruit"

Après plus de deux mois de guerre et un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, les conditions de vie sur le petit territoire surpeuplé sont décrites comme cauchemardesques par l'ONU et les ONG pour les civils palestiniens acculés dans des zones toujours plus petites.

Quelque 1,9 million d'habitants, soit 85% de sa population, ont été déplacés, selon l'ONU, dont beaucoup ont dû fuir plusieurs fois face aux bombardements et combats qui s'étendaient.

A Khan Younès, dans le sud du territoire, le ministère de la Santé du Hamas a fait état vendredi matin de "dizaines de morts et de blessés" dans des frappes.

A Rafah, un Gazaoui a survécu à l'une d'elles. "Il y a des blessés, tout est détruit, cela fait 70 jours que nous subissons cette guerre et cette destruction", se désole-t-il, interrogé par l'AFP.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, était en Israël jeudi et vendredi, pour appuyer le souhait de la Maison Blanche de voir l'offensive israélienne à Gaza passer à une phase de "plus faible intensité" à court terme.

Dans un signe de crispation inédit face à l'ampleur des pertes palestiniennes, le président américain Joe Biden a déclaré mardi qu'Israël risquait de perdre le soutien de la communauté internationale en raison de ses bombardements "aveugles".

Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a cependant prévenu qu'il y aura "davantage de batailles difficiles dans les prochains jours".

Au total, selon l'armée, 119 soldats ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre.

Israël continue par ailleurs à être visé par des roquettes lancées depuis la bande de Gaza. Des journalistes de l'AFP en ont vu plusieurs interceptées au-dessus de Jérusalem, peu de temps après le déclenchement des sirènes d'alerte, qui n'avaient pas retenti sur la ville depuis fin octobre.

Gaza inséparable de la Palestine

M. Sullivan a aussi estimé vendredi qu'il ne serait "pas juste" qu'Israël occupe Gaza dans la durée, précisant que le gouvernement israélien avait lui-même "fait savoir qu'il n'avait pas l'intention d'occuper Gaza sur le long terme".

Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait indiqué plus tôt dans la semaine vouloir prendre "la responsabilité générale de la sécurité" du territoire "pour une durée indéterminée", après la guerre.

Avec son offensive terrestre, l'armée a gagné le contrôle de plusieurs zones du nord de l'étroite bande côtière.

Israël s'est retiré de la bande de Gaza en 2005, d'où l'Autorité palestinienne a été chassée en 2007 par le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, entre autres.

Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a lui aussi martelé vendredi que toute tentative de "séparer" la bande de Gaza de l'Etat palestinien était "inacceptable", d'après le compte-rendu de sa rencontre à Ramallah avec l'envoyé américain.

Un journaliste tué, deux blessés

Les journalistes à Gaza continuent par ailleurs de payer un très lourd tribut: un journaliste d'Al Jazeera a été tué vendredi et un autre blessé dans une frappe israélienne, a rapporté la chaîne qatarie.

Plus de 60 journalistes et employés de médias sont morts depuis le début de la guerre.

Un journaliste de l'agence de presse turque Anadolu a lui aussi été blessé à Jérusalem-est, annexée et occupée par Israël. Dans des images récupérées par l'AFP, on voit ce photographe, Mustafa Alkharuf, d'abord frappé au visage puis roué de coups de pieds.

Un porte-parole de la police israélienne a précisé que les officiers observés dans la vidéo avaient fait l'objet d'une "suspension opérationnelle immédiate".

"Insupportable tragédie"

Cruel revers pour l'armée: elle a annoncé vendredi que des soldats opérant dans la bande de Gaza avaient tué trois otages israéliens pris "par erreur" comme une "menace".

Dans la soirée, Benjamin Netanyahu a dit regretter "une insupportable tragédie" qui plonge "tout l'Etat d'Israël dans le deuil", tandis que la Maison Blanche a déploré "une erreur tragique".

Ces décès portent à 22 le nombre d'otages dont la mort a été confirmée. 110 ont été libérés, et 129 restent captifs sans qu'il soit possible de savoir s'ils sont vivants.

La guerre a été déclenchée par une attaque le 7 octobre, sans précédent dans l'histoire d'Israël, menée par le Hamas, qui a fait environ 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités, tandis qu'environ 250 personnes ont été capturées.

En représailles, Israël a promis de "détruire" le Hamas et a lancé une offensive sur la bande de Gaza. Selon un dernier bilan du ministère de la santé du Hamas, au pouvoir à Gaza, 18.800 personnes, à 70% des femmes, des enfants et adolescents, ont été tuées par les bombardements israéliens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Mikaela Shiffrin a retrouvé la neige

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Mikaela Shiffrin lors de sa chute à Killington (© KEYSTONE/AP/ROBERT F. BUKATY)

Mikaela Shiffrin a annoncé, vidéo à l'appui, avoir repris le ski. Elle s'était blessée voici un mois et demi lors du géant de Killington. Elle n'a pas évoqué un potentiel retour à la compétition.

Dans cette vidéo publiée sur son compte Instagram mercredi soir, on voit Shiffrin, incognito parmi les amateurs avec un pantalon de ski noir et une doudoune violette, enchaîner quelques virages sans trop d'intensité. "Ca a été un test réussi sur la neige", a ensuite affirmé l'Américaine de 29 ans, évaluant lors des virages entre "zéro" et "un" l'inconfort ressenti lié à sa blessure. "On a fait trois descentes, rien de fou, mais c'était très chouette."

Alors qu'elle se dirigeait vers sa 100e victoire en Coupe du monde lors du géant de Killington fin novembre, Mikaela Shiffrin a chuté, a priori sans gravité. Mais le lendemain, la Fédération américaine avait annoncé qu'elle souffrait d'une "sévère blessure musculaire" et d'une plaie "profonde" au ventre.

"Empalée"

Lors de la chute, les muscles abdominaux obliques de la skieuse ont été perforés, sans doute par l'accroche d'un filet ou un élément d'un piquet: "J'ai été empalée", avait expliqué Shiffrin le 30 décembre, toujours sur ses réseaux sociaux.

La quintuple vainqueur du gros globe n'est pas encore certaine de pouvoir reprendre la compétition cet hiver. Depuis sa chute, elle a laissé la porte ouverte à une fin de saison anticipée. "Tout dépendra de la façon dont je guéris au cours des semaines et des mois à venir", a-t-elle expliqué mi-décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Seize chiots Saint-Bernard ont vu le jour à la Fondation Barry

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"Jazz" pose pour la photo avec ses nouveaux petits. (© fondation Barry)

Seize chiots Saint-Bernard ont vu le jour entre Noël et la Saint-Sylvestre à la Fondation Barry à Martigny (VS). Ils sont nés de deux mères différentes.

Le 25 décembre, "Jazz du Grand-Saint-Bernard", une chienne de trois ans, a donné naissance à cinq chiots: un mâle et quatre femelles. Ils sont nés le même jour que leur arrière-grand-mère "Patsch", précise jeudi la Fondation Barry dans un communiqué.

"Jazz" est une championne reconnue: en juin dernier, elle a remporté le titre de "Best in Show" au concours de l'Union mondiale des clubs de Saint-Bernard, organisé à Martigny. Tous ses petits auront un nom commençant par la lettre "V".

Quelques jours plus tard, le 31 décembre, la famille de la Fondation Barry s'est encore agrandie. "Muffin du Grand-Saint-Bernard", deux ans, a mis au monde onze petits: cinq mâles et six femelles. Cinq chiots sont nés naturellement, tandis que les six autres ont vu le jour grâce à une césarienne. Tous porteront des noms commençant par la lettre "W".

Trois des chiots mis au monde par "Muffin" ont été placés auprès de "Jazz" pour équilibrer les portées et garantir un nourrissage harmonieux.

En raison des travaux en cours en vue de la création du futur Parc thématique Barryland, le musée est actuellement fermé, et les chiots ne pourront donc pas être admirés sur place. Toutefois, huit chiots de "Muffin" peuvent être suivis grâce à une webcam en direct sur www.fondation-barry.ch.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Fast Retailing (Uniqlo) voit son bénéfice bondir

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Le champion nippon de l'habillement, Uniqlo, continue de se renforcer sur son marché national tout comme dans les pays occidentaux (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Le géant japonais du prêt-à-porter Fast Retailing (Uniqlo) a vu ses ventes et ses bénéfices bondir au Japon et dans les pays occidentaux au premier trimestre de son exercice décalé 2024-2025, compensant des difficultés persistantes en Chine.

Pour la période de trois mois achevée fin novembre, le groupe a annoncé jeudi une hausse de 22,4% de son bénéfice net à 132 milliards de yens (861 millions de francs au taux de change actuel), au-delà des anticipations du marché.

Son chiffre d'affaires s'est envolé de 10,4% à 895 milliards de yens (5,5 milliards d'euros), conformément aux prévisions, avec les ventes d'uniquement bondissant de 9% au Japon à 267 milliards de yens, de 17% en Amérique du Nord et même de 42% en Europe.

Le champion nippon de l'habillement, qui accélère son expansion à l'international depuis la période creuse de la pandémie de Covid-19, continue de se renforcer sur son marché national tout comme dans les pays occidentaux.

L'entreprise pointe dans un communiqué l'ouverture de nouveaux magasins, notamment au Texas (sud), et l'expansion de sa base de clients en Europe sur fond "de reconnaissance accrue de la marque".

Au Japon, Uniqlo profite de l'afflux record de touristes étrangers, qu'un yen très affaibli incite aux emplettes --de surcroît détaxées.

Mais il tire surtout avantage d'une gamme flexible et élargie, avec "des ventes robuste en septembre en mettant en avant les produits appropriés face à une chaleur" plus forte que les moyennes saisonnières... avant de s'adapter ensuite à des températures plus froides que d'ordinaire en début d'hiver.

Comme les trimestres précédents, le crucial marché chinois reste le point noir.

En Chine continentale, le groupe a enregistré "un recul de ses ventes et une chute considérable de ses bénéfices, faute d'avoir réussi à élaborer une gamme de produits suffisamment adaptée" à un hiver plus doux que de coutume, et "faute d'élaborer une réponse suffisamment détaillée aux besoins précis des différentes régions" du pays.

Uniqlo, qui doit aussi affronter la redoutable concurrence des plateformes de ventes en ligne à bas prix, a indiqué précédemment restructurer son réseau en Chine, "remplaçant ses magasins les plus petits et moins rentables par des emplacements mieux situés" et plus rémunérateurs.

Les contre-performances sur le marché chinois pourraient s'aggraver: le directeur général de Fast Retailing, Tadashi Yanai, a indiqué fin novembre dans un entretien à la BBC qu'Uniqlo "n'utilisait pas" de coton provenant du Xinjiang, région chinoise où Pékin est accusé de persécuter la minorité musulmane ouïghoure.

Ces propos ont déclenché l'ire d'organisations officielles en Chine et des appels au boycott contre Uniqlo sur l'internet chinois.

De quoi inciter Fast Retailing à consolider sa croissance dans d'autres régions que le Japon et la Chine --les deux marchés qui, cumulés, lui apportent la moitié de son chiffre d'affaires.

Fast Retailing attend pour 2024-2025 un nouvel exercice record pour la quatrième année consécutive, avec une hausse attendue de 3,5% du bénéfice net et un bond de 9,5% des ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Le rappeur Werenoi, champion des ventes d'albums en France en 2024

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Le pianiste français Sofiane Pamart domine le podium du Top Classique (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le podium des ventes d'albums en France en 2024 est dominé pour la deuxième année consécutive par le rappeur francilien Werenoi, a annoncé jeudi le syndicat national de l'édition phonographique. Côté classique, c'est le pianiste Sofiane Pamart qui arrive en tête.

"Avec 18 des 20 meilleures ventes d'albums 2024, le public plébiscite les projets des artistes produits en France - et chantant en français - toutes générations et tous styles musicaux confondus, avec une mention spéciale pour le rap qui domine la tête de ce classement", a résumé le syndicat (SNEP) dans un communiqué.

Werenoi, rappeur de Montreuil, confirme son succès fulgurant à la tête de ce top albums, porté par "Pyramide 2" mais aussi "Carré", opus récompensé en avril par une Flamme. PLK, autre rappeur français aux origines polonaises, prend la deuxième place grâce à "Chambre 140", mixtape dense en trois parties.

La troisième marche revient à Indochine. Le groupe pop rock mené par Nicola Sirkis revient fort avec son double album "Babel Babel", qu'il défendra lors d'une tournée dès la fin janvier.

Femmes en retrait

L'ovni marseillais Jul inscrit huit projets, comme en 2023, dans ce classement annuel, mais ne se hisse pas plus haut que la 10e place, alors qu'il atteignait la 6e position un an auparavant.

A noter aussi la suprématie du pianiste Sofiane Pamart, qui domine le podium du top classique, l'un des classements du SNEP par genre musical.

Côté streaming, 138 milliards d'écoutes ont été enregistrées l'année passée (+14%), notamment grâce à des "bangers", ces morceaux qui donnent envie de bouger: "Spider" du duo Gims-Dystinct, "Petit Génie" de Jungeli avec sa troupe et "Imagine" de la révélation Carbonne.

Les artistes féminines restent sous-représentées dans le haut du classement, malgré les performances de Billie Eilish (4e), Zaho de Sagazan (6e) et la vedette américaine Taylor Swift (9e). Dans le top 200, photographie plus large du paysage musical, "41 projets sont féminins soit un peu plus d'un album sur cinq", a constaté le SNEP, voyant une "évolution encourageante" appelant à "être renforcée".

Le top albums cumule les ventes physiques de CD et vinyles, celles en téléchargement et les écoutes en streaming converties en équivalent-ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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