Économie
Nouvelles alertes pour le gaz en Europe en 2025

Trois ans après une crise énergétique, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel. Avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie.
"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.
Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.
Hiver plus froid
Au 16 mars, au niveau européen, ils n'étaient plus remplis qu'à 34%, contre 60% en 2024 à la même époque. En France, leur niveau est tombé à 21%.
Les Européens ont davantage puisé cet hiver dans leur réserves que lors des deux années ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Les raisons: un hiver plus froid, l'arrêt du transit de gaz russe en Ukraine fin 2024 (même s'il ne représentait que 5% du volume consommé en Europe), et une production solaire et éolienne en berne au cours de la première quinzaine de novembre, ce qui a alors dopé la demande de gaz de 80% par rapport à 2023 pour faire tourner les centrales électriques.
Résultat, les opérateurs ont préféré "soutirer" du gaz plutôt que de compter sur les importations, en recul de 6% en 2024, alors que les prix repartaient à la hausse fin 2024 et début 2025.
Craintes sur les prix
Depuis la guerre en Ukraine, l'UE impose un objectif de remplissage de ses réserves à 90% au 1er novembre avec des paliers intermédiaires, des obligations critiquées par certains pays qui craignent des hausses de prix, même si la Commission a promis de la souplesse.
De fait, il faudra "des arrivées de gaz beaucoup plus importantes qu'au cours des deux années précédentes, ce qui augmentera l'appel de l'Europe aux marchés mondiaux du GNL", souligne l'AIE dans sa note.
Ce gaz liquide transporté par bateau est très convoité en Asie ainsi qu'en Europe, qui a dû compenser, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le manque de gaz russe, historiquement acheminé vers l'Ouest via des gazoducs terrestres. Dans l'Union européenne, le GNL a fourni 34% de la demande de gaz en 2024, après 40% en 2023, selon le think tank IEEFA.
L'été prochain pourrait donc être marqué par une course au gaz pour ravitailler les stocks avant l'hiver, souligne l'AIE. De quoi accentuer la volatilité des prix et poser des défis supplémentaires pour la "compétitivité" de l'industrie européenne.
Depuis 2022, les prix du gaz pour les consommateurs industriels en Europe sont en moyenne 30% plus élevés qu'en Chine et cinq fois plus qu'aux États-Unis, selon l'AIE.
Vers une détente après 2026 ?
La croissance de l'offre mondiale de GNL devrait s'accélérer, passant de +1,5% en 2024 à +5% en 2025, mais la progression compensera seulement en partie l'arrêt du transit de gaz russe par l'Ukraine, souligne l'AIE. Le marché du gaz restera donc tendu en 2025.
Alors que les prix moyens du gaz étaient redescendus à 34 euros du mégawattheure (MWh) sur les marchés de gros en 2024, ils sont attendus autour de 45 euros du MWh en 2025, presque deux fois plus qu'avant la crise énergétique. Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz NaTran anticipe qu'ils redescendront à 27 euros du MWh en 2028, grâce à une offre plus abondante.
"Nous prévoyons que d'importants volumes de GNL commenceront à être mis en service après 2026", ce qui "exercera une pression à la baisse sur les prix", indique à l'AFP Angelina Valavina, directrice des ressources naturelles et des matières premières Europe Moyen-Orient Afrique chez Fitch Ratings.
Sans attendre cette "énorme vague" de GNL venue notamment des Etats-Unis et du Qatar, les Européens devront encore fournir des efforts de sobriété et d'efficacité énergétique, diversifier leurs approvisionnements en gaz, et multiplier les sources de flexibilité des réseaux électriques (aujourd'hui assurée par les centrales à gaz), souligne l'AIE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Nyon (VD) lance le chantier de son nouveau complexe multisports
La Ville de Nyon (VD) lance officiellement en cette fin de semaine le chantier de son nouveau complexe multisports de Colovray et de son skatepark, avec une cérémonie de la première pierre. Les travaux vont durer environ une année et demie avec une fin prévue en août 2026. Coût du projet: 40 millions de francs.
Présenté en 2020 puis validé fin 2023 par le Conseil communal, le projet s'inscrit dans la continuité des équipements du site de Colovray, rappelle jeudi la Municipalité dans un communiqué. Il comprend déjà la piscine en plein air, inaugurée en 1971, et le centre sportif ouvert en 1991. La salle principale de cette maison du sport pourra accueillir 2000 spectateurs.
"Conçu pour être polyvalent, accessible et intergénérationnel, le complexe multisports répondra aux besoins des clubs sportifs locaux, des associations et du public, sans nécessiter un partage avec les établissements scolaires", explique la Ville.
Ecrin pour la Ligue A de basket
Les équipes nyonnaises de Ligue nationale A de basketball - Nyon Basket Féminin et BBC Nyon - disposeront ainsi d'un terrain central exclusivement marqué pour ce sport, "offrant des conditions optimales pour leurs entraînements et compétitions". L'infrastructure permettra aussi la pratique du badminton sur six terrains, du futsal, du handball, du volleyball et de la gymnastique.
Moderne et innovant, il est conçu pour répondre aux exigences du sport de haut niveau et pourra accueillir des événements nationaux et internationaux, est-il encore souligné.
La surface totale du nouveau bâtiment sera de 5500 m2, dont une salle triple multisports de 1876 m2. Le complexe comprendra aussi une salle polyvalente et de musculation, un dojo, douze vestiaires, une buvette et cuisine, un foyer, une salle de conférence de presse, une infirmerie et quatre bureaux, énumère la Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Genève: les rénovations du parc bâti s'accélèrent
A Genève, l’Office cantonal de l'énergie (OCEN) a traité plus de 2000 demandes de subventions destinées à la rénovation du parc bâti en 2024. Le montant total alloué a dépassé les 50 millions de francs, contre 38,1 millions de francs l'année précédente, soit une hausse de plus de 31%.
Le Département du territoire (DT), les SIG et le programme GEnergie ont fait le point jeudi sur l'augmentation des subventions destinées à la rénovation du parc bâti en 2024. Ils ont rappelé dans un communiqué que le Grand Conseil a approuvé un crédit d'investissement exceptionnel de 500 millions de francs en mars 2024 pour soutenir les propriétaires immobiliers dans leurs efforts.
Les constructions et rénovations certifiées HPE/THPE (haute performance/très haute performance énergétique) ou Minergie ont représenté plus de 50% des subventions attribuées, pour un total de 26 millions de francs. Cette tendance confirme l'essor des rénovations globales et certifiantes qui constitue un signal positif pour la modernisation du bâti cantonal.
Les villas aussi
Après être resté stable entre 2022 et 2023, le nombre de demandes de subventions pour les villas a pratiquement doublé en 2024. Les aides allouées aux propriétaires de villas ont enregistré une progression importante, passant de 1,1 million en 2023 à plus de 4 millions en 2024. Cette évolution révèle une prise de conscience accrue des bénéfices énergétiques et financiers des rénovations, encouragée par les dispositifs d'aides financières de l'OCEN.
Certaines communes se sont distinguées par un nombre plus élevé de demandes de subventions déposées par leurs résidents et entreprises. Plan-les-Ouates arrive en tête avec 138 demandes. Cette tendance peut s’expliquer par la forte présence d’entreprises et de bâtiments industriels et commerciaux, qui nécessitent d’importants travaux de mise aux normes énergétiques. Elle est suivie par Lancy (115 demandes).
480 millions disponibles
Sur les 500 millions de francs votés en 2024 pour financer les subventions énergétiques, 480 millions restent encore disponibles, garantissant un soutien important pour les projets à venir. L'objectif de ces subventions est d'accompagner les propriétaires immobiliers à entreprendre des travaux nécessaires à la transition énergétique du parc bâti genevois, rappelle le canton.
Le DT précise encore que depuis le 15 mars 2025, le nouveau barème des subventions pour la rénovation du bâti est publié. En grande partie inchangé par rapport à l'année précédente, il intègre quelques ajustements pour prendre en compte les subventions supplémentaires instaurées par la Confédération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les banques continueront de financer les partis en Suisse
Les partis politiques suisses pourront toujours bénéficier des dons provenant des banques. Après un clair non mercredi au National, le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) a retiré jeudi sa motion visant à mettre fin à ces financements.
La gauche jugeait "choquant" que des banques d'importance systémique exercent une influence sur la formation de l'opinion politique via des dons. Elle avait donc demandé une session extraordinaire, proposant deux textes identiques visant à mettre fin à ces financements.
"Le lobbyisme d'UBS ne doit plus impressionner ni le Conseil fédéral ni le Parlement", a déclaré M. Hurni. Il a toutefois retiré sa motion face à son échec probable.
La proposition avait très peu de chances de passer, tous les partis représentés sous la Coupole bénéficiant de l'argent des banques, l'UDC en tête. Le parti agrarien a reçu plus de 450'000 francs de Raiffeisen, UBS et Credit Suisse en 2023.
Le PS est lui-même financé par Raiffeisen, considéré comme systémique. Il a obtenu 42'000 francs de cette banque en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BNS relève marginalement sa projection d'inflation pour 2025
La Banque nationale suisse (BNS) relève quelque peu sa projection d'inflation pour l'année en cours, à 0,4% contre 0,3% précédemment, maintenant celle pour 2026 à 0,8% et tablant sur une stabilisation par la suite.
La prévision de croissance est reconduite entre 1,0% et 1,5%. La fourchette de progression pour le produit intérieur brut (PIB) reste fixée entre 1,0% et 1,5% pour 2025.
La première estimation pour 2026 fait état d'une croissance autour de 1,5%, indique l'institut d'émission jeudi à l'issue de son examen trimestriel de la situation économique et monétaire.
Les banquiers centraux notent au passage que les perspectives économiques pour la suite sont devenues nettement plus incertaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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