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Blinken attendu à Kiev dimanche, frappes meurtrières à Odessa

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Plusieurs appels à une trêve ont été lancés à l'occasion de la Pâques orthodoxe, célébrée dimanche. (© KEYSTONE/AP/Petros Giannakouris)

Le chef de la diplomatie américaine est attendu à Kiev dimanche, deux mois après le début de l'invasion russe en Ukraine. Les espoirs d'une trêve se sont envolés avec des frappes meurtrières à Odessa et l'échec d'une évacuation de civils à Marioupol.

Le nombre de réfugiés fuyant l'invasion russe approche des 5,2 millions, selon l'ONU. Plus de 7,7 millions de personnes ont quitté leur foyer mais se trouvent toujours en Ukraine.

Marquant la première visite officielle de représentants du gouvernement américain en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, le chef de la diplomatie Antony Blinken et le ministre de la Défense Llyod Austin sont attendus dimanche à Kiev, a annoncé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les discussions, a-t-il dit lors d'une conférence de presse dans une station de métro du centre-ville de Kiev, porteront sur les livraisons d'armes américaines à l'Ukraine, qu'il voudrait "encore plus lourdes et puissantes" pour contrer l'armée russe.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole du département d'Etat américain n'a pas souhaité s'exprimer. M. Zelensky a parallèlement de nouveau appelé à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine "pour mettre fin à la guerre".

Pas de trêve

Alors que les appels à une trêve pour le week-end pascal des chrétiens orthodoxes se sont multipliés ces derniers jours, les combats se sont poursuivis samedi.

Au moins huit personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire d'Odessa dans le sud, selon un nouveau bilan fourni par le président ukrainien. Un précédent bilan faisait état de six morts, dont un bébé.

Selon M. Zelensky, "sept missiles ont visé Odessa" samedi, dont un qui "a touché un immeuble d'habitations" et "deux qui ont été abattus" par le système de défense antiaérienne ukrainienne.

L'armée russe a pour sa part affirmé avoir visé avec des "missiles de haute précision" un terminal logistique de l'aérodrome militaire près d'Odessa abritant des armes livrées aux forces ukrainiennes par les Etats-Unis et des pays européens.

Dans ce contexte, le patriarche orthodoxe russe Kirill, allié du président russe Vladimir Poutine, a appelé à prier pour une "paix durable" sans évoquer l'idée d'une trêve pascale, dans un communiqué publié samedi par le Patriarcat de Moscou.

Redoutant des "provocations" lors des cérémonies qui attirent habituellement les foules, les autorités ukrainiennes ont appelé samedi les fidèles à suivre en ligne les offices religieux.

Nouvel échec d'une évacuation

A Marioupol, port stratégique du Sud-Est de l'Ukraine en grande partie détruit par des semaines de bombardements, une nouvelle tentative d'évacuation de civils vers la ville de Zaporijjia a échoué, a indiqué samedi un adjoint au maire de Marioupol sur son compte Telegram.

Selon Petro Andriouchtchenko, quelque 200 habitants avaient commencé à se rassembler pour être évacués lorsqu'ils ont été "dispersés" par l'armée russe. Certains auraient été ensuite contraints de monter dans des bus en partance pour une localité occupée par les Russes, à 80 km au nord.

Plusieurs couloirs humanitaires ont déjà dû être annulés en dernière minute à Marioupol, que Moscou assure avoir "libéré". Moscou et Kiev se sont rejetés la responsabilité de ces échecs.

Concernant le sort de combattants ukrainiens retranchés depuis plusieurs semaines dans le complexe métallurgique Azovstal de Marioupol, M. Zelensky a prévenu samedi que Kiev abandonnerait les négociations avec Moscou s'ils étaient tués par l'armée russe.

Il s'est aussi dit "prêt" à "un échange de nos militaires qui défendent Marioupol", sous "n'importe quel format", pour sortir "ces gens qui se trouvent dans une situation horrible, encerclés".

"Aujourd'hui est l'un des jours les plus durs" depuis le début du siège russe sur Marioupol, début mars, a-t-il dit. Vladimir Poutine avait ordonné jeudi d'assiéger, sans assaut, l'usine Azovstal.

Plus d'un millier de frappes

Les troupes russes, qui se sont retirées fin mars de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, cherchent à "établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine", a affirmé vendredi un haut responsable militaire russe. Elles occupent déjà une grande partie de l'est et du sud du pays.

Il s'agit désormais d'"assurer un couloir terrestre" vers la Crimée et un accès à la Transdniestrie, région moldave prorusse où se trouve une garnison russe, a détaillé le général Roustam Minnekaïev, commandant adjoint des forces du District militaire du Centre de la Russie.

Samedi matin, l'armée russe a dit avoir procédé durant les dernières 24H à 1098 frappes avec de l'artillerie et des roquettes. "Ils bombardent littéralement tout (...) tout le temps, H24", a écrit sur sa chaîne Telegram le gouverneur de la région de Lougansk (est), Serguiï Gaidai, appelant la population à évacuer. Il a ensuite annoncé deux morts à Zolote après des tirs d'artillerie russe.

Egalement dans l'est, le gouverneur de Kharkiv, Oleg Synegoubov, a annoncé sur Telegram la reprise par les forces ukrainiennes "après de longs combats acharnés" de trois villages au nord de Kharkiv. Trois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans des bombardements russes à Kharkiv, selon M. Synegoubov.

Guterres à Moscou mardi

Selon le président ukrainien, les forces ukrainiennes continuent néanmoins "de contenir les attaques des envahisseurs russes" dans l'est et le sud et le "défi numéro un" est actuellement "de fournir à nos militaires toutes les armes nécessaires".

Les autorités ukrainiennes, qui ont obtenu ces derniers jours une aide en armements plus substantielle des Occidentaux, assurent qu'elle peuvent repousser l'armée russe hors de leur sol mais elles ont réclamé une trêve pascale. Celle-ci a été "rejetée" par Moscou, avait pesté jeudi M. Zelensky.

Le président du Conseil européen Charles Michel a de son côté demandé vendredi à M. Poutine de garantir des corridors humanitaires à Marioupol, à l'occasion dimanche des fêtes de Pâques orthodoxe.

L'ONU a répertorié vendredi une série d'actions des militaires russes "pouvant relever de crimes de guerre". Le chef de l'ONU Antonio Guterres se rendra mardi à Moscou pour y rencontrer M. Poutine, et dans la foulée en Ukraine pour voir M. Zelensky.

Une chronologie dénoncée par le président ukrainien: "C'est simplement erroné d'aller d'abord en Russie, puis en Ukraine", a-t-il déclaré. "Il n'y a aucune justice et aucune logique dans cet ordre", a-t-il ajouté.

Les capitales s'attendent à un conflit appelé à durer. Washington a invité vendredi 40 pays alliés à se retrouver en Allemagne mardi pour discuter des besoins sécuritaires à long terme de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le géant Huawei subit une grosse chute de ses bénéfices en 2024

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Malgré un bond de ses ventes, Huawei a vu son bénéfice net chuter à 62,6 milliards de yuans (7,6 milliards de francs) l'année dernière, contre 87 milliards de yuans (10,6 milliards de francs) en 2023 (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le géant technologique chinois Huawei a subi une chute de ses bénéfices de 28% en 2024, selon un rapport de l'entreprise publié lundi, sur fond de demande intérieure en baisse et d'incertitudes à l'international.

Huawei a dégagé un bénéfice net de 62,6 milliards de yuans (7,6 milliards de francs) l'année dernière, contre 87 milliards de yuans (10,6 milliards de francs) en 2023, selon la même source.

Le chiffre d'affaires de la société a toutefois bondi de 22% en 2024 par rapport à l'an passé. Il est en hausse consécutive depuis trois ans et la fin de la pandémie qui avait durement touché la consommation.

Le chiffre d'affaires de Huawei en 2024 (862,1 milliards de yuans, soit 110 milliards d'euros) est le plus élevé depuis les 890 milliards réalisés en 2020.

Ces résultats sont "conformes aux prévisions", a affirmé dans un communiqué Sabrina Meng, présidente par intérim de l'entreprise.

Les employés "se sont unis pour relever une multitude de défis externes", a déclaré la présidente, ajoutant que Huawei était "fermement engagé dans ses objectifs de qualité", qui continuera d'être son "avantage concurrentiel".

Les sanctions américaines entrées en vigueur en 2019 ont privé Huawei de la technologie et des composants américains, une mesure qui a dans un premier temps affecté sa production de smartphones.

Mais Huawei a dévoilé l'an dernier son premier smartphone équipé d'un système d'exploitation entièrement local.

En 2024, l'entreprise a également dévoilé le premier téléphone à triple pliage au monde, quelques heures seulement après le lancement du dernier iPhone par Apple.

Apple reste populaire en Chine, mais a cédé ces dernières années d'importantes parts de marché à ses concurrents chinois, dont Huawei.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Détournements de fonds: Marine Le Pen et 8 eurodéputés coupables

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Marine Le Pen lors de son arrivée au tribunal lundi matin. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le tribunal de Paris a déclaré lundi coupables de détournement de fonds publics les neuf eurodéputés du RN, dont Marine Le Pen. Il doit encore se prononcer sur une possible peine d'inéligibilité de la dirigeante d'extrême droite, à deux ans de la présidentielle.

La lecture de ce jugement très attendu a débuté vers 10h20 dans une salle remplie de journalistes et de public. L'audience doit durer au moins deux heures.

Cette décision tient en haleine la classe politique en France, depuis que l'accusation a requis fin novembre à l'encontre de Mme Le Pen, à la surprise générale, une peine de cinq ans d'inéligibilité "avec exécution provisoire", c'est-à-dire s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel de l'intéressée.

Si les juges suivent ce réquisitoire, Mme Le Pen, 56 ans, ne pourra a priori pas participer au prochain scrutin présidentiel prévu en 2027, où elle apparaît désormais favorite après trois tentatives infructueuses. L'accusation requiert également cinq ans de prison dont deux fermes, aménageables en travaux d'intérêt public, et 300'000 euros d'amende.

Huit eurodéputés du Rassemblement national (RN), ont également été reconnus coupables de détournement de fonds publics. Le tribunal a estimé que le préjudice total était de 2,9 millions d'euros, les eurodéputés RN ayant fait "prendre en charge par le Parlement européen des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti" d'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ciblage publicitaire: Apple condamné en France

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Selon le gendarme français de la concurrence, le dispositif d'Apple "engendre une multiplication des fenêtres de recueil de consentement compliquant excessivement le parcours des utilisateurs d'applications tierces" (archives). (© KEYSTONE/AP/KATHY WILLENS)

Apple a été condamné lundi en Frnce à une amende de 150 millions d'euros pour abus de position dominante dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Des enquêtes similaires visent le groupe informatique américain dans d'autres pays européens.

Apple se voit sanctionné pour l'utilisation de son dispositif ATT ("App Tracking Transparency"), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Les "modalités de mise en oeuvre (de ce dispositif) ne sont ni nécessaires, ni proportionnées à l'objectif affiché par Apple de protection des données", ce qui pénalise les éditeurs tiers, a souligné l'Autorité de la concurrence française lundi lors d'une conférence de presse.

Apple devra également publier un résumé de la décision sur son site internet pendant sept jours.

Pour justifier sa décision, l'Autorité de la concurrence relève que ce dispositif "engendre une multiplication des fenêtres de recueil de consentement compliquant excessivement le parcours des utilisateurs d'applications tierces" sur les iPhone et les iPad. De plus, le fait pour l'utilisateur de devoir refuser deux fois, au lieu d'une, le traçage publicitaire sur les applications tierces "porte atteinte à la neutralité du dispositif, causant un préjudice économique certain aux éditeurs d'applications et aux fournisseurs de service publicitaire".

Tel que mis en place par Apple, l'Autorité de la concurrence estime que le dispositif "pénalise tout particulièrement les plus petits éditeurs" qui "dépendent en grande partie de la collecte de données tierces pour financer leur activité". Introduit par le géant américain début 2021, le dispositif ATT donne lieu à l'ouverture d'une fenêtre de consentement à l'ouverture de chaque application.

Si un utilisateur clique sur "non", l'application perd l'accès à l'identifiant publicitaire de cette personne, un numéro unique qui permet de le pister en ligne. Ce dispositif était soupçonné de favoriser les propres services d'Apple au détriment des applications tierces.

Saisie par des acteurs de la publicité, qui dénoncent une entrave à leur capacité de ciblage, le gendarme français de la concurrence avait rejeté en 2021 une demande de mesures conservatoires, mais avait poursuivi l'instruction au fond. Apple est également dans le collimateur d'autres autorités de la concurrence sur ce sujet, notamment en Allemagne, en Italie, en Roumanie et en Pologne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Nouveau chef du service de sécurité intérieure en Israël

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Le limogeage du précédent chef du Shin Bet, Ronen Bar, avait donné lieu à des manifestations à Tel Aviv (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Le 1er ministre israélien Benjamin Netanyahu a choisi l'ex-commandant de la marine Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet, a indiqué lundi son bureau. Cela malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice du service de sécurité intérieure.

Il n'a pas été précisé quand et comment M. Sharvit prendrait officiellement la direction de l'agence, étant donné que l'arrêt de la Cour suprême sur la révocation de l'actuel directeur, Ronen Bar, n'a pas encore été rendu.

Benjamin Netanyahu a décidé le 21 mars de se séparer de M. Bar en évoquant "une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le premier ministre et le directeur du service" qui empêche "le gouvernement et le premier ministre d'exercer efficacement leurs pouvoirs".

Un communiqué officiel laconique avait annoncé que M. Bar quitterait ses fonctions au plus tard le 10 avril.

Limogeage suspendu

Mais à la suite de requêtes déposées par l'opposition israélienne et une ONG, la Cour suprême a suspendu le limogeage de l'actuel chef du service de sécurité intérieure par le gouvernement, jusqu'à l'examen des recours d'ici au 8 avril.

"Après avoir mené des entretiens approfondis avec sept candidats qualifiés, Benjamin Netanyahu a décidé de nommer l'ancien commandant de la marine, l'amiral réserviste Eli Sharvit, au poste de prochain directeur du Shin Bet", indique le bureau du septuagénaire dans un communiqué.

"L'amiral Sharvit a servi pendant 36 ans dans les forces de défense israéliennes, dont 5 ans en tant que commandant de la marine. A ce poste, il a dirigé le développement de la force de défense maritime (...) et géré des systèmes opérationnels complexes contre le (mouvement islamiste palestinien) Hamas, le (mouvement islamiste libanais) Hezbollah et l'Iran", a-t-il ajouté.

"Tentative d'influencer la Cour"?

L'examen des recours contre le limogeage de Ronen Bar et le choix d'un nouveau candidat par Netanyahu "se déroulent en parallèle", explique une experte en droit administratif et constitutionnel qui a demandé à conserver l'anonymat.

"La question de la légalité du licenciement" de M. Bar doit être examinée par la Cour suprême qui pourrait "annuler" la décision du gouvernement, ajoute l'experte. L'annonce de la désignation d'un nouveau directeur du Shin Bet pourrait être "une tentative d'influencer la Cour", selon l'experte.

La procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara, qui joue aussi le rôle de conseillère juridique du gouvernement, avait averti Benjamin Netanyahu que la décision de la Cour suprême lui "interdisait" temporairement de nommer un nouveau chef du Shin Bet.

Campagne contre le système judiciaire

Mais, souligne l'un des chefs de l'opposition, Benny Gantz, le choix de publier le nom du candidat choisi avant même la décision de la Cour Suprême est problématique.

"Ce qui est clair, c'est que le Premier ministre a décidé ce matin de poursuivre sa campagne contre le système judiciaire et de conduire l'Etat d'Israël vers une crise constitutionnelle dangereuse", a-t-il estimé dans un communiqué.

Ronit Levine-Schnur, experte en droit constitutionnel à l'université de Tel-Aviv, nuance ces critiques en soulignant que le choix du nouveau chef du Shin Bet ne sera officiel que lorsqu'il sera validé par le gouvernement et publié au journal officiel: "tout ce que nous avons actuellement est la recommandation du Premier ministre".

Elle critique cependant que l'approche du gouvernement et le moment de l'annonce du choix d'Eli Sharvit: "Il faut respecter la loi, c'est l'essentiel (...), ils jouent avec le feu", a-t-elle dit à l'AFP.

"Dérive autocratique"

La décision de limoger le chef du Shin Bet a provoqué d'importantes manifestations en Israël. Certains dénoncent ce qu'ils considèrent comme une dérive autocratique du Premier ministre, à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire du pays.

Outre la tentative de limogeage de Ronen Bar, le Parlement israélien a adopté jeudi une loi renforçant l'influence du pouvoir politique sur la nomination des juges, ce qui relance un projet de réforme judiciaire clivant qui avait provoqué des manifestations massives en 2023.

Le gouvernement a aussi engagé une procédure de destitution contre la procureure générale du pays, Gali Baharav-Miara.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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