Économie
Nouveau plongeon de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis
La confiance des consommateurs s'est une nouvelle fois enfoncée en mars, plus qu'attendu par les analystes, selon un indicateur publié vendredi mentionnant les turbulences depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Un indice évaluant cette confiance a reculé à 57,9 en mars, contre 64,7 un mois plus tôt, selon l'estimation préliminaire de l'université du Michigan.
Soit une baisse de 10,5% sur un mois et de 27,1% sur un an, pour atteindre son plus bas niveau depuis novembre 2022.
Les analystes l'attendaient en bien moindre recul, à 63,2, selon le consensus publié par MarketWatch.
"Les attentes pour l'avenir se sont dégradées dans plusieurs domaines, y compris les finances personnelles, le marché du travail, l'inflation, l'environnement des affaires et les marchés boursiers", est-il rapporté.
Dans ce sondage, "de nombreux consommateurs ont évoqué le haut niveau d'incertitudes entourant la politique et d'autres facteurs économiques".
La publication souligne que "les fluctuations fréquentes des politiques économiques font que les consommateurs ont beaucoup de mal à se projeter dans l'avenir, quel que soit leur bord politique".
L'indice de l'université du Michigan pour février, déjà en fort recul, avait fait l'effet d'un coup de tonnerre sur les marchés qui comptent sur le moral des consommateurs - et leurs dépenses - pour soutenir la vitalité de l'économie américaine.
"Ce n'est pas vraiment une surprise que le moral des consommateurs s'affaisse. C'est le cas depuis le début de l'année, en particulier depuis le démarrage de la guerre commerciale (...) qui a créé énormément d'incertitudes", a déclaré à l'AFP Art Hogan, analyste chez B. Riley Wealth Management.
"En règle générale, les variations des mesures sur le moral des ménages ne reflètent pas vraiment leur comportement d'achats, mais les deux plongeons d'affilée, combinés avec d'autres facteurs, plaident pour un ralentissement des dépenses", relève Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union, dans une note.
"C'est une mauvaise nouvelle", tranche Bille Adams, économiste de la banque américaine Comerica dans une note.
"Les gens qui ont peur de perdre leur emploi réduisent leurs dépenses non essentielles", citant en exemples l'achat de voitures neuves, les sorties au restaurant ou les vacances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Pour un contrôle des investissements étrangers en Suisse
La Suisse doit se doter d'un système de contrôle des investissements étrangers dans les entreprises helvétiques. Le Conseil des Etats a accepté lundi d'entrer en matière sur cette loi par 29 voix contre 16, contre l'avis de la commission compétente et de la droite.
Le projet vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers étatiques d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.
Le Conseil fédéral y est opposé, mais a dû mettre en oeuvre une motion des Etats. Le Conseil national est lui favorable au projet et l'a même étendu aux entreprises privées.
L'expérience montre que ces contrôles, chers et bureaucratiques, conduisent rarement à des interdictions d'investissements, a critiqué pour la commission Thierry Burkart (PLR/AG). Dans le contexte géopolitique actuel, une discussion s'impose et il faut agir, ont pointé avec succès des sénateurs centristes et de gauche.
Le dossier repart en commission pour être examiné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les ventes au détail en petite hausse aux USA, moins qu'attendu
Après un trou d'air en janvier, la consommation des ménages aux Etats-Unis est repartie à la hausse en février mais moins qu'attendu par les marchés, selon des données officielles publiées lundi montrant que le moteur de l'économie américaine s'essouffle.
Les ventes au détail se sont élevées à 722,7 milliards de dollars (à peine moins en francs) en février, en progression de 0,2% par rapport à janvier, qui avait accusé une baisse prononcée de 1,2%, a rapporté le ministère du Commerce.
Les analystes s'attendaient à un reprise des ventes plus forte, autour de +0,6%, selon le consensus compilé par MarketWatch.com.
Le mois de janvier avait notamment été marqué par une météo plus froide que d'ordinaire par endroits et des mégafeux en Californie.
L'ampleur du recul des dépenses avait toutefois été perçue par certains comme le premier signe d'une appréhension des ménages, tentés d'épargner davantage, face aux conséquences des politiques mises en place par le nouveau gouvernement.
D'autres publications ont témoigné d'un repli de la confiance des consommateurs depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Les investisseurs ont revu à la hausse la probabilité d'une récession dans le pays, pourtant encore en croissance soutenue, de 2,3% en rythme annuel, au dernier trimestre 2024.
L'hypothèse étant que, dans une époque imprévisible, avec des droits de douane exponentiels, les entreprises réduisent leurs investissements et leurs embauches, que les ménages freinent en parallèle leurs dépenses, tandis que l'Etat fédéral connaît une cure d'amaigrissement à marche forcée sous la houlette du milliardaire Elon Musk.
"Ce n'est pas un super rapport, mais au moins les chiffres restent dans le vert malgré le pessimisme des consommateurs sur l'avenir", commente dans une note Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union.
Il souligne que "le principal facteur dictant les dépenses de consommation reste le revenu des ménages, qui continue à progresser à un bon rythme".
Or, ajoute-t-il, "les consommateurs américains ont montré que, même profondément inquiets face à l'inflation et au Covid, ils continuent à dépenser tant qu'ils ont l'argent pour".
Plusieurs analystes pointent toutefois le recul des dépenses dans les restaurants et bars (-1,5% sur un mois).
"Cela suggère que les consommateurs sont en train de réduire leurs dépenses non-essentielles", selon Lydia Boussour, économiste chez EY.
Elle estime que "des fissures se forment dans le ciment de l'économie".
Pour les analystes de HFE, étant donné que les chiffres de ventes sont exprimés en dollars, et que les prix ont globalement continué à progresser, la publication implique que "les ventes ont reculé en volume pour l'instant sur le premier trimestre".
Un déclin des volumes écoulés, remarquent-ils, revient à "couper l'économie dans son élan".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le marché suisse de l'électronique continue de reculer
Le marché de l'électronique a affiché des recettes en baisse pour la deuxième année consécutive en Suisse et l'exercice en cours ne devrait pas être meilleur. C'est en 2026 que les affaires pourraient reprendre, selon les instituts d'étude de marché NIQ et GfK.
Le chiffre d'affaires du secteur a faibli de 4,4% sur un an à 5,2 milliards de francs en 2024, à cause de "la situation de marché saturée et un climat de consommation assombri par les incertitudes économiques et politiques", rapporte un communiqué paru lundi.
Par ailleurs, les commerçants suisses d'électronique ont fait face à des changements structurels et à davantage d'achats sur internet. "Alors que des formats établis comme Melectronics, Microspot et Weltbild ont disparu, de nouveaux acteurs comme Action et Temu font leur entrée sur le marché avec des stratégies de prix bas", explique les instituts.
Pour 2025, les acteurs du marché devraient enregistrer une nouvelle baisse des revenus d'environ 2%, avant de retrouver le chemin de la croissance en 2026, prévoit l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prestataires hypothécaires espèrent une fin des baisses de taux
Les fournisseurs de crédits hypothécaires observent au premier trimestre une amorce de redressement des taux d'intérêt, après deux partiels consécutifs de recul.
Les taux indicatifs ont rebondi d'une vingtaine de points de base pour les échéances courtes et d'une bonne trentaine de points pour les maturités plus lointaines depuis leur plus bas de mi-décembre.
Les preneurs d'hypothèques indexées sur le taux Saron ont dans le même temps bénéficié d'une réduction de 50 points de base des taux directeurs, souligne lundi la plateforme Moneypark dans son pointage trimestriel.
Le renchérissement plus marqué pour les échéances longues laisse augurer un raccourcissement de la durée moyenne des hypothèques fixes. Nonobstant les récentes baisses de taux directeurs et une éventuelle récidive de la Banque nationale suisse (BNS) cette semaine, les experts de Moneypark n'anticipent guère de recrudescence de la demande pour les hypothèques Saron, l'incertitude concernant l'évolution des taux d'intérêt étant considérée trop importante.
Si la grande majorité des établissement sollicités table sur un nouvel abaissement des taux directeurs dès ce 20 mars, le cinquième d'affilé le cas échéant, certains escomptent un report de cette décision jusqu'au milieu de l'année. La perspective de taux négatifs, qui inquiétaient les professionnels du secteur il y a encore trois mois, semble s'éloigner au profit d'un scénario de stagnation au bas niveau actuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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