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International

Nouveau grand feu de forêt près d'Athènes, été difficile en vue

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Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, dans son message hebdomadaire sur Facebook dimanche, a appelé ses compatriotes à se préparer à une saison difficile. (© KEYSTONE/AP/Petros Giannakouris)

Un nouveau grand feu de forêt s'est déclaré dimanche non loin d'Athènes. Cela alors que la Grèce s'attend à un été particulièrement difficile.

Ce pays connaît chaque année de nombreux incendies mais cela pourrait être pire cette année, après l'hiver le plus doux jamais enregistré, et également la plus précoce des canicules, avec des températures montant à 44°C.

Le feu de dimanche dans la région de Keratea, à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale grecque, a commencé dans la région de Plaka, une zone de broussailles. Il s'approchait de maisons en début d'après-midi et les vents forts menaçaient d'étendre le sinistre, selon l'agence de presse Athens News Agency.

Habitants appelés à évacuer

Une petite soixantaine de pompiers et 17 véhicules, ainsi que huit avions et deux hélicoptères, étaient déployés pour tenter d'en venir à bout.

Peu après 12h30, les autorités ont mis en place un système d'alerte, appelant les habitants des zones de Markati, Plaka et Panorama à évacuer pour aller en direction de Lavrio.

Importants dégâts à Serifos

Samedi, un incendie important dans la même région avait pu être contrôlé, tout comme, dimanche matin, celui qui s'était déclaré la veille sur l'île de Serifos, après avoir fait d'importants dégâts.

"Tout le sud-ouest de Serifos a brûlé. Les flammes se sont arrêtées en arrivant à la mer", a raconté le maire de Serifos, Konstantinos Revintis, à la télévision MEGA TV.

Risque très élevé

La carte des prévisions publiée par le ministère de la Protection civile pour dimanche averti d'un risque très élevé d'incendies pour l'Attique (où se trouve Athènes), la péninsule méridionale du Péloponnèse, l'île de Crète, le nord et le sud de la mer Egée et le centre de la Grèce.

Samedi, un feu sur le Mont Parnitha, non loin de la capitale, n'a finalement pu être éteint qu'au bout de plusieurs heures, avec l'aide de renforts en provenance de plusieurs autres régions, ainsi que de pompiers volontaires.

En tout, dans la journée de samedi, ce sont plus de quarante incendies qui se sont déclarés en Grèce, avec des vents ayant souvent dépassé les 100 km/h, selon le service des pompiers.

Saison difficile en vue

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, dans son message hebdomadaire sur Facebook dimanche, a appelé ses compatriotes à se préparer à une saison difficile.

"Les temps difficiles sont devant nous. Notre effort est continu, avec l'aide de nouveaux outils qui aident à bâtir une nouvelle culture de prévention et de responsabilité", a-t-il écrit.

Ainsi, a-t-il souligné, "l'incendie à Parnitha a été extrêmement dur mais il avait heureusement été détecté immédiatement grâce au système de drones de surveillance qui a été mis en place cette année pour les forêts et les zones montagneuses de l'Attique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

4e étape du Tour de France: Pogacar gagne en solitaire

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Tadej Pogacar a frappé un grand coup (© KEYSTONE/AP/Bernard Papon)

Tadej Pogacar (UAE Emirates) a remporté en solitaire la 4e étape du Tour de France entre Pinerolo et Valloire (139,6 km). Le Slovène a fait coup double en endossant aussi le maillot jaune.

Le premier affrontement entre Pogacar et le double vainqueur sortant, le Danois Jonas Vingegaard, a donc tourné en faveur du récent lauréat du Giro. Après un travail impressionnant de son équipe dans la montée du col du Galibier, le Slovène a attaqué à moins d'un kilomètre du sommet.

Vingegaard a essayé de le suivre, mais il a dû laisser partir son grand rival, qui comptait une petite dizaine de secondes d'avance au sommet. Dans la descente, le Danois a dans un premier temps semblé en mesure de revenir, mais il a faibli ensuite. Il a même été rejoint par plusieurs coureurs.

A Valloire, Pogacar a franchi la ligne avec 35 secondes d'avance sur le Belge Remco Evenepoel, son coéquipier espagnol Juan Ayuso et son compatriote Primoz Roglic. Vingegaard a fini cinquième à 37 secondes.

Au général, le vainqueur de la Grande Boucle 2020 et 2021 - qui a fêté sa douzième victoire d'étape sur le Tour - possède désormais 45 secondes d'avance sur Evenepoel. Vingegaard se retrouve à 50 secondes.

Mercredi, la 5e étape mènera les coureurs de Saint-Jean-de-Maurienne à Saint-Vulbas sur un tracé sans difficulté de 177,4 km. Ce sera donc une occasion pour les sprinters de s'illustrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Acropole d'Athènes lance des visites privées... à 5000 euros

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Visiter l'Acropole d'Athènes en privé et en dehors des foules est désormais possible. Mais il faudra débourser 5000 euros. (archives) (© KEYSTONE/EPA/KAY NIETFELD)

L'un des monuments antiques les plus visités dans le monde, l'Acropole d'Athènes, a lancé des visites privées à 5000 euros en dehors des horaires officiels d'ouverture, selon le site internet de billets électroniques du patrimoine grec mardi.

Ces visites privées réservées à des groupes de cinq personnes au plus, qui ont suscité la controverse lors de leur annonce, débutent à 07h00 du matin ou peuvent se tenir le soir après 20h00.

"Ce service exclusif n'est disponible que pour quatre groupes de cinq personnes maximum à la fois et peut comprendre un guide personnel" si les clients le souhaitent, selon le site "Hellenic heritage" qui présente ces visites sous le nom de "The Acropolis experience".

Selon les médias grecs, une première visite privée a eu lieu samedi dernier après la fermeture officielle, effectuée par un couple russe accompagné de leur propre guide.

Mardi, sur le site du patrimoine grec, il était possible de réserver une visite privée sans guide à partir du 12 juillet.

Ces visites privées se feront ensuite les mardi, vendredi et samedi et doivent permettre d'échapper à la foule qui grimpe chaque jour le "Rocher sacré" situé dans le centre historique d'Athènes.

Annoncées l'an dernier, ces visites privées du Parthénon et des autres trésors de l'Acropole devaient être lancées initialement le 1er avril, mais le ministère de la Culture avait finalement indiqué à l'AFP que le lancement était repoussé.

Gardiens fâchés

Le syndicat des gardiens des sites archéologiques grecs s'est dit opposé "à la manière dont sont organisées ces visites privées qui s'effectuent sans leur participation", a indiqué à l'AFP sa présidente, Georgia Kondyli.

"On n'a eu aucune information sur l'organisation de ces visites", a-t-elle ajouté.

Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, l'Acropole d'Athènes, bâtie au Ve siècle avant J-C, ne cesse de voir sa fréquentation croître en raison notamment des touristes embarqués à bord de navires de croisière.

Elle a enregistré l'an dernier un nombre record de visiteurs, avec près de quatre millions, soit une hausse de plus de 31% en un an, au point que l'Organisme national des ressources archéologiques (ODAP) a dû instaurer des créneaux horaires pour juguler le flot.

L'Acropole d'Athènes est ouverte au public chaque jour de 08h00 à 20h00. Le ticket d'entrée normal coûte 20 euros et combiné à d'autres sites antiques 30 euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Euro 2024: Murat Yakin entretient la flamme

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Murat Yakin et Manuel Akanji: les sourires sont de mise (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Porté aux nues depuis le début de l’Euro, Murat Yakin savoure l’instant présent. A J-4 du quart de finale contre l’Angleterre, le sélectionneur s’est livré avec le désir ardent d’entretenir la flamme.

Murat Yakin et... les louanges

"Les critiques positives font toujours plaisir. Mais j’ai connu il y a peu le revers de la médaille. Je ne suis pas quelqu’un qui lit tout ce qui est écrit et qui écoute tout ce qui se dit. Maintenant, il faut se tourner vers le quart de finale. L’aventure n’est pas terminée."

Murat Yakin et... l’Angleterre

"Si on ne regarde que les individualités, l’Angleterre est sans doute le favori de ce quart de finale. Tout le monde a vu ce que Jude Bellingham a fait dimanche. Mais ce quart de finale sera ouvert. Nous serons prêts pour ce grand combat. Ce match sera totalement différent que celui de samedi contre l’Italie. L’Angleterre joue d’une manière plus verticale avec notamment des latéraux qui prennent la profondeur. Il y aura du jeu long, des seconds ballons. Cela peut entraîner des situations hasardeuses. On l’a vu contre l’Ecosse. A nous de nous adapter".

Murat Yakin et... la métamorphose de l’équipe de Suisse

"Lors du tour préliminaire, nous avons sans doute été trop sûrs de nous. Jouer dans des stades vides ou pratiquement vides en Serbie, en Andorre et en Hongrie nous a également desservis. Mais notre qualification n’a jamais été en danger. Nous avons, surtout, su tirer les leçons de ce tour préliminaire avant de mener des discussions fructueuses et de prendre les bonnes décisions. Et avoir dans l'équipe un champion d'Italie avec Yann Sommer, un champion d'Allemagne avec Granit Xhaka, un champion d'Angleterre avec Manuel Akanji et trois joueurs qui ont amené Bologne en Ligue des Champions avec Michel Aebischer, Remo Freuler et Dan Ndoye n'est pas négligeable. Ils ont su transmettre leur mentalité de gagnants aux autres."

Murat Yakin et... l'apport de Giorgio Contini

"La venue au sein du staff de Giorgio Contini s’avère également très précieuse. Giorgio et moi, nous nous comprenons les yeux fermés. Je ne le vois pas comme mon assistant, mais plutôt comme un co-entraîneur. L’avoir a mes côtés est une énorme chance."

Murat Yakin et... ses choix gagnants

"Bien sûr, des choix payants insufflent une certaine confiance. Ils sont dictés par le profil de l’adversaire et par les impressions qui se dégagent lors des entraînements. Je dois avouer qu’il faut faire preuve d’un certain courage pour arrêter certaines décisions. Mais c’est aux joueurs de les valider en quelque sorte le terrain. Les voir y parvenir est gratifiant."

Murat Yakin et... les remplaçants

"L’un des aspects les plus durs dans mon job est de tenir le bon discours aux joueurs qui ne jouent pas. La situation de l’équipe est sans doute "idéale" avec aucun blessé et aucun suspendu pour le quart de finale, donc ce n’est vraiment pas simple pour eux. Tout ce que je peux faire, c’est d’organiser des entraînements au cours desquels ils se sentent valorisés. A eux d’avoir de la patience et du caractère. Mais ce n’est pas évident d’entrer dans leur tête, de savoir quel est leur ressenti."

Murat Yakin et... son avenir

"Le moment n’est pas venu d’en parler. Il faut respecter l’instant présent. Nous verrons bien après l’Euro. Je n’ai pas accepté l’offre de l’ASF ce printemps. J’estimais que le timing n’était pas le bon. Je veux préciser deux choses : aucune autre offre n’est venue sur la table et je dois, enfin, reconnaître, que je suis dans une situation plus enviable qu'à l'automne."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Dernière ligne droite pour écarter l'extrême droite du pouvoir

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Le "front républicain" destiné à faire barrage au RN paraît plus fragile que jamais (archives). (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les tractations politiques sont dans leur dernière ligne droite en France pour empêcher l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Les partis ont jusqu'à mardi 18h00 pour décider s'ils retirent ou maintiennent leurs candidats au deuxième tour.

La poussée de l'extrême droite, qui pourrait diriger un gouvernement pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, est scrutée à l'étranger et suscite l'inquiétude des grands partenaires européens de la France.

Le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) et ses alliés ont engrangé 33,1% des suffrages au premier tour des législatives (29,25% pour le RN et 3,90% pour ses alliés) et comptent 39 députés élus dès le premier tour, dont la figure de proue du RN Marine Le Pen.

L'alliance de gauche Nouveau front populaire (NFP) a obtenu pour sa part 27,99% des suffrages et compte déjà 32 élus, alors que le camp présidentiel a sombré (20,8%).

"Front républicain"

Après plus de 165 désistements déjà annoncés, le casting du deuxième tour des élections législatives sera connu mardi soir, trois semaines après la désastreuse dissolution de l'Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron, consécutive à son échec aux élections européennes début juin.

Cette ligne de départ devrait confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le RN et ses alliés. "Contre le RN: désiste, prouve que tu existes", titrait mardi le journal de gauche Libération dans un clin d'oeil à la populaire chanson française "Résiste" interprétée par France Gall.

Autorité morale à gauche, l'ex-secrétaire général du syndicat réformiste CFDT Laurent Berger a mis en garde lundi contre tout "accroc dans le désistement républicain". Parmi ces désistements, qui concernent des circonscriptions où au moins trois candidats sont qualifiés et où le RN est en mesure de l'emporter, figurent une majorité de représentants de l'alliance de gauche ainsi que trois ministres.

Saut dans l'inconnu

L'objectif est d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue de 289 députés dimanche au soir du second tour. S'il était atteint, s'ouvrirait alors une période d'inconnue politique avec un risque de blocage de l'Assemblée.

Marine Le Pen a évoqué mardi une majorité relative de "270 députés" complétée avec des soutiens, pour que le président du parti, Jordan Bardella, 28 ans, accepte de diriger un gouvernement de cohabitation.

"Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", martelait dimanche soir le député européen social-démocrate Raphaël Glucksmann, appelant tous les candidats arrivés en troisième position à se désister.

Mais pour son allié de la gauche radicale La France insoumise (LFI), la règle ne s'imposera que là où le RN est arrivé en tête, selon son très clivant chef de file Jean-Luc Mélenchon.

Pas de consigne claire de Macron

Dans le camp présidentiel, la ligne n'est pas limpide. Lors d'une réunion de son gouvernement lundi, M. Macron n'a pas donné de consigne claire, selon plusieurs sources ministérielles. Mais selon un participant, il a affirmé que "pas une voix" ne devait "aller à l'extrême droite".

Plusieurs candidats macronistes ont annoncé qu'ils se maintiendraient malgré tout. Et la majorité sortante traîne des pieds quand il s'agit de soutenir un candidat LFI, repoussoir pour les électeurs centristes et pour certains de la gauche, en raison des outrances de Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est accusé d'antisémitisme.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a lui-même renvoyé mardi LFI et RN dos à dos, assimilant leurs programmes à "deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, ndlr) déguisés".

Inquiétudes

La situation en France est suivie de près à l'étranger. La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a avoué ne pas pouvoir "rester indifférente" au risque qu'un parti "qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête" chez son voisin et allié.

La dirigeante d'extrême droite italienne Giorgia Meloni s'est en revanche réjouie que la "diabolisation" ne fonctionne plus.

Prudent, Washington a indiqué avoir "pleinement confiance (...) dans les processus démocratiques de la France" et souhaiter poursuivre une "coopération étroite" avec Paris, alors que la guerre fait rage entre l'Ukraine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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