International
Netanyahu veut évacuer les civils de Rafah
Le Premier ministre israélien Netanyahu a ordonné vendredi à son armée de préparer un "plan d'évacuation" des civils de Rafah. Les Etats-Unis et l'ONU s'alarmant d'une éventuelle offensive contre ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.
Dans une rare critique à l'égard d'Israël depuis le début il y a quatre mois de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le président américain Joe Biden a jugé "excessive" la "riposte dans la bande de Gaza".
La guerre a été déclenchée par une attaque d'une violence sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza dans le sud d'Israël. En représailles, Israël a juré de "détruire" le Hamas et lancé une vaste offensive qui a fait près de 28'000 morts à Gaza, en grande majorité des civils.
Ces dernières 24 heures, au moins 107 Palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens israéliens sur le territoire assiégé, notamment à Rafah et Khan Younès. A Rafah, plusieurs bâtiments ont été détruits, selon des photographes de l'AFP. Dans un quartier, des personnes sont vues porter les corps de trois enfants tués dans un bombardement.
Civils à évacuer
Après avoir ordonné mercredi à son armée de préparer une offensive sur Rafah, Benjamin Netanyahu lui a demandé vendredi de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils de Rafah et de "destruction" du Hamas dans cette ville, selon ses services.
"Il est impossible d'atteindre l'objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah", et cela requiert également que "les civils évacuent les zones de combat", a-t-il dit.
Adossée à la frontière, fermée, avec l'Egypte, Rafah abrite 1,3 million de Palestiniens dont la grande majorité ont été déplacés par la guerre et vivent dans des conditions désastreuses. Jeudi, au terme de sa tournée régionale visant à encourager les efforts pour obtenir une trêve, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a exhorté Israël à "protéger" les civils dans ses opérations dans la bande de Gaza, y compris à Rafah.
"Désastre"
"Mener une telle opération maintenant (à Rafah) sans planification et sans réflexion dans une zone abritant un million de personnes serait un désastre", a averti le même jour le département d'Etat.
Le patron de l'ONU Antonio Guterres s'est "alarmé" d'une offensive à Rafah qui selon lui "aggraverait de façon exponentielle l'actuel cauchemar humanitaire dont les conséquences régionales sont déjà incalculables".
"Il y a un sentiment de panique" à Rafah car les Palestiniens massés dans la ville "ne savent pas du tout où ils pourraient aller" en cas d'offensive terrestre israélienne, a dit Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
"Nulle part où aller"
"S'ils (Israël) mènent une attaque (terrestre) contre Rafah, nous mourrons dans nos maisons. Nous n'avons pas le choix, nous n'avons nulle part où aller", a déclaré un habitant de Rafah, Jaber al-Bardini, 60 ans.
Après avoir lancé le 7 octobre des bombardements incessants par terre, mer et air contre le territoire de 362 km2 où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants, l'armée israélienne y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza avant de l'étendre au sud surtout à Khan Younès, au nord de Rafah.
Vendredi, les forces israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, a indiqué le Croissant-rouge palestinien qui gère l'établissement. Environ 40 déplacés, 80 patients et 100 employés se trouvent encore dans l'hôpital, avait indiqué lundi cette source.
Nouveau cycle de négociations
Alors que M. Blinken a quitté bredouille la région, un "nouveau cycle de négociations", parrainé par l'Egypte et le Qatar avec la participation du Hamas, a débuté jeudi au Caire pour obtenir une nouvelle trêve ainsi qu'un échange de prisonniers palestiniens et d'otages, selon un responsable égyptien.
Un accord avait permis fin novembre une pause d'une semaine dans les combats, l'acheminement de davantage d'aide à Gaza, la libération d'une centaine d'otages et de quelque 240 prisonniers palestiniens écroués par Israël. Une source au Hamas a parlé de discussions "positives".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouveaux ordres d'évacuation de Tsahal: des Gazaouis fuient Rafah
L'armée israélienne a appelé lundi à évacuer les habitants de plusieurs quartiers de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, laissant présager de nouveaux combats dans cette zone près de deux semaines après la reprise de son offensive contre le Hamas.
Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de certaines parties de Khan Younès, également dans le sud du territoire palestinien.
"L'armée israélienne revient pour combattre avec force afin d'éliminer les capacités des organisations terroristes dans ces zones. Pour votre sécurité, vous devez vous rendre immédiatement aux abris à Al-Mawasi", au nord-ouest de Rafah, a-t-il déclaré.
Des images tournées par l'AFP montrent de longues colonnes d'habitants fuyant Rafah, à pied, à vélo ou dans des charrettes tirées par des ânes transportant couvertures, matelas et autres affaires.
"Une carte tout en rouge a été publiée aujourd'hui appelant à évacuer tout Rafah, et me voilà en train de marcher. Il n'y a pas de transport et je n'ai pas d'argent pour une voiture. Nous n'avons rien pris avec nous, nous avons tout laissé derrière", a témoigné Ali Mansour, un habitant de la ville.
Najah Dhahir, elle aussi de Rafah, fuyait à pied, son bébé de neuf mois dans les bras.
"Nous avons pris nos enfants, nous avons laissé nos affaires, notre literie, notre nourriture, notre argent", dit-elle.
Rafah, une ville frontalière de l'Egypte où s'étaient réfugiés des centaines de milliers d'habitants de Gaza fuyant les combats plus au nord, avait déjà été la cible d'une offensive israélienne majeure il y a environ un an.
Les troupes israéliennes sont repassées à l'offensive le 20 mars dans cette ville, deux jours après avoir rompu la trêve avec le Hamas.
La trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre s'est effondrée le 18 mars lorsqu'Israël a repris ses raids aériens puis son offensive terrestre à Gaza pour contraindre le mouvement islamiste palestinien à libérer ses derniers otages.
"Passer à l'action"
Lundi, un responsable du Hamas a appelé "quiconque peut porter des armes" à combattre n'importe où le projet du président américain, Donald Trump, de déplacer les habitants de Gaza et prendre le contrôle du territoire.
"Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l'action", a déclaré ce responsable, Sami Abou Zouhri. "Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre", a-t-il ajouté.
La veille, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait proposé de laisser les dirigeants du Hamas quitter Gaza à condition que le mouvement dépose les armes.
Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a affiché son intention de renoncer à administrer le territoire mais pas à déposer les armes, ce qui constitue pour lui une "ligne rouge".
M. Netanyahu a aussi indiqué qu'après la guerre Israël assurerait la sécurité à Gaza et "permettrait la mise en oeuvre du projet Trump".
Donald Trump avait soulevé un tollé international cet hiver en proposant que les 2,4 millions d'habitants de Gaza soient expulsés vers l'Egypte ou la Jordanie. Il a ensuite semblé faire marche arrière, déclarant qu'il "n'imposerait pas" ce projet.
Les autorités israéliennes semblent cependant prendre au sérieux ce plan, une perspective qui inquiète le Hamas, selon Alan Mendoza, directeur exécutif de la Henry Jackson Society, un cercle de réflexion britannique.
"Cela inquiète le Hamas car son existence même repose sur le contrôle de Gaza. Sans ce contrôle, le mouvement ne peut plus exister", a déclaré M. Mendoza à l'AFP.
Depuis la reprise de l'offensive, 1001 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 50'357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.
Cette attaque a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Michelin 2025 en France: 3e étoile pour Coutanceau et Roellinger
Le guide Michelin a décerné lundi une troisième étoile au restaurant éponyme de Christopher Coutanceau, deux ans après la lui avoir retirée, ainsi qu'à l'établissement "Le Coquillage" du chef Hugo Roellinger, deux établissements situés dans l'ouest de la France.
Le millésime 2025 du guide rouge de la gastronomie compte également neuf nouveaux restaurants deux étoiles, dont "Maison Nouvelle" du chef médiatique Philippe Etchebest à Bordeaux, 57 nouveaux restaurants une étoile et 10 nouveaux restaurants Etoile Verte à travers la France.
Le palmarès a été dévoilé à Metz, lors d'un événement très attendu auquel ont été conviés tous les chefs étoilés de France ainsi que les futurs récompensés.
Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allemagne: l'inflation ralentit en mars, grâce à l'énergie
L'inflation en Allemagne a ralenti en mars, à 2,2% sur un an, grâce à la baisse des prix de l'énergie, selon des chiffres publiés lundi, dans un climat d'incertitude économique accrue par la guerre commerciale partie des Etats-Unis.
La hausse des prix à la consommation a reculé de 0,1 point après avoir stagné à 2,3% en février, selon une première estimation de l'institut Destatis.
Les analystes sondés par Factset tablaient sur une baisse à 2,1% de l'indice en glissement annuel.
Après avoir atteint 1,6% en septembre 2024, son plus bas niveau depuis 2021 et les effets de la crise énergétique, l'inflation dans la première économie européenne était progressivement remontée au-dessus de la cible des 2% de la Banque centrale européenne (BCE).
Si ce ralentissement "apporte un nouveau soulagement" à la BCE, engagée dans un cycle d'assouplissement monétaire, "l'escalade imminente des tensions commerciales et d'éventuelles représailles européennes aux droits de douane américains pourraient aggraver les pressions inflationnistes à court terme", souligne Carsten Brzeski, économiste chez ING.
En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février.
Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires s'est élevée à 2,9%, en augmentation par rapport à février, où elle était de 2,4%.
Toutefois, les prix des l'énergie ont continué de dégringoler, à -2,8% sur un an, contre -1,6% le mois dernier.
Les prix des services, qui tirent normalement l'indicateur à la hausse, ont continué d'augmenter sur un an (+3,4%) mais moins qu'au cours des derniers mois.
La hausse de l'indice harmonisé des prix, particulièrement scrutée par l'institution monétaire, est également retombée à 2,3%, contre 2,6% en février.
Confiante dans le reflux de l'inflation, la BCE a baissé ses taux à six reprises depuis juin 2024, après les avoir relevés drastiquement pendant deux ans pour combattre l'envolée des prix.
Toutefois, les incertitudes des deux côtés de l'Atlantique et les tensions commerciales font planer une grande incertitude sur la suite de son cap monétaire.
La BCE prévoit pour cette année une inflation à 2,3% en zone euro : "on est presque dans les clous mais il faut y rester, donc c'est un combat de tous les instants", a souligné sa présidente Christine Lagarde lundi sur France Inter.
Elle a ajouté ne pouvoir "dire +ça y est c'est terminé c'est derrière nous+" au regard notamment de l'incertitude générée par la politique commerciale de l'administration Trump.
En Italie, l'inflation annuelle a progressé de 0,4 point à 2,0% en mars, tandis qu'elle est restée stable à 0,8% en France et a nettement ralenti au Portugal (+1,9%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'équipe suisse Tudor invitée sur la Grande Boucle
L'équipe suisse Tudor roulera sur les routes du Tour de France en juillet. La formation de Fabian Cancellara est l'une des trois équipes invitées par les organisateurs de la Grande Boucle.
"Notre rêve devient réalité. Je suis très heureux pour l'équipe, fier et enthousiaste", a déclaré le propriétaire de Tudor Fabian Cancellara dans un communiqué publié lundi. "En juillet, nous irons en France pour courir et pas seulement pour participer!"
Tudor participera donc pour la première fois au Tour de France après avoir fait ses débuts sur le circuit continental (ProTeams) en 2023. L'an dernier, la formation helvétique avait déjà bénéficié de plusieurs invitations, comme sur le Tour d'Italie, pour disputer des courses sur le World Tour.
Pas de Q36.5
La participation au Tour de France étant réservée aux équipes de l'élite et aux deux meilleures formations du ProTour, Tudor espérait recevoir une invitation. Avec l'arrivée de Marc Hirschi et, surtout, du Français Julian Alaphilippe à l'intersaison, l'équipe aux maillots noirs avait de sérieux atouts, mais rivalisait avec les Français de TotalEnergies, les Norvégiens de Uno-X ou encore une autre équipe helvétique: Q36.5 et sa recrue star Tom Pidcock.
L'UCI ayant validé le passage de 22 à 23 équipes sur les Grands Tours lundi, cela a ouvert la porte à une troisième wild-card sur le Tour de France. Tudor, TotalEnergies et Uno-X en ont donc obtenu une, mais pas Q36.5.
"L'influence d'Alaphilippe"
"Tudor, c'est l'influence Julian Alaphilippe oui, mais pas seulement, c'est aussi Michael Storer, qui a gagné sur le dernier Paris-Nice, ou Marc Hirschi, un puncheur d'exception, Matteo Trentin, vrai capitaine de route...", a souligné Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, cité sur le site internet de L'Equipe, pour justifier le choix de Tudor.
"C'est un vrai défi personnel de revenir sur le Tour, mais encore plus d'y être avec ma nouvelle équipe. C'est vraiment un moment historique pour Tudor", a déclaré Alaphilippe dans le communiqué de l'équipe helvétique.
La 112e édition du Tour de France partira le 5 juillet de Lille et arrivera le 27 juillet à Paris.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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