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L'Azerbaïdjan promet une "réintégration pacifique" du Karabakh

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Des milliers de personnes ont dû être évacuées depuis mardi par les forces séparatistes et les soldats russes. (© KEYSTONE/EPA/RUSSIAN DEFENCE MINISTRY PRESS SERVICE HANDOUT)

L'Azerbaïdjan a assuré mercredi vouloir une "réintégration pacifique" du Nagorny-Karabakh après sa victoire-éclair contre les séparatistes arméniens de ce territoire disputé depuis des décennies. Les séparatistes ont capitulé mercredi et accepté des pourparlers.

Vaincus en 24 heures, ils ont annoncé dans un communiqué la signature d'"un accord sur une cessation complète des hostilités à 13h00 (11h00 suisses) avec la médiation du commandement des forces de paix russes", déployées dans la région depuis trois ans.

Dans le détail, cet accord, confirmé par Bakou, prévoit "le retrait des unités et des militaires restants des forces armées de l'Arménie" et "la dissolution et le désarmement complet des formations de l'Armée de défense du Nagorny-Karabakh".

"Réintégration pacifique"

Les séparatistes ont en outre accepté d'avoir jeudi, dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh, de premiers pourparlers sur "la réintégration" à l'Azerbaïdjan de ce territoire.

A la veille de ces discussions, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh" et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.

Il a également promis "un passage en toute sécurité" aux forces séparatistes arméniennes, assurant que "toutes les actions" menées "sur le terrain" étaient coordonnées avec les soldats de maintien de la paix russes.

Cette victoire azerbaïdjanaise nourrit toutefois les craintes d'un départ massif des 120'000 habitants du Nagorny-Karabakh, tandis que des images diffusées par des médias locaux montraient une foule rassemblée à l'aéroport de Stepanakert, la capitale des séparatistes.

Des milliers de personnes ont dû être évacuées depuis mardi par les forces séparatistes et les soldats russes. Le président du Conseil européen Charles Michel a à cet égard appelé mercredi l'Azerbaïdjan à "garantir les droits et la sécurité" des Arméniens du Nagorny-Karabakh.

Aliev renforcé

Usant la manne pétrolière pour renforcer son armée, Ilham Aliev est en passe de réussir son pari de reprendre le contrôle de cette région majoritairement peuplée d'Arméniens, qui a été le théâtre de deux guerres entre les anciennes républiques soviétiques du Caucase que sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie: l'une de 1988 à 1994 (30'000 morts) et l'autre à l'automne 2020.

Cette victoire "va assurément augmenter la popularité d'Ilham Aliev", au pouvoir depuis vingt ans, mais celui-ci va désormais devoir "tenir sa promesse d'assurer les droits des Arméniens du Karabakh", a souligné l'expert azerbaïdjanais indépendant Chahin Hajiev.

Acculés par la puissance de feu des forces azerbaïdjanaises et la décision de l'Arménie de ne pas leur venir en aide, les séparatistes ont plié en 24 heures face à un assaut dont le bilan humain fourni par les Arméniens s'établit pour l'instant à au moins 32 morts, dont deux enfants, et 200 blessés.

Poutine espère un "règlement pacifique"

Selon les séparatistes et Bakou, la Russie a joué un rôle de médiateur dans la signature de ce cessez-le-feu. Mais, absorbée par la guerre en Ukraine, elle n'a jusqu'ici rien dit de l'accord. Dans des propos diffusés par la télévision d'Etat, le président Vladimir Poutine a déclaré espérer un "règlement pacifique" du conflit, sans mentionner le cessez-le-feu.

Craignant que la reprise des hostilités ne déstabilise tout le Caucase, les Occidentaux, la Russie et le pape François avaient appelé dès mardi à un arrêt immédiat des combats.

Des appels ignorés par le président azerbaïdjanais - soutenu par son allié historique turc -, qui avait affirmé dans la matinée que l'assaut de son armée ne prendrait fin que si les séparatistes arméniens "déposaient les armes".

Son conseiller Hikmet Hajiev a jugé lui mercredi que la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU demandée par la France n'était "pas nécessaire", après la capitulation rapide des séparatistes arméniens et qu'elle serait même "inefficace et préjudiciable".

Les autorités azerbaïdjanaises avaient déclenché la veille une opération "antiterroriste" au Nagorny-Karabakh, à la suite de la mort de six personnes dans l'explosion de mines posées, affirmaient-elles, par des "saboteurs" arméniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Macron demande à Attal de rester "pour le moment"

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Gabriel Attal devrait rester pour le moment 1er ministre. (© KEYSTONE/EPA/VALENTINA CAMU)

Emmanuel Macron a demandé lundi au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester "pour le moment afin d'assurer la stabilité du pays", a annoncé l'Elysée.

"Il l'a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu'il a menées", a ajouté la présidence.

Gabriel Attal était arrivé lundi en fin de matinée à l'Elysée pour présenter sa démission. Les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et de l'Egalité hommes/femmes Aurore Bergé, également acteurs politiques du camp présidientiel, étaient arrivés peu après. Ils ont tout trois été élus ou réélus députés dimanche à l'issue du second tour des élections législatives.

Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (qui a obtenu autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

"Risque de déclin et de crise"

De son côté, le ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire a mis en garde lundi sur X contre le risque de "crise financière" et de "déclin économique de la France" que constituait selon lui "la nouvelle donne politique" issue des élections législatives, où aucun camp politique n'a réussi à dégager de majorité absolue.

"L'application du programme de rupture du Nouveau Front populaire", arrivé en tête des législatives, "détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans", estime le ministre, en poste à Bercy depuis 2017 et l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Manque de tripes ? "Intelligence de course", répond Vingegaard

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Jonas Vingegaard estime courir avec intelligence (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Accusé par ses rivaux de manquer de tripes voire plus, Jonas Vingegaard a défendu lundi sa manière "intelligente de courir" dans le Tour de France.

Le Danois aborde la suite avec sérénité mais aussi des incertitudes sur son véritable niveau.

La veille, Tadej Pogacar et Remco Evenepoel avaient durement critiqué la passivité du double vainqueur sortant lors de l'étape des chemins blancs à Troyes. "Parfois, il faut avoir des couilles et il a semblé en manquer", a même accusé le Belge, alors que Vingegaard s'est contenté de suivre ses attaques et celle de "Pogi" sans jamais les relayer.

"Plutôt que d'un manque de couilles, je parlerais plutôt d'intelligence de course", a répondu Vingegaard dans un sourire lors d'une conférence de presse lundi lors de la journée de repos à Orléans.

"Si je pars avec les deux à 70 km de l'arrivée et qu'ils me lâchent ensuite dans la dernière section de chemins blancs, je perds le Tour hier", a insisté le Danois, troisième du général à 1'15 de Pogacar. "Mon objectif était de suivre. On avait comme but de ne pas perdre de temps et on a réussi. Peut-être les gens ne comprennent pas mais c'est leur problème."

Pour le reste, Jonas Vingegaard était ravi de ces neuf premiers jours sur le Tour qu'il a abordé sans la moindre course de préparation suite à sa lourde chute au Tour du Pays basque début avril (fractures à la clavicule et aux côtés, pneumothorax).

"Je me sens très bien et même de mieux en mieux. J'ai retrouvé un très haut niveau, bien plus élevé que j'aurais pu l'imaginer", a-t-il dit.

"J'espère pouvoir progresser"

Mais le Danois a insisté sur le fait qu'il lui était impossible d'évaluer exactement sa forme, "peut-être un peu inférieure à celle de l'année dernière" lorsqu'il avait gagné le Tour avec 7'35 d'avance sur Pogacar. "On n'a eu qu'une étape de montagne jusque-là. J'espère pouvoir progresser encore mais je ne sais pas comment mon corps va réagir en troisième semaine, c'est une vraie inconnue."

Même chose concernant le niveau de Pogacar. "On n'a pas encore été poussés dans nos retranchements. Sur le Galibier, il y avait du vent de face et il est resté dans les roues avant de sprinter au sommet, ce qu'il avait aussi fait l'année dernière."

Vingegaard a surtout insisté sur sa sérénité. "Mon accident a changé ma manière de voir les choses. J'ai toujours de l'ambition, mais je sais que la vie continue, que je gagne ou que je perde. Ce n'est pas une mauvaise chose, au contraire. Je ressens moins de pression. Je suis content d'être là et tout simplement d'être encore en vie."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Boeing trouve un accord avec la justice US pour éviter un procès

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Les familles des victimes des deux catastrophes aériennes se sont dites "très déçues" et demandent au tribunal de rejeter l'accord lors d'une prochaine audience (archives). (© KEYSTONE/AP/Elaine Thompson)

Boeing a "conclu un accord" avec le ministère américain de la Justice (DoJ) pour éviter un procès embarrassant, à l'issue plus incertaine, dans le dossier pénal lié aux deux accidents d'avions 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts.

"Nous avons conclu un accord de principe sur les termes d'une résolution avec le ministère de la Justice", a indiqué Boeing, lundi à l'AFP, dans un communiqué.

Cet accord de plaider-coupable a été conclu alors que les procureurs sont parvenus à la conclusion que le géant américain de l'aéronautique avait bafoué un accord antérieur concernant les catastrophes impliquant des appareils Boeing 737 MAX des compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines en Indonésie et en Ethiopie.

Cet accord dit de poursuite différée (DPA), datant de 2021, lui imposait d'améliorer son programme de conformité et d'éthique après ces deux catastrophes aériennes.

Mais en janvier dernier, Boeing a été replongé dans la crise lorsqu'un 737 MAX d'Alaska Airlines a dû faire un atterrissage d'urgence après qu'un panneau de fuselage s'était détaché en plein vol.

Le géant américain a reçu la semaine dernière une proposition du DoJ, qui s'était engagé à revenir "au plus tard le 7 juillet" vers le juge fédéral Reed O'Connor, chargé de cette affaire pour un tribunal du Texas (sud).

Les documents déposés à ce tribunal dimanche indiquent que l'entreprise a accepté de plaider coupable de "complot visant à frauder les États-Unis" lors de la certification du 737 MAX.

"L'offre faite à Boeing, par le DoJ, est de plaider coupable à une accusation pénale en cours (déposée en 2021) pour complot en vue de tromper la FAA" (Federal Aviation Administration), le régulateur américain de l'aviation, avait expliqué la semaine dernière à l'AFP Paul Cassell, professeur de droit à l'université de l'Utah et avocat de familles dans ce volet pénal.

Les familles des victimes des deux catastrophes aériennes se sont dites "très déçues" et demandent au tribunal de rejeter l'accord lors d'une prochaine audience.

Cet "accord de plaidoyer généreux repose sur des postulats trompeurs et offensants", selon la requête déposée par leurs avocats.

"Beaucoup plus de preuves ont été présentées au cours des cinq dernières années qui démontrent que la culture de Boeing privilégiant les profits à la sécurité n'a pas changé. Cet accord ne fait que renforcer cet objectif d'entreprise biaisé", a déclaré l'un de ces avocats, Robert A. Clifford, dans un communiqué.

Immunité contre les poursuites

En 2021, le géant aéronautique avait reconnu qu'il avait commis une fraude lors de la certification du 737 MAX 8, impliqué dans les deux accidents mortels. Tous les 737 MAX ont été immobilisés pendant vingt mois aux Etats-Unis et à travers le monde après ces crashs.

Cet accord imposait à Boeing de payer une amende de 2,5 milliards de dollars d'amende en échange d'une immunité contre les poursuites pénales. Il était soumis à une période probatoire de trois ans expirant cette année.

Mais des audits et enquêtes lancées après l'incident du 5 janvier ont identifié des problèmes de non-conformité et des lacunes du contrôle qualité du groupe.

En vertu de l'accord conclu avec le DoJ, Boeing sera condamné à une amende de 243,6 millions de dollars et devra investir un minimum de 455 millions dans des "programmes de conformité et de sécurité", tandis que l'indemnisation des familles sera déterminée par le tribunal.

Ces investissements au sein du groupe seront supervisés par un contrôleur indépendant nommé par le gouvernement pour un mandat de trois ans.

Enfin, le conseil d'administration de l'entreprise devra rencontrer les familles des victimes.

"C'est plus attractif pour le DoJ d'obtenir la certitude liée à un accord de plaider-coupable que d'aller à un procès", avait expliqué la semaine dernière à l'AFP Tracy Brammeier, du cabinet d'avocat Clifford.

Pour John Coffee, professeur à l'université Columbia, une entente hors tribunal a l'avantage pour les deux parties "d'éviter une défaite humiliante et d'être rapide". Mais, dans ce cas-là, "le grand public en ressort souvent lésé", avait-il relevé dans un blog la semaine dernière.

Outre les difficultés découlant d'un procès pénal, une condamnation aurait pu aussi priver l'avionneur de juteux contrats gouvernementaux et militaires, qui ont généré un tiers de son chiffre d'affaires en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Des frappes russes massives font au moins 20 morts en Ukraine

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Des nuages de fumée s'élèvent lundi sur la capitale ukrainienne Kiev à la suite d'une attaque massive de missiles de la part de la Russie, l'une des pires depuis le début de la guerre, selon le maire Vitali Klitschko. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

La Russie a mené lundi une attaque massive contre les villes ukrainiennes, tirant plus de 40 missiles. Ces frappes ont fait au moins 20 morts et touché notamment un hôpital pour enfants à Kiev.

"Les terroristes russes ont de nouveau attaqué lourdement l'Ukraine avec des missiles. Différentes villes: Kiev, Dnipro, Kryvyï Rig, Sloviansk, Kramatorsk. Plus de 40 missiles de différents types. Des immeubles d'habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants ont été endommagés", a réagi Volodymyr Zelensky sur Telegram.

Le bilan de ces frappes dans la profondeur ukrainienne s'alourdissait dans la matinée. A Kryvyï Rig, dans le centre du pays, le maire a annoncé qu'au moins 10 personnes avaient été tuées et 31 blessées dans des frappes qui ont atteint notamment une usine. A Kiev, les autorités locales ont dénombré au moins sept morts.

"Un des plus importants hôpitaux pour enfants d'Europe" a été endommagé à Kiev, "il y a des gens sous les décombres et le nombre exact de victimes est pour l'heure inconnu", a dit le président ukrainien sur X, en publiant une vidéo du bâtiment endommagé.

"La Russie ne peut soutenir qu'elle ignore où tombent ses missiles et doit être tenue pleinement responsable de tous ses crimes", a-t-il ajouté.

Les frappes russes ont aussi touché trois installations électriques à Kiev, selon l'opérateur privé DTEK. Le maire de la capitale Vitali Klitschko a parlé de l'une des pires attaques russes en deux ans de guerre.

Sommet de l'OTAN à Washington

Près de la ligne de front, dans la région de Donetsk, les autorités ukrainiennes ont annoncé que "au moins trois personnes sont mortes à Pokrovsk", après les frappes matinales, qui auraient, là aussi, touché une usine, selon le gouverneur régional, Vadym Filachkine.

Le Premier ministre Denys Shmygal a précisé que les Russes ont tiré des "missiles de croisière et des missiles balistiques, aussi bien que des Kinjal", des missiles air-sols.

L'armée polonaise a du reste dit sur X que "l'aviation à longue portée de la Fédération de Russie a recommencé à tirer des missiles sur l'Ukraine". La Pologne, frontalière de l'Ukraine, est un des soutiens de Kiev.

L'armée russe frappe régulièrement dans la profondeur ukrainienne, ciblant notamment des infrastructures comme des centres de production énergétique ou des usines, et tuant des civils dans une stratégie visant à saper le moral ukrainien. L'Ukraine défend son territoire avec un nombre limité de systèmes de défense anti-aérienne et de munitions, et en réclame plus à ses alliés occidentaux

Ces attaques sont aussi lancées à la veille d'un important sommet de l'Otan à Washington, où il sera largement question du soutien fourni par l'alliance à Kiev, mais aussi des incertitudes que font peser dessus les élections américaines à venir et l'éventuelle victoire de Donald Trump.

Ce dernier a dit à plusieurs reprises qu'il mettrait un terme à la guerre dans des délais très courts, ce qui implicitement se ferait au détriment des positions ukrainiennes qui résistent à l'invasion russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / ansa

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