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Margrethe II, la force tranquille du Danemark

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Margrethe II a fêté vendredi ses cinquante ans de règne sur le Danemark, sobrement en raison de la pandémie. Des festivités plus importantes sont prévues en septembre. (archives) (© KEYSTONE/AP/Keld Navntoft)

Elle était devenue reine à 31 ans un jour brumeux de janvier, Margrethe II fête vendredi ses cinquante ans de règne sobrement, pour cause de pandémie, dans l'attente de célébrations populaires en septembre.

Originale dans l'âme, cette souveraine artiste toujours digne et tirée à quatre épingles a traversé ce demi-siècle sans accrocs ni faux-pas, loin des frasques de la monarchie anglaise, rassemblant au passage toujours plus son peuple.

"Quand elle est montée sur le trône, seulement 45% des Danois soutenaient la monarchie, ils ne croyaient pas qu'une monarchie avait sa place dans une démocratie moderne", explique à l'AFP la journaliste Gitte Redder, autrice de livres sur la maison royale du Danemark.

Aujourd'hui, la monarchie danoise est parmi les plus populaires au monde et sa monarque, dont le règne est le deuxième plus long dans l'histoire du royaume, fait figure d'institution.

Fort soutien

En 2018, un sondage de Voxmeter montrait que plus de trois quarts des Danois étaient favorables à la royauté tandis que seuls 14,6% d'entre eux souhaitaient l'établissement d'une république.

"Nous sommes malheureusement moins nombreux à marquer ce jour que nous l'aurions souhaité", a déploré vendredi le président du Parlement, Henrik Dam Kristensen, lors d'une cérémonie en hommage à la monarque.

"Le fondement de cette popularité, c'est que la reine n'est pas du tout politique, elle unit la nation au lieu de la diviser", explique à l'AFP l'historien Lars Hovebakke Sørensen.

"Elle a réussi à être une reine qui a unifié la nation danoise à travers beaucoup de changements: la mondialisation, l'avènement d'un état multiculturel, des crises économiques (...) et la pandémie de Covid-19", développe-t-il.

Première femme

Accueillie par quelques centaines de Danois, c'est sous un ciel ensoleillé mais venteux que Margrethe, emmitouflée dans un élégant manteau, est venue vendredi déposer une gerbe sur la tombe de ses parents à la cathédrale de Roskilde, à l'ouest de Copenhague.

Devenue reine le 14 janvier 1972 à la mort de son père Frederik IX, cette mère de deux enfants, aujourd'hui huit fois grand-mère, était alors la première femme à monter sur le trône de la plus ancienne maison royale européenne encore en place.

Margrethe I régna toutefois sur le Danemark entre 1375 et 1412, et aussi une plus courte période sur la Norvège et la Suède, mais elle ne portait pas le titre de reine.

"Elle a un sens aigu du devoir et n'a jamais remis en cause sa destinée", note l'historien Tom Buk-Swienty.

Dans un documentaire, Margrethe II a confié avoir appris de son père à recevoir l'amour de ses sujets. "Tu dois recevoir. Tu ne dois pas seulement faire un signe de la main", lui avait notamment dit Frederik IX.

"Daisy"

Veuve depuis 2018, la reine, affectueusement surnommée "Daisy" par son peuple, a contribué à moderniser progressivement la monarchie sans pour autant la trivialiser.

Créatrice de costumes et scénographe, elle ne rechigne pas à répondre malicieusement aux questions des journalistes en conférence de presse et s'est récemment laissée interviewer par une vingtaine de Danois à l'occasion d'un programme pour célébrer son jubilé.

Toujours coiffée d'un impeccable chignon - très rares sont les clichés d'elle cheveux lâchés - la souveraine aime promener son sourire franc à travers le pays et chaque été, elle fait une croisière avec son yacht, le Danneborg, avant de prendre ses quartiers d'été dans le sud-ouest de la France, au château de Caix, acheté avec feu son mari le prince Henrik, d'origine française.

Son érudition et ses multiples talents font d'elle un exemple pour les Danois qui suivent religieusement ses interventions télévisées notamment ses voeux.

Intellectuelle polyglotte, elle s'est essayée à la traduction en élaborant notamment en 1981, sous un pseudonyme et en collaboration avec son mari, une version danoise de l'ouvrage de Simone de Beauvoir "Tous les hommes sont mortels".

Peinture

Mais c'est surtout dans le dessin et la peinture qu'elle se distingue. Margrethe a illustré de nombreux ouvrages littéraires, comme la réédition en 2002 du "Seigneur des anneaux", de J.R.R Tolkien.

Ses peintures ont été exposées dans de prestigieux musées et galeries - au Danemark et à l'étranger.

Malgré ses presque 82 ans, elle n'entend pas laisser la place. "Je resterai sur le trône jusqu'à ce que j'en tombe", a prévenu cette fumeuse invétérée.

Il n'existe aucune tradition d'abdication dans le pays scandinave de 5,8 millions d'habitants.

Le seul souverain à avoir renoncé au trône dans l'histoire de cette monarchie millénaire fut Erik III, couronné en 1137, qui avait décidé neuf ans plus tard de troquer la tiare royale pour la tonsure monacale.

54% des Danois estiment qu'en dépit de son âge la Reine n'a pas à abdiquer bien qu'ils soient 83% à juger son fils, le prince héritier Frederik, 53 ans, prêt à lui succéder.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta

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Le procès est une déconvenue pour Mark Zuckerberg, ici au centre de l'image, qui a multiplié les contacts avec le nouveau gouvernement de Donald Trump, dans l'espoir de régler cette procédure à l'amiable (archives). (© KEYSTONE/EPA POOL/SHAWN THEW / POOL)

Mark Zuckerberg est de retour à la barre d'un tribunal de Washington mardi, au 2e jour du procès de son entreprise Meta. La maison mère de Facebook est accusée d'avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels.

Le patron du géant californien, qui avait tout fait pour éviter ce procès fédéral, a évoqué les débuts de Facebook lundi, et a commencé mardi à répondre aux questions du tribunal. Le procès est une déconvenue pour Mark Zuckerberg, qui a multiplié les contacts avec le nouveau gouvernement de Donald Trump, dans l'espoir de régler cette procédure à l'amiable et s'éviter huit semaines d'audience devant la justice fédérale.

L'affaire est jugée cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares. L'agence de protection des consommateurs, la FTC, estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d'Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.

Ces achats ont permis à Meta "d'éliminer des menaces immédiates", a accusé lundi le représentant de l'autorité. Ils ont à l'inverse été "des réussites" pour les consommateurs, a plaidé de son côté un avocat de Meta.

Quel marché?

L'une des questions centrales du procès porte sur la définition du marché concerné. Pour l'autorité américaine, les services de Meta relèvent des "réseaux sociaux personnels", qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis - les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n'appartiennent pas à la même catégorie.

Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette. Faciliter les relations amicales et familiales, "cela fait définitivement partie de ce que nous faisons, mais cette activité n'a pas vraiment progressé par rapport à d'autres aspects", a souligné Mark Zuckerberg devant le tribunal lundi.

La défense de Meta va également insister au cours du procès sur la compétition entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour "gagner en minutes d'attention des utilisateurs". Instagram compte aujourd'hui 2 milliards d'utilisateurs à travers le monde. Un succès que les avocats de Meta attribuent aux investissements substantiels du groupe.

La FTC va chercher à l'inverse à démontrer que le monopole de Meta sur le marché des "réseaux sociaux personnels" se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts. La plainte contre le groupe de Menlo Park (Silicon Valley) est l'une des cinq grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Droits de douane: Ryanair prête à retarder les livraisons de Boeing

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Plusieurs clients de l'américain Boeing, dont la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair pourraient retarder les livraisons d'avions en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Ryanair, première compagnie aérienne d'Europe en nombre de passagers, a menacé mardi de retarder les réceptions d'avions commandés à Boeing si ceux-ci venaient à coûter plus chers en raison de la campagne de droits de douane lancée par Donald Trump.

L'entreprise basée en Irlande doit recevoir 25 nouveaux Boeing à partir du mois d'août, mais son patron, Michael O'Leary, affirme qu'il n'a pas besoin de ces appareils avant "mars, avril 2026". "Si des droits de douane sont imposés sur ces avions, il est très probable que nous pourrions retarder la livraison" le temps que "le bon sens" l'emporte, assure M. O'Leary dans une interview au Financial Times.

Les droits de douane annoncés par Donald Trump s'élèvent à 10% pour tous les pays du monde, ainsi qu'à 25% sur l'acier. Sans compter la guerre que se livrent les Etats-Unis et la Chine, à coup de taxes supérieures à 100%. Toutes ces taxes, qui pèsent sur une chaîne d'approvisionnement mondialisée, ont déjà un impact sur le secteur aéronautique.

Le patron de Delta Airlines, Ed Bastian, avait affirmé la semaine passée qu'il n'entendait pas payer de droits de douane sur les Airbus dont il attend la livraison cette année. Selon Bloomberg, qui cite des personnes proches du dossier, la Chine a par ailleurs ordonné à ses compagnies aériennes de suspendre toute réception d'avions de Boeing en raison des droits de douane, mais aussi "de stopper tout achat d'équipements et de pièces détachées pour avions auprès d'entreprises américaines".

Les surtaxes américaines contre Pékin font plus que doubler le coût des avions et des pièces détachées fabriqués aux États-Unis et arrivant sur le sol chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Khamenei salue les discussions avec Washington, reste sceptique

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"Les négociations avec Washington peuvent aboutir ou non", a averti l'ayatollah Khamenei. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN SUPREME LEADER OFFICE / HANDOUT)

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a salué mardi les discussions menées samedi dernier avec les Etats-Unis autour du nucléaire. Il a toutefois mis en garde que les pourparlers pourraient ne pas aboutir.

De rares discussions entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire de l'Iran ont eu lieu samedi dans le sultanat d'Oman, menées par l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Les négociations "se sont bien déroulées", a estimé l'ayatollah Khamenei, dans son tout premier commentaire sur les pourparlers.

Cependant, "nous sommes très pessimistes vis-à-vis de l'autre partie", a ajouté M. Khamenei, en référence aux Etats-Unis, alors que Téhéran a une profonde méfiance à l'égard de Washington depuis la Révolution islamique de 1979.

"Mais nous sommes optimistes quant à nos capacités", a ajouté l'ayatollah Khamenei, ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays, dans une déclaration diffusée par la télévision d'Etat.

Iran et Etats-Unis sont convenus de poursuivre les pourparlers le 19 avril, sous la médiation du sultanat d'Oman. D'abord annoncées à Rome, ces discussions se tiendront finalement une nouvelle fois à Mascate, capitale d'Oman.

"Lignes rouges"

"Les négociations (avec Washington) peuvent aboutir ou non", a averti l'ayatollah Khamenei. Lundi, le président américain Donald Trump a réitéré ses menaces d'attaquer militairement les installations nucléaires de l'Iran, en cas d'échec de la diplomatie.

Depuis la Maison Blanche, il a qualifié les dirigeants iraniens de "radicaux" qui ne peuvent pas avoir d'armes nucléaires.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l'accord international sur le nucléaire conclu trois ans plus tôt avec l'Iran et rétabli des sanctions. En représailles au retrait américain, l'Iran a progressivement pris ses distances avec le texte.

La décision de Donald Trump avait en partie été motivée par l'absence de mesures contre le programme balistique de Téhéran, perçu comme une menace pour son allié israélien.

Mardi, les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont affirmé que les capacités militaires et de défense du pays constituaient des "lignes rouges".

"La sécurité nationale ainsi que la puissance militaire et de défense font partie des lignes rouges de la République islamique d'Iran, qui ne peuvent en aucun cas faire l'objet de discussions ou de négociations", a insisté le porte-parole des Gardiens, Ali Mohammad Naïni, cité par la télévision d'Etat.

L'influence régionale de l'Iran et ses capacités en matière de missiles figurent parmi "les lignes rouges" de l'Iran, avait déjà averti l'agence de presse officielle Irna.

Enrichissement et armement

Lundi soir, le négociateur américain Steve Witkoff a indiqué qu'un nouvel accord dépendrait de la manière de contrôler les niveaux d'enrichissement d'uranium et des capacités d'armement atomique de l'Iran.

Les vérifications américaines en la matière seront "cruciales", a insisté M. Witkoff sur la chaîne Fox News. "Cela inclut les missiles (...) et les déclencheurs pour (l'explosion) d'une bombe", a-t-il précisé.

L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), tout en continuant à accumuler d'importants stocks de matière fissile, selon le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Un seuil de 90% permet de fabriquer une arme atomique, selon la définition de l'AIEA. L'accord de 2015 plafonnait ce taux à 3,67%.

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu mercredi en Iran. Sa précédente visite remonte à novembre quand il s'était rendu sur les sites nucléaires de Natanz et Fordo, dans le centre de l'Iran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La croissance chinoise attendue à environ 5% au 1er trimestre

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L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JESSICA LEE)

La Chine devrait annoncer mercredi une croissance économique d'environ 5% au premier trimestre, portée par une accélération des exportations en anticipation des surtaxes américaines, et malgré une consommation interne toujours atone.

L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois, selon un panel d'experts interrogés par l'AFP.

Le chiffre officiel du produit intérieur brut (PIB) pour janvier-mars, qui sera publié mercredi, offrira un premier aperçu des effets de ce bras de fer commercial.

Selon l'estimation médiane d'un panel d'une dizaine d'analystes interrogé par l'AFP, le PIB chinois a progressé de 5,1% sur un an au premier trimestre, n'affichant qu'un ralentissement modéré par rapport au trimestre précédent (5,4%).

Cette performance s'explique notamment par l'accélération des exportations, les entreprises ayant précipitamment gonflé leurs commandes avant l'entrée en vigueur de la plus grosse part des surtaxes américaines en avril, estiment les experts.

En mars, les exportations chinoises ont ainsi augmenté de 12% sur un an, ont annoncé lundi les douanes chinoises, avec un bond d'environ 9% de celles à destination des Etats-Unis.

Mais l'entrée en vigueur des droits de douane américains, couplée à des difficultés persistantes de l'économie chinoise, devraient rapidement mettre un terme à cette éclaircie, jugent les analystes.

Les résultats du premier trimestre "sont plutôt bons", mais "le deuxième trimestre va être bien pire", avertit ainsi Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique chez Natixis.

"L'économie chinoise fait face à des difficultés sur plusieurs fronts", précise pour l'AFP Sarah Tan, économiste au cabinet Moody's Analytics.

"Les bons résultats des exportations vont s'estomper à mesure que les hausses des droits de douane américains prennent effet", ajoute-t-elle. Et "la demande intérieure reste atone dans un contexte de chômage élevé et d'ajustement du marché immobilier".

"Relance ciblée"

Face aux incertitudes pesant sur son commerce, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB.

L'Etat-parti a déjà annoncé l'an dernier une série de mesures de relance de l'économie, notamment une baisse des taux d'intérêt et une augmentation du plafond de la dette des administrations locales.

Ces mesures ont contribué à porter la croissance au premier trimestre, selon Gene Ma, responsable de la recherche sur la Chine à l'Institut de la finance internationale.

Et de nouvelles mesures de relance devraient être annoncées prochainement par Pékin, estiment les économistes.

L'enjeu-clé sera la capacité des autorités à stabiliser le secteur immobilier, toujours empêtré dans une crise structurelle alors qu'il représente 6% du PIB, rappelle l'analyste Guo Shan, du cabinet de conseil chinois Hutong Research.

Pékin devrait également actionner des leviers budgétaires et monétaires pour stimuler l'économie, anticipe Sarah Tan.

"Le gouvernement déploiera davantage de mesures de relance ciblées en direction des ménages" et la banque centrale chinoise "réduira probablement ses principaux taux directeurs", précise-t-elle.

"Miracle"

Mais les analystes doutent de la capacité des autorités chinoises à compenser pleinement la baisse attendue des exportations en raison des surtaxes américaines.

"Les exportations vont diminuer, et les investissements pourraient également ralentir à mesure que les incertitudes affectent la prise de décision des entreprises", affirme Guo Shan.

"Nous considérons qu'il existe un risque significatif de baisse de la croissance du PIB chinois", affirment les analystes d'ANZ. Un "scénario extrême" verrait la Chine connaître un choc externe similaire à celui de la crise financière de 2008, précisent-ils dans une note.

Mais un plan de relance efficace qui doperait la consommation intérieure pourrait entraîner un rééquilibrage de la balance commerciale chinoise via l'augmentation des importations, tempère Gene Ma.

Ce rééquilibrage pourrait réduire les tensions avec Washington, l'excédent commercial chinois étant un point de crispation majeur pour Donald Trump.

Washington a déjà donné des signes de relâchement vendredi, en accordant des exemptions pour les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les semi-conducteurs, dont la Chine est un producteur majeur.

Mais des surtaxes colossales s'appliquent toujours aux autres secteurs et devraient rapidement plomber l'activité au second trimestre.

Dans ce contexte, "il faudra un miracle" pour atteindre l'objectif de croissance d'environ 5% en 2025, affirme Sarah Tan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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