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Manifestations un an après la quasi-interdiction de l'avortement

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Depuis la quasi-interdiction l'année dernière, des milliers de femmes se sont rendues à l'étranger pour pouvoir avorter. (© KEYSTONE/AP/Czarek Sokolowski)

Des manifestations ont été organisées vendredi en Pologne pour défendre le droit à l'avortement légal. Elles ont eu lieu à l'occasion du premier anniversaire de la décision du Tribunal constitutionnel qui a quasiment interdit l'interruption volontaire de grossesse.

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Varsovie, bloquant la circulation à l'un des ronds-points les plus fréquentés de la capitale avant de se diriger vers le bâtiment de la Cour constitutionnelle. Des manifestations de moindre ampleur ont eu lieu dans d'autres villes du pays.

"Nous défendons notre droit à l'avortement, notre droit fondamental à décider pour nous-mêmes et notre avenir", a déclaré sur Facebook l'association de défense de droits des femmes Strajk Kobiet qui a organisé la manifestation.

Le Tribunal constitutionnel, soutenu par le gouvernement populiste de droite, a proscrit le 22 octobre 2020 l'interruption volontaire de grossesse en cas de malformation grave du foetus, ce qui a abouti à l'interdiction de toute IVG sauf en cas de viol ou d'inceste, ou lorsque la vie de la mère est en danger.

Des milliers de femmes se sont depuis rendues à l'étranger pour pouvoir avorter. L'organisation Avortement sans frontières qui aide les femmes dans les pays européens où l'avortement est illégal ou très restreint, a indiqué avoir aidé 34'000 Polonaises à avorter depuis la décision du Tribunal constitutionnel.

"Obstacles extrêmes"

Quatorze ONG dont Amnesty International et Human Rights Watch ont indiqué mardi que les femmes polonaises "ont été confrontées à des obstacles extrêmes pour accéder à l'avortement légal au cours de l'année qui s'est écoulée". Les ONG ont exhorté la Commission européenne à mettre en oeuvre "de toute urgence" un mécanisme liant l'accès aux fonds européens au respect des valeurs de l'UE.

Le Tribunal constitutionnel, proche du parti conservateur nationaliste au pouvoir, Droit et Justice (PiS), est actuellement au coeur d'un conflit avec Bruxelles: il a récemment jugé incompatibles avec la Constitution certains articles des traités européens, contestant la primauté du droit européen et la compétence de la Cour de justice de l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grande-Bretagne: la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique

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Le jugement de la Cour suprême britannique pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique et non le genre, a tranché mercredi la Cour suprême britannique. Cette décision très sensible pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni.

"La décision unanime de cette Cour est que les termes 'femme' et 'sexe' dans la loi sur l'Egalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique", ont jugé les magistrats de la plus haute instance judiciaire britannique, dans ce litige débuté il y a plusieurs années en Ecosse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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De nouvelles attaques visent l'institution pénitentiaire en France

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Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

De nouvelles attaques ont ciblé mercredi l'institution pénitentiaire en France, avec notamment l'incendie de trois véhicules dans un parking de la prison de Tarascon (sud-est). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dénoncé une tentative de "déstabilisation".

Ces nouveaux incidents interviennent au lendemain d'attaques coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires dans le pays, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l'arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (sud-est), qui n'ont pas fait de victime.

Mercredi à l'aube, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l'accès sécurisé par un digicode", a expliqué à l'AFP le procureur de la ville, Laurent Gumbau.

Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième, totalement détruit, n'a pas encore été identifié, selon le procureur. A priori, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux, a-t-il précisé.

Inscriptions

Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France, avec des incendies de véhicules et même des tirs de kalachnikov contre la porte de la prison de Toulon. Au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, selon une source policière.

Le parquet national antiterroriste s'est saisi mardi de l'enquête pour tenter d'identifier les auteurs de ces faits. Toujours dans le sud-est, un véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d'Aix-Luynes, a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon Jessy Zagari, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire.

"Menaces"

"Ce groupe terroriste DDPF identifie et cible les personnels pénitentiaires", s'est-il indigné, dénonçant "des actes de menace et d'intimidation".

Un ciblage que semble confirmer un autre événement recensé mercredi matin, avec des inscriptions "DDPF" retrouvées taguées dans le hall d'immeuble d'une surveillante pénitentiaire en région parisienne, selon une source policière.

Emmanuel Baudoin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé mercredi des vidéos "qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent "plutôt des agents sur la région du Sud", où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.

"Nous ne céderons pas"

"Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l'Etat en intimidant", a dénoncé Gérald Darmanin. "Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent dans les prisons, qui a mené notre pays à des difficultés extrêmement graves, des réseaux de drogue qui continuent à partir des cellules carcérales, on commande des assassinats, on blanchit de l'argent, on menace des policiers, des magistrats, des agents pénitentiaires et on s'évade, comme c'est le cas" du narcotrafiquant français Mohamed Amra en 2024, a-t-il dénoncé.

Le ministre avait martelé mardi que l'Etat "ne céderait pas". Il a estimé que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l'isolement strict dans des établissement de haute sécurité.

Le Parlement examine parallèlement une loi pour "sortir la France du piège du narcotrafic", qui prévoit notamment la création d'un Parquet national anticriminalité organisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: la Défense civile annonce 11 morts, dont des enfants

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Israël a repris ses bombardements sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile palestinienne a annoncé mercredi la mort de onze personnes dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. Des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.

"Nos équipes ont transféré à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza dix martyrs et plusieurs blessés, dont un certain nombre d'enfants et de femmes, à la suite du ciblage de la maison de la famille Hassouna", a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de secours, Mahmoud Bassal.

Il a précisé que la frappe avait eu lieu "à l'aube" dans le quartier d'al-Tuffah, au nord-est de la ville de Gaza. Sollicitée par l'AFP à propos de cette frappe, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

Une fillette a aussi été tuée dans le bombardement d'une maison à l'ouest de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.

L'armée israélienne a annoncé plus tôt mercredi avoir tué "l'adjoint principal du commandant de la brigade de Gaza du Hamas" quelques jours auparavant dans le centre du territoire palestinien. L'homme, présenté dans un communiqué comme Mahmoud Ibrahim Hassan Abou Hisirah, est impliqué d'après l'armée dans l'attaque du 7-Octobre, ainsi que dans une attaque de 2014 sur des soldats israéliens.

Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a rappelé mercredi que la "politique d'Israël à Gaza" était "claire et sans équivoque", et visait à "la défaite future du Hamas" et "la libération de tous les otages". "Si le Hamas continue à refuser (de les libérer, ndlr), les opérations s'intensifieront", a-t-il dit.

Israël a repris ses bombardements sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas. La guerre a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

Le ministère de la Santé des autorités du Hamas a indiqué mardi qu'au moins 1630 Palestiniens avaient été tués depuis la reprise de l'offensive par Israël, portant à 51'000 le nombre de morts depuis le début de cette guerre.

Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu sont jusqu'à présent restés vains. Le Hamas dit avoir reçu et examiner une proposition israélienne reçue par l'intermédiaire de médiateurs égyptiens sur une éventuelle trêve. Israël ne s'est pas exprimé sur le sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le lanceur du bidon visant MVDP reconnaît "un geste stupide"

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Le spectateur qui avait visé van der Poel avec un bidon a reconnu que son geste était stupide (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Le spectateur qui a lancé un bidon au visage de Mathieu van der Poel dans le final de Paris-Roubaix dimanche, s'est "excusé" par écrit auprès du vainqueur de la Reine des classiques.

Il reconnait "un geste stupide", selon le journal belge Het Laatse Nieuws.

"Je suis tellement heureux qu'il ait franchi la ligne d'arrivée en premier dimanche, malgré mon geste stupide. Mais en même temps, je me rends compte que je dois m'excuser auprès de tous les coureurs et de tous les fans de course", a écrit ce Belge originaire de Waregem, dans un mail rendu public par le quotidien flamand mercredi.

"Un bidon d'eau était dans l'herbe. Je l'ai ramassé et je l'ai lancé quand il est passé. Sans réfléchir. Au bout d'une demi-seconde, j'ai réalisé à quel point c'était stupide et dangereux. J'ai été très gêné pendant des jours", a expliqué le jeune homme âgé de 28 ans, reconnaissant "avoir beaucoup bu" durant la journée.

L'équipe Alpecin-Deceuninck a annoncé lundi qu'elle allait porter plainte contre ce spectateur. L'Union cycliste internationale (UCI) envisage également de se joindre à la plainte. Le parquet de Lille a aussi ouvert une enquête sur cet incident survenu dans le secteur pavé de Templeuve, à environ 33 kilomètres de l'arrivée à Roubaix.

"Inacceptable"

"C'est inacceptable. C'était un bidon plein, il pesait un demi-kilo et je roulais à 40 km/h. C'est comme recevoir une pierre dans la figure. Ca m'a fait très mal. J'espère que nous pourrons identifier le spectateur et engager des poursuites", avait déclaré le Néerlandais Mathieu van der Poel dimanche.

Le spectateur s'est défendu d'être un supporter de Wout Van Aert, rival de "MVDP", assurant qu'il n'avait pas eu l'intention de faire perdre le Néerlandais et ne "pas avoir de coureur préféré".

Le champion du monde 2023 avait déjà été visé par des crachats sur d'autres courses, notamment lors de l'E3 Classic en mars. Le spectateur auteur de ce crachat a été identifié mardi par la police belge sur base des images TV. Il sera sanctionné d'une amende administrative pouvant atteindre 350 euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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