International
Manifestation à Londres pour soutenir un activiste d'extrême droite
Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Londres, pour réclamer la libération d'une figure de l'extrême droite britannique, Tommy Robinson Celui-ci se trouve en prison depuis fin octobre.
Le milliardaire de la technologie Elon Musk a publié un message de soutien sur sa plateforme en ligne X, sa dernière intervention en faveur de l'extrême droite européenne. "Bravo Britain!!", a-t-il écrit.
"Sortez Tommy de prison!", ont scandé les manifestants.
Dans le cortège flottaient de nombreux drapeaux britanniques, anglais et quelques américains.
Certains portaient des casquettes rouges MEGA ("Make England Great Again"), directement inspirées du slogan MAGA du président américain Donald Trump. D'autres arboraient un autocollant avec le message "I am Tommy".
Tommy Robinson est "un prisonnier politique", a affirmé Liz, 55 ans, qui n'a pas voulu donner son nom et est venue de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. "Il a été puni pour dire la vérité".
Tommy Robinson, 42 ans, a été condamné fin octobre à 18 mois de prison pour avoir enfreint une décision de justice qui lui interdisait de répéter des propos diffamatoires envers un réfugié syrien.
Fondateur en 2009 du groupuscule English Defence League (Ligue de défense anglaise) issu de la mouvance hooligan, il a déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour troubles à l'ordre public.
Il est soutenu par le milliardaire américain Elon Musk, qui a appelé à plusieurs reprises à sa libération sur son réseau social X.
Des partisans de l'activiste ont affirmé qu'Elon Musk participait au financement de sa défense, ce qui n'a pas été confirmé.
Contre-manifestation
Tommy Robinson a été accusé d'avoir attisé fin juillet des violences anti-immigrants et anti-musulmans lors des pires émeutes qu'ait connu l'Angleterre depuis 13 ans.
Des manifestants ont appelé le premier ministre travailliste Keir Starmer à démissionner. "Il nous faut quelqu'un comme Donald Trump. Il est fort. Il va se débarrasser des migrants illégaux", a lancé Liz.
La manifestation s'est terminée près de Downing Street, rue dans laquelle se trouve la résidence du premier ministre.
Plusieurs centaines de personnes ont participé à une contre-manifestation organisée par le groupe antiraciste "Stand up to racism".
"Arrêtez les fascistes et l'extrême droite", "Opposez-vous à Tommy Robinson", pouvait-on lire sur plusieurs pancartes. Ou encore: "Les réfugiés sont les bienvenus!".
"Nous devons insuffler un esprit antiraciste dans les rues de Londres et rejeter la politique de la haine", a déclaré un responsable de cette organisation, Weyman Bennett.
Dans une série de messages sur X, la police métropolitaine de Londres a indiqué qu'elle avait procédé à six arrestations pour troubles à l'ordre public, dont un manifestant qui a allumé une fusée éclairante et d'autres qui ont pénétré dans la zone séparant les deux manifestations.
Un important dispositif policier avait été mis en place, afin notamment d'éviter que les deux manifestations ne se rejoignent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Pékin dénonce des droits de douane américains "injustifiés"
Le ministre chinois des affaires étrangères a dénoncé vendredi des droits de douane américains "injustifiés", après l'imposition de nouvelles taxes sur les produits chinois aux Etats-Unis. Il a mis en garde contre "la loi de la jungle" sur la scène internationale.
"La Chine, animée par un esprit humanitaire, a apporté son aide à plusieurs reprises aux Etats-Unis. Ces derniers ne devraient pas répondre par de l'ingratitude et encore moins en imposant des taxes injustifiées", a déclaré Wang Yi lors d'une conférence de presse à Pékin en marge de la session parlementaire annuelle.
"Il y a environ 190 pays dans le monde", a ajouté le ministre. "Imaginez si chaque pays mettait l'accent sur sa propre priorité et croyait en [sa] force et [son] statut, le monde verserait dans la loi de la jungle". "Si la coopération est choisie, elle peut aboutir à un bénéfice réciproque, mais si la pression continue, la Chine répondra fermement", a déclaré Wang Yi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump signe un décret pour une "réserve stratégique de bitcoins"
Le président américain Donald Trump a signé un décret jeudi pour que le gouvernement américain établisse une "réserve stratégique de bitcoins". L'industrie des monnaies numériques a généreusement contribué au financement de sa dernière campagne présidentielle.
Cette réserve sera "une sorte de Fort Knox numérique", a annoncé le conseiller à l'intelligence artificielle (IA) et aux monnaies numériques de la Maison-Blanche, David Sacks, sur les réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, Fort Knox est l'endroit où le gouvernement américain stocke ses réserves d'or, valeur refuge par excellence.
Concrètement, les Etats-Unis possèdent déjà quelque 200'000 bitcoins, selon David Sacks, ce qui représente une valeur d'environ 17,5 milliards de dollars au cours actuel. Ces avoirs sont issus de saisies judiciaires et n'ont pas été achetés par le gouvernement américain.
Ces actifs vont être transférés dans cette réserve stratégique, où ils seront stockés pour une durée illimitée. Le cours du bitcoin a perdu jusqu'à 5,7% après cette annonce, le marché se montrant déçu qu'aucune politique d'achats publics de monnaies numériques ne soit prévue.
Vers 02h00 (en Suisse), le bitcoin est descendu jusqu'à 84'707 dollars. Il s'affichait encore en recul de 3% vers 02h30. Dans une vidéo filmée dans le bureau ovale de la Maison-Blanche et durant laquelle Donald Trump a signé le décret, David Sacks explique qu'aucun de ces bitcoins ne sera vendu.
Message aux marchés financiers
Donald Trump avait déjà évoqué la création de cette réserve durant sa campagne, puis dimanche dernier, dans un message publié sur son réseau social Truth Social. Ce fonds public constitue un message fort à destination de l'industrie des cryptomonnaies, mais beaucoup plus largement des marchés financiers.
Il apporte une crédibilité supplémentaire à cet actif régulièrement critiqué pour son caractère spéculatif et son manque d'utilité, notamment pour échanges et transactions.
Hostile de longue date aux devises numériques, Donald Trump a changé radicalement de position durant sa dernière campagne électorale, au point de s'auto-proclamer champion des cryptomonnaies. L'industrie le lui a bien rendu, ayant contribué pour plus de 100 millions de dollars à sa campagne.
Selon le décret, le secrétaire au trésor et le secrétaire au commerce auront la possibilité de proposer l'acquisition de bitcoins supplémentaires, pour peu qu'elle soit neutre pour le budget de l'Etat. Cela reviendrait à remplacer par des bitcoins des avoirs détenus par l'Etat fédéral sous d'autres formes, devises classiques (dollars ou autre) ou titres financiers.
Mais le décret indique que les bitcoins supplémentaires éventuellement achetés ne seront pas versés à la réserve stratégique, dont le montant demeurera inchangé.
Ce décret "souligne l'engagement du président Trump à faire des Etats-Unis la 'capitale mondiale des cryptomonnaies'", a affirmé David Sacks.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
SpaceX perd le contact avec le deuxième étage de Starship
Comme lors d'un précédent test en janvier, SpaceX a perdu jeudi contact avec le deuxième étage de sa fusée géante Starship. L'entreprise d'Elon Musk a cependant réussi à récupérer le premier étage dans une manoeuvre spectaculaire.
"Nous avons perdu le contact avec le vaisseau", a annoncé Dan Huot, un responsable de SpaceX lors d'une retransmission vidéo. "Cela s'était déjà produit la dernière fois. Donc, nous avons acquis une certaine expérience en la matière", a-t-il ajouté.
Il a précisé que SpaceX travaillait "en étroite collaboration avec les autorités de contrôle du trafic aérien". Lors du dernier vol d'essai à la mi-janvier, le vaisseau avait explosé en plein vol, entraînant une pluie de débris incandescents au-dessus des Caraïbes, avec des dégâts matériels minimes dans l'archipel des îles Turques-et-Caïques.
Le régulateur américain de l'aviation, la FAA, avait dû détourner brièvement des avions et avait ordonné une enquête et une suspension des vols.
Réutilisation
La semaine dernière, l'agence a indiqué que l'enquête se poursuivait, mais a assuré avoir autorisé la reprise des vols après avoir effectué "l'examen de sécurité complet requis".
Haute de 123 mètres, soit la taille d'un immeuble d'environ 40 étages, la fusée Starship, que l'entreprise développe pour des voyages vers la Lune et Mars, s'était élancée dans le ciel du Texas sans encombre peu après 17h30 locales (00h30 vendredi en Suisse).
Quelques minutes après le décollage et la séparation des deux étages, le propulseur nommé Super Heavy a entamé une descente contrôlée vers le pas de tir avant d'être immobilisé par des bras mécaniques installés sur la tour de lancement, une manoeuvre très complexe et spectaculaire que l'entreprise a réussie jeudi pour la troisième fois, sous les applaudissements et cris de joie de ses équipes.
Elon Musk ambitionne que Starship soit à terme entièrement réutilisable, une caractéristique qui permettrait de réduire considérablement les coûts et les ressources nécessaires. Pour ce faire, l'entrepreneur compte également récupérer prochainement le vaisseau Starship, qui constitue le deuxième étage de la fusée et donne son nom à l'ensemble.
"Je pense que nous parviendrons à une réutilisation rapide de l'ensemble de la structure - le vaisseau et le propulseur - l'année prochaine", a-t-il déclaré à la fin février dans un podcast. Mais pour ce huitième vol d'essai, le vaisseau devait finir sa course dans l'océan Indien, comme lors de précédents tests.
Zones protégées
Ces problèmes sont loin d'être les premiers à survenir lors d'un vol d'essai de Starship, SpaceX développant ses fusées à toute vitesse et misant sur de multiples lancements de prototypes pour corriger rapidement les problèmes rencontrés en situation réelle de vol, quitte à multiplier les explosions volontaires ou involontaires. Cette philosophie a fait le succès de l'entreprise, mais n'est pas exempte de critiques.
Des associations ont porté plainte contre les autorités américaines en les accusant d'en avoir mal évalué l'impact environnemental, alors que la base spatiale de l'entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.
Et la grande proximité d'Elon Musk avec le président Donald Trump fait craindre de possibles ingérences dans les actions des autorités de régulation. Sous la présidence de Joe Biden, l'homme le plus riche au monde avait souvent mis en cause la FAA, l'accusant d'exercer une surveillance excessive sur son entreprise.
D'après l'agence Bloomberg, un ingénieur de SpaceX s'est rendu au siège du régulateur il y a deux semaines, exhortant ses équipes à travailler sur un programme visant à déployer des milliers de satellites Starlink, développés également par Elon Musk, sous peine de perdre leur emploi.
Ce qu'a démenti SpaceX: "Les récents articles sur SpaceX et la FAA sont faux", a assuré l'entreprise sur le réseau social X, également propriété de l'homme le plus riche au monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Syrie: les "plus violents" combats depuis la chute d'Assad
De violents affrontements entre des membres des forces de sécurité et des combattants "fidèles" au président déchu syrien Bachar al-Assad ont fait 48 morts jeudi dans le nord-ouest de la Syrie. Les combats se sont déroulés à Jablé et des villages proches.
Ce sont les attaques "les plus violentes contre les nouvelles autorités depuis la chute d'Assad" en décembre, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les combattants pro-Assad ont tué 16 membres des forces de sécurité, tandis que 28 combattants "fidèles" au président déchu et quatre civils ont péri, a précisé l'ONG basée au Royaume-Uni.
Le rétablissement de la sécurité dans toute la Syrie est le défi le plus urgent pour les nouvelles autorités, au pouvoir depuis qu'une coalition de groupes rebelles menée par des islamistes a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre. Depuis quelques jours, des combats ont lieu dans la région de Lattaquié, bastion de la minorité alaouite du président déchu, dans le nord-ouest du pays.
Dans "une attaque bien planifiée et préméditée, plusieurs groupes de miliciens d'Assad ont attaqué nos positions et nos points de contrôle, ciblant un grand nombre de nos patrouilles dans la région de Jablé", a affirmé un responsable de la sécurité à Lattaquié.
Ex-chef du renseignement capturé
Ces attaques ont fait "de nombreux martyrs et blessés parmi nos forces", a-t-il ajouté sans donner de bilan précis. Les forces de sécurité vont "rétablir la stabilité dans la région et protéger les biens de notre peuple", a-t-il assuré.
Au cours de l'opération, les forces de sécurité ont capturé et arrêté un ancien chef des services de renseignement de l'armée de l'air, l'une des agences de sécurité les plus proches de la famille Assad, a rapporté l'agence de presse d'État Sana. "Nos forces dans la ville de Jablé ont réussi à arrêter le général criminel Ibrahim Houweïja", a déclaré Sana.
"Il est accusé d'avoir commis des centaines d'assassinats à l'époque du criminel Hafez al-Assad", le père de Bachar al-Assad. M. Houweïja, qui a dirigé les services de renseignement de l'armée de l'air de 1987 à 2002, est notamment soupçonné d'avoir assassiné le chef druze libanais Kamal Joumblatt en 1977.
De nombreux assassinats de responsables libanais antisyriens sont attribués au clan Assad, qui a tenu la Syrie d'une main de fer pendant 50 ans.
"Le Tigre"
Le directeur provincial de la sécurité a indiqué que les forces de sécurité avaient affronté des hommes armés fidèles à un commandant des forces spéciales de l'ère Assad dans un autre village de Lattaquié, après des frappes d'hélicoptères.
"Les groupes armés avec lesquels nos forces de sécurité se sont affrontées dans la campagne de Lattaquié étaient affiliés au criminel de guerre Souheil al-Hassan", a-t-il déclaré à Sana.
Surnommé "Le Tigre", il dirigeait les forces spéciales du pays et était souvent décrit comme le "soldat préféré" d'Assad. Il a été à l'origine d'avancées militaires majeures réalisées par le gouvernement d'Assad en 2015.
Ces incidents ont éclaté à Beit Aana, le village d'origine de Souheil al-Hassan, lorsque des habitants ont empêché l'arrestation d'une personne suspectée de trafic d'armes, selon l'OSDH.
Les forces de sécurité ont ensuite lancé une opération, lors de laquelle, selon Sana, "des hommes armés ont tiré sur des membres et des véhicules du ministère de la défense, près du village, faisant un mort [du côté des forces de sécurité, ndlr] et plusieurs blessés". Un photographe d'Al Jazeera a été blessé, selon la chaîne qatarie.
Les dirigeants alaouites ont ensuite appelé sur Facebook, à des "manifestations pacifiques" en réponse aux frappes d'hélicoptères qui, selon eux, ont visé des "maisons de civils".
Les forces de sécurité de la province de Lattaquié ont imposé un couvre-feu dans les régions à majorité alaouites, dont Lattaquié, Tartus et Homs, selon l'agence de presse Sana.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 2 jours
Le cri d'alarme des maîtresses enfantines longuement débattu
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Victoire d'étape pour les opposantes à un lotissement à Pully (VD)
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
La communauté yéniche suisse va s'installer à Vouvry (VS)
-
CultureIl y a 3 jours
Dolly Parton perd son mari après plus de 60 ans de vie commune
-
InternationalIl y a 3 jours
Bruxelles veut "réarmer l'Europe" et aider "immédiatement" Kiev
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne a déposé plainte pour occupation illicite à La Rama
-
VaudIl y a 3 jours
Cinq villes vaudoises lancent le défi du "mois sans voiture"
-
VaudIl y a 2 jours
UNIL: une pétition pour mieux concilier vie de famille et études