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International

L'Ocean Viking accueilli à Toulon "à titre exceptionnel"

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L'accueil de l'Ocean Viking a suscité l'ire de l'extrême droite en France. (© KEYSTONE/AP/Vincenzo Circosta)

Une première. Un navire humanitaire avec 230 migrants à bord, l'Ocean Viking, doit accoster vendredi à Toulon "à titre exceptionnel", a annoncé jeudi le gouvernement français, au terme d'un bras de fer diplomatique avec l'Italie.

J'ai bien précisé, à la demande du président de la République, que c'est à titre exceptionnel que nous accueillons ce bateau, au vu des quinze jours d'attente en mer que les autorités italiennes ont fait subir aux passagers", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin désignant le port militaire de Toulon pour le débarquement.

Il a critiqué le "choix incompréhensible" et contraire au "droit international" de l'Italie, dirigée par un nouveau gouvernement d'extrême droite qui a refusé d'ouvrir ses ports.

Colère de Paris

Si la décision d'accueillir pour la première fois un bateau ambulance en France était un "devoir d'humanité", selon Gérald Darmanin, il a exprimé la colère de Paris: "Il faut désormais pouvoir organiser les choses différemment pour (ne) pas que l'Italie puisse à la fois profiter de la solidarité européenne tout en étant égoïste lorsque des réfugiés, notamment des enfants, se présentent" à ses ports.

En guise de protestation, la France a décidé de suspendre "à effet immédiat" l'accueil prévu de 3500 migrants actuellement en Italie et promis de tirer "les conséquences" de l'attitude italienne sur les autres aspects de sa "relation bilatérale", a insisté le ministre.

"La réaction de la France face à la requête d'accueillir 234 migrants, quand l'Italie en a accueilli 90'000 seulement cette année, est totalement incompréhensible", lui a rétorqué le ministre italien de l'Intérieur Matteo Piantedosi quelques heures plus tard.

"Un tiers" des migrants sauvés par l'Ocean Viking entre la Libye et l'Italie, sur la route migratoire la plus dangereuse au monde, seront "relocalisés" en France et un autre tiers en Allemagne, a précisé Gérald Darmanin, ajoutant que ceux qui ne répondront pas aux critères du droit au séjour ou de l'asile "seront reconduits directement", sans plus de précisions.

"Signal de laxisme"

Jeudi, quatre des 234 migrants que comptait le navire, dont trois pour des raisons médicales et un accompagnant, ont été évacués par hélicoptère vers la Corse.

A l'hôpital de Bastia, un correspondant de l'AFP a vu trois évacués sortir de l'hélicoptère, l'un avec un bras en écharpe puis, un peu plus tard, un autre sur un brancard.

L'un de ces patients "ne réagit pas aux soins prodigués à bord depuis le 27 octobre. Les deux autres ont subi des blessures en Libye qui (...) risquent maintenant d'avoir des conséquences négatives à long terme", a détaillé une porte-parole de SOS Méditerranée, qui affrète l'Ocean Viking.

Un des patients a le Covid, un second a été "pris en charge en chirurgie" avec une fracture du poignet et de possibles problèmes à une clavicule et le troisième est dans "un état médical dégradé", ont indiqué à l'AFP le maire de Bastia Pierre Savelli et une source proche du dossier.

Pouvoir accoster à Toulon est "un soulagement teinté d'amertume", a déclaré à l'AFP la directrice de SOS Méditerranée Sophie Beau, jugeant "urgent que les Etats européens mettent en place un mécanisme de répartition pérenne" pour les migrants sauvés en Méditerranée.

L'accueil de ce bateau a suscité l'ire de l'extrême droite en France, Marine Le Pen dénonçant "un signal dramatique de laxisme" d'Emmanuel Macron.

"C'est un tournant majeur", a confié à l'AFP une source proche du dossier, évoquant "le précédent politique que cela crée": "Désormais, les navires humanitaires vont-ils avoir pour réflexe de venir en France quand l'Italie fermera ses ports?"

Si la décision française va "permettre de sauver des vies", "il y aura, malheureusement, d'autres Ocean Viking", a pour sa part estimé Delphine Rouilleault, qui dirige l'association France terre d'asile. "L'Europe doit augmenter encore la pression sur le gouvernement italien pour le contraindre à respecter ses engagements".

Trois autres bateaux d'ONG avaient, eux, réussi à débarquer les migrants secourus en Italie, quelque 800 personnes. Les autorités italiennes n'avaient accepté, dans un premier temps, que les femmes, enfants et personnes malades, un tri décrit par Rome comme un moyen de pression sur l'UE pour qu'elle l'aide davantage.

Système de relocalisation

Depuis juin, un système de relocalisation, qui avait déjà connu un premier volet en 2019, prévoit qu'une douzaine d'Etats membres, dont la France et l'Allemagne, accueillent de manière volontaire 8.000 migrants arrivés dans des pays comme l'Italie, proche des côtes libyennes.

Cependant, seuls 164 ont été relocalisés en 2022 d'Italie vers d'autres Etats membres, dont 117 en vertu du mécanisme adopté en juin. Un nombre jugé insuffisant par l'Italie qui affirme que quelque 88.100 personnes sont arrivées sur ses côtes depuis le 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Espagne: au moins un mort dans des inondations dans le sud

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Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient dans la nuit de samedi à dimanche les rues de plusieurs villages du sud de l'Espagne inondées, les services de secours s'attelant de leur côté à les nettoyer dans la matinée. (© KEYSTONE/EPA/KAI FORSTERLING)

Au moins une personne est morte dans les importantes inondations survenues dans le sud de l'Espagne à la suite de pluies diluviennes dans la nuit de samedi à dimanche, ont annoncé les secours. Deux personnes restent portées disparues à ce stade, selon les autorités.

L'Espagne est en première ligne du dérèglement climatique en Europe, avec ces dernières années des épisodes de canicule plus longs en été et des cas de pluies torrentielles générées par la hausse des quantités de gaz à effet de serre engendrée par l'activité humaine.

Ce pays reste profondément marqué par les grandes inondations de 2024 qui avaient fait plus de 230 morts, principalement dans la région de Valence (est).

Corps retrouvé

"Le corps d'une personne a été retrouvé dans la zone où se déroulent les recherches de personnes disparues à Alhaurín el Grande, à Malaga" en Andalousie, ont déclaré dimanche les secours espagnols sur le réseau social X, précisant que leurs équipes "continuent de travailler" sur place.

Une autre personne est toujours recherchée dans cette zone et une autre plus près de Grenade, d'après les autorités et la Garde civile.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient dans la nuit de samedi à dimanche les rues de plusieurs villages du sud de l'Espagne inondées, les services de secours s'attelant de leur côté à les nettoyer dans la matinée.

"Vigilance maximale"

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé sur X la population à "la vigilance maximale" face à cette situation.

L'agence météorologique nationale espagnole (Aemet) avait abaissé en fin de matinée de rouge à orange son niveau d'alerte en Andalousie mais les fortes pluies se concentraient en fin d'après-midi sur le littoral de la région de Valence.

"Pluies torrentielles sur la côte sud de Valence" avec "risque d'inondations et de crues soudaines", a alerté l'Aemet sur X. Cette alerte rouge est en vigueur "en principe jusqu'à 19h59" dimanche.

La région de Murcie, voisine de celle de Valence, était également touchée par de violentes précipitations dimanche.

Précédent dramatique en 2024

Ces nouvelles pluies diluviennes interviennent un peu plus d'un an après les grandes inondations d'octobre 2024.

Cette catastrophe avait provoqué l'émoi de toute l'Espagne et suscité la colère des sinistrés, qui avaient critiqué la gestion de l'alerte et des secours, sur fond de polémique entre le gouvernement central de gauche et les autorités régionales de droite sur les compétences des uns et des autres dans ces domaines.

L'enquête sur la réponse des autorités régionales ce jour-là reste un feuilleton très suivi par les médias espagnols. Cible des critiques, le président régional de droite, Carlos Mazón, avait fini par démissionner début novembre face à la pression populaire.

En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes - notamment climatiques - relève de la responsabilité des autorités régionales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Trump: Zelensky et Poutine sont "sérieux" sur le plan de paix

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Recevant son homologue ukrainien dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, le président américain a déclaré qu'il n'avait pas de "date butoir" autre que la "fin" de ce conflit de près de quatre ans, pour ajouter aussitôt qu'il pensait que les négociations étaient "dans leurs dernières étapes". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a estimé dimanche que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky étaient les deux "sérieux" dans leur volonté de faire cesser les hostilités en Ukraine. Il s'exprimait à l'occasion de pourparlers qu'il estime être les "dernières étapes" de son plan de paix.

Recevant son homologue ukrainien dans sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, le président américain a déclaré qu'il n'avait pas de "date butoir" autre que la "fin" de ce conflit de près de quatre ans, pour ajouter aussitôt qu'il pensait que les négociations étaient "dans leurs dernières étapes".

Donald Trump s'est entretenu auparavant au téléphone avec son homologue russe, à l'occasion d'un échange qu'il a jugé "très productif", sans toutefois entrer dans le détail de la discussion.

Zelensky joue gros

Volodymyr Zelensky joue gros dans cette rencontre, la première entre les deux hommes depuis le mois d'octobre, lorsque le dirigeant ukrainien était venu demander - en vain - des missiles Tomahawk.

Cette fois, il vient chercher l'imprimatur de Donald Trump sur une nouvelle version du plan de paix en Ukraine présenté par Washington il y a près d'un mois.

Nouvelle mouture

Le président ukrainien a dévoilé cette semaine la nouvelle mouture de ce document, retravaillé après d'âpres négociations réclamées par Kiev, qui jugeait la première version beaucoup trop proche des revendications russes.

La nouvelle version propose un gel du front sur les positions actuelles sans offrir de solution immédiate face aux revendications territoriales de la Russie, qui contrôle environ 20% de l'Ukraine.

Ce document abandonne aussi deux exigences clés du Kremlin: un retrait des troupes ukrainiennes de la région de Donetsk et un engagement de l'Ukraine juridiquement contraignant de non-adhésion à l'Otan.

Soutien des Européens et de l'Otan

Samedi, lors d'une étape à Halifax au Canada, le président ukrainien a reçu le soutien appuyé d'Ottawa ainsi que des Européens et de l'Otan.

Dimanche, après la rencontre Trump-Zelensky à Mar-a-Lago, un appel téléphonique entre les deux hommes et des dirigeants européens est prévu.

Inadmissible pour les Russes

Accroissant la pression sur le terrain, la Russie a pilonné samedi Kiev et sa région, privant d'électricité durant des heures plus d'un million de foyers, puis annoncé la prise de deux nouvelles villes dans l'est de l'Ukraine.

Pour la Russie, qui a trouvé en Donald Trump un relai efficace de certaines de ses revendications, "l'Europe et l'Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix", selon le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

S'exprimant après l'appel téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov assure que "la Russie et les Etats-Unis partagent le même point de vue selon lequel la proposition ukrainienne et européenne d'un cessez-le-feu temporaire (...) ne ferait que prolonger le conflit et entraînerait une reprise des hostilités."

Il a en outre appelé l'Ukraine à prendre la décision "courageuse" de retirer ses troupes du Donbass afin de "mettre fin" à la guerre.

Garanties de sécurité

Donald Trump acceptera-t-il de mettre davantage la pression sur Moscou, comme le réclame la partie ukrainienne?

Le président américain, qui ne cache plus son agacement face à l'étirement des négociations, "est extrêmement frustré par les deux camps", avait déclaré le 11 décembre sa porte-parole Karoline Leavitt. Le 19 décembre, le dirigeant américain avait pressé l'Ukraine de "bouger".

Outre le sort du Donbass, cette région de l'est de l'Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud, les deux dirigeants devraient évoquer les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir dans le cadre d'un éventuel accord de paix.

Ces "garanties de sécurité doivent arriver en même temps que la fin de la guerre," a insisté Volodymyr Zelensky samedi. "Il y aura des garanties de sécurité. Elles seront fortes. Et les pays européens sont très impliqués", a assuré dimanche le président américain sur le perron de Mar-a-Lago.

Figer la ligne de front

Il avait également auparavant laissé entendre que, selon lui, l'Ukraine avait intérêt à figer la ligne de front face à de futures avancées russes qu'il juge inévitables.

"La Russie a l'avantage. Et elle l'a toujours eu", avait-il lancé le 8 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Camille Rast battue d'un cheveu par la reine du slalom

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Camille Rast a tout donné mais a dû s'avouer vaincue face à la reine Mikaela Shiffrin. (© KEYSTONE/AP/Pier Marco Tacca)

Camille Rast n'est pas passée loin de faire chuter la reine Mikaela Shiffrin. La Valaisanne a pris la deuxième place du slalom nocturne de Semmering dimanche, à seulement 9 centièmes de l'Américaine.

Déjà battue pour 14 centièmes samedi lors du géant, la skieuse de Vétroz a encore dû s'avouer vaincue sur le fil dans la station autrichienne. Elle s'était pourtant idéalement placée en signant le meilleur temps d'un premier tracé très difficile - 39 skieuses sur 72 ont connu l'élimination - dessiné par son entraîneur.

Mais la championne du monde la discipline n'a rien pu faire face au récital de Mikaela Shiffrin lors de la deuxième manche. La reine du slalom, seulement quatrième en début d'après-midi, a corrigé le tir dans la nuit de l'est de l'Autriche pour signer une 106e victoire en Coupe du monde, la 69e en slalom. L'Albanaise Lara Colturi a pris la troisième place.

Constance bienvenue

Camille Rast, qui a réalisé deux excellentes manches, n'a pas beaucoup de regrets à avoir. La constance qu'elle a affichée ce week-end doit lui permettre d'envisager sereinement la suite de l'hiver après un début de saison en dents de scie.

Deux autres Suissesses se sont classées dans le top 10: Wendy Holdener a terminé 6e (+2''76) et Eliane Christen 9e (+4''25) d'une course qui a connu des écarts gigantesques en raison de la dégradation rapide de la piste. L'Uranaise n'avait encore jamais fait mieux qu'une 12e place en Coupe du monde, obtenue également à Semmering l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trois morts en Syrie dans une manifestation d'alaouites

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Un homme blessé dans les heurts entre Alaouites et contre-manifestants à l'hôpital. (© KEYSTONE/AP/Omar Albam)

Au moins trois personnes ont été tuées dimanche en Syrie. Des milliers d'alaouites ont manifesté dans plusieurs villes du pays contre une attaque meurtrière visant cette minorité musulmane.

La communauté alaouite, une branche de l'islam chiite dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, est la cible d'attaques depuis qu'une coalition islamiste a pris le pouvoir à Damas fin 2024.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources dans le pays, les forces de l'ordre ont tué deux personnes en dispersant une manifestation dans la ville côtière de Lattaquié, dans l'ouest du pays.

L'agence officielle Sana, citant les services de santé, a ensuite fait état d'un bilan de "trois décès et 60 blessés".

"Maîtrisé la situation"

Les autorités n'ont de leur côté pas confirmé avoir ouvert le feu sur la foule, mais ont dit avoir "maîtrisé la situation" et ont accusé des partisans de l'ancien président Bachar al-Assad d'avoir attaqué la foule.

"Nos forces de sécurité et les manifestants ont été la cible de tirs d'origine inconnue", a déclaré le général Abdel Aziz al-Ahmad, chef de la sécurité dans la région.

Des correspondants de l'AFP ont vu des policiers intervenir en tirant des coups de feu en l'air, pour tenter de ramener le calme.

"Oppression" dénoncée

Le dignitaire Ghazal Ghazal, président du Conseil islamique alaouite en Syrie et à l'étranger, a accusé les autorités d'avoir attaqué "des civils non armés" exerçant leur "droit légitime" et dénoncé "l'oppression" des autorités.

Outre Lattaquié, des échauffourées entre manifestants et partisans des autorités ont eu lieu à Jablé, également situé sur la côte méditerranéenne.

La situation était également tendue à Homs, d'après l'OSDH qui a fait état de plusieurs blessés. C'est dans cette ville du centre du pays qu'a eu lieu vendredi l'attentat contre une mosquée qui a fait huit morts, pendant la prière.

"Nous ne soutenons pas Assad... Pourquoi cette tuerie?", s'interroge Numeir Ramadan, un marchand de 48 ans, venu manifester à Lattaquié.

Pour "un fédéralisme politique"

Le chef spirituel alaouite avait lancé cet appel à manifester pour "montrer au monde que la communauté alaouite ne peut pas être humiliée ou marginalisée", après un rassemblement similaire fin novembre.

"Nous ne voulons pas d'une guerre civile, nous voulons un fédéralisme politique. Nous ne voulons pas de votre terrorisme. Nous voulons décider de notre propre destin", avait commenté M. Ghazal. Son visage s'affichait dimanche sur des photos brandies par la foule, qui a entonné des chants appelant à davantage d'autonomie.

"Notre première revendication est le fédéralisme afin de mettre fin au bain de sang. On nous tue parce que nous sommes alaouites", déplore Hadil Saleh, femme au foyer de 40 ans.

Groupuscule extrémiste sunnite

Saraya Ansar al-Sunna, un groupuscule extrémiste sunnite peu connu, a revendiqué l'attentat de vendredi sur Telegram, jurant de poursuivre les attaques ciblant "les infidèles et apostats", en référence aux minorités.

En mars, des massacres sur le littoral avaient fait plus de 1700 morts, essentiellement des alaouites, après des affrontements entre forces de sécurité et partisans de Bachar al-Assad, selon l'OSDH. Une commission nationale d'enquête avait recensé au moins 1426 morts, pour la plupart des civils.

Craintes des minorités

Dimanche, les manifestants ont par ailleurs réclamé la libération de détenus issus de la communauté alaouite.

Selon la télévision d'Etat syrienne, 70 d'entre eux ont été remis en liberté il y a deux jours "après qu'il a été prouvé qu'ils n'étaient pas impliqués dans des crimes de guerre", et d'autres libérations sont attendues.

La prise du pouvoir par Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste de 42 ans, a renforcé les craintes des minorités syriennes.

Les autorités multiplient les gestes pour rassurer sur leur capacité à pacifier et réunifier le pays après une guerre civile de plus de 13 ans mais ont rejeté leur demande de la mise en place d'un système fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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