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International

Livraisons de Tesla supérieures aux attentes au deuxième trimestre

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Le spécialiste des véhicules électriques a indiqué avoir livré 443'956 véhicules (-4,70% sur un an) entre avril et juin (archives). (© KEYSTONE/AP/Lekan Oyekanmi)

Le constructeur automobile américain Tesla a livré près de 444'000 véhicules au deuxième trimestre dans le monde, un niveau qui dépasse les prévisions des analystes, tout en étant inférieur à la même période de l'année précédente.

Dans une publication très succincte sur son site internet mardi, le spécialiste des véhicules électriques a indiqué avoir livré 443.956 véhicules (-4,70% sur un an) entre avril et juin, dont 422.405 Model 3 et Model Y. Il ne donne pas de détails sur la répartition du solde de 21.551.

Le consensus des analystes de FactSet tablait sur 436.000 exemplaires remis à leurs clients sur cette période. Au deuxième trimestre 2023, Tesla en avait livré 466'000. Dans le même temps, il a produit 410'831 véhicules, dont 386.576 Model 3 et Model Y.

"Il s'agit d'une énorme performance en matière de retour gagnant (...) quand le marché anticipait plutôt un beau ratage ce trimestre dans un contexte de demande pour des véhicules électriques toujours erratique au niveau mondial", ont souligné les analystes de Wedbush, dans une note, évoquant un "feu d'artifices surprise". Ils estiment que "le pire est derrière" Tesla grâce au "mini-rebond" enregistré en Chine et à "une stabilisation des prix".

Et la présentation, le 8 août, de son robotaxi, un véhicule sans chauffeur, devrait "lancer le nouveau chapitre de l'histoire" du constructeur en matière de conduite autonome, ajoutent-ils.

Jessica Caldwell, du cabinet Edmunds, montre en revanche beaucoup moins d'emballement et estime que le repli des livraisons sur un an "n'est pas un gros choc car (...) le constructeur a épuisé toutes ses astuces en baissant les prix et en multipliant les avantages commerciaux pour stimuler la demande".

Selon elle, "les temps sont durs pour Tesla" d'autant que ces techniques commerciales peuvent entraîner "des conséquences négatives à long terme": les prospects les escomptent en permanence et les propriétaires ayant payé le prix fort voient la valeur de leur véhicule fondre, explique-t-elle.

Du côté des start-up, Rivian a annoncé mardi avoir produit 9.612 véhicules et en avoir livré 13.790 au deuxième trimestre. Des niveaux conformes à ses prévisions, qui continuent de porter sur une production annuelle de 57.000 véhicules.

Elle a connu une embellie boursière après l'annonce le 26 juin par le constructeur allemand Volkswagen d'un investissement de 5 milliards de dollars -dont un milliard directement dans Rivian- pour créer une coentreprise spécialisée dans les logiciels automobiles.

Nikola, start-up fabriquant des camions à hydrogène et électriques, a précisé avoir vendu 72 véhicules à hydrogène sur le trimestre et avoir ainsi dépassé son objectif de 60 exemplaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'UE impose des surtaxes aux véhicules électriques chinois

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L'industrie automobile européenne craint de voir ses usines disparaître si elle échoue à endiguer la déferlante annoncée des modèles électriques chinois. (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

L'UE a imposé jeudi à titre conservatoire jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques chinois, avant une décision définitive en novembre. Elle accuse Pékin d'avoir illégalement favorisé ses constructeurs.

Face aux "subventions déloyales" accordées selon Bruxelles aux entreprises chinoises, ces droits "compensateurs" entreront en vigueur vendredi, s'ajoutant aux taxes de 10% déjà appliquées par l'UE aux véhicules importés de Chine.

A l'issue d'une enquête antisubventions entamée en octobre, Bruxelles avait annoncé ces surtaxes le 12 juin, tout en lançant des discussions avec Pékin pour tenter de résoudre le problème et désamorcer les risques de guerre commerciale.

La Chambre de commerce chinoise dans l'UE a fustigé une "mesure protectionniste motivée par des facteurs politiques", espérant que les pourparlers débouchent "le plus tôt possible".

Cui Dongshu, secrétaire général de la Fédération chinoise des constructeurs de voitures, a condamné auprès de l'AFP "une erreur complète", susceptible d'augmenter le coût des véhicules "au détriment des consommateurs" européens.

Fenêtre de dialogue

La Commission a désormais quatre mois pour décider de surtaxes définitives, ce qui laisse ouverte une fenêtre de dialogue. Ces droits définitifs, qui devront être avalisés par les Vingt-Sept, seraient valables cinq ans.

Bruxelles emboîte le pas aux Etats-Unis, qui avaient annoncé mi-mai une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment.

Championne des moteurs essence et diesel, l'industrie automobile européenne craint de voir ses usines disparaître si elle échoue à endiguer la déferlante annoncée des modèles électriques chinois. Pékin a pris de l'avance en investissant de longue date dans les batteries.

Dans l'UE, le marché est en plein essor avant l'interdiction en 2035 des ventes de véhicules neufs à moteur thermique: or les véhicules électriques chinois représentent 22% du marché européen, contre 3% il y a trois ans, selon les estimations du secteur. Les marques chinoises occupent 8% de parts de marché.

"Des contacts se poursuivent"

"Les consultations avec le gouvernement chinois se sont intensifiées ces dernières semaines (...) Des contacts se poursuivent au niveau technique" pour parvenir à "une solution mutuellement acceptable", selon la Commission.

Bruxelles imposera des surtaxes de 17,4% au fabricant chinois BYD, 19,9% à Geely et 37,6% à SAIC (marque MG...). Les autres constructeurs seront soumis à un droit supplémentaire moyen de 21% s'ils ont coopéré à l'enquête, ou de 37,6% dans le cas contraire. Ces droits ne seront perçus que si des droits définitifs sont institués.

Le constructeur chinois XPeng a affirmé à l'AFP qu'il "ne changera pas" sa stratégie de développement et cherchera à trouver "des moyens de minimiser l'impact" sur ses clients européens.

Son homologue NIO dit "rester pleinement engagé" sur le marché européen et assure "maintenir les prix de ses modèles à ce stade". MG France a pour sa part pris les devants en dédouanant et stockant 2600 véhicules, a indiqué sa direction.

Des modèles de marques non chinoises produits en Chine sont aussi ciblés: Tesla Model 3, Mini électriques, Volvo EX40...

Si les surtaxes sont confirmées par Bruxelles, seule une majorité qualifiée d'Etats membres (15 pays représentant 65% de la population européenne) pourrait s'opposer à leur adoption définitive.

Selon l'institut allemand Kiel, ces droits additionnels pourraient réduire de 42% les importations de véhicules électriques venant de Chine, une baisse "largement compensée par l'augmentation des ventes de producteurs européens et d'importations de pays tiers".

Pour autant, à long terme, cela ne rendrait pas forcément plus abordable le prix des voitures électriques en Europe, prévient-il.

Réticences allemandes

Si la France et l'Espagne poussaient activement pour des mesures proportionnées, l'Allemagne, très engagée en Chine, bataillait au contraire avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions, craignant des représailles de Pékin.

Les constructeurs automobiles allemands Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen réalisent près de 40% de leurs ventes mondiales en Chine. "Les effets négatifs de cette décision l'emportent sur les avantages possibles", a déploré Volkswagen jeudi.

Pékin s'était déclarée en juin prête à des mesures de rétorsion. Après une enquête lancée en janvier sur les eaux-de-vie de vin de l'UE (dont le cognac), vin, produits laitiers, porc et voitures à grosses cylindrées seraient aussi dans son viseur, selon la presse étatique chinoise.

Cette nouvelle passe d'armes s'inscrit dans les tensions commerciales grandissantes entre les Occidentaux et la Chine, également accusée de détruire la concurrence dans d'autres secteurs: éoliennes, panneaux solaires, batteries...

Avec l'intention de freiner les importations de véhicules électriques chinois sans les bloquer complètement, l'UE assure cependant se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Elle espère ainsi protéger une filière qui emploie 14,6 millions de salariés dans l'UE tout en évitant un conflit mortifère avec son deuxième partenaire économique derrière les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Euro 2024: Daniele Orsato dirigera Suisse - Angleterre

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Daniele Orsato: un arbitre expérimenté pour Suisse - Angleterre (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

L'UEFA a désigné l'Italien Daniele Orsato (48 ans) pour arbitrer le quart de finale de l'Euro 2024 Suisse - Angleterre samedi à Düsseldorf (18h00). Ce sera son quatrième match du tournoi.

L'Italien a déjà dirigé les deux adversaires en lice samedi: il a en effet officié pour Suisse - Allemagne et pour Serbie - Angleterre lors de la phase de groupes. Daniele Orsato était aussi au sifflet pour le huitième de finale entre le Portugal et la Slovénie.

Arbitre FIFA depuis 2010, le directeur de jeu bénéficie d'une grande expérience. Il a notamment dirigé la finale de la Ligue des champions 2020 entre le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain, ainsi que le match d'ouverture de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il participe à son cinquième grand tournoi international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

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Le co-fondateur de Netflix Reed Hastings, l'un des plus gros donateurs du Parti démocrate, a estimé dans un entretien au New York Times que Biden devait jeter l'éponge. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat, malgré les très vives inquiétudes sur son état de forme.

Le président de 81 ans n'envisage "absolument pas" de jeter l'éponge, a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d'une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump.

"Je me suis planté. J'ai fait une erreur. C'est 90 minutes sur une scène. Regardez ce que j'ai fait durant trois ans et demi", a déclaré à ce propos le principal intéressé, dans un entretien avec une radio locale du Wisconsin (nord), enregistrée mercredi.

"J'ai été mauvais dans un débat" a-t-il répété jeudi dans un autre entretien avec une autre radio locale en Pennsylvanie. "Je serai dans la course jusqu'au bout et nous allons gagner", a-t-il toutefois assuré lors d'une conférence téléphonique destinée à remotiver ses équipes de campagne, selon une source proche.

Appel à "sortir de la course"

Un élu démocrate de la Chambre des représentants, Raul Grijalva (Arizona), a été le deuxième à appeler ouvertement Joe Biden à "sortir de la course", dans un entretien au New York Times.

Ces appels n'ont jusqu'ici pas trouvé de relais parmi les poids lourds du parti, notamment chez les gouverneurs démocrates, des figures influentes dans la vie politique américaine, qu'il a réunies mercredi à la Maison Blanche.

Les gouverneurs "vont (le) soutenir"

Les gouverneurs démocrates "vont (le) soutenir", ont assuré deux d'entre eux, Wes Moore (Maryland) et Tim Walz (Minnesota) au sortir de la rencontre, lors d'un bref échange avec la presse. Le second a assuré que le président était "apte" à remplir ses fonctions.

La gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer, considérée comme une étoile montante du parti, n'est pas venue à la rencontre des journalistes mais a écrit sur X après la réunion: "Joe Biden est notre candidat. Il est là pour gagner et je le soutiens."

Mais le co-fondateur de Netflix Reed Hastings, l'un des plus gros donateurs du Parti démocrate, a estimé dans un entretien au New York Times que Biden devait jeter l'éponge.

"Biden doit se retirer afin de permettre à un dirigeant démocrate vigoureux de battre Trump et préserver notre sécurité et notre prospérité", a-t-il estimé.

Pénible impression pas effacée

L'exécutif américain tente d'éteindre l'incendie ravivé par des révélations du New York Times et de CNN. Les deux médias affirment, sur la base de confidences de proches anonymes de Joe Biden, que ce dernier s'interroge sur l'avenir de sa candidature.

"Il est faux de suggérer qu'il y a la moindre réflexion pour mettre fin à la campagne", a assuré un porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates.

Près d'une semaine plus tard, le démocrate n'a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

Trump en pointe dans les sondages

Deux sondages publiés mercredi par le New York Times et le Wall Street Journal font état d'une nette avance de Donald Trump dans les intentions de vote à l'échelle nationale.

Joe Biden a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer sans prompteur. Il se rendra aussi dans deux Etats décisifs, le Michigan (5 juillet) et la Pennsylvanie (7 juillet).

Donald Trump a lui aussi prévu un déplacement en Pennsylvanie, le 13 juillet, après un voyage en Floride le 9. Le républicain de 78 ans "battra n'importe quel démocrate" en novembre, a assuré mercredi son équipe de campagne.

"Deux images" de Biden

"Nous avons deux images de Joe Biden. L'une est celle d'un homme au service de son pays, qui se bat pour les Américains, bagarreur, agressif, impulsif. Et nous avons aussi cette image de Biden comme un vieil homme auquel il faut probablement retirer ses clés de voiture. La question est de savoir laquelle de ces images s'imposera", commente Peter Loge, professeur à la George Washington University.

Alors que les spéculations enflent sur son possible remplacement par la vice-présidente Kamala Harris, qui continue à le soutenir sans faille en public, Joe Biden doit absolument convaincre son propre parti de serrer les rangs.

En plus de réunir les gouverneurs, il s'est entretenu mercredi avec des dirigeants démocrates au Congrès, où les élus s'inquiètent pour leurs chances lors des législatives accompagnant le scrutin présidentiel de novembre.

"Enorme problème"

Tout cela pèse sur les jeunes bénévoles chargés d'animer la campagne à travers le pays. "Ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c'est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle", a confié Yampiere Lugo à l'AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devra "jeter l'éponge" si les sondages empirent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

16 nouveaux athlètes sélectionnés pour Paris

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Noè Ponti logiquement sélectionné pour les JO (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

La délégation suisse pour les JO de Paris compte désormais 98 athlètes. Avec Nikita Ducarroz (BMX), Jérémy Desplanches et Noè Ponti (natation), trois médaillés de Tokyo 2021 ont été sélectionnés.

Le champion du monde de judo 2023 Nils Stump a également été sélectionné. Et pour la première fois dans l'histoire olympique, un grimpeur et un golfeur représenteront la Suisse à Paris.

Au total, Swiss Olympic a sélectionné 16 nouveaux athlètes: huit en natation, trois en judo, deux en pentathlon moderne, un en BMX freestyle, un en escalade et un en golf.

En natation, une femme et sept hommes seront présents: Lisa Mamié, Thierry Bollin, Antonio Djakovic, Roman Mityukov et Noè Ponti - ainsi que Tiago Behar, Jérémy Desplanches et Nils Liess, qui participeront exclusivement aux courses de relais. Il y a trois ans, à Tokyo, la Suisse était représentée par sept athlètes, Ponti (bronze sur 100 m papillon) et Desplanches (bronze sur 200 m quatre nages) avaient remporté des médailles. Bollin, 24 ans, et Behar, 22 ans, participeront pour la première fois aux Jeux.

En judo, les espoirs suisses reposeront sur Nils Stump. Il y a trois ans à Tokyo, Stump avait perdu dès son premier combat. Depuis, le Zurichois a remporté l'or (CM 2023) et le bronze (CM 2024) dans la catégorie des moins de 73 kilos. Binta Ndiaye et Daniel Eich participeront pour la première fois aux Jeux.

Nikita Ducarroz, médaillée de bronze il y a trois ans à Tokyo, est présente pour la deuxième fois aux JO dans sa discipline du BMX Freestyle. Joel Girrbach en golf et Sascha Lehmann en escalade seront les premiers Suisses à participer aux JO dans leur discipline respective. Après 16 ans (et pour la première fois depuis Pékin 2008), la Suisse sera en outre à nouveau représentée en pentathlon moderne avec Anna Jurt et Alexandre Dällenbach.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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