International
Oui de Rome à l'accord sur les frontaliers, Suisse "blanchie"
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Les députés italiens ont approuvé jeudi à l'unanimité le nouvel accord avec la Suisse sur l'imposition des frontaliers. Ils ont amendé le texte, actant notamment la sortie de la Suisse de la liste noire des paradis fiscaux. Le texte revient ainsi au Sénat.
La Chambre des députés a accepté le texte à l'unanimité, avec 239 voix favorables (sur 400 membres), sans opposition. Le Sénat avait déjà donné son feu vert en février. Ce dernier devra se prononcer une nouvelle fois en raison des amendements approuvés par la chambre siégeant au Palais de Montecitorio.
Les amendements ont été proposés par le gouvernement italien après une rencontre le 20 avril dernier entre la ministre suisse des finances Karin Keller-Sutter et son homologue italien Giancarlo Giorgetti.
L'un des changements concerne l'imposition du télétravail. Lors de la pandémie de coronavirus, Berne et Rome avaient conclu en juin 2020 un accord prévoyant "à titre exceptionnel et provisoire" des règles spéciales sur l'imposition du télétravail. Cet accord n'avait pas été reconduit au-delà du 31 janvier dernier en raison de la fin des restrictions à la libre-circulation.
Chasse aux riches
Le 20 avril, Berne et Rome avaient convenu d'un accord provisoire dans ce domaine jusqu'au 30 juin. Le Département fédéral des finances (DFF) avait précisé que le texte serait signé "dès que l'Italie aura adopté la base légale permettant de retirer la Suisse de sa liste noire" des paradis fiscaux.
Cette sortie, réclamée depuis de nombreuses années par la Suisse, avait fait l'objet le jour même d'une déclaration d'intention des deux ministres. Le texte adopté jeudi par les députés consacre cette régularisation de la position suisse.
Cette liste avait été mise en place en 1999 par l'Italie. Avec cette mesure, Rome entendait surtout donner la chasse aux stars et aux riches personnalités déclarant une résidence fictive à l'étranger dans le but de se soustraire au fisc transalpin.
"DFF informé"
Contacté par Keystone-ATS, le DFF n'a pas commenté la décision des députés, la procédure parlementaire n'étant pas encore achevée. Interrogé sur les amendements apportés, le DFF confirme cependant qu'il s'agit de la mise en oeuvre de l'entente politique signée le 20 avril. "Nous avons été informés sur cette manière de procéder", a indiqué un porte-parole, Frank Wettstein.
Le nouvel accord sur les frontaliers doit remplacer le texte existant, datant de 1974. Les Chambres fédérales avaient donné leur feu vert en mars 2022.
L'accord prévoit que la Confédération conserve 80% des impôts à la source prélevés sur les revenus des frontaliers qui travailleront en Suisse à l'avenir. Les "nouveaux" frontaliers - à savoir ceux qui arriveront après l'entrée en vigueur du traité - sont aussi soumis à l'imposition ordinaire en Italie qui doit, le cas échéant, éliminer la double imposition.
Un rayon de 20 km
Une disposition transitoire s'applique aux personnes qui travaillent ou ont travaillé dans les cantons des Grisons, du Tessin ou du Valais entre le 31 décembre 2018 et la date de l'entrée en vigueur du nouvel accord. Considérés comme "frontaliers actuels", ils ne seront imposés qu'en Suisse jusqu'à l'année fiscale 2033.
Berne et Rome ont en outre défini avec précision qui est considéré comme un travailleur frontalier. Cela concerne les personnes qui résident dans une commune située dans un rayon de 20 km autour de la frontière et qui retournent "en principe" chaque jour dans leur commune de résidence.
Selon les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) à fin mars, 91'504 travailleurs italiens traversent la frontière chaque jour, dont 78'230 sont employés au Tessin. Les autres rejoignent les Grisons et le Valais. La grande majorité réside en Lombardie.
89 millions pour les communes italiennes
Selon l'accord approuvé jeudi, la Suisse versera une compensation financière aux communes limitrophes italiennes correspondant à 40% de l'impôt à la source qu'elle perçoit. Les agences italiennes évoquent une somme de 89 millions d'euros par année.
Plusieurs députés ont exprimé leur satisfaction à l'issue du vote de jeudi. "Il s'agit d'un pas en avant important. Il donne des assurances à des milliers de travailleurs italiens en Suisse, et des amortisseurs sociaux aux plus fragiles frappés par la crise de ces dernières années", a relevé Paolo Emilio Russo, un représentant de Forza Italia, l'un des partis au pouvoir en Italie.
La Suisse et l'Italie avaient paraphé un premier projet d'accord en 2015. N'étant pas satisfaites sur certains points, les deux parties avaient ensuite repris les discussions. Les deux pays avaient finalement signé le texte en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Quatre sur quatre pour les Suisses à Garmisch
Les quatre sauteurs suisses en lice ont passé l'écueil de la qualification jeudi à Garmisch, théâtre de la deuxième étape de la Tournée des Quatre tremplins.
Gregor Deschwanden a réalisé la meilleure performance helvétique en se classant 19e. Le Lucernois s'est posé à 132,5 mètres pour devancer de peu son coéquipier Sandro Hauswirth, 23e avec 133,5 mètres. Le vétéran Simon Ammann (39e) a validé son ticket en atterrissant à 124,5 mètres, alors que Juri Kesseli a profité d'une disqualification pour décrocher la 50e et dernière place qualificative.
Kesseli aura l'honneur d'affronter Domen Prevc, vainqueur du concours d'Oberstdorf ainsi que de la qualification mercredi, en première manche de ce saut du Nouvel An. Deschwanden en découdra avec le Kazakhe Ilya Mizernykh, Hauswirth avec l'Allemand Ben Bayer et Ammann avec le Polonais Kacper Tomasiak.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La région Pacifique est passée en 2026
Les pays du Pacifique ont les premiers à célébrer le passage à la nouvelle année. Plusieurs feux d'artifice ont été tirés, mais l'ambiance était lourde à Sydney, suite à l'attentat antisémite qui a eu lieu le 14 décembre.
En Nouvelle-Zélande, la capitale Wellington s'est illuminée de feux d'artifice, donnant le coup d'envoi à une chaîne de festivités dans le monde.
A Sydney, qui s'est proclamée "capitale mondiale du Nouvel An", l'événement a été assombri par l'attentat antisémite ayant fait 15 morts à la mi-décembre sur l'une de ses plages emblématiques.
Une minute de silence a été observée à 23h00 (13h00 suisses) par la foule, que sillonnaient des patrouilles de policiers lourdement armés, tandis que le célèbre pont du port s'illuminait d'une lumière blanche pour symboliser la paix.
"Là, maintenant, la joie que nous ressentons habituellement au début de la nouvelle année est tempérée par la tristesse de l'année écoulée", a déclaré le Premier ministre australien, Anthony Albanese, dans un message vidéo.
Rio vise un record
Des centaines de milliers de spectateurs se sont massés sur les quais de Sydney pour admirer l'énorme feu d'artifice tiré à minuit, pendant que des bateaux s'assuraient les meilleurs emplacements à proximité du célèbre opéra. "J'ai toujours rêvé d'assister à ce feu d'artifice et je suis ravie d'être ici", a confié Susana Suisuikli, une touriste anglaise.
A Hong Kong, le grand feu d'artifice prévu dans la baie Victoria a carrément été annulé en hommage aux 161 personnes mortes dans l'incendie d'un complexe d'habitations en novembre.
Au Brésil, à Rio de Janeiro, la "plus grande célébration du Nouvel An" reconnue par le Guiness des records, s'annonce grandiose avec 2,5 millions de fêtards sur la plage de Copacabana.
Douze minutes de feux d'artifice et 1200 drones doivent illuminer le ciel carioca. Treize scènes ont été installées pour des concerts gratuits dans toute la ville.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Football
Mbappé absent au moins trois semaines
Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.
Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.
Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.
Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre
Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.
Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.
Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.
Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.
Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.
"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.
"Son héritage demeure"
Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.
Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.
"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.
Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.
A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.
Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.
"Une grande protectrice"
Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.
Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.
Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".
"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.
Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".
Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.
"Une source d'inspiration"
Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".
Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.
L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .
Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.
En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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