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L'Iran reconnaît avoir livré des drones à la Russie avant la guerre

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Kiev a affirmé qu'environ 400 drones iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

L'Iran a reconnu pour la première fois avoir fourni des drones à la Russie, avant l'invasion de l'Ukraine fin février. Cet aveu confirme des accusations de Kiev contre Moscou, soupçonné d'utiliser des drones iraniens pour ses attaques contre civils et infrastructures.

"Nous avons fourni à la Russie un nombre limité de drones, des mois avant la guerre en Ukraine", a annoncé samedi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l'agence officielle Irna.

C'est la première fois que Téhéran fait état de la livraison de drones à Moscou, l'Iran se bornant ces derniers semaines, malgré les accusations répétées de Kiev et de ses alliés occidentaux, à nier ces affirmations.

"Même en faisant cette confession, ils ont menti", a réagi dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en accusant les dirigeants iraniens de minimiser le nombre de drones livrés.

Instructeurs

"Nous abattons au moins 10 drones iraniens chaque jour, et le régime iranien affirme qu'il en aurait donné peu, et même avant le début de l'invasion à grande échelle" de l'Ukraine, a dénoncé M. Zelensky. "Rien qu'en une seule journée hier, 11 Shaheds ont été détruits. Nous savons avec certitude que des instructeurs iraniens ont appris aux terroristes russes à utiliser des drones, et Téhéran en général garde le silence à ce sujet", a-t-il ajouté.

Kiev avait déjà affirmé il y a plusieurs jours qu'"environ 400 drones" iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne et que Moscou en avait commandé environ 2000.

Pour le président ukrainien, "si l'Iran continue de mentir au sujet de choses évidentes, cela veut dire que le monde fera encore plus d'efforts pour enquêter sur la coopération terroriste entre les régimes russe et iranien et sur ce que la Russie paie à l'Iran pour une telle coopération".

"Qu'un seul des terroristes ou de leurs complices reste impuni, cela n'existera pas dans le monde moderne", a conclu à ce sujet M. Zelensky.

"Téhéran doit se rendre compte que les conséquences de la complicité dans les crimes (...) de la Russie contre l'Ukraine seront bien plus importantes que le bénéfice du soutien de la Russie", avait déclaré auparavant le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Le chef de la diplomatie iranienne s'est dit samedi prêt à examiner toute "preuve" de la part de Kiev d'un recours aux drones iraniens dans le conflit.

Rapprochement

Les aveux de Téhéran sur ces livraisons de drones à Moscou marquent encore un peu plus le rapprochement entre la Russie et l'Iran entamé ces derniers mois, face à une Ukraine largement soutenue par les Etats-Unis et l'UE, et alors que la Chine se tient à l'écart de toute implication directe dans la guerre.

L'Iran a toutefois démenti samedi que son pays a fourni des missiles à la Russie, jugeant ces accusations "complètement fausses".

Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de potentielles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie.

Malgré les dénégations de Téhéran de ces dernières semaines, l'UE et le Royaume-Uni avaient annoncé de nouvelles sanctions visant trois généraux iraniens et une entreprise d'armements "responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes" pour bombarder l'Ukraine.

En septembre, Kiev avait, pour sa part, décidé de réduire considérablement ses relations diplomatiques avec Téhéran.

Restrictions d'électricité

Face à une demande en électricité trop forte samedi, l'opérateur ukrainien Energo a annoncé avoir mis en place "des restrictions supplémentaires (...) sous la forme d'interruptions d'urgence".

Plusieurs régions sont concernées, dont la capitale Kiev, alors que des interruptions de courant avaient déjà eu lieu depuis plusieurs jours pour limiter la consommation des civils en électricité.

Le système électrique ukrainien a été lourdement affecté par de multiples frappes russes ces dernières semaines, laissant craindre un hiver sans électricité et sans eau pour de nombreux civils.

Sur le terrain, dans le nord-est, le commandant de la 127e brigade ukrainienne, Roman Grychtchenko, a décrit à l'AFP "une situation stabilisée", avec "de rares attaques de drones, d'artillerie et des opérations commandos" russes dans la région, récupérée par les Ukrainiens en septembre.

Mais "on avance le plus vite possible dans toutes les directions", s'est-il félicité, depuis le village repris de Starytsya, à trois kilomètres de la frontière russe.

"Déportation"

Au Sud, selon la présidence ukrainienne, "les occupants russes tentent d'identifier les habitants qui refusent d'être évacués" depuis Kherson vers les territoires occupés par les troupes de Moscou, plus loin de la ligne de front, voire vers la Russie elle-même.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait justifié ces évacuations pour la première fois, estimant que les civils "doivent être éloignés" des zones de combat "les plus dangereuses".

L'Ukraine a, elle, une nouvelle fois dénoncé une politique de "déportation".

Le ministère russe de la Défense a, de son côté, affirmé samedi avoir "détruit une station radar (servant) pour les missiles antiaériens S-300" et "intercepté 27 Himars américains" dans la région de Kherson.

Tirs sur un juge

Plus à l'est, un juge de la Cour suprême de la République de Donetsk a été blessé par balles vendredi et se trouve "dans un état grave", ont annoncé samedi les autorités d'occupation russes.

Le ministère de l'Intérieur de cette région annexée fin septembre par Moscou dans l'est de l'Ukraine n'a toutefois pas donné plus de détails sur le modus operandi, ni les raisons de cette attaque.

Selon Denis Pouchiline, un haut responsable de l'autorité d'occupation russe, ce juge, M. Nikouline, "a fait condamner des criminels de guerre nazis" - une référence à des Ukrainiens, selon la terminologie employée par le Kremlin pour justifier l'invasion russe en Ukraine fin février.

Dans la ville occupée de Melitopol, les autorités d'occupation russe ont annoncé avoir remis à sa place une statue de Lénine qui avait été déboulonnée lors de la révolution de 2014.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Après la Slovaquie, place à la France

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Fabian Ritzmann et les autres sélectionnés affrontent deux fois la France à Marseille (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue du championnat du monde, avec deux matches à Marseille vendredi et samedi.

La sélection de Patrick Fischer se frotte à deux reprises à la France, face à qui la victoire est impérative.

Il s'agit ainsi de confirmer les deux succès obtenus face à la Slovaquie à Herisau le week-end dernier au terme de la première semaine de préparation. Dario Rohrbach ou Fabian Ritzmann avaient notamment su s'illustrer.

Certains joueurs jouent déjà leur place dans cette sélection, dont le visage pourrait changer la semaine prochaine avec l'arrivée notamment de ceux dont l'équipe a été battue en demi-finales des play-off (Gottéron et Davos). La Suisse livrera ses deux matches suivants à Riga, face à la Lettonie, le jeudi 24 et le vendredi 25.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Washington annonce des frais pour les navires liés à la Chine

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Les nouveaux frais sur les navires chinois visent à restaurer la construction navale américaine, affirme l'USTR (archives). (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Les propriétaires et armateurs de navires fabriqués en Chine vont devoir payer de nouveaux frais lorsqu'ils accosteront aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Washington. Cette mesure, dont les montants doivent augmenter progressivement, entrera en vigueur dans 180 jours.

Seront également concernés les propriétaires et opérateurs chinois de navires non fabriqués en Chine, a précisé le représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué. Ces frais seront facturés par visite aux Etats-Unis - et pas à chaque port américain visité - et un maximum de cinq fois par navire et par an.

L'USTR a aussi prévu une tarification spécifique pour les navires transportant des véhicules, qui doit aussi entrer en vigueur dans 180 jours, et pour ceux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL), mais dont la facturation ne doit commencer que dans trois ans et grimper par étapes pendant 22 ans.

"L'USTR a pris aujourd'hui une mesure ciblée pour restaurer la construction navale américaine et pour réagir face aux actions, politiques et pratiques déraisonnables de la Chine pour dominer les secteurs maritimes, logistiques et de la construction navale", a relevé le communiqué.

0,1% de la construction mondiale

L'ancien président américain Joe Biden avait confié à l'USTR le soin d'enquêter pour mettre à jour "les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique".

Cette enquête a été maintenue par son successeur à la Maison-Blanche Donald Trump, qui a également annoncé au début mars la création d'un bureau de la construction navale, qui doit être rattaché à la Maison-Blanche.

Dominante au sortir de la seconde guerre mondiale, l'industrie navale américaine a peu à peu reculé. Elle ne représente plus que 0,1% de la construction navale au niveau mondial, désormais dominée par l'Asie, avec la Chine qui construit près de la moitié des navires mis à l'eau, devant la Corée du Sud et le Japon.

Les trois pays asiatiques représentent plus de 95% des navires civils construits, selon la conférence des l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED).

Cette annonce intervient en pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Yémen: les rebelles font état de 20 morts dans des raids américains

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Les zones rebelles du Yémen sont le théâtre de frappes quasi quotidiennes imputées aux États-Unis depuis que Washington a lancé une campagne aérienne contre les Houthis le 15 mars (archives). (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

Des frappes, revendiquées jeudi par Washington, sur un port pétrolier dans la région de Hodeida, au Yémen, ont fait "20 morts et 50 blessés", ont indiqué les rebelles houthis vendredi. Les raids américains au Yémen sont quasiment quotidiens depuis la mi-mars.

"Le bilan des victimes de l'attaque américaine contre le port pétrolier de Ras Issa s'élève désormais à 20 morts", a affirmé un porte-parole du ministère de la santé des Houthis. "Cinq secouristes et ambulanciers sont morts [...] en accomplissant leur devoir", alors qu'une "agression américaine a de nouveau frappé le port pétrolier", a-t-il ajouté.

L'armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements qui ayant abouti à la "destruction" du port. Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les "premières images de l'agression américaine" contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d'épaisses colonnes de fumée s'élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.

"Revenu illégal"

"Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l'incendie", a souligné vendredi le porte-parole.

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) avait expliqué jeudi que "l'objectif de ces frappes était de s'en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis".

"Les Etats-Unis ont pris [ces] mesures afin d'éliminer cette source d'hydrocarbures pour les terroristes Houthis, soutenus par l'Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans", a ajouté le CENTCOM.

Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère au début mars, accuse ceux-ci de s'accaparer les revenus de ce port situé au nord d'Hodeida. "Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen", souligne le CENTCOM.

Banque sanctionnée

Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé "essentiel" aux Houthis.

Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international. Les Houthis disent agir en solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre menée par Israël à Gaza.

Les frappes de riposte américaines sur le Yémen ont été accentuées à la mi-mars par le président américain Donald Trump. Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d'avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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