Économie
L'inflation a ralenti aux USA, pour la première fois depuis janvier
L'inflation a repris sa trajectoire à la baisse en avril aux Etats-Unis, après trois mois de rebond. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour le président Joe Biden, la hausse des prix étant un enjeu crucial de son duel avec Donald Trump pour l'élection présidentielle.
L'inflation est repartie à la baisse en avril pour la première fois depuis janvier, à 3,4% sur un an contre 3,5% en mars, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites, publié mercredi par le département du Travail. Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.
La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois seulement, à 0,3% contre 0,4% le mois précédent. Ce sont notamment les prix du logement et de l'essence à la pompe qui ont tiré l'inflation en avril, représentant plus de 70% de la hausse.
La hausse des prix à la consommation s'était de nouveau accélérée début 2024, après avoir largement ralenti au cours des derniers mois de 2023. "Les pressions sur les prix restent élevées mais évoluent dans la bonne direction", relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.
Pour les consommateurs, le ralentissement de l'inflation redonne du pouvoir d'achat. Et cela signifie aussi que la banque centrale américaine (Fed) pourra baisser les taux, lorsqu'elle considèrera que la hausse des prix ralentit durablement.
Cette baisse des taux aura pour effet de rendre le crédit moins onéreux pour les ménages, qui pourront plus facilement acheter un logement ou une voiture, par exemple.
La Fed veut ramener l'inflation à 2%, et privilégie pour cela une autre mesure, l'indice PCE, qui avait aussi accéléré en mars, à 2,7% sur un an. Les données d'avril seront publiées le 31 mai.
Président de la FED prudent
Le président de la Fed, Jerome Powell a estimé mardi que la persistance d'une inflation toujours élevée avait réduit son niveau de confiance quant au fait qu'elle puisse se rapprocher de l'objectif de 2%. "Les chiffres ont été plus élevés que tout ce que n'importe qui anticipait", a-t-il déclaré.
"Ce que cela nous apprend est que nous devons nous montrer plus patients et laisser la politique restrictive faire son effet", a-t-il souligné, ne jugeant cependant pas nécessaire de monter de nouveau les taux, qui sont déjà à des niveaux "restrictifs".
La Fed avait, le 1er mai à l'issue de sa réunion, acté l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation. Par conséquent, afin d'empêcher les prix de continuer à flamber, elle avait maintenu ses taux d'intérêt inchangés, au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25% et 5,50%.
L'indice des prix de gros, qui mesure la hausse des prix côté producteurs, a lui continué a grimper en avril, plus rapidement même que ne l'anticipaient les marchés.
"Il nous reste encore beaucoup à faire"
L'évolution de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec la zone euro, où elle a nettement ralenti, et où une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin semble désormais quasiment acquise. Le taux d'inflation en zone euro pour avril sera publié vendredi. En France, il a ralenti à 2,2%, selon l'Insee.
Le président américain Joe Biden, en campagne pour sa réélection, a salué mercredi le ralentissement de l'inflation. "Bien que nous ayons progressé, il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois déclaré dans un communiqué de la Maison-Blanche, accusant par ailleurs les républicains d'avoir un programme qui "ferait monter l'inflation en flèche".
L'opposition républicaine et notamment le candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, ont imputé largement à Joe Biden la responsabilité de la flambée des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allemagne: l'inflation ralentit en mars, grâce à l'énergie
L'inflation en Allemagne a ralenti en mars, à 2,2% sur un an, grâce à la baisse des prix de l'énergie, selon des chiffres publiés lundi, dans un climat d'incertitude économique accrue par la guerre commerciale partie des Etats-Unis.
La hausse des prix à la consommation a reculé de 0,1 point après avoir stagné à 2,3% en février, selon une première estimation de l'institut Destatis.
Les analystes sondés par Factset tablaient sur une baisse à 2,1% de l'indice en glissement annuel.
Après avoir atteint 1,6% en septembre 2024, son plus bas niveau depuis 2021 et les effets de la crise énergétique, l'inflation dans la première économie européenne était progressivement remontée au-dessus de la cible des 2% de la Banque centrale européenne (BCE).
Si ce ralentissement "apporte un nouveau soulagement" à la BCE, engagée dans un cycle d'assouplissement monétaire, "l'escalade imminente des tensions commerciales et d'éventuelles représailles européennes aux droits de douane américains pourraient aggraver les pressions inflationnistes à court terme", souligne Carsten Brzeski, économiste chez ING.
En mars, l'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, est aussi retombée à 2,5% sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en février.
Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires s'est élevée à 2,9%, en augmentation par rapport à février, où elle était de 2,4%.
Toutefois, les prix des l'énergie ont continué de dégringoler, à -2,8% sur un an, contre -1,6% le mois dernier.
Les prix des services, qui tirent normalement l'indicateur à la hausse, ont continué d'augmenter sur un an (+3,4%) mais moins qu'au cours des derniers mois.
La hausse de l'indice harmonisé des prix, particulièrement scrutée par l'institution monétaire, est également retombée à 2,3%, contre 2,6% en février.
Confiante dans le reflux de l'inflation, la BCE a baissé ses taux à six reprises depuis juin 2024, après les avoir relevés drastiquement pendant deux ans pour combattre l'envolée des prix.
Toutefois, les incertitudes des deux côtés de l'Atlantique et les tensions commerciales font planer une grande incertitude sur la suite de son cap monétaire.
La BCE prévoit pour cette année une inflation à 2,3% en zone euro : "on est presque dans les clous mais il faut y rester, donc c'est un combat de tous les instants", a souligné sa présidente Christine Lagarde lundi sur France Inter.
Elle a ajouté ne pouvoir "dire +ça y est c'est terminé c'est derrière nous+" au regard notamment de l'incertitude générée par la politique commerciale de l'administration Trump.
En Italie, l'inflation annuelle a progressé de 0,4 point à 2,0% en mars, tandis qu'elle est restée stable à 0,8% en France et a nettement ralenti au Portugal (+1,9%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Lausanne-Morges: le projet d'agglomération 2025 a été déposé
Le projet d'agglomération Lausanne-Morges de 5e génération (PALM 2025) se trouve désormais dans les mains de Berne. Il sera évalué par les services de la Confédération qui décideront de l'octroi d'un cofinancement pour la réalisation de 89 mesures infrastructurelles de mobilité, correspondant à un investissement de plus de 757 millions de francs pour la période de 2028 à 2032.
"Après avoir été mis en consultation publique, le projet d’agglomération Lausanne-Morges de 5e génération a été signé par le Canton, les schémas directeurs et les associations régionales", a fait savoir l'Etat de Vaud lundi dans un communiqué.
Le rapport du PALM 2025 définit la stratégie de développement de l'agglomération Lausanne-Morges à l'horizon 2040. Il se compose de mesures réparties en quatre thématiques: paysage, environnement et énergie, urbanisation et mobilité. Pas moins de sept volumes ont été nécessaires pour toutes les contenir.
Voie verte et pistes cyclables
Du côté de la région morgienne, les mesures comprennent notamment la requalification de la route cantonale (RC1) et la création de la voie verte. Elles incluent aussi la poursuite de la politique en faveur des transports publics avec les réaménagements du quartier sud de la gare de Saint-Prex, des accès à la gare Lonay-Préverenges, ainsi que la décarbonation des bus MBC.
Plus à l'ouest, entre Lausanne et Prilly, la multimodalité sera de mise à l'avenue du Chablais avec l'aménagement de pistes cyclables continues et sécurisées, de larges trottoirs ainsi qu'une voie bus à sens unique. Des arbres seront implantés le long de la chaussée pour lutter contre les îlots de chaleur.
Au total, le PALM réunit 36 partenaires, à savoir 26 communes, 5 secteurs intercommunaux, 2 associations régionales et trois services cantonaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Hausse des créations d'entreprises au 1er trimestre
Le nombre de créations d'entreprises a accéléré sur les trois premiers mois de l'année, les entrepreneurs étant particulièrement dynamique dans les cantons de Suisse centrale, à Bâle-Campagne ou encore à Genève.
Au total, quelque 13'983 sociétés ont vu le jour au premier trimestre, une hausse de 3,9% sur un an, selon un relevé de l'institut des entrepreneurs IFJ et de la banque Postfinance publiée lundi. Un bond de 40,9% a été observé à Obwald et de 32,4% chez le voisin nidwaldien.
Appenzell Rhodes-Intérieures (+44,8%), Schaffhouse (+28,3%), Zoug (+21,2%) et Genève (+19,2%) ont également affiché d'importants taux de progression. A l'inverse, les créations d'entreprises se sont effondrées à Uri (-27,9%), Glaris (-18,8%) et dans le Jura (-11,2%).
Parmi les secteurs à avoir été les plus dynamiques ces trois derniers mois se trouvent les sociétés de conseil, les artisans et l'immobilier.
Pour expliquer cette évolution positive, les auteurs de l'étude avancent essentiellement des "motifs personnels". "Les objectifs financiers ne sont pas l'élément essentiel, mais plutôt la volonté d'avoir plus d'indépendance et de réaliser ses objectifs personnels", ont-ils ajouté.
De nombreux entrepreneurs démarrent par ailleurs à temps partiel, leur apportant une plus grande flexibilité en période de lancement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Italie: nouvelle accélération de l'inflation, à 2% en mars
L'inflation en Italie a enregistré une nouvelle accélération en mars sur un an, à 2,0% (+0,4 point), en raison notamment de l'augmentation des tarifs de l'énergie, a annoncé lundi l'Institut national des statistiques (Istat) dans sa première estimation.
L'inflation dans la péninsule était de 1,6% sur un an en février. Pour l'ensemble de l'année dernière, elle s'est établie à 1% contre 5,7% en 2023. La baisse des prix réglementés du secteur de l'énergie (+27,3% contre +31,4% en février), ne compense pas la hausse des prix de l'énergie non réglementés (+1,3% contre -1,9%).
L'inflation est alimentée aussi par la hausse des prix alimentaires bruts (+3,3% contre 2,9%). Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4%.
La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) est ressortie à 2,1% sur un an, contre 1,7% en février. La Banque d'Italie table sur une inflation de 1,5% en 2025 et en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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