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International

L'ex-président philippin Duterte devant la CPI, mais en visio

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Alors que l'ex-président Duterte suivait par visioconférence sa première audience devant la CPI à La Haye où il est arrivé en avion, des manifestants demandent que justice soit rendue aux victimes de la guerre contre la drogue menée sous son administration, à Quezon city, aux Philippines, vendredi. (© KEYSTONE/AP/Aaron Favila)

L'ex-président philippin Rodrigo Duterte n'a pas comparu en personne, mais en visioconférence, pour sa première audience devant la Cour pénale internationale vendredi. Il y répond d'accusations de crimes contre l'humanité commis au nom de sa "guerre contre la drogue".

L'ancien dirigeant de 79 ans, premier ex-chef d'Etat asiatique à être inculpé par la CPI, a assisté à cette première et brève audience par liaison vidéo, qui a servi à l'informer des crimes dont il est soupçonné et des droits dont il dispose en tant qu'accusé.

D'apparence fragile, portant un costume bleu avec une cravate, il a parlé brièvement pour confirmer son nom et sa date de naissance. La juge présidant l'audience, Iulia Motoc, lui a permis de suivre la procédure à distance en raison de son long vol vers La Haye.

Son avocat Salvador Medialdea a déclaré au tribunal que son client avait été "enlevé de son pays".

"Il a été transporté sommairement à La Haye. Pour les avocats, c'est une extradition extrajudiciaire. Pour les esprits moins juridiques, c'est un enlèvement pur et simple".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Royaume-Uni: recul surprise du PIB, gouvernement sous pression

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Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a baissé en janvier, une mauvaise surprise qui accroît la pression sur le gouvernement travailliste, à quelques jours d'annonces budgétaires sur de possibles coupes drastiques dans les dépenses de l'Etat.

L'exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s'affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.

Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.

"Le monde a changé" et "c'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique", a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.

La Chancelière de l'Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu'elle comptait "réformer" le système de protection sociale du pays, qui "coûte trop cher" -des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.

Discipline de fer

"Le gouvernement aurait voulu éviter" de telles annonces budgétaires avant l'automne, mais il risque d'y être forcé par "l'augmentation des dépenses de défense, l'intensification des tensions commerciales (avec les Etats-Unis, ndlr) et une économie fragile", commente Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.

Le PIB du Royaume-Uni, qui avait progressé de 0,4% en décembre et de 0,1% sur le dernier trimestre de 2024, a notamment pâti en janvier d'un "ralentissement notable de la production manufacturière", selon l'Office national des statistiques (ONS).

Les secteurs de la production de pétrole et de gaz ainsi que la construction "ont aussi connu des mois difficiles", a ajouté la directrice des statistiques économiques de l'ONS, Liz McKeown, notant cependant que "les services ont poursuivi leur croissance en janvier".

Mme Reeves avait présenté en octobre le premier budget du nouveau gouvernement travailliste, fait d'une forte hausse des cotisations patronales, très décriée par les entreprises, et d'emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance.

Mais la cheffe des Finances britanniques, qui a promis une discipline de fer sur les comptes publics, a vu ces derniers mois sa marge de manoeuvre budgétaire se réduire. Les taux d'emprunt de la dette britannique ont atteint en janvier leur sommet depuis 25 ans, avant de redescendre un peu.

"Réduire la bureaucratie"

La ministre a lancé jusqu'en juin un examen détaillé des dépenses du gouvernement. Elle avait appelé en décembre les ministères britanniques à chercher des économies dans leurs budgets à hauteur de 5% mais pourrait aller plus loin.

Le gouvernement britannique a aussi annoncé jeudi une réorganisation pour "réduire la bureaucratie" dans le système public de santé en crise, ce qui va entraîner la disparition de milliers d'emplois, dans un cadre plus large visant à rendre la fonction publique britannique "plus agile".

Downing Street compte aussi supprimer les "réglementations inutiles afin de stimuler la croissance": l'autorité de régulation des systèmes de paiement, un organisme chargé de superviser notamment Visa et Mastercard, dont la disparition a été annoncée cette semaine, en a déjà fait les frais.

Aux difficultés économiques du Royaume-Uni s'ajoute l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les décisions sur les droits de douane pourraient encore entraver l'activité.

Les chiffres de vendredi sont le signe "d'une économie stagnante", selon Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.

L'économie britannique pourrait, selon lui, connaître une certaine amélioration dans le courant de 2025, mais "il devient de plus en plus clair que la chancelière Rachel Reeves se trouve dans une position très difficile".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Au moins 20% des postes au siège de l'OIM à Genève seront coupés

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L'heure n'est pas à la fête pour la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) Amy Pope en raison des coupes américaines (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Au moins 20% des quelque 1000 emplois au siège de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève vont être coupés en raison des restrictions du financement américain. D'autres programmes dans différents pays vont aussi être affectés.

Selon plusieurs sources concordantes citées par différents médias depuis jeudi soir, des départements entiers du siège vont être éliminés. Au total, environ 3000 licenciements avaient déjà été prononcés dans le cadre du dispositif de réinstallation de migrants financé par les Etats-Unis.

La directrice générale Amy Pope admettait que d'autres coupes pourraient suivre. Washington alimente environ 40% du budget de l'OIM qui aide actuellement les personnes renvoyées dans des Etats tiers par les Etats-Unis.

La Genève internationale commence à subir davantage les effets des coupes de l'aide américaine. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a récemment affirmé avoir reçu des lettres de suspension pour sept programmes, dont un auprès des victimes de torture en Irak.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump appelle Poutine à "épargner des soldats ukrainiens"

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Un graffiti créé par l'artiste de rue russe Ivan Pimkin en soutien aux forces armées russes dans la ville de Pavlovsky Posad dans la région de Moscou. (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le président américain, Donald Trump, a appelé son homologue russe, Vladimir Poutine, à "épargner la vie" de "milliers de soldats ukrainiens" sur le front, selon une publication vendredi sur sa plateforme Truth Social.

"Actuellement, des milliers de soldats ukrainiens sont complètement encerclés par l'armée russe, ils sont dans une position vulnérable et très mauvaise. J'ai demandé à Vladimir Poutine d'épargner leurs vies avec insistance", a-t-il affirmé.

L'armée ukrainienne a nié vendredi les affirmations du président américain sur un encerclement de ses troupes par l'armée russe.

Le président américain a aussi évoqué "de très bonnes et productives discussions avec le président Poutine hier (jeudi)", sans toutefois préciser si les deux chefs d'Etat avaient directement échangé au téléphone, ou via des émissaires.

"Il y a de grandes chances que cette guerre terrible et sanglante prenne enfin fin", a ajouté Donald Trump.

Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, a fait savoir vendredi que Donald Trump et Vladimir Poutine ne s'étaient pas directement parlé jeudi, ajoutant qu'aucun appel n'était prévu vendredi, même si "cela peut bien sûr changer".

Steve Witkoff, l'émissaire spécial de Donald Trump, est arrivé jeudi à Moscou pour présenter aux Russes le plan américain d'une trêve de 30 jours en Ukraine, avait affirmé à l'AFP une source proche du dossier.

L'armée russe a revendiqué vendredi la reprise de la localité de Gontcharovka, dans la région russe de Koursk, dernière illustration en date des avancées rapides de Moscou dans cette zone occupée par les forces ukrainiennes depuis l'été 2024.

Kiev n'a pas commenté à ce stade cette annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Intempéries: alerte rouge en Toscane et Emilie-Romagne

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L'Arno gonflé par les pluies à Florence. (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

De fortes pluies ont frappé vendredi la Toscane et l'Emilie-Romagne, poussant les autorités à placer en alerte rouge ces deux régions du centre-nord de l'Italie.

"J'invite tous les citoyens à la plus grande attention et prudence. La situation continuera de s'aggraver jusqu'à l'après-midi avec des pluies intenses et persistantes", a mis en garde sur Facebook le président de la région Toscane, Eugenio Giani, alors que sont touchées notamment la capitale Florence, Pise, Prato et Pistoia.

Des dizaines de demandes de secours sont parvenues à la salle opérationnelle des pompiers de Florence, surtout pour des cas "d'inondations et de chauffeurs de véhicules en difficulté", ont-ils indiqué sur X.

Une vidéo postée par les pompiers montre des voitures immobilisées dans des rues, où le niveau de l'eau semble atteindre les 30 à 50 cm.

Une autoroute a dû être fermée provisoirement dans la matinée.

Dans la région voisine d'Emilie-Romagne, "la première vague d'intempéries, qui a frappé au cours de la nuit et dans la matinée la zone de Bologne et de la Romagne, est terminée et la situation des fleuves est actuellement sous contrôle", a annoncé vendredi la région dans un communiqué.

Alerte maximale

"Mais l'alerte pour les prochaines heures reste maximale en raison de l'arrivée de nouvelles intempéries", a-t-elle averti.

L'Emilie-Romagne a été touchée par des inondations catastrophiques en mai 2023 ayant entraîné la mort de 17 personnes et des milliards d'euros de dégâts.

En septembre, des pluies torrentielles avaient provoqué des crues en Toscane, entraînant la mort de deux Allemands, une grand-mère et son petit-fils.

L'alerte rouge correspond à un "grave danger pour la sécurité des personnes avec de possibles pertes de vies humaines", selon la protection civile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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