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Coronavirus

L'Europe poursuit son déconfinement, au tour de l'Italie

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La Piazza del Popolo, à Rome, ce dimanche 3 mai 2020. EPA/CLAUDIO PERI
Avec de nouveaux assouplissements prévus en début de semaine dans une quinzaine de pays, l'Europe poursuit son déconfinement, à l'image de l'Italie, cloîtrée depuis deux mois par la pandémie mais qui attend avec fébrilité la levée partielle des restrictions lundi.

"Je veux amener ma vieille maman à la mer, je peux?", s'interrogeait Pietro Garlanti, 53 ans, masque sur le visage et gants de plastique, en achetant son journal à un kiosque du centre de Rome: "j'espère que les journaux du matin vont nous dire ce que l'on peut faire ou non".

Dimanche matin, comme de coutume depuis bientôt deux mois, les grandes avenues historiques du centre de Rome étaient quasi-désertes, avec quelques rares joggers faisant le tour des pâtés de maisons, obligés de rester à moins de 200 mètres de chez eux, ou des amateurs de gymnastique s'agitant sur les terrasses.

"C'est un peu déroutant"

Soumis depuis le 9 mars à un strict confinement, les Italiens se préparent à l'entrée en vigueur de toute une série de mesures d'assouplissement lundi, après avoir subi de plein fouet l'épidémie, qui a coûté la vie à près de 29'000 personnes dans la péninsule, notamment en Lombardie (nord).

"Ne baissez pas la garde (...). La phase II commence. Nous devons être conscients que ce sera le début d'un défi encore plus grand", a prévenu le responsable de la cellule chargée de répondre à la pandémie, Domenico Arcuri, rappelant que "la liberté relative" que les Italiens allaient gagner ce lundi serait remise en cause en cas de redémarrage de la contagion.

Réouverture des parcs avec maintien de la distanciation, possibilité de rendre visite à sa famille et de se réunir en nombre limité, déplacements circonscris à l'intérieur de la commune de résidence et liés aux seules exigences de travail et de santé, vente à emporter pour les bars et restaurants... les nouvelles règles sont attendues avec impatience par les Italiens.

Elles diffèrent néanmoins déjà dans les vingt régions du pays, contribuant à une certaine confusion. La Calabre et la Vénétie ont ainsi déjà allégé les restrictions, autorisant notamment la réouverture des bars et restaurants, mais sans terrasse.

Plusieurs secteurs de l'économie (bâtiment, automobile, luxe...) ont par ailleurs repris le 27 avril à l'échelle nationale. Les écoles, elles, resteront fermées jusqu'en septembre.

"Les nouvelles règles sont plutôt vagues. J'ai peur que ce soit une excuse pour beaucoup pour faire un peu n'importe quoi et aller voir tout le monde, les cousins, les copines...", commente Alessandra Coletti, professeur de 39 ans.

La France voisine, elle aussi très touchée par l'épidémie (24'760 morts), prévoit de débuter son déconfinement le 11 mai, mais très prudemment et à un rythme différent selon les régions. Le gouvernement a décidé samedi de prolonger de deux mois, jusqu'au 24 juillet, l'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis le 24 mars, jugeant sa levée "prématurée".

Bundesliga de retour?

L'Espagne de son côté, dont les 47 millions d'habitants étaient enfermés depuis mi-mars, a d'ores et déjà redécouvert samedi les joies du sport et de la promenade. A Madrid, Barcelone et dans d'autres villes, de nombreux habitants sont sortis courir, prendre l'air, parfois en groupes. Le déconfinement du pays doit se poursuivre par phases d'ici la fin juin.

La levée des restrictions est déjà bien enclenchée en Allemagne, où les écoles rouvrent progressivement dans certains Länder lundi; en Autriche, où les artères commerçantes de Vienne ont retrouvé samedi leur animation avec la réouverture des magasins, ainsi que dans les pays scandinaves, où les "mesures barrières" et de distanciation sociale restent néanmoins de rigueur.

Autre signe de la normalisation, le ministre allemand de l'Intérieur et des Sports s'est dit favorable dimanche à une reprise du championnat national de football, la Bundesliga, dans une interview au quotidien Bild.

"Je soutiens un redémarrage en mai", a déclaré Horst Seehofer, à trois jours d'une réunion des autorités allemandes pour trancher sur ce sujet, alors que la Ligue allemande (DFL) plaide en faveur d'une reprise des matches à huis clos autour de la mi-mai. Ce qui ferait de l'Allemagne le premier grand championnat européen à franchir ce pas.

En Europe de l'Est, les terrasses des cafés et des restaurants rouvriront à partir de lundi en Slovénie et en Hongrie, excepté dans la capitale Budapest. En Pologne, des hôtels, des centres commerciaux, des bibliothèques et certains musées ouvriront également leurs portes.

En Grande-Bretagne, le pic de la pandémie a été atteint selon le Premier ministre Boris Johnson, qui a promis un plan de déconfinement la semaine prochaine.

Selon The Times, une des pistes serait de demander aux usagers des transports en commun de prendre leur température avant de sortir de chez eux, et d'y rester s'ils ont de la fièvre, symptôme potentiel de la maladie.

Dans l'immédiat, les passagers de l'Eurostar - le train qui traverse la Manche - devront porter des masques, a indiqué la société.

"C'est l'enfer"

La pandémie a fait au mois 241'682 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, dont plus de 85% en Europe et aux États-Unis, selon un dernier bilan établi par l'AFP sur la base des chiffres de sources officielles admis comme largement sous-évalués.

Aux États-Unis (66'000 décès), malgré des bilans quotidiens toujours lourds, certains États avancent dans la levée des mesures de restriction.

Pour relancer l'économie, plus de 35 des 50 Etats américains ont commencé à lever ou sont sur le point de lever leurs strictes mesures de confinement. Les manifestations pour la "réouverture de l'Amérique" se multiplient à travers le pays.

En attendant, le virus s'acharne sur les prisons américaines, leurs 2,3 millions de détenus ainsi que leurs gardiens. "En ce moment, c'est l'enfer", résume un agent contaminé de la prison de Marion, dans l'Etat de l'Ohio, dont plus de 80% des 2500 détenus et 175 employés pénitentiaires ont été testés positifs.

En Iran, les mosquées fermées depuis mi-mars rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.

En Asie, la Thaïlande prévoit de rouvrir en début de semaine restaurants, salons de coiffure et stades. Et la réouverture progressive des écoles est également attendue en Israël dimanche.

En Inde (1.218 décès), l'acteur américain Will Smith et la légende du rock Mick Jagger participent dimanche, au côté d'autres stars internationales et de Bollywood, à un spectacle en ligne pour soutenir la lutte contre le Covid-19.

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Coronavirus

Covid: la Suisse a éliminé des vaccins pour 1,3 milliard de francs

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La Suisse a utilisé pour 0,57 milliard de francs de vaccins contre le Covid-19. (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

La Confédération a éliminé des vaccins contre le Covid-19 non utilisés pour une valeur de plus de 1,3 milliard de francs. Le matériel effectivement utilisé en Suisse a atteint moins de la moitié de cette somme, selon les données des autorités.

Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, l'Administration fédérale des finances (AFF) a confirmé les calculs effectués par la "Sonntagszeitung" et "Le Matin Dimanche".

Entre 2020 et 2023, la Suisse a acheté du matériel sanitaire contre le Covid-19 pour une valeur d'environ 2,3 milliards de francs. Elle en a utilisé pour 0,57 milliard et envoyé des vaccins à l'étranger au titre de l'aide humanitaire pour une valeur de 0,27 milliard de francs.

Le reste du matériel, d'une valeur de 1,45 milliard de francs, a fait l'objet de "corrections de valeur", selon l'administration des finances.

90% de ces "corrections de valeur" concernent des vaccins qui ont dû être éliminés après leur date de péremption, selon l'AFF. Cela correspond à plus de 1,3 milliard de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus - Économie

Nouvel Hôpital des enfants: le CHUV centralise ses soins pédiatriques

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Le nouvel Hôpital des enfants du CHUV a été inauguré jeudi à Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le CHUV à Lausanne a inauguré ce jeudi son nouvel Hôpital des enfants. La majorité des activités pédiatriques sont maintenant regroupées à la cité hospitalière. L'ouverture officielle de l'établissement aux patients est prévue pour le 14 mai.

C’est un projet d’envergure qui voit le jour à Lausanne. Le CHUV a inauguré ce jeudi son nouvel Hôpital des enfants. Situé au cœur de la cité hospitalière, cet établissement regroupe la majorité des activités pédiatriques de l’hôpital universitaire vaudois, qui étaient jusque-là réparties sur deux sites différents. Cette centralisation des prestations optimise les services de soins à l’enfant, selon les autorités vaudoises, offrant une vraie plus-value aux familles.

"Cet hôpital symbolise l'importance accordée à la prise en charge des plus vulnérables tout en rappelant que l'avenir d'une société dépend de sa capacité à protéger et à soigner les jeunes générations (...) Pour les familles, c'est une promesse d'espoir et de sérénité: savoir que leurs enfants peuvent recevoir les meilleurs soins possibles dans un cadre conçu pour eux", a aussi affirmé la Conseillère d'Etat.

L’établissement a été pensé spécifiquement pour répondre aux besoins des enfants, des adolescents et de leurs proches, autant en termes d’accès que d'infrastructures. Une terrasse thérapeutique de 3'000 mètres carrés a notamment été aménagée. 

Plus de 70 lits

Surplombant la station de métro "CHUV", juste en face du bâtiment principal et au pied de la maternité, l'Hôpital des enfants occupe un emplacement stratégique. Il accueillera 1200 collaborateurs, plus de 70 lits d'hospitalisation, un service d'urgences pédiatriques 24/24, six salles de bloc opératoire, trois espaces éducatifs et une salle de classe.

Chaque chambre compte maximum deux lits et peut recevoir un parent sur une banquette qui se transforme en lit, durant l'hospitalisation de son enfant. Des espaces de détente et de jeux ont aussi été prévus pour les familles, y compris une cafétaria publique de 80 places, le tout avec une signalétique "rassurante, joyeuse et sympathique" dans un environnement accueillant et des infrastructures modernes.

Le regroupement du Service de pédiatrie et du Service de chirurgie de l'enfant et de l'adolescent, rattachés au Département femme-mère-enfant du CHUV, supprime les allers-retours parfois fastidieux entre les deux précédents sites (Montétan et Bugnon). Ce regroupement permet également un accès rapide à la Maternité et au plateau technique du bâtiment hospitalier principal du CHUV.

"Ce nouvel hôpital marque un tournant historique pour les soins à l'enfant en Suisse romande, actualisant la manière dont les soins pédiatriques sont conçus et délivrés au CHUV. Il offrira des soins multidisciplinaires de pointe, ont affirmé ses responsables.

De la cardiologie à l'oncologie en passant par la chirurgie pédiatrique, la médecine d'urgence ou encore la pneumologie et l'ORL, l'expertise universitaire pédiatrique du CHUV se trouve ainsi regroupée sur un même site. L'objectif du CHUV est de prendre en charge l'enfant dans sa globalité, avec des soins adaptés autant aux enfants en bas âges qu'aux jeunes qui s'approchent de l’âge adulte. 

Coût de 204 millions

Financé par les pouvoirs publics à hauteur de 204,5 millions pour sa réalisation et ses équipements, l'Hôpital des enfants est un projet développé par le groupement GMP Architekten de Hambourg et Ferrari Architectes de Lausanne. Les travaux ont duré près de six ans.

Jusqu'à présent, les activités pédiatriques du CHUV étaient réparties sur deux sites à Lausanne: l'Hôpital de l'enfance (chemin de Montétan 16) et la cité hospitalière (rue du Bugnon 46). Dès le mois de mai 2025, la majorité des activités pédiatriques - hospitalisations, consultations générales et spécialisées, urgences pédiatriques, radiologie ou encore bloc opératoire - déménageront progressivement dans le nouvel hôpital (rue du Bugnon 50).

L'emménagement des équipes dans le nouvel hôpital débutera le 8 mai prochain. Les deux autres sites fermeront dès le 14 mai, mais seront réaffectés à d'autres activités hospitalières. Une campagne d’information à la population relative à cette transition sera menée dès la fin du mois d'avril 2025.

Avec Keystone ats

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Covid: il y a cinq ans, le Conseil fédéral décrétait le confinement

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Le 16 mars 2020, le Conseil fédéral décrétait l'état de situation extraordinaire, prenant seul les commandes de la crise (archives). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Il y a cinq ans jour pour jour, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral déclarait l'état de situation extraordinaire pour toute la Suisse en raison de la pandémie de Covid-19. Durant le confinement, les restaurants, magasins, marchés et centres de loisirs ont dû fermer.

Le confinement et les mesures contre le Covid-19 ont eu un impact sur différents secteurs de la société:

TRAVAIL: La pandémie a entraîné une extension mondiale du télétravail dans les entreprises. Près de la moitié de tous les employés ont eu la possibilité de travailler à domicile en permanence ou au moins de temps en temps depuis le début des mesures, a montré une enquête de l'Office fédéral de la statistique (OFS) de 2021. Les personnes titulaires d'un diplôme tertiaire et celles disposant d'un revenu élevé étaient particulièrement nombreuses à télétravailler, à savoir respectivement 67,7 et 72,3%.

Durant le confinement, nettement moins de personnes ont été victimes d'accidents en Suisse, ce qui s'est répercuté sur les finances de l'assurance-accidents Suva. Cette dernière a quadruplé son résultat d'exploitation en 2020 pour atteindre 241 millions de francs. Elle a réduit ses primes d'assurance en 2021. Les accidents professionnels ont diminué de 10,8% par rapport à l'année précédente, les accidents de loisirs de 10,9%.

REVENUS: Une enquête menée par l'OFS en 2021 a également montré que 11,3% de la population avait subi une baisse de revenus en raison de la pandémie. Dans les secteurs de la restauration et de l'hébergement, une personne sur trois a gagné moins en raison des conséquences de la pandémie.

SANTÉ PSYCHIQUE: La pandémie a aussi eu des conséquences négatives sur la santé psychique de la population: 40,2% des personnes ont indiqué qu'elle avait eu un effet négatif sur leur humeur. La proportion était particulièrement élevée chez les personnes de 16 à 24 ans (55,1%), celles ayant une formation tertiaire (44,8%) et celles avec un bon revenu (45,1%). Les retraités ont été plus sereins face à la crise sanitaire: seule une personne sur quatre a laissé le sujet lui gâcher la vie.

Selon une étude de l'Université de Bâle, près d'une personne sur deux était plus stressée pendant le confinement qu'avant la crise, les principales raisons invoquées étant les changements au niveau du travail ou de la formation, la vie sociale réduite ainsi que la charge de travail liée à la garde des enfants.

La proportion de personnes souffrant de symptômes dépressifs a en outre augmenté. 57% des personnes interrogées ont ainsi indiqué que de tels symptômes s'étaient renforcés chez elles.

L'offre d'aide de La Main Tendue a mené nettement plus d'entretiens en 2020 que l'année précédente: 7% d'appels supplémentaires ont été reçus par le "143".

ADDICTION: Selon Addiction Suisse, la pandémie a créé de nouveaux groupes à risque. Les personnes qui avaient déjà un comportement de consommation problématique avant la crise ont présenté une augmentation de leur consommation d'alcool. Une grande partie des fumeurs quotidiens ont aussi renforcé leur consommation pendant et après le confinement. Parmi les fumeurs occasionnels, le tabagisme a eu tendance à diminuer.

TRANSPORT ROUTIER: Le confinement a eu une influence déterminante sur la réduction du trafic routier. Au cours de la première année de pandémie, ce dernier a considérablement diminué, comme le montre très clairement le nombre de morts sur les routes: alors qu'en 2019, 42 personnes par million d'habitants sont mortes en Suisse, elles n'étaient plus que 22 en 2020, soit 52,4% de moins.

POLLUTION: La réduction du trafic routier a amélioré la qualité de l'air en 2020, mais pas trop: les valeurs limites pour l'ozone ont de nouveau été dépassées, de même celles pour les poussières fines respirables, du moins au sud des Alpes, comme le montre le rapport sur la qualité de l'air 2020 de l'Office fédéral de l'environnement.

AIDES FINANCIÈRES: Pour lutter contre la pandémie, différentes mesures ont été prises pour stabiliser l'économie. Elles visaient les entreprises, les travailleurs et les indépendants. Des indemnités de chômage partiel, des allocations pour perte de gains ou des crédits transitoires ont notamment été prévus.

La Confédération a dépensé 16,8 milliards de francs pour indemniser le chômage partiel et 17 milliards pour les crédits transitoires accordés aux entreprises durant la première vague. La Confédération a également soutenu certains secteurs comme la culture (478 millions), le sport professionnel (350 millions) et le sport de masse et de compétition (259 millions).

ARMEE: Pour soutenir les autorités civiles, le Conseil fédéral a mobilisé 8000 militaires. Il s'agissait de la plus grande mobilisation depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les militaires ont notamment été engagés dans les soins, la surveillance des patients, les transports sanitaires ou la logistique hospitalière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Baisse des taux d'intérêt pour les prêts Covid "probable" dès mars

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Beaucoup de petits commerces ont eu besoin d'un prêt Covid pour faire face aux pertes engendrées par la pandémie de Covid-19 (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une baisse des taux d'intérêt sur les prêts Covid est "probable", indique le DFF lundi. Il répondait à une question parlementaire sur les taux d'intérêt des prêts alloués aux commerçants durant la pandémie. Une décision risque de tomber ce mois encore.

Le Conseil fédéral avait relevé les taux d'intérêt de ces prêts en 2023, suite à la hausse du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS). Ils n'ont toutefois pas été réduits lorsque ce même taux directeur est passé ces derniers mois de 1,5% à 0,5%.

Une adaptation du taux d'intérêt pour les prêts Covid aura prochainement lieu, le Conseil fédéral pouvant l'adapter une fois par an, au 31 mars, indique le Département fédéral des finances (DFF). La baisse du taux directeur de la BNS sera prise en compte et une réduction du taux d'intérêt sur les prêts Covid "semble probable" ajoute-t-il.

Les milieux du commerce ont en février demandé à la Confédération de baisser les intérêts sur ces crédits. Ils demandaient que les taux passent de 1,5 à 0% pour les crédits inférieurs à 500'000 francs et de 2 à 0,5% pour ceux supérieurs à ce montant.

Les autorités fédérales ont accordé 138'000 crédits pendant la pandémie. Presque 72% de ces crédits étaient remboursés à la mi-janvier 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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