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Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines

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Donald Trump a promis samedi "l'enfer" aux "terroristes houthis" après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/YURI GRIPAS / POOL)

Des frappes américaines ont visé samedi plusieurs bastions des rebelles yéménites houthis, dont la capitale Sanaa, faisant plus d'une trentaine de morts, selon un bilan des insurgés dimanche. Les rebelles ont menacé de riposter.

Le président américain Donald Trump a promis samedi "l'enfer" aux "terroristes houthis" après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël. Il a sommé l'Iran de cesser son soutien à ces rebelles. Téhéran a réagi en condamnant des frappes "barbares" et en avertissant qu'il riposterait à toute attaque.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, ont averti que les frappes américaines menées samedi soir "ne resteront pas sans réponse".

Lourd bilan

"Nos forces armées sont prêtes à répondre à l'escalade par l'escalade", a prévenu dans un communiqué le bureau politique des rebelles classés "organisation terroriste étrangère" par Washington.

Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont visé Sanaa ainsi que les gouvernorats de Saada (nord) et la ville de Radaa, dans la province d'Al-Bayda (centre). Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, "la plupart des enfants et des femmes", a dit le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi.

Un photographe de l'AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s'élever d'un quartier résidentiel du nord de Sanaa.

"Force létale écrasante"

Il s'agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier. Sur son réseau social Truth, le président américain a affirmé que les Etats-Unis ont mené "une action militaire décisive et puissante" contre les rebelles yéménites.

"Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu'à ce que nous ayons atteint notre objectif", a-t-il prévenu. "Vos attaques doivent cesser à partir d'aujourd'hui."

Les Houthis font partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah libanais et des factions irakiennes.

Ils ont mené plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Menaces de riposte iranienne

A la suite de l'entrée en vigueur le 19 janvier d'une trêve à Gaza, les Houthis avaient cessé leurs attaques. Mais le 11 mars, ils ont annoncé leur intention de reprendre les attaques au large du Yémen contre des navires de commerce qu'ils estiment liés à Israël, après le refus de l'Etat hébreu de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza.

"Ne menacez pas le peuple américain, leur président (...) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l'Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!", a aussi lancé le président américain à l'adresse de l'Iran.

Ce à quoi Téhéran a répondu par le biais de son chef de la diplomatie Abbas Araghchi: "le gouvernement américain n'a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l'Iran".

"L'Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu'un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives" à toute attaque, a averti de son côté le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran.

Les Houthis "prennent leurs propres décisions stratégiques et opérationnelles" en toute indépendance de l'Iran, a-t-il encore affirmé.

Trafic perturbé

Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.

Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont "attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023".

Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Matteo Jorgenson remporte son deuxième Paris-Nice

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Comme en 2024, Matteo Jorgenson a remporté le maillot jaune de Paris-Nice. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

L'Américain Matteo Jorgenson a gagné Paris-Nice dimanche à l'issue de la 8e et dernière étape remportée en solitaire par Magnus Sheffield. Il s'impose pour la deuxième année consécutive.

Le coureur de Visma-Lease a bike, deuxième de l'étape après être parti seul à la poursuite de Sheffield, s'impose au classement général avec 1'15 d'avance sur l'Allemand Florian Lipowitz et 1'58 sur le Néerlandais Thymen Arensman.

Le Californien de 25 ans, qui habite à Nice, a fait preuve d'une maîtrise absolue pendant toute la semaine sur une course pourtant particulièrement éprouvante vu les conditions météo atroces qui ont envoyé plusieurs coureurs à l'hôpital, dont son co-leader Jonas Vinegaard (blessé à la main gauche).

Esseulé et attaqué

Même rapidement esseulé et privé de coéquipiers dimanche dans les pentes de l'arrière-pays niçois, il ne s'est jamais affolé, notamment lorsque Lipowitz a tenté d'attaquer dans la côte de Peille. Il est ensuite passé à l'attaque dans le col d'Eze mais sans réussir à rattraper Sheffield dont la victoire d'étape récompense le beau tempérament offensif de l'équipe Ineos pendant toute la semaine.

Mads Pedersen, encore à l'avant dimanche, a lui affiché une forme exceptionnelle en vue des classiques à venir à commencer par Milan-Sanremo samedi prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Victoire finale d'Ayuso, la dernière étape pour Milan

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Juan Ayuso a fait forte impression à un mois et demi du Giro. (© KEYSTONE/AP/Massimo Paolone)

L'Espagnol Juan Ayuso a remporté la 60e édition de Tirreno-Adriatico dimanche. La septième et dernière étape a été enlevée au sprint par l'Italien Jonathan Milan à San Benedetto del Tronto.

Ayuso (UAE), leader du classement général depuis sa victoire la veille dans l'étape-reine, a signé à 22 ans sa troisième victoire de l'année, la cinquième de sa carrière. L'an passé, le grand espoir du cyclisme espagnol avait terminé deuxième derrière le Danois Jonas Vingegaard. L'épreuve italienne lui avait servi de préparation au Tour d'Italie, son grand objectif cette année (9 mai-1er juin).

Comme attendu, après une semaine éprouvante avec une météo défavorable, il a fallu attendre, malgré une attaque de Mathieu van der Poel, la dernière heure de course et l'arrivée sur les bords de la mer Adriatique pour que l'étape, longue de 147 km, s'anime.

Dans un final très nerveux, marqué par plusieurs chutes, Milan (Lidl-Trek) a fait parler sa puissance pour signer sa deuxième victoire de la semaine, devant l'Irlandais Sam Bennett et le Néerlandais Olav Kooij.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dans la tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans

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Selon un photographe de l'AFP, l'affluence était moindre que lors d'une manifestation au même endroit en avril 2024. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE COELHO)

Haranguant des milliers de manifestants, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a scandé dimanche à Rio de Janeiro que le fait qu'il soit empêché de briguer un nouveau mandat l'an prochain est "un déni de la démocratie".

"Je veux dire à ceux qui ne m'aiment pas à Brasilia: des élections sans Bolsonaro, c'est le déni de la démocratie au Brésil", a-t-il lancé, juché sur une estrade à laquelle était collée une affiche montrant le président américain Donald Trump le poing brandi, après l'attentat subi lors de la campagne électorale en Pennsylvanie, en juillet dernier.

Selon un photographe de l'AFP, l'affluence était moindre que lors d'une manifestation au même endroit en avril 2024.

"Je suis ici car je veux laisser un Brésil meilleur pour mes enfants. Nous vivons une période sombre", dit à l'AFP l'un des manifestants, José de Souza Vitorino, ancien militaire de 64 ans.

Le mot d'ordre de la manifestation est l'"amnistie" des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Ce jour-là, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d'assaut et saccagé le palais présidentiel, le parlement et le siège de la Cour suprême, une semaine après l'investiture de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l'élection présidentielle de 2022.

Candidat "pour le moment"

Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l'ex-président pour un projet présumé de coup d'Etat afin de se maintenir au pouvoir.

Il est accusé d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.

Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n'était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d'anciens ministres et des hauts gradés.

La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction décidera s'il existe des éléments suffisants pour l'ouverture d'un procès.

Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d'une "persécution" politique pour l'empêcher d'être candidat à la présidentielle de 2026.

Il a été déclaré inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d'urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.

"Pour le moment, je suis candidat", a-t-il martelé mercredi. "Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment".

Il rêve d'un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu'il admire, usera de son "influence" en sa faveur.

"Ils sont en train d'essayer de le jeter lâchement en prison, pour qu'il ne puisse pas se faire élire, mais ils ne vont pas y arriver", a déclaré a l'AFP Patricia Santos, manifestante de 41 ans, à Copacabana.

"Si Dieu le veut, il sera candidat en 2026", renchérit Lucia Fatima de Souza, une aide-soignante de 60 ans.

Incertitude à droite comme à gauche

Pour l'analyste politique André Rosa, l'objectif de la manifestation de dimanche va "bien au-delà de l'amnistie" pour les émeutiers de Brasilia: il s'agit d'"envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (...) et réaffirmer son intention d'être candidat en 2026".

Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau.

Une autre option pour l'ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.

L'incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l'inflation, reste énigmatique sur ses intentions d'être candidat ou non.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Plus de 800 kg de cocaïne saisis dans un poids lourd dans la Drôme

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La drogue - 826 kg - a été découverte dans un poids lourd lors d'un contrôle sur une aire de repos de l'A7 (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Plus de 800 kg de cocaïne dissimulés dans un poids lourd ont été saisis samedi dans la Drôme sur l'autoroute A7 par les douanes, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier, confirmant une information du Dauphiné libéré.

La drogue - 826 kg - a été découverte par les douaniers dans le chargement d'un poids lourd lors d'un contrôle sur une aire de repos de l'A7 en direction de Lyon, a-t-on ajouté. Le chauffeur, de nationalité polonaise, a été interpellé, indique le journal.

La valeur estimée de ce chargement est de 24 millions d'euros si l'on se base sur un prix moyen de vente en gros de 30'000 euros le kilo. Au détail, la cocaïne se vend 58 euros le gramme, en moyenne.

Les investigations ont été confiées aux enquêteurs de l'office antistupéfiants (Ofast) sous l'égide de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lyon.

Un total de 53,5 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités françaises en 2024, soit une augmentation de 130% par rapport à l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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