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Les prix du pétrole se reprennent quelque peu

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De nombreux signaux continuent de présager un marché tendu pour longtemps. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix du pétrole repartaient à la hausse mercredi, après avoir dégringolé la veille au soir. Alors que le baril de Brent repassait tout juste au-dessus de la barre des 100 dollars, le climat d'anxiété quant à la possibilité d'une récession mondiale reste de mise.

Peu avant 09h45, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre se négociait à 100,57 dollars, soit une hausse de 1,09%. Mardi soir, il avait chuté de 7,10% à 99,49 dollars, clôturant sous 100 dollars pour la première fois depuis trois mois.

Quant aux 159 litres de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en août, ils demeuraient sous le seuil psychologique des 100 dollars à 96,83 dollars, soit une progression de 1,03%. La veille au soir, le brut d'outre-Atlantique avait aussi plongé de 7,92% à 95,8 dollars.

"Le pétrole est en chute libre", plongeant "à mesure que les perspectives de croissance se détériorent", accentuant les inquiétudes concernant la demande, a souligné Craig Erlam, analyste d'Oanda. "En Occident, la combinaison des prix élevés de l'énergie et de la hausse des taux d'intérêt alimente les craintes d'une récession qui aurait un impact sérieux" sur le marché de l'or noir, explique Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.

Nouvelles restrictions en Chine

Une nouvelle vague de restrictions sanitaires en Chine préoccupe également les investisseurs, faisant craindre de nouvelles fermetures. Macao a entamé lundi son premier confinement depuis le début de la pandémie afin d'endiguer sa pire vague de Covid-19.

"Il y a un ralentissement de la demande du plus grand importateur de brut au monde et des craintes quant à ce que révéleront les chiffres de la croissance du deuxième trimestre de vendredi", affirme Victoria Scholar, analyste à Interactive Investor. Pour l'analyste, le gouvernement chinois "sacrifie une fois de plus son économie à la poursuite d'objectifs draconiens de santé publique".

La Chine a, par exemple, confiné pour trois jours les 320'000 habitants d'une localité du centre du pays après la découverte d'un seul cas positif au Covid-19. Le refrain d'une économie chancelante résonne chez les investisseurs, qui se désengagent massivement des contrats à terme sur toutes les matières premières, a également relevé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. "Il y a une déconnexion entre les marchés à terme et le marché physique", a-t-il estimé.

Pour Matt Smith, de Kpler, l'envolée du dollar, qui a atteint mardi la parité avec l'euro, a aussi joué, "car elle accroît la préoccupation que le brut devienne trop cher pour toute autre devise que le dollar". "Ce décrochage (des cours) tient plus à un marché qui va trop vite en besogne et essaye d'intégrer de futures mauvaises nouvelles, plutôt qu'à ces mauvaises nouvelles", a plaidé l'analyste.

Correction trop vive

Les opérateurs ont totalement occulté le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui table pourtant sur une demande de pétrole toujours en croissance en 2023, mais à un rythme moins soutenu. L'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) fait le même pronostic, et annonce une consommation en hausse de 2 millions de barils par jour l'an prochain, contre 2,2 cette année.

La demande en 2023 devrait être soutenue par une "performance économique encore solide des pays grands consommateurs, ainsi que par une amélioration de la situation géopolitique et de la gestion du Covid-19 en Chine", a estimé l'Opep. Le rapport affirme que "le marché reste extrêmement tendu", a relevé Craig Erlam, d'autant que les inquiétudes concernant l'offre persistent, avec notamment les sanctions sur le pétrole russe.

Dernier élément superbement ignoré par les courtiers, les commentaires du directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, pour qui "le monde n'a jamais connu une crise de l'énergie d'une telle profondeur et d'une telle complexité". "Je pense que nous n'en avons peut-être pas encore vu le pire", a-t-il ajouté, lors d'une intervention à Sydney (Australie).

"La correction (des cours) est allée trop loin", a fait valoir Andy Lipow. "Le marché a tellement souffert qu'il va lui falloir quelques jours pour se remettre, mais on est beaucoup plus près d'un plancher que d'un sommet." "Le pétrole finira par retrouver le chemin au-dessus de 100 dollars", a anticipé Edward Moya, d'Oanda, "mais pour l'instant, il semble à son aise autour de 95 dollars."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

"Ce que je vis est un peu injuste", estime Sinner

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Jannik Sinner estime que ce qu'il vit est "un peu injuste" (© KEYSTONE/EPA AAP/JOEL CARRETT)

Le no 1 mondial Jannik Sinner, qui purge une suspension de trois mois pour dopage, a estimé dans un entretien diffusé samedi que cette sanction était "un peu injuste".

L'Italien reconnait toutefois que "cela aurait pu être bien pire".

"Nous avons accepté rapidement (red: la suspension de trois mois), même si je n'étais pas vraiment d'accord", a expliqué Jannik Sinner dans un entretien accordé à la chaîne de télévision italienne Sky Sport.

L'Italien, vainqueur de trois titres du Grand Chelem, s'exprimait pour la première fois depuis qu'il a conclu début février un accord avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour une suspension de trois mois qui prendra fin le 4 mai.

"Il fallait choisir le moindre mal et je crois que c'est ce qu'on a fait. Ce que je vis est un peu injuste mais, si on regarde les choses, cela aurait pu être bien pire, cela aurait pu être encore plus injuste", a-t-il poursuivi.

"Une fois cette décision prise, j'ai mis un peu de temps à me retrouver. D'autres choses se sont passées, au-delà de cette affaire, qui n'ont pas été simples pour moi, il me faudra encore un peu de temps pour digérer tout cela, mais je suis là. J'ai hâte de faire mon retour à Rome" pour le Masters 1000 prévu du 7 au 18 mai, a ajouté le joueur de 23 ans.

"Je suis innocent"

Contrôlé positif au clostebol, en mars 2024, Jannik Sinner avait d'emblée expliqué la présence de cet anabolisant dans ces échantillons par une contamination accidentelle, via un massage prodigué par un membre de son entourage. Il avait été initialement blanchi par l'Agence pour l'intégrité du tennis (Itia), décision que l'AMA a contestée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander un à deux ans de suspension, avant de conclure un accord avec Sinner.

Cet accord a suscité beaucoup de critiques et d'incompréhensions, notamment parmi les joueurs, l'Australien Nick Kyrgios en étant le plus virulent pourfendeur.

Est-ce que Sinner appréhende de croiser la route de certains de ces joueurs, lui demande la journaliste de Sky ? "Je ne sais pas quoi répondre car je ne sais pas ce qui pourra arriver, répond-il. Je suis certain de la façon dont les choses se sont passées, je suis innocent (...) Ce que je veux faire, c'est jouer au tennis et être très serein, là s'arrête l'histoire. Je suis sûr que tout ira bien, même si peut-être au début je mettrai un peu de temps à repartir."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués

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L'armée israélienne "n'a pas attaqué (la moindre) ambulance" le 23 mars, dit-elle. Elle aurait visé des "véhicules suspects" tous feux éteints. Mais sur la vidéo obtenue par l'AFP, on voit des ambulances circuler, phares et gyrophares allumés. Ici, des Palestiniens devant les corps de victimes. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d'un secouriste tué par les Israéliens avec d'autres en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances aux signes clairement reconnaissables et gyrophares allumés avec le bruit de tirs nourris.

Le 23 mars, 15 secouristes et personnel humanitaire ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien et l'ONU qui a dénoncé une "guerre sans limite" dans le territoire palestinien en proie à une guerre entre le Hamas et Israël.

Il s'agissait de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l'agence de défense civile de Gaza et d'un membre de l'ONU.

"Fosse commune"

Leurs corps ont été retrouvés le 30 mars enterrés sous le sable près de Rafah dans ce que le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a qualifié de "fosse commune".

Lors d'une conférence de presse vendredi à l'ONU à New York, le vice-président du Croissant-Rouge palestinien, Marwan Jilani, a indiqué que la vidéo avait été filmée avec un téléphone portable par l'un des secouristes tués, retrouvé avec son corps.

L'armée israélienne nie

L'armée israélienne "n'a pas attaqué (la moindre) ambulance au hasard" le 23 mars, a affirmé plus tôt cette semaine le porte-parole Nadav Shoshani, ajoutant que des soldats avaient ouvert le feu sur des "véhicules suspects" tous feux éteints.

Mais sur la vidéo obtenue par l'AFP, on voit des ambulances circuler, phares et gyrophares allumés.

En réponse à des appels de civils

Selon le Croissant-Rouge palestinien, le convoi avait été dépêché en réponse à des appels d'aide de civils pris au piège des bombardements à Rafah.

La vidéo, apparemment filmée depuis l'intérieur d'un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers rouge et des ambulances circulant dans l'obscurité.

Les véhicules s'arrêtent ensuite à côté d'un autre sur le bord de la route, et deux hommes, l'un portant un uniforme d'ambulancier et l'autre un gilet de secouriste, en sortent.

Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l'écran devient noir.

"Pardonne-moi maman"

On entend ensuite l'ambulancier en train de filmer réciter la déclaration de foi, la "shahada", traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort. "Il n'y a de Dieu que Dieu, et Mahomet est son messager", répète-t-il sans arrêt, la voix tremblante de peur.

Les tirs nourris continuent et on l'entend dire: "pardonnez-nous les gars, pardonne-moi maman car j'ai choisi cette voie, celle d'aider les gens".

Il ajoute ensuite et à plusieurs reprises "Dieu, acceptez mon martyre et pardonnez-moi". Et juste avant la fin de la vidéo et alors que les tirs continuent, il dit: "les juifs arrivent, les juifs arrivent", en référence aux soldats israéliens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Müller annonce son départ du Bayern Munich après 25 ans

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Thomas Müller quittera le Bayern en fin de saison (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Thomas Müller, double vainqueur de la Ligue des champions (2013 et 2020), a annoncé samedi matin la fin de son aventure au terme de la saison avec le Bayern Munich.

L'Allemand de 35 ans avait rejoint le club à l'âge de dix ans, en 2000, au centre de formation.

Dans un message posté sur son compte Instagram en forme de lettre envoyée aux supporters du Bayern, Thomas Müller explique qu'il aurait souhaité prolonger d'une saison avec son club de toujours, mais que la direction a décidé "délibérément" de ne pas lui proposer un nouveau contrat.

"Même si cela ne correspond pas à mes souhaits personnels, il est important que le club suive ses convictions", a ajouté le champion du monde 2014, passé professionnel au Bayern au 1er juillet 2009 et qui est le joueur le plus utilisé dans l'histoire du club munichois, avec 743 matches disputés pour 247 buts inscrits.

"Le Bayern célèbrera sa magnifique carrière avec un match d'adieu", a expliqué le club dans un communiqué publié quelques minutes après l'annonce du joueur. Thomas Müller disputera ses derniers matches avec le Bayern aux Etats-Unis du 15 juin au 13 juillet, lors du Mondial des clubs, a précisé le club.

L'attaquant, né à Weilheim in Oberbayern à une trentaine de kilomètres au sud de Munich, n'a pas précisé s'il comptait poursuivre sa carrière ailleurs. Il affiche l'un des plus beaux palmarès du foot allemand avec, en plus de ses deux Ligues des champions et de son sacre mondial, 12 titres de champion d'Allemagne (2010 et 2013-2023), six Coupes d'Allemagne, deux Supercoupes d'Europe et deux Coupes du monde des clubs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Allemagne: Merz sous pression, son parti rejoint par l'AfD

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Si un rapprochement de la CDU-CSU avec l'AfD offrirait mathématiquement une majorité avec 48% des voix, Friedrich Merz continue de rejeter catégoriquement toute collaboration avec le parti d'extrême droite. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La montée du parti d'extrême-droite AfD dans un sondage samedi en Allemagne, à égalité avec la CDU-CSU de Friedrich Merz, met le chancelier désigné sous pression. Cela en plein milieu des négociations de coalition.

La CDU-CSU de M. Merz chute de deux points à 24% d'intentions de vote, si des élections devaient à nouveau se produire, et fait désormais égalité avec l'AfD, qui gagne un point, selon le baromètre INSA publié samedi par le journal dominical Bild am Sonntag.

C'est la première fois que les deux partis sont à égalité, marquant une étape symbolique dans la montée continue de l'extrême droite en Allemagne.

"Pour un tournant politique citoyen"

"Les citoyens ne veulent plus d'un gouvernement de gauche où la CDU-CSU se laisse dicter sa politique par le SPD et les Verts. Il est temps pour un véritable tournant politique citoyen !", a réagi samedi sur X la cheffe de l'AfD Alice Weidel.

Vainqueur des législatives du 23 février avec un score décevant, Friedrich Merz ne peut gouverner seul : les conservateurs ont obtenu 28,6%, loin des 30% espérés, et discutent depuis avec le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz, qui a lui obtenu 16,4% des voix, en chute de près de 10 points par rapport aux précédentes élections de 2021.

L'AfD a de son côté doublé son score, à 20,8 % et dénoncé une "victoire à la Pyrrhus" du camp de M.Merz. Or, depuis début mars, la CDU-CSU a perdu six points dans les baromètres, soit presque un électeur sur six, tandis que le soutien à Friedrich Merz s'effondre.

"Changement de cap non crédible"

Dans le "Deutschlandtrend" publié par la chaîne publique ARD, seulement 25% des Allemands se disent satisfaits de sa prestation, contre 70% d'avis négatifs.

En particulier, 68% des personnes interrogées par l'ARD estiment que la CDU sous M. Merz a changé de cap de façon non crédible en acceptant, avec les voix des Verts et du SPD, de creuser l'endettement public, alors qu'il faut moderniser les infrastructures et renforcer la défense du pays.

La situation complique les pourparlers de coalition actuellement menés entre les conservateurs et les sociaux-démocrates du SPD, où des points importants de désaccord persistent. Ces deux formations ne recueilleraient du reste plus de majorité au Parlement, selon le dernier sondage.

Collaboration avec l'AfD exclue

Si un rapprochement de la CDU-CSU avec l'AfD offrirait mathématiquement une majorité avec 48% des voix, Friedrich Merz continue de rejeter catégoriquement toute collaboration avec le parti d'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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