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Climat

Deux morts aux Pays-Bas et en Allemagne, balayés par une tempête

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La tempête Poly a fait deux morts aux Pays-Bas et en Allemagne. Les victimes ont été écrasées par des arbres déracinés, comme ici à Haarlem. (© KEYSTONE/EPA/REMKO DE WAAL)

Les Pays-Bas et une partie de l'Allemagne sont balayés mercredi par une très forte tempête estivale, qui a fait deux morts et provoqué le chaos dans les transports aériens et ferroviaires.

Une femme âgée de 51 ans a été tuée par la chute d'un arbre sur sa voiture à Haarlem près d'Amsterdam, selon la police, tandis qu'une autre âgée de 64 ans a été tuée également par la chute d'un arbre dans la petite ville allemande de Rhede, près de la frontière avec les Pays-Bas, selon la police.

Deux hommes ont également été grièvement blessés à Amsterdam, l'un par la chute d'un arbre sur sa voiture et l'autre apparemment par la chute de lignes électriques, selon les médias néerlandais.

Des autoroutes étaient bloquées par des arbres abattus et des camions renversés.

L'aéroport Schiphol d'Amsterdam, l'un des plus grands hubs aériens d'Europe, a indiqué à l'AFP avoir dû annuler 400 vols en raison de la tempête Poly qui a suscité de forts vents et une pluie battante.

Les trains Eurostar pour Londres en provenance d'Amsterdam et les trains à grande vitesse vers les villes allemandes de Cologne et Hambourg ont également été annulés, a annoncé l'opérateur ferroviaire néerlandais NS.

Des centaines de personnes sont restées bloquées à la gare centrale d'Amsterdam, dont de nombreux touristes étrangers, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Ils m'ont dit que tous les trains avaient été annulés. On va aller à Bruxelles en bus", a déclaré Abby Scott, une étudiante britannique âgée de 18 ans.

Des vents déchaînés soufflant jusqu'à 146 km/h ont battu la côte de basse altitude sur la mer du Nord, abattant des arbres et conduisant les autorités à conseiller aux gens de rester chez eux.

L'aéroport Schiphol a averti qu'une combinaison de forts vents, de pluie et de mauvaise visibilité entraînait "un trafic aérien très limité" tant au départ qu'à l'arrivée.

Dans le Nord du pays, des garde-côtes ont secouru des personnes à bord d'un navire près de Volendam ainsi que d'un yacht près d'Urk. Et à Haarlem, une rangée entière d'arbres est tombée sur des habitations.

"Code rouge"

L'Institut royal météorologique néerlandais (KNMI) a émis une alerte "code rouge" --le niveau le plus élevé-- pour quatre régions du Nord du pays.

Des vents de force 11, deuxième niveau le plus élevé sur l'échelle de Beaufort, ont été mesurés, avec une rafale à 145 km/h, dans le port de Ijmuiden en Hollande-Septentrionale, selon KNMI.

Il s'agit de "la première très forte tempête estivale jamais mesurée" dans le pays, selon le site néerlandais de météo Weerplaza ajoutant que les rafales étaient également les plus fortes jamais répertoriées en été aux Pays-Bas.

La saison des tempêtes s'étend habituellement d'octobre à avril dans le pays, selon ce site.

Le gouvernement a envoyé une alerte sur les téléphones portables pour demander aux gens de rester chez eux dans la province de Hollande-Septentrionale qui comprend la ville d'Amsterdam. Il est recommandé de n'appeler les services d'urgence, débordés, que dans des situations mettant la vie en danger.

Avec environ un tiers de leur territoire en dessous du niveau de la mer, les Pays-Bas sont particulièrement vulnérables aux événements météorologiques extrêmes et aux effets du changement climatique.

La montée des eaux est l'une des conséquences les plus importantes du réchauffement climatique aux Pays-Bas, selon KNMI.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1953, un raz-de-marée provoqué par des vents d'une violente dépression en mer du Nord avait fait plus de 2500 morts aux Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Uni, dont 1836 Néerlandais.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Climat

Le décret en faveur de Blatten et du Lötschental va entrer en force

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Avec l'approbation de ce décret par le Grand Conseil valaisan, la reconstruction de Blatten peut aller de l'avant (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés valaisans ont accepté jeudi, en une seule lecture, le décret urgent lié à la gestion des conséquences des événements naturels ayant frappé le Lötschental en mai. Au vote, le texte final a été accepté par 112 voix contre 0 et 16 abstentions vertes et PLR.

L'analyse des 43 amendements proposés n'a débouché que sur une modification significative du projet du Conseil d'Etat. Les deux tiers du Parlement ont accepté une proposition de l'UDC du Valais romand de doter les services de la mobilité, du développement territorial et des dangers naturels d'un poste à durée déterminée supplémentaire chacun, dès 2026.

Le décret d’une durée maximale de cinq ans vise à alléger, à simplifier et à accélérer les procédures liées à la reconstruction de Blatten, afin d’aboutir à un rétablissement de la situation d’ici à 2030. Les coûts de reconstruction sont estimés pour l'Etat du Valais à quelque 100 millions de francs.

Les travaux ne seront pas soumis à l'accord intercantonal sur les marchés publics. Le délai des mises à l'enquête sera de 20 jours au maximum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts

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La province d'Aceh, à l'extrémité occidentale de l'île indonésienne de Sumatra, est la région la plus touchée par les inondations (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALBERT IVAN DAMANIK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).

Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.

Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.

C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).

Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.

Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.

"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Shell poursuivi par des survivants d'un typhon aux Philippines

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Shell a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des survivants du typhon Rai, qui a fait plus de 400 morts en 2021 aux Philippines, ont déposé une plainte à Londres contre le géant britannique des hydrocarbures Shell. Ils l'accusent de n'avoir pas pris ses responsabilités face aux impacts du changement climatique.

Cette plainte constitue "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières", ont indiqué jeudi des ONG, dont Greenpeace, qui soutiennent les plaignants.

La démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier.

Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

"Allégation infondée"

Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions" de CO2. "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté.

Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abris.

La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué.

"Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il souligné dans le communiqué des ONG.

L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'axe routier Martigny - Chamonix touché par un éboulement

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La route donnant accès à Chamonix est fermée pour la journée (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Il n'est plus possible de rejoindre Chamonix, par la route, depuis Martigny. Un éboulement s'est produit mardi vers 23h45 entre Trient et Tête-Noire, coupant le trafic international. La fermeture devrait durer une journée.

Une dizaine de blocs, certains jusqu'à 0,8 mètre cube, sont tombés sur la chaussée, provoquant des déformations d'une profondeur de 30 centimètres environ.

"Un vol de reconnaissance, effectué tôt mercredi matin, a permis d'évaluer la stabilité du versant", précise le chef du Service de la mobilité, Sylvain Dumoulin, contacté par Keystone-ATS. L'opération s'est déroulée en présence d'un géologue du Service des dangers naturels (SDANA).

Quelques blocs pourraient encore tomber

"Au vu de la situation, la route sera fermée pour la journée", poursuit le Saviésan. "Pour rejoindre Chamonix, il faudra soit prendre le train, soit passer par Genève." Le moment précis de la réouverture de la route reste, pour l'heure, indéterminé.

Comme certains blocs menacent encore de tomber, la falaise va être purgée par les services de l'état et la chaussée réparée dans le courant de la journée. "Au total, ce sont environ 7 à 8 mètres cubes qui sont tombés", conclut Sylvain Dumoulin.

Le lieu où s'est produit l'éboulement était connu et monitoré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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