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La Moldavie aux urnes, entre rêve européen et influence russe

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La présidente moldave sortante Maia Sandu au bureau de vote dimanche, à Chisinau. La participation s'élevait à la mi-journée à 29%, en hausse par rapport au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

Deux semaines après la victoire sur le fil du "oui" au référendum sur l'UE, les Moldaves ont commencé à voter dimanche pour choisir leur président et confirmer ou non leur destin européen, dans un scrutin menacé par le risque d'ingérences russes.

La cheffe d'Etat sortante Maia Sandu, fervente pro-occidentale de 52 ans qui a tourné le dos à Moscou après l'invasion de l'Ukraine voisine, affronte Alexandr Stoianoglo, ancien procureur soutenu par les socialistes prorusses.

Sans se risquer cette fois à des pronostics chiffrés, les analystes prédisent tous une bataille serrée avec, comme lors des législatives en Géorgie, autre ex-république soviétique, des craintes d'interférence russe malgré les démentis fermes du Kremlin.

Mme Sandu est arrivée largement en tête le 20 octobre avec 42,5% des voix mais son rival de 57 ans, qui en a recueilli près de 26%, peut compter sur le soutien de plusieurs petits candidats.

La participation s'élevait à la mi-journée à 29%, en hausse par rapport au premier tour. Les bureaux de vote ferment à 21H00, les premiers résultats partiels étant attendus une heure plus tard dans le pays de 2,6 millions d'habitants.

"Contre les escrocs"

Dans l'entre-deux tours, le camp présidentiel a intensifié sa campagne sur les réseaux sociaux et dans les villages pour tenter de contrer les achats de vote massifs qui ont, selon les autorités, entaché les résultats du référendum, beaucoup plus disputé que prévu (50,35% pour le "oui").

La police a également signalé l'organisation de vols et de bus pour transporter des électeurs moldaves entre la Russie et le Bélarus, l'Azerbaïdjan et la Turquie.

Après avoir glissé son bulletin dans l'urne, Maia Sandu a appelé à se mobiliser "contre les escrocs", plaçant sa "confiance" dans ses concitoyens "qui ont toujours fait avancer le pays et l'ont protégé du mal".

En face, Alexandr Stoianoglo, discours lisse où les mots russes se mêlent souvent à la langue officielle roumaine, a promis d'être "le président de tous", niant "avoir des relations avec le Kremlin" et toute implication "dans des fraudes électorales".

Venu voter avec sa femme et ses deux filles, il a défendu "une Moldavie qui ne demande pas l'aumône mais développe des relations harmonieuses avec à la fois l'Est et l'Ouest".

"Au prix fort"

Ce pays pauvre, sous perfusion européenne, est extrêmement polarisé, entre d'un côté une diaspora et une capitale majoritairement favorables à une intégration dans l'UE, et de l'autre, les zones rurales et deux régions, la province séparatiste de Transdniestrie et la Gagaouzie autonome, tournées vers la Russie.

A Chisinau, une retraitée de 56 ans s'exprimant sous couvert d'anonymat, Acsenia, regrette que "des relents soviétiques continuent à imprégner jusqu'à l'os" cet ex-Etat de l'URSS.

Natalia Grajdeanu, organisatrice de mariages de 45 ans, a fait le voyage d'Irlande où elle vit. "Nous sommes un petit pays avec un grand coeur et nous voulons que l'Europe soit notre maison", a-t-elle dit à l'AFP.

Mais d'autres, comme Zinovia Zaharovna, 75 ans, refusent de se fondre dans l'UE, insistant sur la nécessité de rester "indépendants", et évoquent leur souci de maintenir la "paix".

"Beaucoup craignent d'être entraînés dans la guerre", explique à l'AFP Andrei Curararu, du groupe de réflexion WatchDog. Ils vont donc préférer "un candidat en bons termes avec Moscou, y voyant la garantie de ne pas être attaqués".

Scrutin suivi de près

Le scrutin est suivi de près de Bruxelles à Washington, où on s'inquiète de la tentative de la Russie de perturber le processus électoral.

En amont du vote, la police a signalé d'importantes opérations de désinformation via l'envoi de faux courriels et de menaces de mort, "une attaque virulente" visant selon le Premier ministre Dorin Recean à "semer la panique et la peur".

La Moldavie "paie au prix fort" sa décision de couper les ponts avec Moscou, souligne l'expert de WatchDog. "La pression est sans précédent et l'argent déboursé pour mener ces activités de déstabilisation colossal", dit-il, évoquant un investissement total de plus de 100 millions de dollars.

Avec un objectif: faire revenir le pays "dans l'orbite de la Russie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Un automobiliste fonce dans une foule à un festival à Vancouver

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La voiture a foncé dans la foule lors d'un festival de rue philippin (archives). (© KEYSTONE/AP/DARRYL DYCK)

Un automobiliste a foncé dans la foule lors d'un festival de rue samedi à Vancouver, au Canada. "Plusieurs personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées", a indiqué la police de Vancouver sur X, précisant que "le conducteur est en garde à vue".

L'incident s'est produit alors que des membres de la communauté philippine se rassemblaient pour célébrer la Journée Lapu-Lapu, a indiqué le maire de Vancouver, Ken Sim, sur X. Ce festival rend hommage à un meneur de la lutte anticoloniale du XVIe siècle aux Philippines.

"Nos pensées accompagnent toutes les personnes touchées et la communauté philippine de Vancouver en cette période incroyablement difficile", a écrit le maire. L'incident s'est produit peu après 20h00 locales samedi dans le quartier Sunset on Fraser de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Koundé offre un 32e sacre au Barça

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Le Barça savoure sa 32e Coupe du Roi (© KEYSTONE/EPA/Julio Munoz)

Au terme d'une finale houleuse et renversante, jouée dans un contexte délétère autour de l'arbitrage, le FC Barcelone a remporté sa 32e Coupe du Roi.

Le Barça est venu à bout de son éternel rival, le Real Madrid, en prolongation (3-2) samedi soir à Séville.

Après 116 minutes d'effort, l'inusable Jules Koundé a libéré les siens d'une frappe limpide de l'extérieur de la surface. Le latéral français a ainsi offert au géant catalan son deuxième titre de la saison après la Supercoupe d'Espagne, déjà remportée en janvier face au Real (5-2).

Loué pour son jeu offensif, le Barça d'Hansi Flick, déjà vainqueur lors des deux premiers Clasico de la saison, a une nouvelle fois su souffrir. Les Catalans conservent donc leurs espoirs d'un quadruplé historique (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d'Espagne).

Tout proche d'un 21e trophée, qui aurait sauvé, a minima, une saison bien terne, le Real se dirige lui vers une saison ratée, sans trophée majeur, hormis la Supercoupe d'Europe et la Coupe intercontinentale.

Décisions litigieuses

Sous une immense pression après le chaos de la veille, où il avait dénoncé, en larmes, les attaques de la chaîne Real Madrid TV, M. De Burgos Bengoechea a eu beaucoup de travail, mais aucune des deux équipes ne pourra, au final, accuser l'arbitre de favoriser un camp.

Les deux ennemis trouveront de quoi se plaindre: le Real s'est vu refusé un but de Bellingham (35e) et un pénalty clair sur Vinicius (47e), mais à chaque fois pour des hors-jeu indiscutables. Le Barça a protesté, en vain, pour une main dans la surface de Federico Valverde (17e) et un tacle violent d'Aurélien Tchouaméni qui ne lui a valu qu'un jaune (31e).

Le club catalan a surtout cru arracher la victoire à la 96e minute. Mais le pénalty d'abord accordé à Raphinha a été annulé après intervention de la VAR, dirigée par l'homme à l'origine du courroux madrilène, et pas en mesure d'officier selon le club.

Mbappé encore décisif en vain

Sur le terrain, le Barça, d'abord largement dominateur et en tête au score après un coup de canon en lucarne de son magicien Pedri (28e, 1-0), a paru, comme souvent, sur un fil défensivement, dès que le Real parvenait à sauter sa première ligne en cherchant la profondeur.

Les hommes de Carlo Ancelotti ont attendu l'entrée de Kylian Mbappé à la mi-temps pour mettre la défense barcelonaise en difficulté. Le Français s'est mis en évidence dès son premier ballon, et lui comme Vinicius ont buté sur le gardien polonais Wojciech Szczesny (50e, 54e), bien aidé ensuite par Jules Koundé (56e).

D'un coup franc génial qu'il avait lui-même provoqué (70e, 1-1), et d'une tête rageuse sur corner (77e, 2-1), Mbappé, auteur de son 34e but de la saison, et Tchouaméni ont alors pensé offrir une nouvelle remontée folle aux Merengues.

Mais Ferran Torres, lancé dans la profondeur, a devancé Courtois et égalisé quelques instants plus tard, envoyant les deux équipes en prolongation (83e, 2-2). Les Blaugranas n'étaient pas au bout de leurs émotions, et ils ont chaviré de bonheur à la 116e sur le coup de canon du marathonien Koundé, nouveau héros barcelonais.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Premier ministre du Groenland au Danemark pour parler coopération

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Le nouveau Premier ministre du Groenland Jens-Frederik Nielsen entame dimanche sa première visite officielle au Danemark (archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

Le nouveau Premier ministre du Groenland, territoire autonome danois convoité par le président américain Donald Trump, entame dimanche sa première visite officielle au Danemark, centrée selon lui sur la coopération et sur "la situation géopolitique".

Ce sera la première visite officielle au Danemark de Jens-Frederik Nielsen, qui dirige un gouvernement de coalition après la victoire en mars aux élections législatives groenlandaises de son parti de centre-droit, Les Démocrates.

Cette visite de deux jours intervient après celle effectuée début avril dans le territoire de l'Arctique par la Première ministre danoise Mette Frederiksen. Au cours de cette visite, Mme Frederiksen avait déclaré, s'adressant aux Etats-Unis: "Vous ne pouvez pas annexer un autre pays."

"D'abord et avant tout, je reprendrai les discussions avec la Première ministre sur la situation géopolitique et la coopération," a déclaré cette semaine M. Nielsen dans un communiqué.

"Il est important, dans le contexte actuel, que nous fassions des plans pour notre coopération future", a-t-il souligné.

Les tensions sont fortes entre les Etats-Unis et le Danemark depuis que le président Trump a à plusieurs reprises déclaré qu'il voulait prendre le contrôle de l'île. Le président américain a invoqué des raisons de sécurité, refusant d'exclure le recours à la force pour s'emparer du territoire arctique.

Dans un communiqué annonçant la visite de M. Nielsen, le gouvernement danois a souligné cette semaine que la coopération entre le Groenland et le Danemark serait au centre des entretiens.

"Nous devons nous soutenir mutuellement dans la situation de politique étrangère difficile dans laquelle se trouvent actuellement le Groenland et le Royaume" du Danemark, a déclaré la Première ministre danoise.

"Ouverts aux critiques"

Le vice-président américain JD Vance a effectué le 28 mars une visite dans le territoire arctique que le Danemark comme le Groenland ont perçue comme une provocation. Au cours de cette visite à la base militaire américaine de Pituffik, M. Vance avait accusé le Danemark de n'avoir "pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas avoir suffisamment investi dans l'immense île arctique.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, avait alors posté sur les réseaux sociaux: "Nous sommes ouverts aux critiques, mais permettez-moi d'être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles sont formulées."

Jens-Frederik Nielsen avait pour sa part déclaré dans un message sur Facebook que "les Etats-Unis n'obtiendront pas le Groenland. Nous n'appartenons à personne d'autre. Nous décidons de notre propre avenir".

Au cours de sa visite à Copenhague, M. Nielsen rencontrera également le roi Frederik X et des membres du Parlement.

La Maison royale du Danemark a indiqué que le roi partirait lundi au Groenland où il doit rester jusqu'à jeudi.

Selon les sondages, une grande majorité des 57.000 habitants du Groenland souhaitent leur indépendance vis-à-vis du Danemark, mais ne veulent pas être annexés par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pogacar/Evenepoel: un duel enfin pour la passe de trois ?

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Remco Evenepoel défiera Tadej Pogacar dimanche sur la Doyenne des classiques (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Qui gagnera un troisième Liège-Bastogne-Liège ? Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, tous deux doubles vainqueurs de la Doyenne, se retrouvent dimanche pour clore la saison des classiques.

Cette bataille des Ardennes est d'autant plus attendue qu'elle n'a encore jamais eu lieu: jusque-là, en matière de duels, la Doyenne est d'abord pour les deux champions une histoire de rendez-vous manqués. En 2021, lors de la première victoire de Pogacar dans le plus ancien des cinq Monuments, Evenepoel pansait encore les plaies de sa lourde chute au Tour de Lombardie.

En 2022, pour le premier succès du Belge, le Slovène était aux obsèques de sa belle-mère. L'année suivante, on pensait enfin avoir droit au combat des chefs avant que Pogacar ne chute dès le kilomètre 85 et abandonne avec une fracture au poignet, laissant filer Evenepoel vers son deuxième succès. Et l'an dernier, c'est à nouveau le Belge qui était absent, convalescent après son crash au Tour du Pays basque, laissant Pogacar s'imposer facilement.

Dimanche, on pourrait donc voir pour la première fois un mano a mano entre le champion du monde et le double champion olympique dans les raidards de la Redoute et/ou de la Roche-aux-Faucons, les deux juges de paix traditionnels placés cette année à 34 et 13 km de l'arrivée à Liège.

L'erreur d'Evenepoel

La Doyenne sera le cadre de leur troisième confrontation en une semaine. Dimanche dernier à l'Amstel Gold Race, Pogacar a devancé le Flamand dans un sprint à trois, mais la victoire est revenue au surprenant Danois Mattias Skjelmose qui sera encore un outsider dimanche s'il est remis de sa chute à la Flèche Wallonne.

Mais c'est bien Evenepoel qui avait alors laissé la meilleure impression en ramenant presque à lui seul Skjelmose sur Pogacar qui - fait rarissime - a échoué à transformer son raid solitaire en victoire.

Dans le mur de Huy mercredi, le Slovène a en revanche mis tout le monde d'accord pour gagner sa deuxième Flèche. "Une réponse de champion de la part du meilleur coureur du monde", selon son manager Mauro Gianetti.

Evenepoel, lui, regrettait surtout d'avoir pris froid après avoir enlevé trop tôt sa veste de pluie, "une petite erreur" qu'il a "payé cash dans la montée finale", terminée à la 9e place. Dimanche, le leader de Soudal Quick-Step retrouvera un terrain de jeu mieux adapté à ses qualités sur un parcours plus éprouvant, plus long et plus usant sur 252 km et 4405 m de dénivelé.

Mais Pogacar sera aussi dans l'un de ses bacs à sable préférés. Et si les signes de fatigue s'incrustent de plus en plus sur son visage, qui ressemble à celui qu'on affiche à la fin d'un grand Tour, il assure avoir encore les réserves nécessaires pour "un dernier show" avant une grosse pause.

Pogacar comme Merckx ?

"Trois jours devraient être suffisants pour récupérer des efforts de la Flèche. Je cours toutes les grandes classiques mais pas les semi-classiques comme le Grand Prix E3 par exemple. Je suis prêt pour une dernière course avant un +reset+", assure le leader d'UAE qui ne devrait ensuite plus courir avant le Critérium du Dauphiné en juin.

Comme à chaque sortie désormais du phénomène slovène, il y aura aussi des enjeux historiques et comme souvent c'est Eddy Merckx, le plus grand de tous les temps, qu'on convoque. Le cannibale belge reste à ce jour le seul coureur à avoir gagné la même année le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège et Pogacar peut le rejoindre dimanche pour clore une saison des classiques tonitruante.

Trop tôt pour Hirschi

Côté suisse, une victoire est attendue depuis 2001 (Oscar Camenzind), soit la plus longue disette parmi les Monuments du cyclisme. Marc Hirschi est le dernier coureur helvétique à être monté sur le podium à Liège. Il y a cinq ans, le Bernois n'avait dû s'avouer vaincu que par Primoz Roglic.

Cette saison, Marc Hirschi n'a cependant pas encore atteint le niveau de performance qui lui avait permis de briller à l'automne 2020, et il ne semble pas en mesure de jouer le podium dimanche. Ses coéquipiers chez Tudor Fabian Weiss et Yannis Voisard, Mauro Schmid et Jan Christen, équipier de Pogacar, figurent eux aussi sur la liste de départ provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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