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Économie

Les grandes banques américaines en bonne santé malgré les remous

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Les banques ayant dévoilé leurs résultats, JPMorgan mais aussi Citigroup, Wells Fargo et PNC, ont surtout profité de la vive hausse des taux d'intérêt. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Quatre des plus grandes banques américaines ont dévoilé vendredi des résultats confortables pour le premier trimestre grâce notamment à la hausse des taux d'intérêt.

Les établissements semblent avoir été à peine touchés par les remous ayant ébranlé il y a à peine un mois le monde de la finance.

Mais elles restent sur leurs gardes, JPMorgan Chase mettant par exemple 1,1 milliard de dollars supplémentaires de côté pour parer aux éventuels impayés de ses clients en raison de la détérioration "des perspectives économiques".

Et certaines préviennent que les banques pourraient prêter un peu moins aux particuliers et entreprises.

Mais l'économie américaine "continue à bien se porter dans son ensemble", a avancé Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan.

"Les consommateurs continuent de dépenser et ont des bilans solides, et les entreprises sont en bonne santé", avance-t-il.

Les banques ayant dévoilé leurs résultats vendredi, JPMorgan mais aussi Citigroup, Wells Fargo et PNC, ont surtout profité de la vive hausse des taux d'intérêt engagée depuis un an par la banque centrale américaine pour lutter contre l'inflation.

Cela fait grimper leurs revenus nets d'intérêts, soit la différence entre les intérêts qu'elles gagnent sur les prêts consentis à ses clients et les intérêts qu'elles versent aux épargnants et autres créanciers.

Différent de 2008

Elles ont aussi reconnu avoir accueilli de nouveaux clients préférant placer leur argent auprès d'établissements considérés comme trop importants pour faire faillite plutôt que dans des banques de taille plus modeste, après les faillites de Silicon Valley Bank et Signature Bank et la liquidation de Silvergate.

La déconfiture de ces trois banques a été précipitée par les retraits massifs de la part de clients alarmés par des signes de faiblesse.

"Nous avons eu une période difficile en mars", a reconnu le directeur financier de JPMorgan, Jeremy Barnum, lors d'une conférence téléphonique. Mais "le système dans son ensemble est en très bonne santé", a-t-il affirmé.

Son homologue chez Citigroup, Mark Mason, a exprimé un sentiment similaire.

"Nous sommes dans une situation et une santé bien différente" de celle de la crise financière de 2008, a-t-il assuré.

Les grandes banques ont réussi "en très peu de temps" à réunir 30 milliards de dollars pour venir en aide à First Republic mi-mars, "ce qui démontre bien notre solidité en termes de capital et de bilans", a-t-il relevé.

"Nous sommes heureux d'avoir été en position de force pour aider à soutenir le système financier américain lors des récents événements qui ont affecté le secteur bancaire", a aussi relevé le patron de Wells Fargo, Charlie Scharf.

Profits en forte hausse

Le chiffre d'affaires de JPMorgan, la plus grande banque américaine par la taille des actifs, a grimpé de 25% à un record au premier trimestre.

Celui de Citigroup, la 3e banque américaine, a augmenté de 12% "en dépit de l'environnement tumultueux pour les banques", a souligné sa patronne, Jane Fraser.

JPMorgan a vu son bénéfice net bondir de 52% à 12,6 milliards de dollars. Celui de Wells Fargo a augmenté de 34% à 4,7 milliards de dollars, celui de Citigroup de 7% à 4,6 milliards et celui de PNC de 18% à 1,6 milliard.

Ces résultats étaient bien accueillis à Wall Street où JPMorgan prenait plus de 5% dans les échanges électroniques, Wells Fargo 2%, Citigroup 1,5% et PNC 1,3%.

Les banques restent toutefois à l'affût.

Après les soubresauts du secteur bancaire en mars, "les conditions financières vont probablement se resserrer, les prêteurs devenant plus prudents, et nous ne savons pas si cela ralentira les dépenses de consommation", a relevé Jamie Dimon.

Pour faire face aux risques d'impayés, notamment du côté des prêts dans le secteur de l'immobilier commercial ou sur les cartes de crédit, Wells Fargo a mis de côté 643 millions de dollars supplémentaires et Citigroup 241 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump

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La Bourse suisse a affiché une solide progression en 2025. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.

Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.

La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".

Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.

La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.

Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.

Perles et cailloux

Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.

Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).

De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".

John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois

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Le prix de l'or a grimpé de plus de 70% depuis le début 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.

Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.

Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.

Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.

En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion

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Le Falcon-50 a été découvert à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara, près de Haymana. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.

Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.

"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.

"Comme une bombe"

Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.

Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.

Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.

Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.

La Turquie, un allié

Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.

La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.

La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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