International
Les forces éthiopiennes se retirent de la ville de Dessie, au Tigré
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Les forces éthiopiennes se sont retirées de la ville de Dessie, point stratégique de la région Amhara, au sud du Tigré. Cela après des combats avec des rebelles tigréens, ont indiqué samedi des résidents à l'AFP.
Si elle était confirmée, la chute de Dessie, où avaient convergé depuis des mois des milliers de déplacés du conflit avec le Tigré, constituerait un revers de taille pour les autorités éthiopiennes, engluées depuis un an dans un conflit armé avec les rebelles issus du Front de Libération du peuple du Tigré (TPLF).
"Vers 02h00 du matin, les soldats éthiopiens ont commencé à quitter leurs positions dans la zone", a affirmé Amir, un habitant de Dessie qui a préféré ne pas donner son nom de famille.
Selon un autre résident, Mohammed, des rebelles tigréens du TPLF "sont entrés alors qu'il ne restait aucun soldat éthiopien" à Dessie, à environ 400 km au nord d'Addis Abeba. "Je ne sais pas si les soldats sont partis ou s'ils ont été capturés", a-t-il ajouté en expliquant qu'il devait désormais lui aussi quitter la ville.
Autorités muettes
Aucun commentaire n'était disponible auprès des autorités éthiopiennes et de représentants des rebelles tigréens. La plus grande partie du nord de l'Ethiopie est inaccessible pour les journalistes et les informations qui en proviennent sont très difficiles à confirmer de manière indépendante.
Les résidents de Dessie avaient depuis plusieurs jours fait état de concentration de troupes dans la région, à mesure qu'affluaient des milliers de personnes déplacées par les hostilités.
Le 20 octobre, les rebelles du TPLF avaient affirmé être "à portée d'artillerie" de Dessie, et le président de la région Amhara, Yilkal Kefale, avait appelé le lendemain les miliciens à converger vers la ville pour la défendre.
Mekele bombardée
Dans le même temps, l'armée éthiopienne a procédé à une campagne de bombardements aériens sur la capitale tigréenne Mekele et sa région visant, selon Addis Abeba, des infrastructures utilisées à des fins militaires par les rebelles du TPLF.
Ces derniers ont en revanche dénoncé une série de bombardements de populations civiles qui ont fait au moins une quinzaine de morts, selon des sources locales.
Populations déplacées, famine
Le nord de l'Ethiopie est en proie aux combats depuis près d'un an. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a envoyé l'armée fédérale au Tigré début novembre 2020 pour en chasser les autorités régionales dissidentes issues du TPLF, qu'il accuse d'avoir orchestré des attaques contre des bases militaires.
Il avait proclamé la victoire après la prise de Mekele fin novembre. Mais en juin, le TPLF a réussi à reprendre la majeure partie de la région, dont Mekele. L'armée éthiopienne s'est alors largement retirée, tandis que le TPLF a poursuivi son offensive dans les régions voisines de l'Amhara au sud et de l'Afar à l'est.
Les hostilités ont provoqué de nombreux déplacements de populations et, selon les Nations unies, placé quelque 400'000 personnes au bord de l'état de famine.
Les Nations unies et les grandes organisations humanitaires dénoncent régulièrement les conditions de blocus de facto du Tigré qui empêchent le déploiement de l'essentiel de l'aide internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Interdiction d'organiser des matches à risques en soirée en 2025/26
Les rencontres à risques du Championnat d'Italie n'auront plus lieu en soirée la saison prochaine.
Le ministère italien de l'Intérieur a pris cette décision en réaction aux violences qui ont précédé le derby de Rome dimanche.
"Lors de la saison 2025/26, il ne sera plus permis de donner en soirée le coup d'envoi des rencontres à risques, comme cela s'est passé pour le match entre la Lazio et la Roma", a indiqué mardi soir le ministère de l'Intérieur dans une communication à la Fédération italienne (FIGC).
Selon les agences italiennes ANSA et AGI, le ministère de l'Intérieur a également frappé les supporters de la Lazio et de l'AS Rome d'une interdiction de déplacement pour les trois prochains matches à l'extérieur des deux équipes.
Ces annonces font suite aux violents heurts entre ultras des clubs romains et la police, avant le "derby de la capitale", comptant pour la 32e journée de Serie A, qui s'est soldé par un nul (1-1). Avant le coup d'envoi donné à 20h45, environ 500 ultras de la Lazio et autant de la Roma ont voulu forcer les barrages de police mis en place dans les quartiers aux alentours du Stade olympique pour éviter que les supporters des deux équipes s'affrontent.
La police a fait reculer les ultras, dont certains étaient armés de barres de fer et de marteaux, en déployant des engins lanceurs d'eau. Vingt-quatre ont été blessés durant ces heurts, notamment aux jambes par des jets de pierre. La police a procédé à l'arrestation de six ultras, trois de la Lazio et trois de la Roma, qui, dans un premier temps, ont été frappés d'une interdiction de stade.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les défaillances d'entreprises stables au 1er trimestre
Les défaillances d'entreprises sont restées stables sur les trois premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente. En tout, 1559 entreprises ont ouvert une procédure d'insolvabilité, indique le cabinet Dun & Bradstreet mercredi.
Les faillites ont augmenté dans la branche des services informatiques (+24%) et chez les artisans (+20%), ainsi que dans la logistique et le transport (+15%).
Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%).
Dans le Nord-ouest de la Suisse et à Zurich, les faillites sont par contre en repli de 8% et, en Suisse romande, elles reculent de 3% par rapport au premier partiel 2024.
Les créations d'entreprises ont parallèlement augmenté de 4%. La hausse a été la plus marquée en Suisse centrale (+16%) et en Suisse romande (+11%). Par contre, des replis ont été essuyés dans l'espace Mitteland (-3%) et la Suisse orientale (-5%), tout comme au Tessin (-8%).
La plus forte croissance des nouvelles entreprises a été constatée dans le secteur de l'immobilier (+33%), le bois et le mobilier (+29%) ainsi que dans les sociétés d'investissement et holdings (+22%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
International
Grande-Bretagne: la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique
La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique et non le genre, a tranché mercredi la Cour suprême britannique. Cette décision très sensible pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni.
"La décision unanime de cette Cour est que les termes 'femme' et 'sexe' dans la loi sur l'Egalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique", ont jugé les magistrats de la plus haute instance judiciaire britannique, dans ce litige débuté il y a plusieurs années en Ecosse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
De nouvelles attaques visent l'institution pénitentiaire en France
De nouvelles attaques ont ciblé mercredi l'institution pénitentiaire en France, avec notamment l'incendie de trois véhicules dans un parking de la prison de Tarascon (sud-est). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dénoncé une tentative de "déstabilisation".
Ces nouveaux incidents interviennent au lendemain d'attaques coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires dans le pays, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l'arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (sud-est), qui n'ont pas fait de victime.
Mercredi à l'aube, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l'accès sécurisé par un digicode", a expliqué à l'AFP le procureur de la ville, Laurent Gumbau.
Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième, totalement détruit, n'a pas encore été identifié, selon le procureur. A priori, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux, a-t-il précisé.
Inscriptions
Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France, avec des incendies de véhicules et même des tirs de kalachnikov contre la porte de la prison de Toulon. Au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, selon une source policière.
Le parquet national antiterroriste s'est saisi mardi de l'enquête pour tenter d'identifier les auteurs de ces faits. Toujours dans le sud-est, un véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d'Aix-Luynes, a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon Jessy Zagari, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire.
"Menaces"
"Ce groupe terroriste DDPF identifie et cible les personnels pénitentiaires", s'est-il indigné, dénonçant "des actes de menace et d'intimidation".
Un ciblage que semble confirmer un autre événement recensé mercredi matin, avec des inscriptions "DDPF" retrouvées taguées dans le hall d'immeuble d'une surveillante pénitentiaire en région parisienne, selon une source policière.
Emmanuel Baudoin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé mercredi des vidéos "qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent "plutôt des agents sur la région du Sud", où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.
"Nous ne céderons pas"
"Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l'Etat en intimidant", a dénoncé Gérald Darmanin. "Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent dans les prisons, qui a mené notre pays à des difficultés extrêmement graves, des réseaux de drogue qui continuent à partir des cellules carcérales, on commande des assassinats, on blanchit de l'argent, on menace des policiers, des magistrats, des agents pénitentiaires et on s'évade, comme c'est le cas" du narcotrafiquant français Mohamed Amra en 2024, a-t-il dénoncé.
Le ministre avait martelé mardi que l'Etat "ne céderait pas". Il a estimé que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l'isolement strict dans des établissement de haute sécurité.
Le Parlement examine parallèlement une loi pour "sortir la France du piège du narcotrafic", qui prévoit notamment la création d'un Parquet national anticriminalité organisée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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