International
Les embûches s'accumulent pour Barnier, frictions au sommet
Tensions avec les macronistes jusqu'au président, velléités des LR, fin de non-recevoir de la gauche: les embûches continuent de s'accumuler pour Michel Barnier, conduisant certains élus à prédire que la formation du gouvernement est devenue une équation insoluble.
Des tiraillements ont semblé pointer au sommet de l'exécutif, deux semaines après la nomination de Michel Barnier à Matignon.
Emmanuel Macron, qui assure ne pas vouloir intervenir dans la composition du gouvernement, a reçu Michel Barnier mardi puis encore mercredi. Selon les récits qui filtrent, leur déjeuner de mardi se serait mal passé. Le président a notamment signifié que la droite ne pouvait pas avoir deux gros postes comme Bercy et Beauvau mais seulement l'un ou l'autre, agaçant son interlocuteur, rapporte un cadre de LR.
Ce n'était "qu'une première liste, la base d'une négociation", a tempéré le porte-parole des députés LR Vincent Jeanbrun sur BFMTV/RMC.
Un proche du chef de l'Etat a rappelé que la tâche assignée à son Premier ministre était "d'aller vers l'union nationale et de respecter les équilibres". En creux, le compte n'y est donc pas. "Sur les noms évoqués" ainsi que "sur l'équilibre des sensibilités, cela ne représente en rien le projet de gouvernement souhaité" par Michel Barnier, a tenu à préciser Matignon mercredi soir. "Le Premier ministre poursuit son travail".
Les frictions étaient encore montées d'un cran mercredi entre le Premier ministre et ses futurs partenaires de gouvernement, le centre et la droite, qui ne veulent pas entendre parler de hausse d'impôts.
La journée s'est de fait transformée en une série de rendez-vous manqués. Une première réunion entre Michel Barnier et le groupe des députés macronistes EPR (Ensemble pour la République) a été reportée, avant qu'une deuxième avec la droite ne soit à son tour annulée.
Unis pour l'occasion, Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Elisabeth Borne exigent une "clarification" de la ligne politique du chef du gouvernement, notamment en matière fiscale, et sur la future équipe, accusant la droite d'être trop gourmande.
Mais le Premier ministre a préféré remettre à plus tard leur rencontre, affirmant avoir découvert une "situation budgétaire très grave" qui mérite "mieux que des petites phrases".
"Hold-up"
L'appétit des LR, qui ont obtenu Matignon avec seulement 47 députés, mais sont devenus pivots, agace dans le camp macroniste et à gauche.
"Ils ont gagné au loto, et maintenant ils veulent gagner à l'Euromillions. C'est le hold-up du siècle", glisse un député du Nouveau Front populaire.
Michel Barnier "rentre dans le dur (de la composition du gouvernement) et il crée des espaces de frustration très forte", commente de son côté une ministre sortante.
Il "a une équation politique très très difficile" à résoudre, reconnait un visiteur de l'Elysée, qui voit cependant un "chemin sinueux" possible : jouer l'opinion contre les groupes parlementaires en étant "le constructif contre le désordre".
Mais le temps presse côté budget, dont le calendrier a été grandement retardé cette année par la dissolution et la nomination très tardive d'un Premier ministre.
Après Matignon mardi, le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur général du budget Charles de Courson (Liot) se sont rendus mercredi à Bercy pour réclamer, en vain, les lettres-plafonds qui fixent les crédits par ministère. Ils devraient recevoir jeudi certains éléments budgétaires.
En temps normal, ces documents sont disponibles durant l'été.
"Boules puantes"
La mission de Michel Barnier sur le budget est "extrêmement difficile", reconnaît Charles de Courson qui a lui-même refusé un poste de ministre parce qu'il ne disposait ni d'une "majorité stable" ni de l'assurance de "faire des économies justes".
Le locataire de Matignon peine aussi à trouver des personnalités de gauche pour son gouvernement.
Cette situation inextricable fait dire à certains élus que sa mission est devenue impossible.
"Comme c'est parti, Barnier va finir par lâcher le morceau. Le mec peut faire un bras d'honneur", avance un parlementaire socialiste. "Qu'est-ce qu'il a à gagner dans cette histoire ? La situation est très tendue".
"Mais s'il lâche, ce serait une vraie crise de régime. Ca peut amener au plus lourd" comme la démission d'Emmanuel Macron, s'inquiète-t-il.
D'autres font courir la rumeur que le Premier ministre serait prêt à "renoncer" vu la difficulté qu'il a à "attirer des gens de la société civile, de la gauche républicaine, du MoDem", rapporte un député EPR.
Un scénario qu'un conseiller juge "peu vraisemblable de la part d'un parti qui aspire à gouverner le pays".
Ce sont "des boules puantes de négociation", abonde un proche du chef de l'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alexander Zverev chute dès son entrée en lice
Tête de série no 1 du tableau, Alexander Zverev a été sorti dès son entrée en lice au Masters 1000 d'Indian Wells.
Le no 2 mondial s'est incliné 4-6 7-6 (7/5) 7-5 en 3h07' face au Néerlandais Tallon Griekspoor (ATP 43) vendredi au 2e tour.
En l'absence du no 1 mondial Jannik Sinner, suspendu trois mois par l'antidopage, Alexander Zverev avait pu imaginer rattraper l'Italien au classement. Mais depuis sa finale perdue à l'Open d'Australie fin janvier, l'Allemand a enchaîné les mauvais résultats en Amérique du Sud puis vendredi.
"J'y ai pensé au début (à la place de no 1) mais désormais c'est moins le cas parce que je joue trop mal", a souligné Zverev. "Je vais devoir retrouver mon jeu avant de penser à cela, pour devenir no 1 mondial il faut gagner des tournois. Je travaille beaucoup à l'entraînement, mais je ne trouve pas l'étincelle", a ajouté celui qui restera no 2 à l'issue du tournoi.
C'est la première fois depuis 2017 et Andy Murray que la tête de série no 1 du tournoi masculin est éliminée dès son premier match dans le désert californien. Tallon Griekspoor, lui, n'avait jamais réussi à battre un joueur du top 5 mondial en 18 tentatives, et avait été dominé par Zverev à six reprises jusqu'ici (une seule victoire), dont quatre l'an passé.
Un autre membre du top 5 masculin est par ailleurs passé à la trappe vendredi. Triple vainqueur du Geneva Open, Casper Ruud (ATP 5) a été terrassé par l'Américain Marcos Giron (ATP 48) 7-6 (7/4) 3-6 6-2. Le Norvégien avait atteint les quarts de finale l'an passé à Indian Wells.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Au moins 12 morts dans des frappes russes dans l'est de l'Ukraine
Des frappes russes ont fait au moins douze morts dans l'est de l'Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi, selon les secours et les autorités locales, au lendemain d'une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques du pays.
"Dans la soirée, les Russes ont frappé le centre de Dobropillia", ville de la région de Donetsk. "Au moins 11 personnes ont été tuées et 30 autres blessées" et neuf bâtiments ont été endommagés, ont indiqué les secours sur la messagerie Telegram. Un premier bilan de 4 morts avait été annoncé plus tôt par les autorités régionales.
Dans la région de Kharkiv, également dans l'est, un drone a frappé une entreprise civile de la ville de Bogodoukhiv, a indiqué Oleg Sinogoubov, chef de l'administration militaire régionale.
Dizaines de drones ukrainiens
"Malheureusement, une personne a été tuée, son corps carbonisé a été récupéré dans les décombres. L'examen médico-légal est en cours. Sept autres personnes ont été blessées", a-t-il écrit sur Telegram.
Le ministre de la défense russe a de son côté annoncé avoir intercepté 31 drones russes dans la nuit.
Une attaque de drone a visé la raffinerie de Kirichi, dans la région de Leningrad, a indiqué Aleksandr Drozdenko, gouverneur de la région. "Les forces de défense aérienne ont abattu un drone en approche et en ont détruit un autre au-dessus du territoire de l'entreprise. La structure externe de l'un des réservoirs a été endommagée par la chute de débris", a-t-il indiqué sur Telegram.
La Russie avait lancé vendredi une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, suscitant une forte réaction du président américain Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Alfred rétrogradé en dépression tropicale à l'approche de Brisbane
Le cyclone Alfred s'est affaibli samedi et a été rétrogradé en dépression tropicale en approchant de la côte est de l'Australie, soumise à des vents forts et balayée par la pluie. Il menace encore de provoquer des inondations majeures.
Alfred se trouvait samedi matin à environ 65 kilomètres au large de la capitale du Queensland, Brisbane, ont indiqué les prévisionnistes du gouvernement dans une dernière mise à jour. La tempête se déplaçait lentement vers le nord et devrait aborder les terres plus tard dans la matinée.
"Malgré son affaiblissement, de fortes pluies devraient continuer à tomber sur le sud-est du Queensland et le nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud pendant le week-end", a déclaré le bureau australien de météorologie. Les pluies pourraient encore provoquer des crues subites, "dangereuses et potentiellement mortelles" sur les 400 kilomètres de littoral des deux Etats australiens, a-t-il ajouté.
Voiture emportée par une rivière
Un homme est porté disparu après que son 4x4 a été emporté par les flots alors qu'il traversait un pont sur une rivière en crue. Il a réussi à sortir de son véhicule et a tenté en vain de s'accrocher à une branche. "L'homme a été emporté par l'arbre et a été vu en train de sombrer dans l'eau et n'a plus été revu depuis", a précisé la police dans un communiqué.
"Bien que [le cyclone Alfred] ait été abaissé, des risques très sérieux subsistent et il est donc important que les [Australiens] ne considèrent pas cet abaissement comme une raison de se relâcher", a mis en garde le premier ministre australien Anthony Albanese. "Son impact sera grave et s'intensifiera au cours des prochaines heures et même des prochains jours".
Les pluies menacent les rivières engorgées de la région, a déclaré Daniel Hayes, du bureau australien de météorologie. A Lismore, dans le nord de la Nouvelles-Galles du Sud, la rivière Wilsons menace un barrage de 10,6 mètres de haut. "Il est tout à fait possible qu'elle atteigne le barrage et qu'elle passe par-dessus", a averti le météorologue.
En Nouvelles-Galles du Sud, environ 16'200 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer, selon les services d'urgence australiens. Près de 240'000 foyers dans le Queensland étaient privés d'électricité samedi matin après que les vents ont renversé des lignes. Plus au sud, environ 39'000 foyers et entreprises étaient plongés dans le noir dans l'Etat de la Nouvelles-Galles du Sud, de même source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un condamné tué par un peloton d'exécution en Caroline du Sud
Un condamné à la peine capitale dans l'Etat américain de Caroline du Sud a été mis à mort vendredi par peloton d'exécution, une première dans le pays depuis 2010. Il s'agit de la sixième exécution réalisée aux Etats-Unis en 2025.
L'homme de 67 ans avait été condamné à la peine capitale en 2002 pour avoir battu à mort à coups de batte de base-ball les parents de son ex-petite amie, avant de tenter d'enlever celle-ci.
"L'exécution a été réalisée à 18h05 (00h05 en Suisse) par un peloton d'exécution de trois personnes et il a été déclaré mort par un médecin à 18h08", a annoncé la porte-parole de l'administration pénitentiaire de l'Etat.
Toutes les autres exécutions faites cette année l'ont été par injection létale, sauf une par inhalation d'azote en Alabama (sud-est), Etat qui a inauguré en janvier 2024 cette méthode jusqu'alors inédite et controversée, comparée par des experts de l'ONU à une forme de "torture".
Mais un autre Etat du Sud du pays, la Louisiane, va reprendre les exécutions après une interruption de 15 ans, en utilisant également l'inhalation d'azote le 18 mars.
Alternatives au condamné
Les autorités de Caroline du Sud ont fixé il y a un mois la date d'exécution de Brad Sigmon. Les lois de l'Etat font de la chaise électrique le mode d'exécution par défaut, mais accordent au condamné l'alternative de la mort par peloton d'exécution ou par injection létale.
Les trois précédents condamnés exécutés en Caroline du Sud depuis septembre - après une interruption de plus de 13 ans - ont tous choisi l'injection létale. Mais Brad Sigmon a opté pour le peloton d'exécution, en désespoir de cause, selon ses avocats.
L'un d'entre eux a dénoncé un "choix impossible" entre "l'archaïque chaise électrique de Caroline du Sud, qui le brûlerait vif", et "des alternatives tout aussi monstrueuses".
L'administration pénitentiaire de Caroline du Sud a officiellement annoncé en 2022 que sa salle d'exécution était désormais prête à accueillir un peloton d'exécution. Elle comporte une chaise dans un coin, à l'écart de la chaise électrique qui elle ne peut pas être déplacée et une vitre à l'épreuve des balles a été installée pour protéger la salle des témoins.
Le condamné est attaché sur la chaise, une cagoule sur la tête, un point de visée sur la poitrine, face à un mur à 5 mètres, avec une ouverture rectangulaire par lequel trois volontaires lui tirent dessus, à balles réelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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