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International

Les astronautes américains bloqués dans l'ISS ont quitté la station

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La capsule Crew Dragon emmenant Suni Williams, Butch Wilmore, Nick Hague et Alexandre Gorbounov doit amerrir vers 23h00 au large de la Floride. (© KEYSTONE/AP)

Les deux astronautes américains coincés à bord de la station spatiale internationale (ISS) depuis plus de neuf mois ont quitté le laboratoire orbital tôt mardi. Ils doivent amerrir au large de la Floride vers 23h00.

Suni Williams et Butch Wilmore, une femme et un homme expérimentés de la Nasa, ont quitté à 06h05 (heure suisse) l'ISS à bord d'une capsule Crew Dragon de l'entreprise SpaceX, d'après des images diffusées en direct par la Nasa.

Accompagnés d'un autre astronaute américain et d'un cosmonaute russe, ils doivent amerrir au large de la Floride mardi vers 23h00 (heure suisse), a précisé la Nasa. L'appareil sera ralenti dans sa descente par de puissants parachutes-freins puis récupéré par un navire.

Initialement partis en juin pour une mission de huit jours, Butch Wilmore et Suni Williams ont vu leur séjour s'éterniser en raison de défaillances détectées sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

Ils doivent rejoindre leurs proches qui les attendent avec impatience depuis plusieurs mois. "On arrive, on revient d'ici peu, alors ne planifiez rien sans moi!", leur avait récemment lancé Suni Williams depuis l'ISS dans un éclat de rire.

Camouflet

Les problèmes techniques du Starliner avaient poussé la Nasa à décider de renvoyer celui-ci à vide et à confier le retour des deux malheureux astronautes à l'entreprise SpaceX d'Elon Musk, un camouflet pour le constructeur Boeing.

S'est alors ouvert un jeu de chaises musicales: fin septembre, la Nasa et SpaceX ont envoyé dans l'espace deux personnes seulement au lieu des quatre prévues, afin de laisser des sièges libres pour Butch Wilmore et Suni Williams au retour.

Ces derniers attendaient depuis lors l'arrivée de la prochaine rotation de l'équipage de l'ISS, prévue initialement pour février puis retardée à mi-mars, afin de quitter le laboratoire spatial. Ils ont finalement embarqué pour leur retour sur terre aux côtés de leur compatriote Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov, dont le retour était planifié.

Entre-temps, les deux astronautes ont pris part à de multiples expériences en cours. "Chaque jour est intéressant", avait assuré début mars Suni Williams, expliquant que l'attente était surtout difficile pour leurs familles respectives, pour qui c'était "les montagnes russes".

"Nous nous étions préparés à rester longtemps, même si nous ne pensions rester que très peu", avait abondé Butch Wilmore, assurant qu'il s'agissait de la "raison même" de leur entraînement: "se préparer à toutes les éventualités et imprévus".

Malgré leurs plus de 280 jours consécutifs dans l'espace, les deux Américains sont encore loin de battre un record. Dans les années 1990, le cosmonaute russe Valeri Polyakov avait passé plus de 400 jours à bord de la station spatiale Mir. Et plus récemment, l'astronaute américain Frank Rubio était resté 371 jours dans l'ISS, également en raison d'un problème sur son vaisseau.

Polémique

Les risques que posent ces longues missions sur la santé physique sont bien documentés et les astronautes réalisent des exercices spécifiques pour les minimiser, notamment l'ostéoporose, a expliqué à l'AFP Rihana Bokhari, spécialiste en médecine spatiale.

Mais ce séjour prolongé pourrait les avoir affectés différemment, relève Joseph Keebler, psychologue à l'université aéronautique américaine Embry-Riddle. "Si vous appreniez en allant travailler aujourd'hui que vous alliez être coincé dans votre bureau pendant les neuf prochains mois, vous pourriez avoir une crise de panique", explique-t-il à l'AFP.

D'autant qu'à son caractère imprévu s'est ajouté une médiatisation inédite et alimentée récemment par une polémique politicienne, le président Donald Trump accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.

"Ils ont honteusement oublié les astronautes, parce qu'ils considéraient que c'était un événement très embarrassant pour eux", a-t-il lancé lundi sur son réseau Truth Social, assurant avoir repris les choses en main "avec Elon".

Désormais proche conseiller du républicain, Elon Musk a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans toutefois préciser comment.

Des accusations qui ont suscité un tollé dans la communauté spatiale et même conduit à une altercation entre l'homme le plus riche du monde et un astronaute danois. "Vous êtes complètement attardé", avait ainsi lancé fin février M. Musk à l'égard du second, qui l'accusait de mentir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

"#MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire"

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La star de "The Artist" et "OSS 117", Jean Dujardin, a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

"Le mouvement #MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire", a déclaré l'acteur Jean Dujardin devant l'Assemblée nationale, à propos de la vague de libération de la parole des victimes de violences sexuelles, qui a démarré il y a huit ans dans le cinéma.

La star de "The Artist" et "OSS 117" a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français, Pio Marmaï, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma. L'audition s'était tenue à huis clos mais son verbatim a été publié mardi.

"Au début, j'ai eu le sentiment que ça commençait mal mais il ne pouvait pas en aller autrement: il fallait taper fort pour que la parole soit entendue, ce qui est encore le cas", a déclaré l'acteur oscarisé pour "The Artist".

"On ne dit plus ce qu'on disait il y a dix ou quinze ans et on ne le dira plus non plus dans dix ans (...) J'ai le sentiment que le réflexe sexiste et la phrase lourde tendent à disparaître", a-t-il ajouté. Il a aussi expliqué sa stratégie pour éviter les ambiances toxiques sur les tournages.

"Généralement, quand je rencontre un metteur en scène, je lui pose une question un peu crue (...): 'Est-ce que t'es un connard ?' (...) Je veux juste savoir si je vais être témoin de scènes un peu gênantes, humiliantes. Je n'ai pas envie de ça. (...) Et, généralement, cela n'arrive pas: la personne n'est jamais désagréable, peut-être parce qu'elle sait que ça peut sortir", a-t-il raconté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'OIM confirme les coupes dans ses effectifs y compris à Genève

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L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) doit couper des milliers de postes dont plus de 250 à son siège à Genève. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) confirme des réductions massives d'effectifs, y compris au siège, en raison des coupes américaines. Plus de 6000 membres du personnel sont affectés dans le monde et plus de 250 à Genève, a-t-elle dit mardi.

"Ces mesures sont prévues pour garantir que l'OIM puisse continuer de distribuer de l'assistance humanitaire indispensable aux migrants et aux communautés vulnérables dans le monde", affirme l'agence onusienne. Selon ses estimations, elle va devoir faire face à une diminution de 30% de son financement cette année, surtout en raison de la décision du président américain Donald Trump.

Plusieurs médias avaient révélé les coupes, notamment celles du siège qui porte sur environ 20% des effectifs à Genève. Outre les réductions de postes, le manque de financement a des conséquences graves, exacerbant des crises humanitaires et sapant le soutien pour les populations déplacées, ajoute l'OIM.

L'OIM oeuvre selon un modèle de fonds pour ses projets, établi par ses Etats membres. Cette approche permet une certaine flexibilité mais elle est également problématique en cas de retrait d'un important donateur.

De nombreuses personnes vont être congédiées, admet encore l'OIM. Des postes seront déplacés dans des bureaux régionaux et dans des pays à moindre coût. Une meilleure collaboration avec d'autres organisations humanitaires est souhaitée. Mais la communauté internationale ne doit mettre de côté la migration, insiste encore l'agence onusienne. Elle va continuer à oeuvrer avec les Etats membres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Tête-à-tête à Genève entre Guterres et les Chypriotes grec et turc

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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a retrouvé les présidents chypriote grec Niks Christodoulides (à gauche) et chypriote turc Ersin Tatar (à droite) au Palais des Nations à Genève. (© KEYSTONE/EPA/PIERRE ALBOUY / POOL)

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a entamé des tête-à-tête à Genève avec les dirigeants chypriotes grec et turc, de même qu'avec les puissances garantes de la sécurité de l'île. Une plénière doit suivre pour tenter de relancer des négociations formelles.

Seul à s'exprimer à son arrivée mardi au Palais des Nations, le président de la République de Chypre, reconnue par la communauté internationale et qui contrôle le sud de l'île, s'est dit "prêt". S'il y a une "volonté" politique, une avancée est possible, a ajouté Nikos Christodoulides.

Lundi, le président de la République turque de Chypre-Nord, reconnue seulement par Ankara, avait affiché son optimisme. Le nationaliste Ersin Tatar a toujours revendiqué une solution à deux Etats séparés.

Une approche qui n'est pas prévue par le Conseil de sécurité de l'ONU et est rejetée par la partie grecque de l'île. Les chefs de la diplomatie grecque Giorgos Gerapettritis et turque Hakan Fidan, de même que le secrétaire britannique aux affaires européennes Stephen Doughty participent à la réunion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Berlin augmente ses dépenses face aux menaces de guerre de Poutine

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Friedrich Merz, le chef du groupe des chrétiens-démocrates (CDU) et probable futur chancelier allemand, explique au Bundestag les raisons pour lesquelles Berlin veut augmenter ses dépenses militaires. Le Parlement allemand est appelé à se prononcer mardi. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La "guerre contre l'Europe" menée par la Russie rend nécessaires les investissements géants, notamment militaires, soumis mardi au vote du Bundestag. Friedrich Merz a ainsi expliqué pourquoi Berlin pose ainsi les bases d'une nouvelle communauté européenne de défense.

"Les circonstances sont avant tout déterminées par la guerre d'agression de (Vladimir) Poutine contre l'Europe. C'est en effet une guerre contre l'Europe, et pas seulement une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le probable futur chancelier devant les députés du Bundestag.

Les pays européens se retrouvent aujourd'hui entre une "Russie agressive" et "des Etats-Unis d'Amérique imprévisibles", ils doivent "devenir plus forts" pour "assurer (leur) propre sécurité", a développé Friedrich Merz.

Les députés allemands se prononcent mardi sur un programme d'augmentation massive des dépenses budgétaires, tournant majeur pour la première économie européenne qui veut dépenser sans compter pour se réarmer et se moderniser.

La guerre menée par la Russie "se déroule quotidiennement, avec des attaques contre nos réseaux de données, avec la destruction de lignes d'approvisionnement, avec des incendies criminels, avec des assassinats commandités au coeur de notre pays, avec l'espionnage de casernes, avec des campagnes de désinformation", a dénoncé Friedrich Merz.

L'objectif est de "diviser et de marginaliser l'Union européenne", a-t-il accusé.

500 milliards d'euros en 12 ans

Le texte soumis au parlement prévoit un assouplissement des règles d'endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions. S'y ajoute un fonds spécial de 500 milliards d'euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne, en récession depuis deux ans.

Dans un contexte international bouleversé, "l'Allemagne a un rôle de meneur" à jouer en Europe, a affirmé Friedrich Merz, estimant que son projet n'était "rien de moins que le premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense".

Cette communauté devrait inclure "des pays qui ne sont pas membres de l'Union européenne", comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il encore affirmé.

Il a plaidé pour que les commandes d'équipements de défense destinées à réarmer l'Allemagne soient "attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens".

Après des années de sous-investissement chronique, l'armée allemande a besoin d'une défense "basée sur la technologie, avec des systèmes automatisés, une surveillance européenne autonome par satellite, des drones armés et de nombreux systèmes de défense modernes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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