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Économie

L'emploi bien plus solide qu'attendu en novembre aux Etats-Unis

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En novembre, 199'000 emplois ont été créés, en hausse par rapport aux 150'000 d'octobre, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché de l'emploi s'est montré bien plus solide qu'attendu en novembre aux Etats-Unis. L'évolution ne smeble toutefois pas contrarier les espoirs de voir l'inflation ralentir, à quelques jours de la prochaine réunion de la Fed.

En novembre, 199'000 emplois ont été créés, en hausse par rapport aux 150'000 d'octobre, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. C'est aussi plus que les 175'000 créations de postes qui étaient attendues, selon le consensus de Briefing.com.

Cette hausse pourrait toutefois être en partie due à la reprise du travail chez les constructeurs automobiles, après une grève historique de six semaines, relève Ian Shepherdson, chef économiste pour Pantheon Macroeconomics. Quant au taux de chômage, il repart à la baisse, à 3,7%, après une hausse en octobre qui l'avait fait grimper à 3,9%. Il revient ainsi à son plus bas niveau depuis le mois de juillet.

"Le marché du travail reste solide, avec une croissance de l'emploi toujours robuste et un taux de chômage à des niveaux extraordinairement bas", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note. Les créations d'emplois dans le secteur privé seul ont pourtant ralenti, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

La cheffe économiste d'ADP, Nela Richardson, citée dans le communiqué, avait souligné que "l'économie dans son ensemble devrait connaître un rythme d'embauche et de hausse de salaires plus modéré en 2024". La pénurie de main d'oeuvre qu'a connue le marché du travail américain pendant plus de deux ans a fait flamber les salaires, ce qui a contribué à alimenter la forte inflation. En novembre, les rémunérations ont "accéléré" sur un mois, "mais sont restés stables sur un an", ajoute Mme Farooqi.

Les taux "à un sommet"

Un ralentissement de l'emploi est attendu, pour espérer voir la hausse des prix revenir à un niveau acceptable. C'est ce que la banque centrale américaine (Fed) veut atteindre, en relevant progressivement ses taux d'intérêt depuis mars 2022, pour faire ralentir l'activité économique.

Sa prochaine réunion aura lieu mardi et mercredi, et un maintien des taux à leur niveau actuel, pour la troisième fois d'affilée, est majoritairement attendu. Car le risque, à trop resserrer, est de faire plonger le pays dans la récession.

Les chiffres de l'emploi de novembre ne changent pas les perspectives pour la Fed, à quelques jours de la réunion, estime Mme Farooqi: "Les taux sont à un sommet et la prochaine mesure de la Fed sera une réduction des taux, probablement d'ici le milieu de l'année prochaine". "Notre scénario de base reste qu'un ralentissement du marché du travail et de l'activité économique est probable au fil du temps en réponse à une politique restrictive", ajoute-t-elle.

Le président de la Fed, Jerome Powell, avait pourtant averti les marchés le 1er décembre, qu'il est trop tôt pour anticiper une baisse des taux d'intérêt, et que la banque centrale se tient même prête à les relever encore si nécessaire face à l'inflation. "Bien que des chiffres d'inflation plus faibles ces derniers mois soient les bienvenus, ces progrès doivent se poursuivre si nous voulons atteindre notre objectif de 2%", avait-il commenté.

"La situation de l'emploi semble toujours excellente et l'inflation diminue très rapidement. Et c'est exactement ce que nous avons promis et que nous voulons qu'il se produise", avait dit de son côté, le même jour, le président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une solide année boursière grâce à la tech et en dépit de Trump

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La Bourse suisse a affiché une solide progression en 2025. (archive) (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

L'année 2025 qui s'achève se présente sous de bons auspices pour la Bourse suisse, qui a affiché une solide progression dans un contexte d'envolée du secteur de la tech et de l'intelligence artificielle (IA), en dépit de la guerre commerciale américaine.

Mardi midi, dernier jour de cotation avant les fêtes de Noël, le SMI affichait une progression de 13,9% depuis début janvier, se payant même le luxe d'atteindre un plus haut annuel à 13'216 points. L'indice vedette de la place zurichoise faisant mieux son homologue français CAC 40 (+9,8%) et dépassait de peu le prestigieux indice Dow Jones (+13,7%) de Wall Street.

La partie était cependant loin d'être gagnée pour le Swiss Market Index, qui rassemble les 20 plus grandes capitalisations de la place zurichoise. Après avoir atteint début mars un plus haut historique à 13'199,05 points, l'indice a brutalement chuté mi-avril à 10'699,66 points sous les coups de boutoir du président américain Donald Trump et de son "Liberation day".

Le SMI s'est néanmoins rapidement repris pour reprendre progressivement le terrain perdu, franchissant à la hausse début décembre la barre des 13'000 points.

La Bourse helvétique a profité du moral positif des investisseurs et de l'entrain des autres places mondiales. Les droits de douane américains ont certes provoqué une onde de choc, mais le marché actions a rapidement rebondi, la plupart des sociétés cotées n'étant pas directement affectées par ces surtaxes de 39%, depuis ramenées à 15%.

Les autres principaux indices de la Bourse suisse SIX ont également bénéficié de l'intérêt des participants, le Swiss Leader Index (SLI) gagnant 11,5% et le Swiss Performance Index (SPI) 17,3%.

Perles et cailloux

Dans le détail, les grandes capitalisations Holcim (+68,5%), Galderma (+62,2%) et Sandoz (+56,1%) affichent à ce jour les meilleures performances, alors que Sonova (-30,1%), Sika (-24,4%) et Partners Group (-19,9%) ont été pénalisés par les investisseurs.

Sur l'indice global SPI, le laboratoire Idorsia sort du lot (+448%), tout comme le leader suisse de la construction Implenia (+142%) et le producteur de composants électroniques Cicor (+106%). Les investisseurs ont par contre boudé le titre du constructeur de métiers à tisser Rieter (-68%).

De nombreux titres ont affiché des résultats médiocres cette année, les investisseurs préférant se concentrer sur les placements dans l'IA et les valeurs technologiques. L'expert de Helvetische Bank, Remo Rosenau, a ainsi évoqué une performance inférieure à la moyenne des titres Nestlé, Sika, Straumann, Partners Group et Givaudan, "alors que la plupart de ces sociétés ont publié des résultats solide, voire bons".

John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement à Cité Gestion, se veut également prudent. "Les tensions commerciales et géopolitiques ne sont plus des accidents conjoncturels, mais bien la toile de fond d'un nouvel ordre économique". Pour l'associé de la banque genevoise, "la difficulté n'est plus seulement de prévoir la prochaine décision d'une banque centrale, mais d'anticiper l'imbrication de multiples chocs simultanés" qui provoquent volatilité et dispersion des performances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois

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Le prix de l'or a grimpé de plus de 70% depuis le début 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.

Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.

Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.

Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.

En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion

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Le Falcon-50 a été découvert à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara, près de Haymana. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.

Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.

"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.

"Comme une bombe"

Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.

Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.

Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.

Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.

La Turquie, un allié

Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.

La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.

La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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