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International

Le PS envisage un accord avec Mélenchon aux législatives

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Après le résultat catastrophique d'Anne Hidalgo au premier tour, le conseil national du parti socialiste français invite les électeurs à utiliser le bulletin Macron pour battre la candidate de l'extrême droite (archives). (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN MUYLAERT)

Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l'ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives.

Il s'agit pour le PS d'un tournant majeur dans sa stratégie que d'envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l'instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.

Après le résultat catastrophique de la candidate socialiste Anne Hidalgo au premier tour de la présidentielle (1,74% des voix), les quelque 300 membres du conseil national ont également adopté à l'unanimité une résolution invitant les électeurs "à battre dimanche la candidate de l'extrême droite en utilisant le bulletin de vote Emmanuel Macron".

"Choix du rassemblement"

Concernant les législatives, après 4 heures de débat, 160 personnes se sont prononcées pour le dialogue avec LFI, 75 contre, 10 se sont abstenues, et 58 n'ont pas pris part au vote.

Les membres du conseil national ont adopté à une faible majorité cette résolution qui donne mandat au Premier secrétaire Olivier Faure "pour engager les discussions permettant de construire le rassemblement et d'aboutir à un socle de combats communs et à des candidatures communes de la gauche et de l'écologie", selon le texte de la résolution.

"Faisons le choix du rassemblement dans la clarté mais sans exclusive", ajoute le texte, qui souligne que "nous n'avons jamais cru aux gauches irréconciliables, pour autant nous ne devons pas masquer nos divergences qui sont parfois profondes".

Selon un autre participant, "il y a eu un débat un peu rude" mais "de bonne tenue". Il a précisé que les 58 personnes qui n'ont pas pris part au vote sont notamment des proches d'Anne Hidalgo, et de la présidente de la région Occitanie Carole Delga, toutes deux très opposées à Jean-Luc Mélenchon.

Nouvelle génération

"On tend ouvertement la main, pour un accord de discussions qui n'enlève les spécificités de personne", a précisé à l'AFP Pierre Jouvet, porte-parole du parti. La résolution souligne qu'"il n'y aura pas de renaissance sans ruptures, dans nos comportements, dans nos organisations, dans nos propositions".

Selon un autre membre, "il y avait la ligne Hidalgo-Delga, mais c'est la ligne de la nouvelle génération du parti qui l'emporte".

Certains membres du PS ont clairement marqué leur opposition à cette ligne. "Moi je ne souhaite pas avoir Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre de la France", a ainsi déclaré le sénateur Rachid Témal, alors que le chef de LFI a demandé mardi aux Français de l'élire "Premier ministre" aux législatives, qu'ils choisissent Emmanuel Macron ou Marine Le Pen dimanche.

Candidat le mieux placé

"Ils pensent qu'il faut envoyer un signal à Mélenchon. Mais quand on voit le niveau de demandes de LFI, ça va être compliqué", déplore un autre participant.

LFI a notamment proposé aux écologistes et aux communistes une répartition des circonscriptions au prorata des scores du premier tour.

Le texte de la résolution suggère de "tenir compte des résultats des élections présidentielles mais aussi des élections intermédiaires, s'appuyer sur les réalités locales, privilégier le soutien commun à l'ensemble des députés sortants de gauche, et prévoir là où des candidatures communes ne seront pas possibles le soutien au second tour au candidat le mieux placé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Appel de 14 pays contre l'expansion des colonies en Cisjordanie

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Quatorze pays lancent un appel commun à Israël pour qu'il revienne sur sa décision d'autoriser de nouvelles colonies en Cisjordanie (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Quatorze pays, dont la France, l'Italie et l'Allemagne, ont condamné mercredi soir l'approbation récente de nouvelles colonies juives en Cisjordanie. Ils exhortent le gouvernement israélien à revenir sur cette décision et "à cesser l'expansion des colonies".

"Nous, représentants de l'Allemagne, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de l'Irlande, de l'Islande, du Japon, de Malte, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni, condamnons l'approbation par le cabinet de sécurité du gouvernement israélien de la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée", selon un communiqué commun diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

"Nous réitérons notre claire opposition à toute forme d'annexion ainsi qu'au développement de la politique de colonisation", ajoute le texte.

Les autorités israéliennes avaient annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Violation du droit international

Dans leur communiqué, les pays rappellent que cette action unilatérale constitue "une violation du droit international". "Cette action risque de compromettre la mise en ½uvre du plan de paix pour Gaza, alors même que sont déployés des efforts pour passer à la deuxième phase (de ce plan, ndlr), et elle nuit aux perspectives de paix et de sécurité durables dans l'ensemble de la région", ajoutent-ils.

"Nous appelons Israël à revenir sur cette décision, ainsi qu'à cesser l'expansion des colonies, conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies", écrivent-ils, ajoutant qu'ils sont "déterminés à soutenir le droit à l'autodétermination des Palestiniens".

Ces pays rappellent enfin leur "attachement indéfectible à une paix globale, juste et durable reposant (...) sur la solution des deux Etats où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix et en sécurité, à l'intérieur de frontières sûres et reconnues".

Accélérée depuis le 7 octobre

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500'000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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