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Le prix du gaz européen continue de s'envoler

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Le prix européen du gaz poursuivait sa hausse inexorable, dopé par la difficulté de l'Union européenne à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes pendant l'hiver sans créer de pénurie. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Le prix européen du gaz poursuivait sa hausse inexorable vendredi, dopé par la difficulté de l'Union européenne à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes pendant l'hiver sans créer de pénurie.

Le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, s'échangeait pour 249,00 euros (239,54 francs) le mégawattheure (MWh) vers 11H50 GMT (13H50 HEC), un niveau qui n'a plus été observé en séance depuis les premières journées extrêmement volatiles de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Jeudi, il a même fini à un plus haut historique en clôture à 241 euros le mégawattheure.

C'est encore loin toutefois du sommet historique en séance atteint le 7 mars à 345 euros.

Le régulateur allemand de l'énergie a signalé jeudi que le pays risque de manquer son objectif de remplissage de ses réservoirs fixé par le gouvernement d'Olaf Scholz.

Le chef du régulateur Klaus Müller a averti que des pénuries étaient à attendre dans certaines régions durant l'hiver et qu'il ne s'agissait "pas d'un hiver mais d'au moins deux, et le deuxième hiver pourrait être encore plus difficile".

L'Europe tente dans la douleur de se sevrer du gaz russe, dont l'Allemagne est particulièrement dépendante, et que Moscou utilise comme un moyen de pression dans le cadre de son invasion de l'Ukraine.

En Allemagne, à partir du 1er octobre, les importateurs pourront prélever 2,4 centimes de plus par kilowattheure (KWh) de gaz auprès des entreprises et des particuliers.

Même si le gouvernement a promis de l'amortir pour les plus modestes, "le choc sur la facture d'octobre devrait mener à une réduction de la demande des ménages", commentent les analystes de Deutsche Bank.

Consommation électrique stimulée

L'électricité suit pour sa part mécaniquement l'évolution des cours du gaz, car le marché est calé sur le coût des centrales à gaz (et à charbon) appelées à la rescousse pour assurer l'équilibre du système.

Les prix ont été tirés "par de faibles niveaux de vent (pour l'éolien) ainsi que des coûts élevés pour l'électricité au charbon et au gaz", ont souligné les analystes de Rystad Energy.

Dans le même temps, un été particulièrement chaud a limité la production d'électricité: la canicule affecte les systèmes de refroidissement des centrales nucléaires et la sécheresse empêche les barges d'apporter le charbon jusqu'aux centrales allemandes.

Or, la vague de chaleur stimule la consommation d'électricité pour la climatisation et la ventilation, limitant la baisse habituelle des mois estivaux.

L'électricité pour livraison l'année prochaine en Allemagne a dépassé pour la première fois les 500 euros le MWh ces derniers jours, contre un peu plus de 300 euros début juillet.

"Ceci pourrait être la plus grande crise énergétique de l'Europe depuis au moins une génération", prévient John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Pétrole en baisse

Moins dépendants du marché européen, les prix du pétrole flanchaient vendredi de 2,07% à 94,59 dollars pour la référence européenne, le Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, et de 1,99% à 88,72 dollars pour le West Texas Intermediate (WTI) américain qui arrive à échéance en septembre.

"Il y a énormément de raisons de parier sur une baisse, mais les acteurs du marché semblaient les avoir oubliées depuis deux séances", commente Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Il souligne que les volumes sont particulièrement peu étoffés cet été, ce qui favorise une volatilité accrue des prix et pousse l'analyste à donner peu de crédit au rebond entamé mercredi après une baisse surprise des stocks américains.

"Une récession mondiale qui détruirait la demande reste la principale inquiétude, avec des données peu encourageantes venues de la zone euro et de Chine", ajoute-t-il.

Vendredi, la vigueur du dollar, dopé par la perspective d'un durcissement de la politique monétaire aux Etats-Unis, pesait également sur le pétrole.

Comme le billet vert est la devise de référence du marché pétrolier, sa hausse pèse sur le pouvoir d'achats des investisseurs qui utilisent d'autres devises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Italie: au moins 3 morts dans la chute d'une cabine de téléphérique

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Ce téléphérique a été inauguré en 1952 et jusqu'à présent un accident a été enregistré, en 1960, lorsqu'une cabine est tombée au sol provoquant la mort de quatre personnes. (© KEYSTONE/EPA ANSA/CIRO FUSCO)

Au moins trois personnes ont trouvé la mort jeudi après-midi dans la chute de la cabine d'un téléphérique dans la région de Naples, dans le sud de l'Italie, a indiqué à l'AFP la mairie locale.

"Aux dernières nouvelles (...), il y avait trois ou quatre morts et des disparus", a déclaré un fonctionnaire de la commune de Castellammare di Stabia où s'est produit l'accident.

Selon Umberto de Gregorio, président de la société gestionnaire du téléphérique, il y aurait trois morts, un disparu et un blessé, le même bilan que celui fourni par l'agence Ansa.

En revanche, selon l'agence AGI et les sites internet des principaux quotidiens italiens, quatre personnes ont été retrouvées mortes, tandis qu'une cinquième est portée disparue.

Le téléphérique relie la ville de Castellammare di Stabia, dans le golfe de Naples, au mont Faito sur une distance de près de trois kilomètres.

L'accident s'est produit à la suite de la rupture d'un câble de ce téléphérique, alors qu'une cabine avec 16 passagers à bord était toute proche de la ville et du sol ferme, tandis qu'une seconde cabine se trouvait au mont Faito au-dessus d'un précipice.

Les 16 passagers de la première cabine ont tous été rapidement secourus, mais le mauvais temps et le brouillard en altitude ont empêché de secourir rapidement les passagers de la seconde cabine.

Ce téléphérique a été inauguré en 1952 et jusqu'à présent un accident a été enregistré, en 1960, lorsqu'une cabine est tombée au sol provoquant la mort de quatre personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Amiante: neuf ans de prison pour Stephan Schmidheiny en Italie

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Stephan Schmidheiny en 1997 (archives). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

L'homme d'affaires suisse Stephan Schmidheiny a été condamné à 9 ans et 6 mois de prison par la Cour d'appel de Turin dans le cadre du procès Eternit "bis", en lien avec les décès dus à l'amiante en Italie. En 1re instance, il s'était vu infliger 12 ans de prison.

Le procès faisait suite à la mort de 91 personnes consécutivement à leur exposition à l'amiante dans les usines Eternit de Casale Monferrato (Piémont). Le bureau du procureur général avait demandé une condamnation pour homicide, mais les juges d'appel ont retenu l'homicide involontaire, indique jeudi l'agence de presse italienne ansa.

La défense de M. Schmidheiny a annoncé un pourvoi en cassation. "Pour bon nombre des chefs d'accusation contestés, l'acquittement a été prononcé parce que le fait n'existe pas. Cela signifie que la structure construite par l'accusation continue de s'effondrer", a déclaré l'avocat Astolfo di Amato, membre du collège de défense de l'industriel.

Dans une prise de position adressée à Keystone-ATS, la défense de l'accusé relève que "Stephan Schmidheiny n'est pas responsable de la tragédie de l'amiante à Casale Monferrato". Elle souligne "l'absence de preuves directes" et rappelle que "M. Schmidheiny avait lancé dès 1976 un programme de sortie de l’amiante, alors encore légale en Italie".

En parallèle, l'industriel "poursuit un programme humanitaire de compensation aux victimes, avec plus de 2000 personnes indemnisées".

Et la défense de poser la question: "Cette affaire relance le débat: justice pénale individuelle ou responsabilité collective face à une tragédie sanitaire mondiale?".

"Justice rendue"

Dans l'autre camp, l’Observatoire national de l’amiante, qui s’est constitué partie civile avec l’avocat Andrea Ferrero Merlino, a exprimé sa satisfaction, interrogé par askanews. La sentence "rend justice aux nombreux morts du mésothéliome (cancer rare) et des autres pathologies liées à l’amiante, qui ont touché au fil du temps les ouvriers et les habitants des zones proches de l’usine Eternit", a-t-il estimé.

Ce verdict intervient "après des années de batailles judiciaires et donne une voix aux victimes de l’amiante. Il reconnaît la gravité de ce qui s’est passé", a poursuivi l'Observatoire.

Et de compléter: "La condamnation n’efface pas la douleur, mais affirme un principe fondamental: la vie et la santé des personnes passe avant tout. C’est un signal fort, qui dit que ceux qui polluent, qui dissimulent, qui placent le profit avant la sécurité, ne peuvent rester impunis."

"A ceux qui ont lutté pendant des années, souvent dans le silence, va aujourd’hui notre plus profond respect", a encore commenté Ezio Bonanni, avocat et président de l’Observatoire National de l’amiante.

Un autre jugement, prononcé par la Cour d’assises de Novare, avait pointé de graves violations des normes de sécurité au travail (en sachant que le risque de mort était réel), en lien avec la mort de 392 personnes, dont 62 travailleurs de l’usine Eternit et 330 habitants des zones proches de l’usine, a encore rappelé l'Observatoire.

Eternit (Italie) a cessé ses activités en 1986, soit six ans avant l'interdiction de l'amiante dans la péninsule. Mais les représentants des victimes font valoir que l'entreprise était déjà au courant des risques posés par ce matériau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ansa

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Économie

Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet aux USA

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Google accusé de monopole, fait appel. (© KEYSTONE/AP/Brian Melley)

Une juge fédérale américaine a conclu que Google avait monopolisé le marché de la publicité sur internet, estimant que le géant américain des technologies avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles et causé des dommages importants à ses clients.

L'administration de Joe Biden avait assigné Google en janvier 2023 devant un tribunal fédéral de Virginie (Est des Etats-Unis), réclamant que le groupe soit contraint de céder des actifs.

Le procès s'est achevé en novembre 2024 par la présentation des conclusions du gouvernement américain et de Google, après trois semaines d'audience sans jury en septembre.

"Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d'échanges de publicités sur internet", a conclu la magistrate, dans une décision de 115 pages rendue publique jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques "comme il peut"

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Ce n'est pas la première fois que François visite une prison. (© KEYSTONE/EPA/VATICAN MEDIA HANDOUT)

"Je vis (Pâques) comme je peux", a déclaré jeudi le pape François, convalescent et toujours affaibli après une grave pneumonie. Il s'exprimait en marge d'une visite dans une prison du centre de Rome.

Interrogé par les journalistes à travers la fenêtre de sa traditionnelle Fiat 500 sur la manière dont il vivait cette année Pâques, que célèbreront dimanche les chrétiens du monde entier, le pape de 88 ans a répondu d'une voix essoufflée: "Je le vis comme je peux."

"Chaque fois que j'entre dans ces lieux, je me demande: pourquoi eux et pas moi?", a-t-il ajouté en arrivant à la prison Regina Coeli, la plus grande de la capitale italienne, à l'occasion du Jeudi saint.

François, sensible à l'univers carcéral, est resté une trentaine de minutes dans cette maison d'arrêt délabrée et surpeuplée située dans le quartier touristique de Trastevere.

Accueilli par des cris et des applaudissements nourris, le pape, en fauteuil roulant mais sans canules nasales à oxygène, y a salué un par un quelque 70 détenus de différentes nationalités qui lui ont serré et embrassé la main et remis des cadeaux ou des intentions de prière, selon des images diffusées par le Vatican.

Pas de lavage de pieds

Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin - censé en théorie observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques - ne s'est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres.

"Cette année, je ne peux pas le faire, mais je peux et je veux être près de vous. Je prie pour vous et vos familles", a déclaré le pape.

Depuis son élection en 2013, François effectue cette célébration en dehors du Vatican, dans des centres de détention pour mafieux repentis, pour femmes ou pour mineurs, auprès de malades ou de personnes marginalisées.

Dans la tradition chrétienne, le Jeudi saint commémore le dernier repas du Christ (la Cène) avec ses 12 apôtres. Il s'agit d'un temps fort de la Semaine sainte, qui fait mémoire des derniers jours du Christ avant sa résurrection à Pâques.

Rentré au Vatican le 23 mars après 38 jours d'hospitalisation pour une double pneumonie ayant menacé sa vie, François, dont l'état de santé s'améliore mais reste fragile, a progressivement repris les apparitions publiques ces derniers jours.

Il ne présidera toutefois pas la veillée pascale samedi soir ni la messe du dimanche de Pâques au Vatican, qui ont été déléguées à des cardinaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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