International
Le prince héritier dit oui à sa fiancée, une architecte saoudienne
Le prince héritier jordanien Hussein ben Abdallah et l'architecte saoudienne Rajwa al-Saif se sont mariés jeudi en présence d'invités venus du monde entier pour célébrer cette union qui pourrait aider au rapprochement entre Ryad et Amman.
Le roi Abdallah II a désigné son fils aîné, Hussein ben Abdallah dès ses 15 ans comme héritier du trône.
La mariée, elle, est née et a été élevée dans une riche et influente famille d'Arabie saoudite, proche de la famille royale saoudienne, avant d'étudier aux Etats-Unis comme son époux.
La Jordanie partage une longue frontière avec l'Arabie saoudite. Les deux monarchies, proches partenaires, jouent un rôle important dans l'islam: le royaume saoudien accueille ainsi le pèlerinage de la Mecque chaque année tandis que la Jordanie est le gardien des lieux sacrés musulmans à Jérusalem.
Stable
Dotée d'une relative stabilité politique comparé à certains pays voisins - comme Israël, le Liban ou encore la Syrie -, la Jordanie est cependant lourdement endettée, avec un fort taux de chômage élevé (23%), selon la Banque mondiale.
Le pays dépend grandement de l'aide internationale, notamment des riches pays du Golfe comme l'Arabie saoudite, poids lourd économique et diplomatique de la région.
Pour la monarchie hachémite, les noces sont aussi l'occasion de redorer son blason, après une profonde crise en avril 2021.
Hamza, demi-frère du roi Abdallah II, avait alors été accusé d'avoir voulu déstabiliser le royaume, une crise sans précédent qui avait ébranlé la monarchie hachémite.
Les autorités jordaniennes avaient accusé une main "étrangère" d'être à l'origine de la crise, ce qui avait fait tourner les regards vers Ryad.
Peu après, un conseiller proche du prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) avait été arrêté à Amman.
La crise en Jordanie avait fait écho aux jeux de pouvoir et aux purges au sein de la famille royale en Arabie saoudite, où le roi Salmane a écarté en 2017 le prince héritier en titre au profit de son jeune fils, MBS.
Célébrités et royautés
Les mariés ont prononcé leurs voeux au Palais de Zahran, à Amman, en présence de leurs familles et de 140 autres invités, dont la Première dame des Etats-Unis, Jill Biden, le couple princier britannique William et Kate, le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, ou encore le roi Philippe de Belgique.
La princesse Beatrice, petite-fille de la reine Elizabeth II et fille aînée du prince Andrew, était également présente.
De telles célébrations sont rares dans le monde arabe, où les monarchies conservatrices partagent peu les détails de leur vie privée.
Dans une ambiance festive, des milliers de Jordaniens ont célébré les noces des époux dans les rues de la capitale où leurs portraits étaient affichés.
La population jordanienne a aussi pu assister à des feux d'artifices, des spectacles aériens et des concerts au cours des derniers jours.
"Hussein est votre fils, vous êtes sa famille et c'est votre mariage", a déclaré aux Jordaniens le 23 mai, dans une vidéo diffusée sur YouTube, la mère du marié, la reine Rania.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
"Jour de la libération": Trump dégaine ses droits de douane
Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales avec de nouveaux droits de douane censés inaugurer un "âge d'or" de l'Amérique mais qui pourraient faire chavirer l'économie mondiale.
"C'est le jour de la libération en Amérique", a lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social, tandis que la teneur autant que l'ampleur de son offensive protectionniste restent mystérieuses.
Il doit détailler ses nouvelles taxes à 16h00 locale (22h00 suisses) à la Maison Blanche. Juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a ouvert en baisse mercredi (-0,80% pour le Dow Jones). Les marchés européens flanchaient tandis que l'Union européenne a promis une riposte avant la fin du mois, selon Paris.
Plusieurs options circulent dans la presse. Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douane taillés sur mesure selon les pays d'où proviennent les marchandises? Opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d'Etats?
L'impact pourrait être phénoménal, autant pour les industriels étrangers que pour les ménages américains, avides consommateurs de marchandises importées, et dont l'épargne dépend fortement des soubresauts boursiers.
En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.
"Ce ne sera pas bon"
"Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent", a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.
Mark Zandi, chef économiste chez Moody's Analytics, prédit déjà une récession aux Etats-Unis si la guerre commerciale dure jusqu'à la fin de l'été.
Mais c'est sans doute Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, qui exprime mieux l'exaspération ambiante face aux menaces de Donald Trump: "Laissez-nous tranquilles", a fulminé auprès de l'AFP ce dirigeant d'un sous-traitant automobile.
Le gouvernement mexicain a déjà abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux "tensions commerciales" avec son principal partenaire économique.
Le président républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu'il serait "très gentil" avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Face à l'irascible chef d'Etat américain, le Premier ministre britannique Keir Starmer a prôné mercredi "une approche sereine et pragmatique".
De son côté, l'UE promet de riposter "avant la fin du mois d'avril", a dit la porte-parole du gouvernement français, évoquant deux vagues de représailles.
Baguette magique
Politiquement, le locataire de la Maison Blanche ne peut se permettre une reculade complète.
Le milliardaire a vendu les droits de douane - en anglais "tariffs", "le plus beau mot du dictionnaire" selon lui - comme une baguette magique capable de réindustrialiser l'Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d'éponger le déficit budgétaire.
Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, pourtant élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu'ici balayé les risques d'inflation pointés du doigt par des économistes.
Lesquels sont nombreux à juger illusoires sa vision nostalgique d'une Amérique presque auto-suffisante dans l'économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production industrielle éclatées dans plusieurs pays.
"L'idée d'un constructeur automobile américain n'utilisant que des pièces américaines est une fiction, il faudrait des années pour que cela devienne réalité," commente par exemple Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.
Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées.
Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que sur tout l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis.
Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires contre le Mexique et le Canada. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu'une fois passé le choc de l'annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l'ancien promoteur immobilier, auteur d'un livre appelé "L'art du deal".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: violation de la trêve déplorée par les Etats à l'ONU à Genève
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU déplore la violation du cessez-le-feu dans la bande de Gaza par Israël. Dans une résolution approuvée mercredi à Genève, il demande que l'assistance humanitaire, bloquée depuis un mois, soit acheminée sans entrave.
Il faut que l'approvisionnement de la population soit rétabli urgemment, insiste le texte. Celle-ci devrait pouvoir retourner dans toutes les parties de ce territoire palestinien.
Tous les Etats sont eux priés de tout faire "immédiatement" pour "empêcher la poursuite du transfert forcé de Palestiniens" à l'intérieur ou depuis la bande de Gaza. Le Conseil condamne également le recours à la famine contre la population du territoire.
La résolution demande aussi à l'Assemblée générale de l'ONU d'"envisager" un Mécanisme international indépendant d'investigation (IIIM) permanent pour préparer des dossiers pénaux contre l'Etat hébreu, format déjà utilisé sur la Syrie et la Birmanie. Dans leur premier projet, les pays musulmans prévoyaient directement le lancement de celui-ci.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les ventes mondiales de Tesla en baisse de 13% au 1er trimestre
Les ventes mondiales du constructeur automobile Tesla, spécialiste des véhicules électriques, ont baissé de 13% au premier trimestre sur un an pour se situer à un niveau bien inférieur aux prévisions des analystes.
La marque est prise à partie (vandalisme, appels au boycott, manifestations) aux Etats-Unis et dans d'autres pays depuis que son patron, le milliardaire Elon Musk, s'est rapproché du président Donald Trump dont il est désormais un proche conseiller chargé de réduire les dépenses fédérales.
La marque souffre également d'un manque de rafraichissement de sa gamme. Le dernier véhicule grand public, le Model Y, est sorti en 2020.
Les ventes du pick-up Cybertruck, sorti fin 2023, n'ont pas répondu aux attentes du marché. Tesla ne donne aucun chiffre, mais d'après un rappel le 20 mars de tous ces véhicules en circulation, il ressort qu'un peu plus de 46'000 exemplaires seulement sont sur les routes.
Sur les trois premiers mois de l'année, Tesla a remis 336'681 véhicules à leurs propriétaires, contre 386'810 lors de la même période en 2024.
Les analystes de Wedbush avaient tablé sur une fourchette de 355'000 à 360'000, rappelant que le marché prévoyait encore plus de 400'000 en début d'année.
Ceux de Deutsche Bank s'attendaient à des ventes de 340'000 à 350'000 unités, après avoir revu à la baisse leur prévision initiale de 378'000. Ils soulignaient qu'à 345'000, ce serait le plus bas niveau depuis le troisième trimestre 2022.
Vers 13H40 GMT, l'action Tesla chutait de 5,16% à la Bourse de New York.
Forte chute
Le groupe ne publie pas de répartition géographique, mais les données émanant d'autorités locales montrent un effondrement des ventes de Tesla depuis plusieurs mois dans de nombreux pays, en particulier en Europe de l'Ouest.
Pour le seul mois de mars, elles ont chuté de 36,8% en France et de 63,9% en Suède. Elles sont tombées de 56% au Danemark au premier trimestre.
Les chiffres de janvier-février étaient déjà sans appel: les immatriculations de Tesla avaient été presque divisées par deux sur un an dans l'Union européenne (UE), retombant à 19'046 véhicules et 1,1% de part de marché, selon les chiffres des constructeurs.
Tesla est également à la peine en Chine, un marché crucial pour la marque.
C'est aussi de Chine qu'est originaire BYD, son plus grand concurrent, qui a vendu 1,76 million de véhicules tout électrique en 2024 (+12% sur un an) dans le monde quand Tesla en a écoulé 1,79 million (-1%).
Du côté de la production de Tesla, la comparaison sur un an n'est pas favorable non plus: seulement 362'615 véhicules sont sortis des usines Tesla entre janvier et mars, contre 433'371 au premier trimestre 2024.
"La baisse des volumes est due en partie aux premières étapes de la montée en puissance de la production de la nouvelle version de la Model 3 à notre usine de Fremont et à des fermetures d'usines à cause des contournements maritimes causés par le conflit en mer Rouge et l'incendie volontaire à l'usine de Berlin", a expliqué Tesla sur son site internet.
Un incendie volontaire en mars 2024 a arrêté la production de l'usine allemande, où Elon Musk est très critiqué notamment pour son soutien au parti d'extrême droite AfD lors des législatives.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Pétain "sauveur" de juifs: Zemmour condamné à 10'000 euros d'amende
La cour d'appel de Paris a condamné mercredi Eric Zemmour à 10'000 euros d'amende pour contestation de crime contre l'humanité. L'ancien journaliste avait soutenu en 2019 que le maréchal Pétain avait "sauvé" des juifs français pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Dans cette affaire, le président du parti d'extrême droite Reconquête! avait été relaxé par le tribunal de Paris en 2021 puis par la cour d'appel en 2022, avant que la Cour de cassation, saisie par cinq associations parties civiles et par le parquet général, n'annule sa relaxe, ordonnant un nouveau procès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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