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Le Premier ministre ordonne une enquête sur la secte Moon

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Les efforts déployés pour aider les victimes sont encore insuffisants, a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida, c'est pourquoi "le gouvernement exercera son droit d'enquêter sur l'Eglise (de l'Unification)" (archives). (© KEYSTONE/AP/Andres Kudacki)

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a ordonné lundi l'ouverture d'une enquête gouvernementale sur l'Eglise de l'Unification. Ce groupe religieux fait l'objet d'une attention accrue depuis l'assassinat en juillet de l'ancien dirigeant nippon Shinzo Abe.

L'assassin présumé de M. Abe, Tetsuya Yamagami, en voulait à cette organisation surnommée "secte Moon", à laquelle sa mère aurait fait d'importants dons, menant leur famille à la ruine. Le suspect pensait aussi que l'ancien Premier ministre était proche de la secte.

Le groupe a nié tout acte répréhensible, mais de nombreux anciens membres ont critiqué publiquement les pratiques de la secte Moon, accusée d'imposer des objectifs de dons à ses fidèles, et les révélations sur ses liens avec des personnalités politiques de premier plan au Japon ont contribué à faire baisser la cote de popularité du gouvernement de Fumio Kishida.

"De nombreuses victimes"

S'adressant lundi au Parlement, le Premier ministre a signalé "de nombreuses victimes" de cette Eglise et de groupes apparentés, qui se sont retrouvées dans la pauvreté ou confrontées à de graves problèmes familiaux.

"Les efforts déployés pour les aider sont encore insuffisants", a-t-il déclaré, c'est pourquoi "le gouvernement exercera son droit d'enquêter sur l'Eglise (de l'Unification) en vertu de la loi sur les organisations religieuses".

Le gouvernement souhaite également réviser certaines lois afin de faciliter l'annulation de contrats, et il "renforcera les initiatives pour prévenir des abus sur les enfants et aider les enfants des adeptes dans leur éducation et leur emploi", a déclaré M. Kishida.

Ordre de dissolution possible

Des médias locaux ont rapporté que l'enquête annoncée lundi viserait à déterminer si l'Eglise de l'Unification a porté atteinte au bien-être public ou commis des actes incompatibles avec son statut de groupe religieux.

L'investigation pourrait aboutir à un ordre de dissolution en vertu de la loi sur les organisations religieuses, qui ferait perdre à la secte Moon ce statut, ainsi que son exemption de taxes, mais elle pourrait continuer à fonctionner.

Selon des médias nippons, seuls deux groupes religieux au Japon ont déjà été visés par un tel ordre, dont l'un est la secte Aum Shinrikyo, qui avait perpétré l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995. Le gouvernement japonais hésiterait cependant à employer une telle mesure, par crainte d'attenter à la liberté de culte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le parti d'opposition turc convoque son grand rassemblement

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De nombreuses personnes ont répondu présent samedi. (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Le CHP, le parti d'opposition du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, convoque samedi un grand rassemblement pour dénoncer l'arrestation de l'édile. Ce malgré la répression qui continue de s'abattre sur les protestataires.

La foule doit se retrouver à 12h00 (10h00 en Suisse) sur la rive asiatique de la métropole "pour poursuivre la marche vers le pouvoir", selon l'appel du chef du Parti républicain du peuple (CHP), Özgür Özel.

Dès le début de la matinée, des ferries affrétés sur le Bosphore par le parti ont commencé d'emmener les participants munis du drapeau turc et de portraits de Mustafa Kemal Atatürk, le père de la nation, jusqu'au lieu du rassemblement.

L'arrestation de M. Imamoglu le 19 mars a déclenché une vague de protestations inédite en plus d'une décennie à travers la Turquie, mobilisant des dizaines de milliers de manifestants chaque soir dans les rues, jusqu'à lundi soir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le ministère de la Santé du Hamas annonce 921 morts

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Les bombardements israéliens ont repris le 18 mars. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a indiqué samedi que 921 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien depuis la reprise des bombardements israéliens le 18 mars. 25 ont été tuées au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50'277 morts dans la bande de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Danemark s'en prend au "ton employé" par l'administration Trump

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Lors d'une visite sur la base militaire américaine de Pituffik au Groenland, le vice-président américain JD Vance (au centre) a vivement critiqué le Danemark. (© KEYSTONE/AP/Jim Watson)

Le ton vire à l'aigre samedi entre Etats-Unis et Danemark. La diplomatie danoise déplore la virulence des critiques du vice-président américain JD Vance sur l'inaction supposée du pays nordique au Groenland.

"Nous sommes ouverts aux critiques, mais, pour être tout à fait honnête, nous n'apprécions pas le ton sur lequel elles ont été formulées", a dit Lars Løkke Rasmussen dans une vidéo en anglais sur X. "Ce n'est pas ainsi que l'on s'adresse à ses proches alliés, et je considère toujours le Danemark et les États-Unis comme des proches alliés", a-t-il ajouté.

La réplique danoise achève une semaine de fortes tensions entre les deux pays, déclenchée par l'annonce d'une visite non souhaitée de dirigeants américains dans le territoire autonome danois, déplacement qui s'est finalement réduit vendredi à la base américaine de Pituffik.

Lors d'un discours sur l'unique base militaire américaine au Groenland, JD Vance a estimé que le Danemark "n'a pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland", lui reprochant en particulier de ne pas avoir suffisamment investi dans l'immense île arctique que convoite Donald Trump.

Critiques "injustes"

"L'accord de défense de 1951 offre aux États-Unis de nombreuses possibilités d'avoir une présence militaire beaucoup plus forte au Groenland. Si c'est ce que vous souhaitez, discutons-en", a répliqué le ministre danois en référence au texte régissant la présence américaine au Groenland.

En 1945, les États-Unis avaient 17 bases et installations militaires au Groenland, avec des milliers de soldats, a-t-il rappelé. "Nous pouvons faire plus, beaucoup plus dans le cadre actuel", a-t-il ajouté. La base américaine de Pituffik constitue un avant-poste de la défense antimissile américaine, car la trajectoire la plus courte des missiles en provenance de Russie vers les Etats-Unis passe par le Groenland.

Vendredi soir, la Première ministre danoise Mette Frederiksen avait déjà déploré les critiques "injustes" des Américains, leur rappelant que le Danemark avait été à leurs côtés "dans des situations très difficiles", en référence à l'engagement danois aux côtés des troupes américaines notamment en Irak et Afghanistan.

Statu quo "révolu"

Donald Trump a répété vendredi avoir "besoin du Groenland". "C'est très important, pour la sécurité internationale". "Nous avions jusque-là tous agi en partant du principe que l'Arctique était et devait rester une zone à faible risque, mais cette époque est révolue", a constaté pour sa part le chef de la diplomatie danoise.

"Le statu quo n'est pas une option, et c'est pourquoi nous avons intensifié nos efforts en investissant" dans la sécurité de l'Arctique, a-t-il ajouté. En janvier, Copenhague a annoncé qu'il allait consacrer près de deux milliards d'euros au renforcement de sa présence dans l'Arctique et l'Atlantique Nord.

En dépit du ton menaçant de Donald Trump, le vice-président américain a exclu un usage de la force pour parvenir à s'emparer du territoire autonome danois, assurant que Washington parviendrait à convaincre les Groenlandais de se rallier aux Etats-Unis et de signer un accord avec eux.

Nouveau gouvernement

"Nous pensons que les habitants du Groenland sont rationnels et (...) que nous allons pouvoir conclure un accord, dans le style de Donald Trump, pour assurer la sécurité de ce territoire, mais aussi des Etats-Unis d'Amérique", a dit JD Vance. "Je pense qu'ils finiront par s'associer aux Etats-Unis, nous pourrions les rendre beaucoup plus sûrs (...). Et je pense qu'ils s'en sortiraient beaucoup mieux sur le plan économique", a-t-il ajouté.

Le Groenland vient de se doter d'un nouveau gouvernement de coalition et la majorité des Groenlandais souhaite l'indépendance du territoire, qui jouit d'une large autonomie au sein du royaume du Danemark.

"Il est très important que nous mettions de côté nos désaccords et nos différends (...), car c'est seulement ainsi que nous pourrons faire face à la forte pression à laquelle nous sommes exposés de l'extérieur", a dit le nouveau Premier ministre groenlandais, Jens-Frederik Nielsen en présentant son équipe vendredi. La population, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine, d'après un sondage publié fin janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Kimmy Repond 12e, la revenante Alysa Liu sacrée

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Kimmy Repond a assuré un 2e ticket à la Suisse pour les JO 2026 (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Kimmy Repond n'a pas signé d'exploit dans le libre des Mondiaux de Boston.

La Bâloise a néanmoins terminé au 12e rang pour assurer un deuxième ticket à la Suisse pour les JO 2026. Sortie de sa retraite en début de saison, l'Américaine Alysa Liu a quant à elle cueilli l'or vendredi soir.

Huitième des championnats du monde 2023 et 5e l'an dernier, Kimmy Repond (18 ans) a manqué son affaire dans le TD Garden de Boston. La médaillée de bronze des Européens 2023 n'a pris que la 15e place du libre, au rythme de la musique du film Gladiateur, avec 115,91 points (183,33 au total). Deuxième Suissesse en lice dans ce libre, Livia Kaiser s'est classée au 23e rang.

Kimmy Repond, dont le record personnel sur un libre est de 133,38 points, pointait à la 10e place après le court. La Bâloise est la troisième meilleure Européenne derrière la Belge Nina Pinzarrone (7e) et l'Estonienne Niina Petrokina (8e), ce qui ne la consolera guère après sa 4e place obtenue aux Européens de Tallinn fin janvier.

"Je suis un peu déçue, bien sûr, à cause de mes erreurs du début", a déclaré Repond, qui a chuté sur ses deux premiers sauts. "Cela m'a un peu déconcentrée. Mais je suis très fière d'avoir continué à me battre. Je suis soulagée d'être en 12e position et d'avoir obtenu les deux places (pour la Suisse) pour les Jeux olympiques" de 2026.

Liu sacrée à 19 ans

Alysa Liu, 19 ans, a quant à elle été sacrée championne du monde en devançant la triple tenante du titre Kaori Sakamoto. En tête après le court, l'Américaine, scintillante dans sa tunique dorée, a signé un programme libre éblouissant pour s'emparer du titre avec un score cumulé de 222,97 points.

Liu avait pourtant pris sa retraite en 2022, à 16 ans seulement, quelques mois après avoir pris la 7e place des JO de Pékin. Mais le patinage lui manquait trop et elle a finalement décidé de rechausser les patins en début de saison. Son meilleur résultat aux Mondiaux jusqu'ici avait été la médaille de bronze en 2022.

A moins d'un an des Jeux olympiques de Milan et Cortina d'Ampezzo, Alysa Liu a devancé la Japonaise Kaori Sakamoto (217,98 points), victorieuse des trois derniers Mondiaux et qui a produit un programme libre de haute volée, et une autre Japonaise, Mone Chiba (215,24 points). Elle a ainsi offert aux Etats-Unis un premier titre mondial chez les femmes depuis 2006.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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