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International

Le pape sonne la mobilisation face à "l'urgence migratoire"

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En visite à Malte, le pape François a appelé à davantage de solidarité envers les réfugiés de la guerre d'Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Le pape François a appelé samedi à Malte à une réponse massive de la communauté internationale face à l'aggravation de "l'urgence migratoire" avec la guerre en Ukraine. Il a dénoncé sans le nommer explicitement les intérêts nationalistes du président Poutine.

Le souverain pontife, qui s'exprimait peu après son arrivée à La Valette devant le président George Vella et le corps diplomatique, a déploré que "de l'est de l'Europe, de l'Orient où la lumière se lève en premier, soient venues les ténèbres de la guerre".

"Quelque puissant, tristement enfermé dans ses prétentions anachroniques d'intérêts nationalistes, provoque et fomente des conflits", a-t-il ajouté dans une allusion univoque au président russe Vladimir Poutine.

Il a également dénoncé "les séductions de l'autocratie" et "les nouveaux impérialismes" qui font peser sur le monde la menace d'une "Guerre froide étendue qui pourrait étouffer la vie de peuples et de générations".

Faire preuve de solidarité

Face à ce conflit qui a jeté sur les routes de l'exil plus de 4,1 millions d'Ukrainiens, il a appelé à "des réponses globales et partagées" pour répondre à l'afflux de personnes fuyant leur pays, du sud vers le nord ou de l'est vers l'ouest.

"Il n'est pas possible que certains pays prennent en charge l'ensemble du problème dans l'indifférence des autres !", a lancé le pape. Une critique claire de la politique migratoire de Malte, régulièrement accusée par les ONG secourant les migrants qui traversent la Méditerranée pour gagner l'Europe de fermer ses ports à leurs navires-ambulance.

François, 85 ans, devait rejoindre dans l'après-midi Gozo, l'une des trois îles habitées, pour présider une prière au sanctuaire national de Ta'Pinu.

Le troisième

Après Jean Paul II en 1990 et 2001 et Benoît XVI en 2010, François est le troisième pape à visiter Malte. A la veille de sa visite, il s'est présenté en "pèlerin" marchant dans les pas de Saint Paul, patron de l'île.

Si le catholicisme est toujours inscrit dans la Constitution maltaise, la religion a subi ces dernières années un net recul et le pape devrait encourager l'évangélisation dans un contexte de baisse des vocations.

Dans son discours, le pape a par ailleurs opposé les vertus de "l'honnêteté, la justice, le sens du devoir et la transparence" à "l'illégalité et à la corruption" qui ternissent la réputation de Malte.

Le petit Etat, membre de l'Union européenne, asseoit en effet une partie de sa prospérité économique sur le secteur des jeux de hasard en ligne, les sociétés offshore et les fameux "passeports dorés" qui offrent la résidence ou la nationalité à de riches investisseurs dont l'origine de la fortune est parfois douteuse.

L'assassinat de la journaliste Daphne Caruana Galizia en 2017, qui a choqué le pays et le monde, a ravivé les accusations de laxisme autour de ce fléau.

Proche des gens

Ce voyage, son 36e à l'étranger depuis son élection en 2013, est l'occasion pour le jésuite de retrouver sa traditionnelle "Papamobile" pour saluer les fidèles massés le long de son parcours dans les rues de la capitale.

Dimanche, le chef des 1,3 milliard de catholiques se recueillera dans la grotte de Saint Paul - patron de l'île qui y fit naufrage en l'an 60, selon la tradition chrétienne - puis célèbrera la messe et l'Angelus à Floriana, près de La Valette, où quelque 10'000 fidèles sont attendus. Il rencontrera aussi des migrants dans un centre d'accueil à Hal Far.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Une nouvelle classe de navires de guerre portant le nom de Trump

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Donald Trump dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi le lancement d'une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom. Il s'agit d'un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice.

Ces navires seront "les meilleurs au monde", a assuré le président américain pendant une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant" seraient construits pour commencer. Des images représentant le futur navire en mer et en pleine action étaient exposées sur des chevalets autour du pupitre.

Il a estimé que la construction des deux premiers prendrait "environ 2 ans et demi", assurant que cette nouvelle classe de bâtiments compterait ensuite "rapidement" 10 navires et, au terme du projet, 20 à 25 navires.

Trump impliqué dans la conception

"Chacun d'eux sera le plus grand navire de guerre de l'histoire de notre pays" et même "du monde", a assuré le milliardaire de 79 ans, jamais avare en hyperboles.

Il a précisé que les bâtiments seraient équipés de canons et de lasers et qu'ils pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires.

Donald Trump a dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, "parce que je suis une personne très portée sur l'esthétique".

Il a par ailleurs indiqué que cette nouvelle classe de bâtiments était conçue comme un message "pour tout le monde. Ce n'est pas pour la Chine. Nous nous entendons très bien avec la Chine", qui a renforcé et modernisé sa propre marine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue

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Spotify dit avoir mis en place de nouvelles mesures de sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.

Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.

Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.

Archives musicales gratuites

Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.

"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.

"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affaire Epstein: des victimes dénoncent la publication partielle

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Malgré un caviardage "anormal et extrême", le ministère américain de la justice est accusé d'avoir laissé les identités de nombreuses victimes apparentes dans les dossiers Espstein (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Elswick)

Des victimes du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ont dénoncé lundi la publication partielle par le ministère américain de la justice de l'enquête sur le financier décédé en prison. L'homme était connu pour ses liens avec les célébrités, dont Donald Trump.

Une quinzaine de victimes s'est plaint dans un communiqué publié sur le réseau social X que seule une "partie" des documents a été rendue publique et a évoqué un caviardage "anormal et extrême" des éléments publiés vendredi sans "aucune explication".

Elles ont reproché aussi au ministère de la justice d'avoir "laissé les identités de nombreuses victimes apparentes, causant un préjudice immédiat et réel". Le ministère était contraint par une loi, promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, de publier l'ensemble du dossier avant la date limite du vendredi 19 décembre.

Mais seule une partie des documents était disponible sur le site du ministère de la justice vendredi soir et de nombreux fichiers ont été caviardés, comme par exemple les 119 pages de retranscription de délibérations du jury, dont la publication était pourtant "autorisée par un juge fédéral", ont déploré les victimes.

"Une opération de dissimulation"

Le ministère a répondu avoir besoin de davantage de temps pour publier avec précaution le reste des fichiers dans le but de protéger au mieux les victimes dont l'identité pourrait être dévoilée.

L'opposition démocrate voit cependant ce retard comme une manoeuvre politique destinée à éviter la publication d'informations supposées compromettantes pour le président Donald Trump, qui apparaît sur des images au côté de Jeffrey Esptein.

"C'est clairement une opération de dissimulation", a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, en soumettant une proposition de loi pour accentuer la pression sur le ministère qui, estime le sénateur, a "enfreint la loi" en n'ayant pas tout publié vendredi.

La publication de ces documents, issus de l'enquête menée par les autorités américaines sur l'influent financier et criminel sexuel new-yorkais, mort en 2019 avant son procès, doit aider à faire la lumière sur ses liens passés avec des personnalités de premier plan, dont le président américain.

Ce dernier, qui s'exprimait lundi pour la première fois depuis la publication partielle du dossier, s'est inquiété du mal que pourrait faire les documents, notamment des photographies. "Tout le monde était sympathique avec ce type".

"Bill Clinton était ami avec lui, mais tout le monde l'était", a poursuivi M. Trump, estimant que certaines personnes, "ayant innocemment rencontré" M. Epstein "parce qu'il était à une fête", puissent être embarrassées par la publication de ces documents. "Vous ruinez l'image de quelqu'un", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: la droite appelle au boycott des tongs Havaianas

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Des politiciens de droite brésiliens appellent au boycott de la célèbre marque nationale de tongs Havaianas. (archives) (© KEYSTONE/AP NY/ANDRE PENNER)

La célèbre marque brésilienne de tongs Havaianas fait l'objet d'un appel au boycott de personnalités politiques du pays sud-américain jugeant une publicité orientée contre la droite, alors que l'élection présidentielle se profile l'an prochain.

Dans cette vidéo publiée sur le compte officiel de la marque, Fernanda Torres, l'actrice principale du film brésilien "Je suis toujours là", lauréat de l'Oscar du meilleur film international en février, appelle le public à "ne pas commencer l'année 2026 du pied droit", mais "avec les deux pieds".

Au Brésil, actuellement dirigé par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, "commencer l'année du pied droit" revient à dire "commencer l'année du bon pied".

Tollé dans le camp conservateur, avec des réactions parfois virulentes, comme celle d'un des fils de Jair Bolsonaro, ex-président d'extrême droite qui purge actuellement une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.

Dans une vidéo publiée sur Instagram, Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis, jette à la poubelle une paire de claquettes noires Havaianas, reconnaissables aux lanières ornées d'un petit drapeau brésilien.

Havaianas "a déjà été un symbole national. J'ai vu beaucoup d'étrangers portant ce drapeau du Brésil aux pieds (...) Mais désolé, je jette le pied droit et le pied gauche à la poubelle", déclare celui qui vient de perdre son mandat de député pour avoir dépassé le nombre d'absences autorisées.

"Havaianas a choisi son camp. La DROITE a choisi le boycott", a publié pour sa part sur X le député conservateur Rodrigo Valadares.

Des influenceurs clairement marqués à droite ont également réagi, comme Thiago Asmar, suivi par plus de deux millions d'internautes sur Instagram, qui s'est filmé marchant pieds nus sur un trottoir brûlant.

"Je me brûle les pieds sur l'asphalte, mais Havaianas, plus jamais", lance-t-il dans la légende d'une vidéo.

De nombreux internautes suggèrent d'acheter des tongs d'une autre marque, tandis que d'autres apparaissent sur des vidéos en train de couper les lanières de leurs Havaianas.

Le groupe Alpargatas, dont la marque Havaianas fait partie, n'a pas répondu aux sollicitations de commentaire de l'AFP au sujet de ces critiques.

"Attaques idiotes"

La polémique a également suscité son lot de réactions à gauche, la députée Duda Salabert fustigeant des "attaques idiotes".

Selon elle, l'appel au boycott menace des emplois dans sa région du Minas Gerais (sud-est), où se trouve une des usines qui fabrique les tongs iconiques.

Actrice engagée à gauche, Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice et a été nominée aux Oscars pour son rôle dans "Je suis toujours là".

Ce long-métrage de Walter Salles retrace les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), une époque souvent évoquée avec nostalgie par le camp Bolsonaro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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