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Le pape appelle à la paix en cette "Pâques de guerre"

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Le pape de 85 ans s'est offert un long bain de foule auprès des pèlerins du monde entier à bord de sa "Papamobile" dans les allées de la place Saint-Pierre. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Le pape François a appelé dimanche les dirigeants à "entendre le cri de paix des gens" en cette "Pâques de guerre". Il a une nouvelle fois évoqué l'Ukraine "martyrisée".

"Nous avons vu trop de sang, trop de violence (...) Que l'on arrête de montrer les muscles pendant que les gens souffrent", a lancé le souverain pontife lors de sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi", devant quelque 50'000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à Rome.

"S'il vous plaît, ne nous habituons pas à la guerre, engageons-nous tous à demander la paix (..) Que ceux qui ont la responsabilité des Nations entendent le cri de paix des gens", a-t-il exhorté, provoquant les applaudissements de la foule.

Le chef spirituel des 1,3 milliard de catholiques a longuement insisté sur la nécessité de paix pour "l'Ukraine martyrisée, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée dans laquelle elle a été entraînée" avec l'invasion russe qui a débuté le 24 février.

"Signes encourageants"

Le souverain pontife a dit penser aux "nombreuses victimes ukrainiennes", citant "les millions de réfugiés et de déplacés internes, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées." "J'ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins", a-t-il ajouté.

Il a cependant salué les "signes encourageants" comme "les portes ouvertes de nombreuses familles et communautés qui accueillent des migrants et des réfugiés dans toute l'Europe", y voyant "une bénédiction pour nos sociétés, parfois dégradées par tant d'égoïsme et d'individualisme".

Bain de foule

Après avoir consacré une large part de son message à ce conflit, le pape s'est livré à son traditionnel tour d'horizon des conflits dans le monde, évoquant tour à tour la Libye, le Yémen, l'Afghanistan, l'Ethiopie, la Birmanie ou encore la République démocratique du Congo (RDC), où il doit se rendre début juillet.

Avant cette bénédiction, le pape de 85 ans, apparu diminué par ses douleurs au genou ces derniers jours, s'est offert un long bain de foule auprès des pèlerins du monde entier à bord de sa "Papamobile" dans les allées de la place Saint-Pierre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pogacar/Evenepoel: un duel enfin pour la passe de trois ?

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Remco Evenepoel défiera Tadej Pogacar dimanche sur la Doyenne des classiques (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Qui gagnera un troisième Liège-Bastogne-Liège ? Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, tous deux doubles vainqueurs de la Doyenne, se retrouvent dimanche pour clore la saison des classiques.

Cette bataille des Ardennes est d'autant plus attendue qu'elle n'a encore jamais eu lieu: jusque-là, en matière de duels, la Doyenne est d'abord pour les deux champions une histoire de rendez-vous manqués. En 2021, lors de la première victoire de Pogacar dans le plus ancien des cinq Monuments, Evenepoel pansait encore les plaies de sa lourde chute au Tour de Lombardie.

En 2022, pour le premier succès du Belge, le Slovène était aux obsèques de sa belle-mère. L'année suivante, on pensait enfin avoir droit au combat des chefs avant que Pogacar ne chute dès le kilomètre 85 et abandonne avec une fracture au poignet, laissant filer Evenepoel vers son deuxième succès. Et l'an dernier, c'est à nouveau le Belge qui était absent, convalescent après son crash au Tour du Pays basque, laissant Pogacar s'imposer facilement.

Dimanche, on pourrait donc voir pour la première fois un mano a mano entre le champion du monde et le double champion olympique dans les raidards de la Redoute et/ou de la Roche-aux-Faucons, les deux juges de paix traditionnels placés cette année à 34 et 13 km de l'arrivée à Liège.

L'erreur d'Evenepoel

La Doyenne sera le cadre de leur troisième confrontation en une semaine. Dimanche dernier à l'Amstel Gold Race, Pogacar a devancé le Flamand dans un sprint à trois, mais la victoire est revenue au surprenant Danois Mattias Skjelmose qui sera encore un outsider dimanche s'il est remis de sa chute à la Flèche Wallonne.

Mais c'est bien Evenepoel qui avait alors laissé la meilleure impression en ramenant presque à lui seul Skjelmose sur Pogacar qui - fait rarissime - a échoué à transformer son raid solitaire en victoire.

Dans le mur de Huy mercredi, le Slovène a en revanche mis tout le monde d'accord pour gagner sa deuxième Flèche. "Une réponse de champion de la part du meilleur coureur du monde", selon son manager Mauro Gianetti.

Evenepoel, lui, regrettait surtout d'avoir pris froid après avoir enlevé trop tôt sa veste de pluie, "une petite erreur" qu'il a "payé cash dans la montée finale", terminée à la 9e place. Dimanche, le leader de Soudal Quick-Step retrouvera un terrain de jeu mieux adapté à ses qualités sur un parcours plus éprouvant, plus long et plus usant sur 252 km et 4405 m de dénivelé.

Mais Pogacar sera aussi dans l'un de ses bacs à sable préférés. Et si les signes de fatigue s'incrustent de plus en plus sur son visage, qui ressemble à celui qu'on affiche à la fin d'un grand Tour, il assure avoir encore les réserves nécessaires pour "un dernier show" avant une grosse pause.

Pogacar comme Merckx ?

"Trois jours devraient être suffisants pour récupérer des efforts de la Flèche. Je cours toutes les grandes classiques mais pas les semi-classiques comme le Grand Prix E3 par exemple. Je suis prêt pour une dernière course avant un +reset+", assure le leader d'UAE qui ne devrait ensuite plus courir avant le Critérium du Dauphiné en juin.

Comme à chaque sortie désormais du phénomène slovène, il y aura aussi des enjeux historiques et comme souvent c'est Eddy Merckx, le plus grand de tous les temps, qu'on convoque. Le cannibale belge reste à ce jour le seul coureur à avoir gagné la même année le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège et Pogacar peut le rejoindre dimanche pour clore une saison des classiques tonitruante.

Trop tôt pour Hirschi

Côté suisse, une victoire est attendue depuis 2001 (Oscar Camenzind), soit la plus longue disette parmi les Monuments du cyclisme. Marc Hirschi est le dernier coureur helvétique à être monté sur le podium à Liège. Il y a cinq ans, le Bernois n'avait dû s'avouer vaincu que par Primoz Roglic.

Cette saison, Marc Hirschi n'a cependant pas encore atteint le niveau de performance qui lui avait permis de briller à l'automne 2020, et il ne semble pas en mesure de jouer le podium dimanche. Ses coéquipiers chez Tudor Fabian Weiss et Yannis Voisard, Mauro Schmid et Jan Christen, équipier de Pogacar, figurent eux aussi sur la liste de départ provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Après les funérailles du pape François, sa succession en question

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Les fidèles peuvent dès dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome (archives). (© KEYSTONE/EPA/VATICAN MEDIA HANDOUT)

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.

François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré - comme sept papes avant lui - lors d'une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l'étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.

Une messe en son honneur, présidée par l'ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 10H30 place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription "Franciscus", François en latin.

Huis clos

Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l'Histoire, auxquelles plus de 400'000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Les 135 cardinaux électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l'Eglise catholique.

La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d'une cinquième "congrégation générale" - une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs.

En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s'ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera "probablement" le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu'il devrait durer "quelques jours".

Ferveur populaire

"Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit", a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.

Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du "pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous", selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.

La cérémonie en mondovision, en présence d'un aréopage de chefs d'Etat, a été marquée par plusieurs salves d'applaudissements, à l'arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu'aux passages de l'homélie rappelant l'oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit "une maison pour tous" et a multiplié "ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées", selon le cardinal Re.

Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d'une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à Sainte-Marie-Majeure.

Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d'autres fidèles, n'a pas caché ses craintes concernant le successeur de François.

"Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l'Eglise plus normale, plus humaine", a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son "angoisse" pour l'après François.

Rupture ou continuité ?

"Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François", a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.

"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération (...). Toutes les avancées qu'il a faites sur l'écologie, sur l'avenir des jeunes, l'homosexualité, il nous a redonné espoir en l'avenir, ça faisait du bien d'avoir une nouvelle voix plus moderne dans l'Eglise", a confié à l'AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.

Si François a laissé l'image d'un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s'inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.

Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.

François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l'aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président de l'OLP Mahmoud Abbas se donne un possible successeur

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Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui-même créé le poste de vice-président de l'OLP, et donc de possible successeur, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'organisation à se réformer (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Le président palestinien Mahmoud Abbas, 89 ans, a désigné samedi un proche conseiller, Hussein al-Cheikh, au poste nouvellement créé de vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), faisant de lui son possible successeur.

Ce poste a été formellement établi jeudi, à l'initiative du même Mahmoud Abbas, lors d'une convention à Ramallah, en Cisjordanie occupée, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'OLP à se réformer.

M. Abbas préside également l'Autorité palestinienne que plusieurs pays arabes et occidentaux voudraient voir jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.

"Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé Hussein al-Cheikh au poste de numéro deux au sein de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine", a déclaré à l'AFP Wasel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l'OLP.

Hamas exclu

Fondée en 1964, l'OLP est habilitée à négocier et conclure des traités internationaux au nom du peuple palestinien et rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007, ni son allié, le Jihad islamique.

Le Hamas a vivement critiqué l'initiative de M. Abbas. "Le peuple palestinien n'est pas un troupeau à qui on peut imposer des dirigeants", a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que "la légitimité appartient au seul peuple palestinien".

Selon Aref Jaffal, directeur du centre Al-Marsad pour le suivi électoral, la création du poste de vice-président vise à "préparer la succession d'Abbas".

"Le système politique palestinien est déjà dans un état lamentable, donc je pense que toutes ces dispositions sont un prélude à la désignation d'un successeur à Abbas", a-t-il dit à l'AFP cette semaine.

Agé de 64 ans, Hussein al-Cheikh est un vétéran du mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et considéré comme un proche de ce dernier.

Il a passé plus de dix ans dans les prisons israéliennes à la fin des années 1970 et au début des années 1980, période durant laquelle il a appris l'hébreu.

En 2022, il a été nommé secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP. Il est aussi le chef de son département des négociations, portefeuille sensible illustrant sa proximité avec M. Abbas.

Ce dernier l'a également récemment nommé à la tête d'un comité supervisant les missions diplomatiques palestiniennes à l'étranger.

"Pression extérieure"

M. Abbas avait annoncé son intention de créer un poste de vice-président en mars lors d'un sommet au Caire sur l'avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours entre Israël et le Hamas.

Cette innovation "n'est pas une mesure de réforme, mais plutôt une réponse à une pression extérieure", a commenté Hani al-Masri, chercheur au Centre palestinien de recherche politique et d'études stratégiques.

Selon lui, "ce qui est nécessaire", c'est un poste de vice-président au sein l'Autorité palestinienne elle-même, "à qui les pouvoirs pourraient être transférés".

Les bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne --qui exerce un contrôle relatif sur une partie des Territoires palestiniens-- réclament de longue date des réformes au sein de celle-ci et de l'OLP.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué samedi "ces mesures de réforme (qui) contribueront à renforcer les efforts politiques palestiniens" vers un Etat indépendant "avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est pour capitale".

M. Abbas préside l'OLP depuis 2004 et a été élu président de l'Autorité palestinienne début 2005, quelques mois après la mort du dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat. Il n'a jamais quitté le poste, aucune nouvelle élection présidentielle n'ayant été organisée depuis.

Chef par intérim

A sa mort, le vice-président de l'OLP sera probablement appelé à devenir le chef par intérim de l'organisation ainsi que de l'Etat de Palestine, reconnu par près de 150 pays.

Plusieurs factions palestiniennes opposées à la création du poste de vice-président s'étaient retirées de la convention cette semaine, y voyant un signe d'ingérence étrangère.

Depuis l'attaque sanglante perpétrée par le Hamas, son rival, contre Israël le 7 octobre 2023, plusieurs bailleurs conditionnent plus fermement leur aide à l'Autorité palestinienne, aujourd'hui au bord de la faillite, à des réformes politiques et institutionnelles.

Mercredi, M. Abbas a expliqué que la création du poste permettrait de renforcer les institutions palestiniennes et aiderait à une plus large reconnaissance de l'Etat palestinien.

Certains observateurs y voient un stratagème visant à donner l'illusion d'une moindre concentration des pouvoirs à la tête de l'OLP, une autre demande de la communauté internationale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des lycéens serbes manifestent à Novi Sad contre les cours en ligne

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Lycéens et étudiants serbes ont poursuivi les protestations ce week-end: un groupe a entamé une course de 2000 kilomètres vers Bruxelles pour attirer l'attention de l'UE sur leur lutte contre la corruption (archives). (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Des milliers de personnes dirigées par des lycéens ont bloqué samedi les rues de Novi Sad, dans le nord de la Serbie, pour protester contre l'introduction de cours en ligne, dénonçant une tentative de contourner le blocage en cours des écoles.

Les lycéens de toute la Serbie ont été les premiers à rejoindre les manifestations étudiantes en bloquant leurs écoles dans tout le pays.

Ces manifestations ont débuté en novembre dernier après l'effondrement d'un toit en béton rénové à la gare de Novi Sad, qui a fait 16 morts. Les étudiants bloquent depuis les facultés et organisent de vastes rassemblements.

Les autorités ont condamné ces blocages et les enseignants qui ont soutenu les manifestations ou qui n'ont pas pu travailler en raison des blocages en ont subi les conséquences. Selon les syndicats, quelque 20'000 enseignants ne perçoivent plus de salaires.

Les directeurs d'école ont envoyé début avril des courriels pour annoncer que les cours seraient désormais dispensés en ligne.

"Les cours en ligne ne sont pas une solution et sont inacceptables", ont déclaré les lycéens avant le rassemblement de samedi.

Venus de toute la Serbie, des lycéens sont arrivés à Novi Sad à pied et à vélo vendredi soir pour participer au rassemblement qui a officiellement débuté samedi à 11H52, par 16 minutes de silence en hommage aux victimes de la tragédie de la gare de Novi Sad.

Chute du gouvernement

La manifestation a été ponctuée de discours d'enseignants et de lycéens ainsi que de concerts. "L'école doit changer, et nous devons vous écouter. Nous n'avons plus rien à vous apprendre", a lancé à la foule une enseignante, Tanja Notaros.

L'hymne national serbe a également été interprété par une chorale de lycéens.

L'indignation publique suscitée par le drame de la gare de Novi Sad, largement perçu comme le symbole d'une corruption profondément ancrée, a alimenté la plus grande vague de manifestations en Serbie depuis les années 1990.

Des rassemblements de protestation ont eu lieu presque quotidiennement, attirant des centaines de milliers de personnes dans les grandes villes.

La pression exercée sur le gouvernement a conduit à la démission du Premier ministre et à la chute du gouvernement.

En réponse, le président Aleksandar Vucic a alterné appels au dialogue et accusations selon lesquelles les étudiants tenteraient de mener une "révolution de couleur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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