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Le Pakistan dit anticiper une frappe indienne imminente

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L'Inde attribue la responsabilité de l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire au Pakistan voisin (archives). (© KEYSTONE/AP/PRABHJOT GILL)

Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne sous moins de deux jours. Cela après le feu vert donné par le Premier ministre indien Narendra Modi pour des représailles à l'attaque au Cachemire.

"Le Pakistan ne frappera pas le premier, mais n'hésitera pas à répliquer", a prévenu le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar.

Malgré les appels internationaux à la désescalade, la tension franchit chaque jour un nouveau palier entre les deux puissances nucléaires, plus d'une semaine après la mort de 26 civils dans l'attaque à Pahalgam, au Cachemire sous contrôle indien.

New Delhi a aussitôt accusé Islamabad de cet attentat jamais revendiqué. Le Pakistan, lui, réclame une "enquête neutre" et renvoie l'accusation de "soutien au terrorisme transfrontalier" à son voisin et rival historique.

Deux jours après cette attaque, après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d'une partition sanglante ont commencé à échanger des tirs.

Pour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont tiré, rapportent mercredi l'armée indienne et des sources de sécurité pakistanaises.

"Des tirs non provoqués à l'arme légère sont venus des forces indiennes", assurent ces sources. "L'armée pakistanaise a répondu efficacement" et "un poste indien au Cachemire occupé par l'Inde a été détruit".

Islamabad a également annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indien entrés dans son espace aérien au Cachemire en l'espace de 24 heures.

Sous "24 à 36 heures"

Si ces escarmouches n'ont fait ni victimes ni dégâts d'importance, "le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a annoncé en pleine nuit le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar.

"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il prévenu, alors que les deux pays comptent, ensemble, un habitant sur cinq de la planète.

Selon l'entourage de M. Modi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a donné mardi carte blanche à l'armée pour organiser la "riposte indienne à l'attaque".

Il a dit à ses chefs d'état-major qu'ils "avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte", selon une source gouvernementale, et "réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme".

Bunkers

Au Cachemire pakistanais, en prévision du pire, le million et demi d'habitants des villages proches de la LoC dégagent de la place dans leurs bunkers de fortune.

Mohammed Javed, 42 ans, raconte à l'AFP avoir décidé de construire sa petite pièce souterraine de béton en 2017 après une précédente flambée de tension.

"Avec les provocations indiennes, on s'est tous réunis pour nettoyer les bunkers. Comme ça, en cas d'escalade, on pourra se mettre à l'abri des tirs ennemis", dit-il.

A Karachi, la capitale économique du Pakistan, la bourse a plongé, les investisseurs redoutant la frappe indienne, rapporte la presse locale.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est, lui, entretenu séparément par téléphone avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar pour les appeler à "éviter" la confrontation et ses "conséquences tragiques".

M. Sharif a dit avoir "encouragé" M. Guterres "à conseiller à l'Inde d'agir de manière responsable et de faire preuve de retenue", menaçant: "le Pakistan (se) défendra (...) de toute ses forces en cas d'initiative malheureuse de l'Inde".

L'attaque à Pahalgam "semble avoir donné au gouvernement de Modi le prétexte qu'il attendait pour répondre à son envie d'escalade guerrière", commente mercredi Dawn, titre pakistanais de référence en anglais.

"Même une frappe limitée de l'Inde pourrait mener à une déflagration plus large", prévient le quotidien, plaidant pour "une approche plus rationnelle, sans céder à la provocation, et une prise de recul".

"Pas aggraver la situation"

Le secrétariat d'Etat américain a annoncé que Marco Rubio allait contacter ses homologues indien et pakistanais pour les exhorter à "ne pas aggraver la situation".

En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait mené un raid aérien au Pakistan douze jours plus tard et Islamabad avait riposté. Les hostilités avaient rapidement cessé, notamment grâce à une médiation diplomatique américaine.

La Chine, grand acteur régional, a de nouveau appelé ses deux voisins à "la retenue" pour "maintenir la paix et la stabilité régionales", alors que Ryad dit être en contact avec ses deux alliés pour éviter une escalade.

Au Cachemire contrôlé par l'Inde, et depuis les minutes qui ont suivi l'attentat, les forces de sécurité poursuivent leur gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l'attentat et leurs complices.

Dans la région à majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires - déjà 2.000 personnes ont été interpellées - et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l'attaque et à leurs complices.

La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d'entre eux, dont deux Pakistanais.

Elle les accuse de faire partie d'un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération

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C'est sous haute sécurité que l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été transporté de la prison où il purge sa peine jusqu'à l'hôpital DF Star, où il doit être opéré d'une hernie jeudi. (© KEYSTONE/AP/Eraldo Peres)

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro est arrivé mercredi à l'hôpital de Brasilia où il doit subir une opération jeudi. C'est sa première sortie de prison depuis qu'il a commencé à purger fin novembre une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État.

Des journalistes de l'AFP ont vu un convoi de voitures noires escortées par des motos entrer dans le garage de l'hôpital DF Star, où l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) avait déjà été opéré en avril.

Une source de cette clinique privée a confirmé à l'AFP que M. Bolsonaro, 70 ans, était bien dans ce convoi. La durée de son hospitalisation n'a pas été précisée.

Cette première sortie de prison a été autorisée par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Ce dernier était chargé du procès lors duquel l'ex-président a été reconnu coupable en septembre d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, élu en octobre 2022.

Le convoi qui a amené M. Bolsonaro n'a mis que quelques minutes pour se rendre des locaux de la Police fédérale de Brasilia, où il purge sa peine, à l'hôpital DF Star.

Il doit être opéré jeudi d'une hernie inguinale, afin de résorber une protubérance dans l'aine produite par la saillie d'un organe - comme l'intestin, par exemple - à travers la déchirure du muscle abdominal.

L'ex-président souffre des séquelles d'un attentat datant de 2018, quand il avait été poignardé à l'abdomen lors d'un bain de foule en pleine campagne électorale. Il a également été diagnostiqué récemment d'un cancer de la peau.

"Cadeau de Noël"

Vendredi, le juge Moraes avait rejeté un nouveau recours de ses avocats et avait refusé de lui accorder de purger sa peine à domicile.

Ce puissant magistrat, considéré comme la bête noire du clan Bolsonaro, a ordonné qu'un important dispositif de sécurité entoure son hospitalisation. Deux policiers doivent être postés 24 heures sur 24 devant sa chambre d'hôpital, où il est interdit d'entrer avec des téléphones mobiles ou des ordinateurs.

Le juge a autorisé la présence de l'épouse de l'ex-président, Michelle Bolsonaro, pour l'accompagner durant toute l'hospitalisation, mais pas de ses fils.

L'un d'eux, Carlos Bolsonaro, ancien conseiller municipal de Rio de Janeiro (sud-est), est tout de même venu à l'entrée de l'hôpital pour "transmettre de bonnes énergies" à son père. "Si j'arrive à l'apercevoir, ce sera un beau cadeau de Noël", a-t-il déclaré aux journalistes peu avant l'arrivée de l'ancien chef d'État à l'hôpital.

Son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, a annoncé récemment sa candidature à la présidentielle d'octobre 2026, affirmant que son père l'avait désigné comme son successeur. Il pourrait affronter Lula, qui ne cache pas son intention de briguer un quatrième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

BP annonce céder une part majoritaire de sa filiale Castrol

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Le géant pétrolier britannique BP a vendu 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol. (archive) (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mercredi la vente de 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol au fonds d'investissement américain Stonepeak, pour 6 milliards de dollars (un peu moins de 5 milliards de francs).

Ce montant "sera entièrement utilisé pour réduire la dette", écrit dans un communiqué l'entreprise, engagée dans une profonde révolution interne après avoir renoncé à sa tentative de virage vert.

Le groupe avait présenté en début d'année un plan de redressement passant par un recentrage radical sur les hydrocarbures et une réduction des coûts, avec la suppression de milliers d'emplois.

Quelque 20 milliards de dollars de cessions avaient dans ce cadre été ciblées d'ici 2027 pour simplifier le portefeuille, dans l'espoir de doper les bénéfices.

BP a annoncé la semaine dernière la nomination d'une nouvelle directrice générale, l'Américaine Meg O'Neill, une ancienne d'ExxonMobil actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy, pour mettre en oeuvre cette stratégie.

"Nous avons maintenant terminé ou annoncé plus de la moitié de notre programme de désinvestissement ciblé", s'est félicitée dans le communiqué l'actuelle directrice générale, Carol Howle, nommée par intérim en attendant l'arrivée de Mme O'Neill en avril.

La valeur d'entreprise de Castrol a été évaluée à 10,1 milliards de dollars dans l'opération, qui doit être achevée fin 2026, est-il précisé dans le communiqué.

L'action de BP était en hausse d'environ 0,9% mercredi vers 08H00 GMT à la Bourse de Londres, elle-même stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sanofi s'offre pour 2,2 milliards de dollars l'américain Dynavax

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Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé mercredi avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax, qui commercialise notamment un vaccin contre l'hépatite B pour adultes.

Selon l'accord, Sanofi lancera une offre publique d'achat en numéraire pour racheter toutes les actions de Dynavax, société cotée aux Etats-Unis, au prix de 15,50 dollars par action, ce qui valorise l'entreprise à environ 2,2 milliards de dollars (1,7 milliard de francs), selon le communiqué de Sanofi.

Dynavax développe notamment un candidat vaccin contre le zona, qui est "actuellement en phase 1/2 de développement clinique", de même que d'autres projets de vaccins, ajoute le laboratoire français.

Son vaccin contre l'hépatite B pour adultes, "Heplisav B", est actuellement commercialisé aux Etats-Unis et se distingue par sa posologie à seulement deux doses sur un mois, "qui permet d'obtenir des taux élevés de séroprotection plus rapidement que les autres vaccins", selon Sanofi.

Ces deux vaccins "ajoutent de nouvelles options à notre portefeuille et soulignent notre engagement à fournir une protection vaccinale tout au long de la vie", se félicite, Thomas Triomphe, vice-président exécutif chez Sanofi, cité dans le communiqué.

"Rejoindre Sanofi apportera l'envergure mondiale et l'expertise nécessaires pour maximiser l'impact de notre portefeuille de vaccins", abonde Ryan Spencer, directeur général de Dynavax, également cité.

L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie. Sa forme chronique est responsable de plus de 40% des cas de carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), le deuxième cancer le plus mortel dans le monde.

Le zona est la manifestation d'une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Après la varicelle, le virus reste en sommeil dans les cellules nerveuses humaines et peut se réactiver plus tard dans la vie, en raison d'un facteur déclenchant tel que le stress ou l'immunodépression.

Habituellement bénigne, cette infection localisée peut entraîner l'apparition de plaques douloureuses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Cadieux a fait son choix

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Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 (© KEYSTONE/ANDREAS BECKER)

Après trois matches de préparation, Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 dans le Minnesota. Quatre joueurs rentrent à la maison.

Ainsi les défenseurs Guus van der Kaaij (Rouyn-Noranda Huskies) et Simon Müller (Davos) et les attaquants David Bosson (Drummondville) et Lenny Giger (Sioux City Musketeers) ne font plus partie de la sélection.

Jan Cadieux a donc tranché et gardé trois gardiens, huit défenseurs et quatorze attaquants. La défense possède plusieurs joueurs "d'expérience" avec Ludvig Johnson (Fribourg), Niklas Blessing (Bienne), Basile Sansonnens (Lausanne), Nik Lehmann (Langnau), Daniil Ustinkov (Zurich) ou encore Leon Muggli (Hershey, ex-Zoug).

En attaque, les regards se porteront sur le Biennois Jonah Neuenschwander, Lars Steiner (Rouyn-Noranda Huskies) ou encore Jamiro Reber (HV71 et pressenti pour rejoindre Fribourg).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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