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Le Nobel de Littérature à la poète américaine Louise Glück

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La poète américaine Louise Glück, 77 ans, remporte jeudi le prix Nobel de Littérature. Cette récompense surprise couronne son oeuvre entamée à la fin des années 60.
Ses écrits sont primés "pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l'existence individuelle universelle", a annoncé l'Académie suédoise en décernant le prix. Louise Glück avait remporté le prix Pullitzer de poésie en 1993 pour son recueil The Wild Iris.
L'Américaine, née à New York en 1943, ne figurait pas parmi les favoris, dont les noms circulaient depuis plusieurs jours dans la presse. Le Nobel est doté d'un montant de dix millions de couronnes suédoises, environ un million de francs.
Peu traduite en français
En français, la traduction de cette poétesse est restée jusqu'ici confidentielle, faute de parution en volume. L'enfance et la vie de famille, la relation étroite entre les parents et les frères et soeurs, sont une thématique centrale de son oeuvre.
Averno (2006) est son recueil magistral, une interprétation visionnaire du mythe de la descente aux enfers de Perséphone en captivité de Hadès, le dieu de la mort. Une autre réalisation spectaculaire est son dernier recueil, "Nuit fidèle et vertueuse".
Deux ans après la Polonaise Olga Tokarczuk, Louise Glück est la 16e femme à se voir décerner le prix d'un millésime 2020 des Nobel très féminin. Avec trois lauréates lors des Nobel scientifiques, cette saison pourrait battre le record de femmes lauréates (cinq en 2009), alors que la paix vendredi et l'économie lundi restent à décerner.
Nouveau chapitre
Seul à pouvoir disputer à celui de la paix le titre de plus célèbre des Nobel, le prix de littérature peine à sortir d'une des périodes les plus troublées de son histoire, pourtant longue et mouvementée.
À la fin 2017, l'académie suédoise avait été minée par les dissensions sur la manière de gérer les accusations visant un Français, Jean-Claude Arnault, époux d'une académicienne et personnalité influente de la scène culturelle suédoise, depuis condamné pour viol.
Le scandale avait déchiré l'institution en plein cataclysme #MeToo, jetant une lumière crue sur les coulisses d'une académie rongée par les intrigues et ébranlant les Nobel et même l'image d'une Suède championne de transparence, de probité, de modernité et d'égalité.
Tremblant sur ses bases, le temple des lettres avait dû surseoir au prix 2018. A peine le temps de sortir de l'eau qu'il y avait replongé la tête la première en récompensant en octobre 2019 l'écrivain autrichien Peter Handke, aux sulfureuses positions pro-Milosevic.
Le jury avait tenu bon, avançant avoir jugé exclusivement l'oeuvre et pas l'homme. Mais face à cette tempête, les débats sur le caractère réellement littéraire de l'oeuvre de Bob Dylan, le lauréat surprise en 2016, n'étaient que peu de choses. L'académie a de toute façon toujours préféré les candidats de l'ombre aux célébrités.
Au palmarès par pays, la France est en tête pour la littérature, avec quinze lauréats, dont le premier, l'oublié Sully Prudhomme, ou des géants comme Camus (1957) ou Sartre, seul écrivain à l'avoir refusé de son plein gré, en 1964. La langue de Molière est en revanche devancée par celle de Shakespeare, avec 30 auteurs anglophones primés.
International
Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024
Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.
Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.
"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".
Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.
Impact profond
La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".
"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.
L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.
La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.
Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.
Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.
L'Allemagne se réarme
Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.
Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.
"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.
Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.
Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.
"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.
"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il
La tendance est la même au Moyen-Orient.
Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.
Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".
En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.
En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Zelensky dit poursuivre les combats dans la région russe de Koursk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son armée poursuivait les combats dans la région russe de Koursk, contredisant l'annonce de sa "libération" faite par Moscou, alors que Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations.
Kiev espérait pouvoir utiliser la région de Koursk comme monnaie d'échange dans de futures discussions de paix avec la Russie, qui a envahi une partie de l'est et du sud de l'Ukraine depuis son offensive lancée en février 2022.
"Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe", a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.
Plus tôt, il avait reconnu dans un communiqué que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.
Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.
De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l'armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d'Etat diffusée dimanche.
"La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l'armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes", a jugé M. Zelensky dimanche.
Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la "véritable diplomatie".
Discussion avec Trump
Samedi, M. Zelensky a discuté d'un potentiel cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump, en marge des funérailles du pape François au Vatican.
Après leur bref entretien dans la basilique Saint-Pierre, M. Trump a exprimé ses doutes sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme au conflit, qui a dévasté des pans entiers de l'Ukraine et fait des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de morts.
La nuit suivante, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l'est de l'Ukraine et faisant plus d'une douzaine de blessés.
Et "depuis le début de la journée (de dimanche), il y a eu 123 combats, l'ennemi a mené 57 frappes aériennes sur des positions de nos troupes et des zones habitées, utilisant 106 bombes aériennes guidées, 785 attaques de drones kamikazes et plus de 3.700 frappes d'artillerie", a affirmé l'armée ukrainienne dimanche soir sur Telegram.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a souligné l'importance de la semaine à venir.
"Nous sommes proches (d'un accord), mais pas assez proches", a-t-il déclaré dimanche à la chaîne NBC. "Je pense que cette semaine sera cruciale."
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a estimé dimanche que l'Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie dans le cadre de l'accord de paix proposé par Donald Trump
"L'Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu'un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales", a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. "Mais celles-ci n'iront certainement pas aussi loin (...) que la dernière proposition du président américain."
Washington n'a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la paix.
"Héroïsme" des Nord-Coréens
Samedi, le chef d'état-major de l'armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement "libérée" des troupes ukrainiennes. Le général avait notamment salué l'"héroïsme" des soldats nord-coréens combattant pour la Russie - la première admission par Moscou de leur participation au conflit.
Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l'armée russe avançant petit à petit.
Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, lorsqu'elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d'une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l'Europe.
Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci petit à petit, jusqu'à être réduite à peau de chagrin ces derniers jours.
Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d'une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d'éventuelles discussions de paix.
Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d'accord sur "un échange" territorial, ce que Moscou, dont l'armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.
La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Allemagne commémore la libération du camp nazi de Bergen-Belsen
Des survivants de l'Holocauste ont exhorté dimanche l'humanité à ne pas oublier ce qui leur est arrivé, alors que l'Allemagne célébre le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen.
Plus de 50 anciens prisonniers du camp ont rejoint des politiciens allemands et la vice-Première ministre britannique Angela Rayner pour une cérémonie dans l'Etat de Basse-Saxe (nord-ouest).
"Mon message pour l'avenir est que chacun d'entre nous doit être vigilant et actif dans le combat contre la haine", a déclaré Mala Tribich, 94 ans, née en Pologne et envoyée à Bergen-Belsen quand elle était une enfant. "Cela inclut l'antisémitisme et le racisme envers tout groupe de personnes".
Plus de 50'000 personnes sont mortes dans le camp de Bergen-Belsen, dont la jeune écrivaine Anne Frank, qui avait écrit un journal (publié par la suite sous le titre "Le journal d'Anne Frank") devenu un symbole des souffrances infligées par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale.
Quand les armées occidentales sont arrivées à Bergen-Belsen le 15 avril 1945, elles ont trouvé des prisonniers bourrés de maladies et 10'000 cadavres non enterrés.
Les victimes étaient des juifs, des Tsiganes, des prisonniers de guerre, des homosexuels et des opposants politiques.
Mme Tribich a raconté comment, lorsqu'elle est arrivée au camp, "la scène qui nous attendait dépassait toute description".
"Il y avait beaucoup de gens qui ressemblaient à des squelettes, se déplaçant comme des zombies. Puis ils tombaient et restaient juste où ils étaient, avec d'autres personnes qui leur tombaient dessus", a-t-elle narré.
Révisionnisme "dangereux"
L'inquiétude monte en Allemagne concernant la préservation de la mémoire de l'Holocauste, alors que le parti d'extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections législatives en février, ne cesse de gagner en popularité.
Certains leaders de l'AfD ont critiqué la tradition mémorielle de l'Allemagne, soutenus par le milliardaire américain Elon Musk pendant la campagne électorale.
Stephan Weil, ministre-président de Basse-Saxe, a affirmé dimanche que l'Allemagne ne devait "pas oublier ou répéter le chapitre le plus sombre de son histoire et les crimes qui y étaient associés".
"Nous devons vigoureusement nous opposer à toute tentative de relativiser ou réécrire l'histoire", a-t-il ajouté.
Angela Rayner a souligné que "de plus en plus de gens dénaturent l'Holocauste", qualifiant ce révisionnisme historique de "non seulement ignorant, mais dangereux".
"C'est notre devoir collectif de nous opposer à eux frontalement et leur montrer que ce qui s'est passé ici et ailleurs ne doit jamais être oublié", a-t-elle estimé.
L'Allemagne a organisé plusieurs cérémonies cette année pour marquer le 80e anniversaire de la libération des camps nazis et d'autres événements majeurs survenus à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Le 8 mai, le parlement allemand organisera une cérémonie officielle pour célébrer le 80e anniversaire de la fin du conflit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Nino Niederreiter et les Jets sous pression
Tout est à refaire pour Winnipeg ! Battus 5-1 à Saint-Louis lors de l'Acte IV du quart de finale de leur Conference, les Jets ne mènent plus le bal.
Victorieux des deux premiers matches mais déjà battus lors de l'Acte III, Nino Niederreiter et ses coéquipiers ont pourtant eu le bonheur d'ouvrir le score dimanche. Mais deux buts concédés en l'espace de 91'' à la fin du deuxième tiers ont sonné le glas des espérances de la meilleure équipe de la saison régulière.
Crédité d'un bilan de -2, Nino Niederreiter n'a pas encore comptabilisé le moindre point dans cette série. A lui de rectifier le tir mercredi soir à Winnipeg dans un Acte V qui vaudra son pesant d'or.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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