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International

Menacée à son poste, Liz Truss se résout à de nouvelles concessions

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La Première ministre britannique Liz Truss a été contrainte à une nouvelle volte-face vendredi sur son programme économique et a changé de ministre des Finances. (© KEYSTONE/EPA/Carlos Jasso / POOL)

Déjà menacée après un mois au pouvoir, la Première ministre britannique Liz Truss a été contrainte à une nouvelle volte-face vendredi sur son programme économique et a changé de ministre des Finances, tentant de rassurer les marchés et les rangs conservateurs.

"Il est clair que certaines parties de notre mini-budget allaient trop loin et trop vite par rapport à ce que les marchés attendaient", a reconnu Mme Truss lors d'une brève conférence de presse en début d'après-midi, avant d'annoncer qu'elle se résolvait à augmenter l'impôt sur les sociétés comme l'avait prévu le précédent gouvernement conservateur. Elle souhaitait jusqu'ici le baisser de 25 à 19%.

"Ce que j'ai fait aujourd'hui, c'est m'assurer que nous ayons une stabilité économique dans ce pays", a défendu la Première ministre, qui s'est dit "absolument déterminée à tenir" sa promesse d'"une croissance plus forte" pour l'économie britannique.

Sur la sellette après 38 jours au pouvoir, Liz Truss avait annoncé un peu plus tôt le limogeage de son ministre des Finances Kwasi Kwarteng, remplacé dans la foulée par Jeremy Hunt.

Recul persistant de la livre

"Vous m'avez demandé de démissionner en tant que Chancelier" de l'Echiquier, "j'ai accepté", a écrit Kwasi Kwarteng dans une lettre à sa "collègue et amie" Liz Truss.

"Je respecte profondément la décision que vous avez prise aujourd'hui", lui a répondu la cheffe du gouvernement dans une formulation qui laisse les observateurs perplexes.

Downing Street a annoncé la nomination aux Finances de Jeremy Hunt, ancien candidat dans la course pour Downing Street. Âgé de 55 ans, il a été ministre des Affaires étrangères en 2018-2019, après avoir dirigé celui de la Santé.

Mais pas sûr que cette conférence de presse éclair, les concessions faites et ce mini-remaniement, suffisent à "rassurer les marchés" comme le souhaite Mme Truss.

Dans la foulée de sa prise de parole, la livre accentuait encore son recul et le coût de la dette britannique, en repli depuis plusieurs jours, remontait légèrement.

"Changer de Chancelier ne défait pas les dégâts qui ont déjà été faits", "nous avons besoin d'un changement de gouvernement", avait observé avant la conférence de presse la responsable de l'opposition travailliste pour l'économie Rachel Reeves.

"Seul le Labour offre le leadership et les idées pour sécuriser l'économie et sortir la Grande-Bretagne de ce bazar", a-t-elle tweeté.

Durement fragilisée, la Première ministre, qui n'a répondu qu'à quatre questions de journalistes, s'est exprimée dans un contexte particulièrement tendu.

Selon la presse britannique, certains députés de son camp sont déjà à la manoeuvre pour l'évincer, face à des sondages désastreux prédisant une défaite cuisante de la majorité conservatrice avant les prochaines élections générales de 2024.

Selon le Pr Tony Travers, de la London School of economics, Kwasi Kwarteng sert de fusible et paie les "erreurs du gouvernement". M. Travers juge "très difficile" de voir les conservateurs remonter la pente d'ici les élections.

Confiance au plus bas

M. Kwarteng, qui participait aux réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington, était rentré en urgence à Londres vendredi matin, se rendant peu après à Downing Street.

Son plan budgétaire annoncé le 23 septembre et prévoyant des dizaines de milliards de baisses d'impôts sans financement clair a déstabilisé les marchés, fait chuter la livre et profondément affaibli le gouvernement.

Vendredi matin, le président de la commission du Trésor au Parlement Mel Stride avait plaidé pour une révision rapide du "mini-budget".

"Nous avons atteint un stade où nous avons besoin d'un signal très puissant vers les marchés (pour montrer que) la crédibilité budgétaire est fermement de retour", a-t-il déclaré sur la BBC.

La confiance politique est au plus bas. Alors que le congrès conservateur avait été marqué au début du mois par les tensions et dissensions internes, certains élus conservateurs évoquent en privé des noms pour remplacer Liz Truss.

Les Britanniques confrontés ces dernières semaines à des taux d'emprunt immobilier qui montent en flèche, s'ajoutant à une inflation à 10%, perdent aussi patience.

Cinquante pour cent veulent que le parti conservateur remplace Mme Truss et près de la moitié (43%) des électeurs ayant voté pour le parti conservateur lors du dernier scrutin veulent un nouveau Premier ministre, selon un sondage YouGov.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Jonas Vingegaard quitte la course

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Jonas Vingegaard ne finira pas l'édition 2025 de Paris-Nice. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Danois Jonas Vingegaard a quitté Paris-Nice vendredi avant le départ de la 6e étape. Il a été victime d'une chute jeudi et souffre de la main gauche.

"Malheureusement, Jonas Vingegaard ne prendra pas le départ de l'étape aujourd'hui. Notre staff médical a décidé qu'il était mieux pour lui qu'il récupère de sa chute d'hier à la maison et se concentre sur ses prochains objectifs", a annoncé son équipe Visma-Lease a bike.

Le double vainqueur du Tour de France était deuxième du classement général, à 22 secondes de son coéquipier américain Matteo Jorgenson. Il a chuté jeudi en cours d'étape et souffre d'une contusion de la main gauche. Le coureur de 28 ans avait terminé 3e de l'édition 2023 de Paris-Nice, sa seule participation à l'épreuve jusqu'à présent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Voile: reproches d'enquêtrices onusiennes au président iranien

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Le président iranien Massoud Pezeshkian n'a pas assoupli la surveillance du port du voile islamique selon les enquêtrices mandatées par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/VAHID SALEMI)

Le président iranien Massoud Pezeshkian ne tient pas ses promesses préélectorales sur l'assouplissement de l'obligation du voile islamique, selon des enquêtrices onusiennes. Elles dénoncent une augmentation de la surveillance des autorités contre les femmes.

Dans un rapport publié vendredi à Genève, la Mission d'établissement des faits sur l'Iran, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, affirme que la persécution pour éliminer les droits des femmes se poursuit. Elle avait estimé après la répression des manifestations qui ont suivi le décès de la jeune Mahsa Amini il y a deux ans et demi que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés.

La situation actuelle est "très inquiétante", ajoute la présidente de la Mission, Sara Hossain. La persécution cible aussi les victimes de torture et leurs proches qui ont été "systématiquement intimidés", tout comme les défenseurs des droits humains.

Dix hommes ont été exécutés au total en lien avec les manifestations. Une quinzaine d'autres personnes restent menacées de l'être.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: l'inflation stable confirmée en février, à 2,3%

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L'inflation se stabilise en Allemagne, après trois mois de remontée entre octobre et décembre (archives). (© KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG)

L'inflation en Allemagne est restée stable en février, à 2,3% selon des données définitives publiées vendredi par l'institut Destatis.

Cette hausse des prix à la consommation, calculée par l'institut Destatis, est similaire à celle de janvier.

L'inflation se stabilise après trois mois de remontée entre octobre et décembre dans la première économie européenne.

En rythme mensuel, les prix à la consommation ont augmenté de 0,4% entre janvier et février.

L'inflation sous-jacente, qui exclut les biens de consommation et de l'énergie, a freiné à 2,7% en février sur un an, soit 0,2 point de moins qu'en janvier.

Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires s'est élevée à 2,4% sur un an, une forte accélération comparé à janvier, où elle n'était que de 0,8%.

La hausse des prix dans les services, qui tire normalement l'indicateur à la hausse, a en revanche ralenti à 3,8% sur un an en février, contre 4,0% le mois précédent.

L'indice harmonisé des prix, scruté par la BCE, a légèrement baissé, à 2,6% sur un an, contre 2,8%, d'après les données révisées.

Lors de sa dernière réunion monétaire la semaine dernière, la Banque centrale européenne a de nouveau baissé ses taux d'intérêt.

Toutefois, les incertitudes des deux côtés de l'Atlantique et les tensions commerciales l'empêchent de déterminer la suite du cap monétaire.

Après avoir durci la politique monétaire de manière inédite pour juguler l'inflation provoquée par l'invasion russe en Ukraine en 2022, la BCE a procédé à quatre baisses de taux l'an dernier.

En Espagne et en Italie, l'inflation annuelle a légèrement progressé en février, tandis qu'elle a ralenti en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ryad soutient "toutes les initiatives" pour la fin de la guerre en Ukraine

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'est entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine (archives). (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le prince héritier saoudien a déclaré au président russe, Vladimir Poutine, que son pays soutenait "toutes les initiatives" visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon un communiqué vendredi du ministère des Affaires étrangères.

Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, a réaffirmé "l'engagement de l'Arabie saoudite à faciliter le dialogue et à soutenir toutes les initiatives visant à parvenir à une résolution politique" du conflit qui a éclaté en février 2022 après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, lors d'une conversation téléphonique avec M. Poutine, selon le communiqué.

Cet échange intervient après une proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours, annoncée à l'issue de pourparlers entre des délégations américaines et ukrainiennes mardi dans la ville saoudienne de Jeddah.

Un peu plus tôt, le Kremlin avait fait état de cette conversation téléphonique, indiquant que M. Poutine avait apprécié les "efforts de médiation de l'Arabie saoudite" qui avait accueilli le 18 février des pourparlers russo-américains.

"Questions importantes" à régler

M. Poutine s'est dit favorable jeudi à un cessez-le-feu en Ukraine, à condition que certaines "questions importantes" soient réglées, le jour où Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, devait présenter à Moscou la proposition de trêve de 30 jours. Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, avait déclaré à l'issue des entretiens de Jeddah que "la balle (était) maintenant dans le camp" de la Russie.

Selon le communiqué du Kremlin, le prince héritier saoudien a souligné, lors de son entretien téléphonique avec M. Poutine, "l'importance de résoudre la crise ukrainienne et exprimé sa volonté de continuer à contribuer de toutes les manières possibles à la normalisation des relations russo-américaines".

Au cours des pourpalers russo-américains le 18 février, M. Rubio et son homologue russe, Sergueï Lavrov, étaient convenus de mettre en place des équipes chargées de trouver une solution pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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