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Économie

Le marché de l'emploi américain continue de dépasser les attentes

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L'économie américaine entame l'année 2024, qui sera marquée par les élections présidentielles, avec un taux de chômage toujours historiquement bas. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le marché de l'emploi s'est une nouvelle fois montré plus solide qu'attendu en décembre aux Etats-Unis, donnant toujours plus de crédit à la possibilité d'un atterrissage en douceur de l'économie, alors que l'inflation se rapproche peu à peu de la cible de la Fed.

Pour le dernier mois de l'année, 216.000 emplois ont été créés, en hausse par rapport aux 173.000 de novembre, dont les données ont été en revanche révisées à la baisse, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

Le chiffre de décembre est nettement supérieur aux 162.000 créations d'emplois attendues par les analystes, selon le consensus de briefing.com.

Cette hausse cache toutefois des signes de détente sur le marché du travail, avec une hausse des emplois à temps partiel et un taux de participation au marché de l'emploi qui, s'il reste toujours élevé, est en léger recul par rapport au mois précédent.

Ces légères variations au sein du marché expliquent notamment le fait que le taux de chômage reste de son côté inchangé à 3,7%, restant ainsi à son plus bas niveau depuis juillet.

Chômage historiquement bas

L'économie américaine entame ainsi l'année 2024, qui sera marquée par les élections présidentielles, avec un taux de chômage toujours historiquement bas.

"Nous voyons un marché de l'emploi plus équilibré, où la demande et l'offre de travail sont désormais plutôt alignées et la pression à la hausse sur les salaires n'est pas excessive", a souligné auprès de l'AFP le chef économiste d'EY, Gregogy Daco.

Les chiffres du département du Travail viennent confirmer la tendance observée la veille concernant les créations d'emplois dans le secteur privé, évaluées à 164.000 en décembre, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab.

Le cheffe économiste d'ADP, Nela Richardson, citée dans le communiqué, avait souligné que "le marché de l'emploi revient à des niveaux très proches de ce qu'il était avant la pandémie".

Signe par ailleurs que la pénurie de main d'oeuvre qui a touché le marché du travail américain depuis plus de deux ans semble bel et bien terminée, la hausse des salaires est plus modérée et ne "risque pas d'alimenter la spirale prix-salaires", estimait Mme Richardson.

"Réajustement progressif du marché"

Ces derniers ont néanmoins progressé de 0,4% par rapport à novembre, la hausse étant de 4,1% sur un an, selon les données du département du Travail.

"Le taux de chômage reste à un niveau historiquement bas", a confirmé de son côté dans une note Rubeela Farooqi, cheffe économiste de HFE, "l'économie continue de créer des emplois à un rythme robuste".

Le marché de l'emploi poursuit néanmoins son atterrissage en douceur; en 2023, l'économie américaine a ainsi créé en moyenne 225.000 emplois par mois, loin de la moyenne inédite de 399.000 par mois observée en 2022.

Sur l'ensemble de l'année, 2,7 millions d'emplois supplémentaires ont été créés, contre 4,8 millions en 2022.

"Nous continuons à observer un réajustement progressif du marché du travail, avec une baisse du nombre des embauches, des licenciements stratégiques mais aucune coupe nette dans le marché du travail", a détaillé M. Daco.

Mais la solidité du marché de l'emploi pourrait conduire la Réserve fédérale (Fed) à patienter encore un peu avant d'envisager de desserrer sa politique monétaire.

L'économie américaine a en effet bien résisté, malgré la hausse historiquement rapide des taux depuis mars 2022, situés désormais entre 5,25% et 5,50%.

Certes la hausse de l'indice PCE de l'inflation, privilégié par la Fed, s'est largement rapprochée de la cible de 2%, à 2,6% sur un an en novembre, mais l'inflation notamment dans le secteur des services reste encore élevée, ce qui invite la banque centrale américaine à la prudence.

"Pour les responsables de la Fed, ces données soutiennent l'idée qu'il est nécessaire de maintenir une politique restrictive pour un moment encore. Mais nous anticipons le fait que le prochain mouvement se fera à la baisse, sans doute en milieu d'année", a jugé Mme Farooqi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

"Jour de la libération": Trump dégaine ses droits de douane

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Donald Trump doit annoncer mercredi ses nouveaux droits de douane. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Donald Trump doit lancer mercredi la mère de toutes les batailles commerciales avec de nouveaux droits de douane censés inaugurer un "âge d'or" de l'Amérique mais qui pourraient faire chavirer l'économie mondiale.

"C'est le jour de la libération en Amérique", a lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social, tandis que la teneur autant que l'ampleur de son offensive protectionniste restent mystérieuses.

Il doit détailler ses nouvelles taxes à 16h00 locale (22h00 suisses) à la Maison Blanche. Juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a ouvert en baisse mercredi (-0,80% pour le Dow Jones). Les marchés européens flanchaient tandis que l'Union européenne a promis une riposte avant la fin du mois, selon Paris.

Plusieurs options circulent dans la presse. Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douane taillés sur mesure selon les pays d'où proviennent les marchandises? Opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d'Etats?

L'impact pourrait être phénoménal, autant pour les industriels étrangers que pour les ménages américains, avides consommateurs de marchandises importées, et dont l'épargne dépend fortement des soubresauts boursiers.

En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.

"Ce ne sera pas bon"

"Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent", a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.

Mark Zandi, chef économiste chez Moody's Analytics, prédit déjà une récession aux Etats-Unis si la guerre commerciale dure jusqu'à la fin de l'été.

Mais c'est sans doute Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, qui exprime mieux l'exaspération ambiante face aux menaces de Donald Trump: "Laissez-nous tranquilles", a fulminé auprès de l'AFP ce dirigeant d'un sous-traitant automobile.

Le gouvernement mexicain a déjà abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux "tensions commerciales" avec son principal partenaire économique.

Le président républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu'il serait "très gentil" avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Face à l'irascible chef d'Etat américain, le Premier ministre britannique Keir Starmer a prôné mercredi "une approche sereine et pragmatique".

De son côté, l'UE promet de riposter "avant la fin du mois d'avril", a dit la porte-parole du gouvernement français, évoquant deux vagues de représailles.

Baguette magique

Politiquement, le locataire de la Maison Blanche ne peut se permettre une reculade complète.

Le milliardaire a vendu les droits de douane - en anglais "tariffs", "le plus beau mot du dictionnaire" selon lui - comme une baguette magique capable de réindustrialiser l'Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d'éponger le déficit budgétaire.

Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, pourtant élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu'ici balayé les risques d'inflation pointés du doigt par des économistes.

Lesquels sont nombreux à juger illusoires sa vision nostalgique d'une Amérique presque auto-suffisante dans l'économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production industrielle éclatées dans plusieurs pays.

"L'idée d'un constructeur automobile américain n'utilisant que des pièces américaines est une fiction, il faudrait des années pour que cela devienne réalité," commente par exemple Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.

Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d'imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger, ainsi que les pièces détachées.

Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que sur tout l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis.

Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires contre le Mexique et le Canada. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu'une fois passé le choc de l'annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l'ancien promoteur immobilier, auteur d'un livre appelé "L'art du deal".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Entrée en vigueur rétroactive au 1er janvier en Suisse de mesures de la loi sur le CO2

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Une première mouture de la loi sur le CO2 a été refusée par le peuple le 13 juin 2021 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une partie des mesures de la loi sur le CO2 est valable en Suisse depuis le 1er janvier de manière rétroactive. Le Conseil fédéral a fixé mercredi l'entrée en vigueur de ces modifications d'ordonnance, de sorte à reconduire sans interruption les instruments actuels.

Le Parlement a approuvé il y a un peu plus d'un an la loi sur le CO2, qui règle la politique climatique helvétique pour les années 2025-2030. Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 d'ici 2030. En outre, elle doit atteindre le zéro net d'ici 2050.

Le Conseil fédéral a fixé les objectifs de réduction des différents secteurs. L'ordonnance sur le CO2 règle aussi le soutien fédéral aux cantons, communes et entreprises pour les mesures d'adaptation aux changements climatiques. Elle précise encore différentes mesures d'encouragement pour les industries recourant à des techniques respectueuses du climat.

Les prescriptions réglant les nouveaux instruments d'encouragement entreront elles en vigueur au 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Un taux de logements vacants exceptionnellement bas menace en 2025

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La faîtière des entreprises de construction aimerait voir le nombre de chantiers prendre l'ascenseur. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) tire la sonnette d'alarme. Un taux de logements vacants inférieur à 1% sur l'ensemble du territoire menace déjà cette année.

L'hypothèse de la SSE repose sur le fait que l'on construit beaucoup moins d'appartements que nécessaire. Il faudra probablement un certain temps avant que l'activité de construction ne se redresse de manière significative. "Les baisses des taux d'intérêt ont besoin de temps pour prendre effet", a déclaré le président central de la faîtière du secteur de la construction, Gian-Luca Lardi, lors d'une conférence de presse mercredi.

Concrètement, selon l'indice de la construction, la SSE s'attend à une augmentation des recettes de 0,2% en 2025. Bien que l'activité de construction devrait se redresser quelque peu au deuxième trimestre, elle restera à un niveau relativement bas.

Afin de stimuler la construction de logements à long terme, le SSE réclame des procédures de planification et d'autorisation plus rapides, un ajustement des bases légales en matière d'aménagement du territoire et un meilleur équilibre entre les intérêts de la construction de logements et de la protection des monuments.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BCE autorise le Crédit Agricole à monter dans Banco BPM

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Les ambitions nourries par Crédit Agricole de monter au capital de Banco BPM sonnent comme un camouflet pour UniCredit, qui a lancé une offre de rachat non sollicitée sur celle-ci. (archive) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La Banque centrale européenne (BCE) a autorisé le Crédit Agricole à franchir le seuil de 10% du capital de l'italienne Banco BPM, lui permettant ainsi de grimper jusqu'à 19,9% du capital, a indiqué mardi la banque française.

Cette annonce intervient alors que UniCredit, numéro deux bancaire italien, a précisé mardi le calendrier de son offre sur Banco BPM: UniCredit a indiqué qu'elle lancerait son offre le 28 avril. Banco BPM considère cette offre de reprise comme hostile.

Banco BPM est la troisième banque italienne. Elle est engagée dans un bras de fer avec sa rivale UniCredit, qui avait annoncé fin novembre une offre publique d'échange (OPE), la valorisant à 10,1 milliards d'euros.

Banco BPM a déposé en janvier un recours auprès de l'autorité de la concurrence italienne. UniCredit a, elle, annoncé fin mars avoir avoir obtenu l'accord de la BCE pour son offre de reprise de son rival italien, sous réserve de l'issue positive de l'offre.

Dans son communiqué publié mardi matin, Crédit Agricole indique avoir "l'intention d'exercer son droit à la livraison en physique de l'ensemble des actions Banco BPM" et de monter jusqu'à 19,8%. Elle "n'a pas l'intention de lancer une offre publique sur le capital de Banco BPM", ajoute-t-elle.

Comme indiqué début décembre, "la hausse de la participation est parfaitement alignée avec la stratégie du Crédit Agricole en tant qu'investisseur de long terme et de partenaire de Banco BPM", écrit-elle encore.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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