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Le Hongrois Orban annonce vouloir former un nouveau groupe

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Les eurodéputés du parti national conservateur Fidesz (extrême droite) de Viktor Orban (photo) sont actuellement non-inscrits dans un groupe parlementaire (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANGELO CARCONI)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé dimanche vouloir former un nouveau groupe parlementaire européen qui comprendrait un parti d'extrême droite autrichien et le mouvement populiste de l'ancien chef du gouvernement tchèque Andrej Babis.

"Nous prenons l'initiative de lancer cette nouvelle plateforme", a dit M. Orban à des journalistes, lors d'une conférence de presse conjointe avec Andrej Babis et Herbert Kickl, le chef du parti autrichien d'extrême droite FPÖ. La nouvelle alliance aura besoin du soutien de délégations de quatre autres pays afin d'être reconnue comme un groupe au Parlement européen.

Poussés à la porte du PPE (conservateurs pro-européens) il y a quelques années, les eurodéputés du parti national conservateur Fidesz (extrême droite) de Viktor Orban sont actuellement non-inscrits dans un groupe parlementaire, comme ceux de M. Babis qui viennent de quitter Renew (libéraux et centristes).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / belga / dpa

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Deux actrices entrent dans le Garrick Club, réservé aux hommes

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L'actrice anglaise Judi Dench, connue pour son rôle de "M" dans James Bond, est entrée dans ce club londonien, jusqu'alors réservé aux hommes (archives). (© KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN)

Les actrices Judi Dench et Siân Phillips vont devenir les deux premières femmes membres du Garrick Club. Ce club privé, parmi les plus anciens à Londres, était de plus en plus critiqué pour être réservé aux hommes.

Selon le Guardian, le Garrick Club a nommé lundi soir Judi Dench, 89 ans, et Siân Phillips, 91 ans, "membres éminentes".

L'institution fondée en 1831, située dans le quartier de Covent Garden, dans le centre de Londres, compte parmi ses membres de nombreux juges et avocats, des journalistes, des hauts fonctionnaires ainsi que des responsables politiques.

Comme d'autres prestigieux clubs, le Garrick était réservé aux hommes en vertu d'une règle ancienne, régulièrement dénoncée comme archaïque et symbole d'un entre-soi masculin dans les lieux de pouvoir et d'influence. Selon une liste révélée en mars par The Guardian, le roi Charles III ou encore les acteurs Brian Cox (Succession) et Benedict Cumberbatch en font partie.

La publication de cette liste a accru la pression sur le club pour admettre des femmes. Le chef du Secret Intelligence Service (MI6) Richard Moore et le secrétaire général de Downing Street Simon Case, qui est le plus haut fonctionnaire du pays, ont alors annoncé quitter le Garrick Club. Puis lors d'un vote organisé en mai, les membres se sont prononcés en faveur de l'ouverture aux femmes.

Adhésion accélérée

Judi Dench, qui a d'abord brillé sur les planches, s'est fait connaître mondialement pour son rôle de "M", la patronne de James Bond. Elle est l'actrice anglaise la plus titrée avec deux Oscars, deux Golden Globes, dix Baftas (British Academy Of Film And Television Arts) et de multiples récompenses théâtrales.

Siân Phillips est une actrice galloise, surtout connue pour ses rôles au théâtre. Au cinéma, elle a joué à plusieurs reprises avec Peter O'Toole, dont elle a été l'épouse. Elle est apparue dans le film Dune de David Lynch en 1984.

Elles ont bénéficié d'une adhésion accélérée lors de la réunion annuelle des membres. Plusieurs autres femmes devraient rejoindre le club, comme l'ancienne ministre de l'Intérieur Amber Rudd, la journaliste de Channel 4 Cathy Newman. Mais l'adhésion classique peut prendre entre deux et cinq ans.

Le Garrick Club n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP. En 2015, un vote sur l'admission des femmes n'avait pas réuni au Garrick une majorité suffisante. En 2021, une pétition avait reçu le soutien de Cherie Blair, avocate de renom et épouse de l'ancien Premier ministre Tony Blair. Elle avait raconté comment en 1976, elle avait dû rester dehors alors que son futur mari avait été autorisé à y entrer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveau Premier ministre, ex-chef du renseignement, aux Pays-Bas

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Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas, sept mois après la victoire électorale du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

L'ex-chef du renseignement néerlandais Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas. Il prend la tête d'un gouvernement de coalition de droite chargé de mettre en oeuvre la politique d'immigration "la plus stricte jamais vue" dans le pays.

Plus de sept mois après la victoire électorale retentissante du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders, surprenant le pays et l'Europe entière, M. Schoof succède à Mark Rutte, au pouvoir depuis 2010. Ce dernier a été nommé secrétaire général de l'Otan.

M. Schoof a présenté ses ministres au roi des Pays-Bas Willem-Alexander sous les ors d'un palais royal de La Haye. Chacun a fait un pas pour prêter allégeance au souverain et à la constitution. M. Wilders a dû renoncer à son ambition de devenir Premier ministre, certains partis ayant menacé de se désolidariser à cause de ses positions notoirement anti-islam et eurosceptiques.

Au lieu de cela, les quatre formations de la coalition ont convenu que leurs dirigeants ne feraient pas partie du gouvernement et un compromis a été trouvé en la personne de M. Schoof, 67 ans, sans parti. Cet amateur de marathon aura besoin de toute son endurance et de son expérience dans les couloirs du pouvoir de La Haye pour maintenir debout une coalition fragile.

Il "aura beaucoup de travail à garder sous contrôle les conflits idéologiques et personnels", observe auprès de l'AFP Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l'Université d'Amsterdam. Selon un sondage Ipsos publié mardi, la confiance de l'opinion dans le gouvernement est remontée à 42%, après un plus bas de septembre 2022 à 29%.

Ex-chef de l'agence antiterroriste

M. Schoof a affirmé être "déterminé" pour mettre en oeuvre les plans de cette coalition, qui vise à instaurer "la politique d'admission en matière d'asile la plus stricte jamais réalisée" et un paquet de mesures "pour contrôler la migration".

L'accord de coalition de 26 pages, intitulé "Espoir, courage et fierté", appelle également à examiner l'idée de déplacer l'ambassade des Pays-Bas en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. M. Schoof veut être "un Premier ministre pour tous les citoyens néerlandais". "Je suis sans parti. Je ne me vois pas être tenu en laisse par M. Wilders", a-t-il déclaré.

"Compte tenu de sa vaste expérience à la tête d'agences gouvernementales, il saura sûrement comment défendre sa position", estime Mme De Lange. "La question reste ouverte de savoir comment il réagira si Wilders tente de le mettre sous pression en exprimant publiquement des critiques sur son fonctionnement sur X (Twitter)", estime-t-elle.

Dick Schoof a joué un rôle clé dans diverses situations de crises, notamment dans l'enquête après la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines en 2014 au-dessus de l'Ukraine. Il était alors à la tête de l'agence antiterroriste des Pays-Bas. Les 298 personnes à bord ont été tuées - dont 196 Néerlandais - par un missile BUK de fabrication russe tiré depuis un territoire tenu par des combattants pro-russes.

"Tourette"

Ancien membre du Parti travailliste, Dick Schoof a le soutien du leader de l'opposition de gauche Frans Timmermans, qui l'a néanmoins décrit comme "clairement le candidat de Wilders". Le virage à droite des Pays-Bas se fait sur fond de montée des partis d'extrême droite dans plusieurs pays européens, comme en France où le Rassemblement national (RN) est arrivé en tête dimanche du premier tour des élections législatives.

Aux Pays-Bas, la passation de pouvoir met un terme aux 14 années passées par Mark Rutte dans la "Tourette" - le bureau du Premier ministre à La Haye - un record de longévité aux Pays-Bas. Ses mandats de Premier ministre n'ont pas été sans accroc mais il a su rester au pouvoir, gagnant le surnom de "Téflon Mark" pour sa capacité à résister aux scandales.

Dans un discours d'adieu solennel dimanche, il a présenté ses excuses pour un scandale dans lequel des milliers de parents ont été accusés à tort - dans certains cas après un profilage racial - d'avoir touché frauduleusement des allocations familiales. Il s'est également dit désolé pour les tremblements de terre causés par l'extraction de gaz dans la région de Groningue, dans le nord du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Bombardements israéliens dans la bande de Gaza

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Des déplacés de l'est de Khan Younès dormaient dans la rue à même le sol, selon des témoins. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a bombardé mardi la bande de Gaza. Cette attaque intervient après des ordres d'évacuation ayant contraint des centaines d'habitants à fuir de nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien dévasté par près de neuf mois de guerre.

Victimes de bombardements israéliens à Khan Younès et Rafah (sud de la bande de Gaza), huit personnes sont mortes et plus d'une trentaine de blessés sont arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, ont rapporté des soignants du Croissant-Rouge palestinien ainsi qu'une source médicale au sein de l'établissement de santé.

Un journaliste de l'AFP et des témoins ont fait état d'une multitude de frappes israéliennes mardi matin contre Khan Younès et ses environs. L'armée israélienne a pour sa part indiqué que ses opérations se poursuivaient à Choujaïya (nord), Rafah et dans le centre de Gaza, après avoir ordonné lundi une nouvelle évacuation de secteurs du sud du territoire, où des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines.

Des témoins ont raconté que de nombreux habitants avaient quitté ces secteurs, et que des déplacés de l'est de Khan Younès, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, dormaient dans la rue à même le sol.

"Combat difficile"

Des images de l'AFP ont montré des familles de déplacés fuyant une nouvelle fois au milieu des ruines à Khan Younès, à pied ou entassées sur des remorques. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reconnu dimanche que l'armée livrait un "combat difficile" dans la bande de Gaza, près de neuf mois après le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre.

"Nous progressons vers la fin de la phase d'élimination de l'armée terroriste du Hamas", a-t-il toutefois déclaré lundi, après avoir affirmé il y a plus d'une semaine que la phase "intense" de la guerre touchait à sa fin.

"Nous avons entendu les Israéliens parler d'une baisse significative de leurs opérations dans la bande de Gaza. Cela reste à voir", a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Après avoir lancé une offensive terrestre le 27 octobre dans le nord du territoire palestinien, l'armée israélienne s'est progressivement dirigée vers le sud, ordonnant à la population d'évacuer les zones visées.

Le 7 mai, elle avait lancé une opération terrestre à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte, alors présentée comme l'ultime étape de la guerre contre le mouvement islamiste, poussant un million de Palestiniens à la fuite, selon l'ONU. Mais ces dernières semaines, les combats ont à nouveau gagné en intensité dans plusieurs régions que l'armée avait dit contrôler, notamment dans le nord, tandis que l'offensive se poursuit à Rafah.

"Pas d'endroit où rester"

Les nouveaux ordres d'évacuation de plusieurs secteurs du sud du territoire sont intervenus quelques heures après la revendication lundi de tirs de roquettes vers Israël par le Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. L'armée a indiqué mardi avoir visé l'origine des tirs de la veille, dans les environs de Khan Younès. Un entrepôt d'armes, des centres opérationnels et d'autres "infrastructures terroristes" ont été ciblés, selon la même source.

Dans le nord, l'armée israélienne a poursuivi mardi ses opérations lancées le 27 juin à Choujaïya, un quartier de l'est de la ville de Gaza où elle dit avoir éliminé de "nombreux terroristes". Un correspondant de l'AFP a fait état mardi de nouveaux bombardements sur ce quartier, ainsi que sur celui de Zeitoun également à Gaza-ville.

Entre 60'000 et 80'000 personnes, selon l'ONU, ont fui ces derniers jours l'est et le nord-est de la ville de Gaza. "Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n'avons pas d'endroit où rester. Nous continuons de chercher de l'eau, mais on n'en trouve pas", a raconté un Palestinien ayant trouvé refuge dans l'ouest de la ville de Gaza.

Accusations de "torture"

Lundi, des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya, ont été libérés par Israël et transférés vers des hôpitaux de Gaza, selon une source médicale. M. Salmiya a affirmé avoir été soumis "à de sévères tortures" pendant ses sept mois de détention.

En Israël, M. Netanyahu a dénoncé cette libération comme une "grave erreur", estimant que "la place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et retenus, est en prison", le Shin Beth (Sécurité intérieure) invoquant un moyen "de libérer des places" dans les prisons.

L'attaque du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 37'900 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas. La guerre a provoqué des déplacements massifs de population et une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza assiégée, où l'eau et la nourriture manquent. Des milliers d'enfants souffrent de malnutrition, selon l'Organisation mondiale de la santé.

M. Netanyahu affirme vouloir poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, et la libération des otages. Au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, le Hamas réclame, lui, un cessez-le-feu définitif et un retrait israélien du territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: le taux de chômage stable en mai, au plus bas historique

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Les taux de chômage les plus faibles de l'UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%). (archive) (© KEYSTONE/EPA/BORIS ROESSLER)

Le taux de chômage de la zone euro est resté stable en mai, par rapport à avril, à 6,4% de la population active, son plus bas niveau historique, selon des données publiées mardi par Eurostat.

Sur un an, l'indicateur s'inscrit en diminution de 0,1 point. Malgré un contexte de stagnation économique, il est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays ayant adopté la monnaie unique.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de personnes sans emploi s'est maintenu à 6% en avril, stable sur un mois comme sur un an.

Le marché de l'emploi a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe depuis fin 2022.

La croissance souffre de la hausse des taux d'intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE) pour calmer l'inflation qui s'est envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Le chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l'épidémie de Covid-19 en 2020. L'indicateur s'est stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit en un quart de siècle.

Quelque 13,2 millions de personnes étaient au chômage en mai au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 11,08 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique.

Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, contre 3,3% en Allemagne, selon les données harmonisées d'Eurostat.

Les taux les plus faibles de l'UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%).

Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%) et en Grèce (10,6%).

Les données d'Eurostat sont basées sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT).

Sont considérées comme chômeurs les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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